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23/01/2017

Francis Lagier, « La terre cuite a su s’imposer sur de nouveaux marchés »

Francis Lagier, 48 ans, PDG de Wienerberger, fait un point sur les marchés de la terre cuite, en France.
 « Chez Wienerberger, nous avons des passionnés de la Terre cuite, qui aiment la technique dans la brique, l’esthétique dans la tuile et la créativité dans la brique apparente… »

La terre cuite a souffert mais a su s’imposer sur de nouveaux marchés... et elle reprend son souffle aujourd’hui.

Quels ont été les effets de la crise sur le marché de la brique ?

Francis Lagier : Dès les années 2008-2009, le marché a baissé, et ce jusqu’en 2015. Nous avons cependant gagné des parts de marché dans la maison individuelle et dans le collectif sur les produits concurrents, c’est à dire le bloc béton en maison individuelle et le béton banché en collectif.

Aujourd’hui, cette tendance se poursuit puisque nous avons connu une croissance + 6 % de croissance en 2016 par rapport à l’année 2015 pour la brique. Wienerberger est d’ailleurs leader sur le marché des briques de structure. Le bois a aussi gagné des parts de marché sur le logement individuel : terre cuite et bois, sont un peu les deux gagnants de la RT 2012 suite au changement des comportements des constructeurs.

En quoi les constructeurs ont-ils changé leurs habitudes ces dernières années ?


Lors de la RT 2012, nous avons travaillé sur le système alvéolaire de la brique de 20 cm, ce qui nous a permis d’obtenir une résistance thermique comprise entre 1 et 1,5 contre 0,5 pour les anciennes briques. En utilisant les mêmes épaisseurs d’isolants, on a pu augmenter la résistance du mur de l’ordre de 1 point. Les constructeurs ont pu remplacer la brique traditionnelle ou le bloc béton, moins performants thermiquement, par la nouvelle brique de 20 cm tout en conservant le système d’isolation par l’intérieur, sans forcément changerles épaisseurs d’isolants.

L’ajout de planelles terre cuite pour traiter les ponts thermiques et de coffres de volets roulants a permis d’améliorer le mur thermiquement parlant. La brique a donc progressé dans le marché de la maison individuelle avec 40 % de parts de marché en 2015 contre 28 % en 2005. De même, concernant la maison individuelle groupée, la brique atteint aujourd’hui 44 % de parts de marché contre 18  % en 2005. La part de marché a été prise sur le bloc de béton et le béton cellulaire.

Et sur le logement collectif, pourquoi la brique a-t-elle pu s’imposer ?

Face à la baisse du marché de la maison individuelle, l’industrie de la terre cuite a pris le virage de la construction de logements collectifs qui a moins souffert. Nous avons mis en place des forces de prescription : les architectes et constructeurs ont été intéressés par le discours thermique, notamment en ce qui concerne le traitement des ponts thermiques.

Avec cette solution de briques et de planelles, on a montré que l’on était capable de traiter la partie structure et thermique, à coût très compétitif. Comparée à la solution du béton coulé en place, notre système coûte environ -15 % moins cher. C’est ce qui a intéressé les promoteurs.

Ainsi, sur ce segment de marché, nous sommes passés de 5 % en 2005 à 30 % de parts de marché en 2015. Un produit dédié a été développéavec une performance thermique (R : 1 à 1,2) et a gagné en performances mécaniques avec de meilleures résistances à la compression.

Comment la tuile a-t-elle vécu les aléas de conjoncture ?

La tuile, c’est une histoire… plus compliquée. Le marché a longtemps été porté par le logement neuf en progression et la rénovation qui était positive année après année. Avec la crise en 2008, on a moins construit de MI et plus de logements collectifs, d’où moins de tuiles utilisées ; et ensuite, les surfaces des logements ont diminué. Par ailleurs, depuis 3 ans, la rénovation de toiture est en retrait, suite à la crise de confiance des ménages.

Dans la MI, il y a eu également la concurrence de la toiture plate. C’est une tendance européenne, avec des maisons d’architectes haut de gamme mais ça reste plus cher (10 à 12 % plus cher, selon les études et solutions retenues). Donc, le marché de la tuile a beaucoup baissé, d’environ 30 %, alors que la brique a perdu entre 5 et 10 % sur ces années de crise, grâce à la compensation de perte par des gains de part de marchés.

La tuile peut-elle reconquérir facilement le marché de la toiture ?

Les tuiliers ont dû réagir, pour remettre de la valeur dans la tuile en devenant créatifs. De nouveaux modèles contemporains, déclinés dans une large gamme (tuiles plates, grands moules, tuiles faiblement galbés,…), des coloris inédits (un blanc émaillé par exemple chez Wienerberger, du noir titane,…) et des solutions innovantes comme la Bellus, une ardoise céramique, ont vu le jour pour revisiter l’architecture de la toiture en pente.

Nous avons également réfléchi sur de nouvelles façons de dessiner la maison : on peut avoir une faible pente, voire une très faible pente (avec les tuiles adaptées), ou des mixages de pentes sur la même maison ce qui donne un autre look au bâtiment. On peut aussi utiliser la tuile contemporaine en parement de façade. La profession (industriels et la FFTB) organise enfin des concours d’architecture pour révéler des réalisations remarquables, appréciées des maîtres d’œuvre.

Que peuvent faire valoir les tuiliers sur le marché de la rénovation ?


Il s’agit d’un marché important qui représente 60 % du marché français de la tuile, et la créativité demeure importante en rénovation. C’est le cas chez Wienerberger, avec Aléonard, qui représente le haut de gamme sur ce marché.

On peut mixer différents types de cuissons et coloris, différentes matières premières, et proposer une offre large. L’intérêt des tuiliers, est que les usines existent depuis longtemps, l’usine Aléonard date de 1872, et l’usine de Lantenne-Vertière (25), existe depuis 350 ans. Avec un autre gros avantage : l’argile qui sert à fabriquer les tuiles, demeure une ressource locale abondante, et l’on est capable de maintenir des gammes de produits pendant très longtemps, pour rénover des toitures.

Dernier marché, celui de la façade, comment va-t-il évoluer ?

Sur ce marché, outre les bardeaux en terre cuite, il faut distinguer les marchés de la brique apparente ou la plaquette en Terre cuite. Sur le marché de la brique apparente, Wienerberger est très présent dans les pays d’Europe du nord, ainsi que dans le nord de la France et en région parisienne.

C’est un marché qui a connu des péripéties importantes, en France, puisque l’on a pratiquement divisé sa taille par trois depuis fin 2008. Mais ça se stabilise, depuis un an. Le marché a changé, c’était un marché de volume qui est devenu un marché de niches où les architectes recherchent des solutions différenciantes, originales et esthétiques. Le marché des plaquettes, lui, se développe bien grâce notamment à la rénovation et l’ITE…

Quelles seront vos actions pour 2017 ?

Nous sommes en train de compléter notre offre sur le logement collectif pour être plus pertinents sur ce marché. Par exemple, nous avons un produit destiné à la MI mais aussi au collectif, que l’on appelle la brique à bancher (ou la brique d’acrotère), pour terminer le dernier rang de briques plutôt que d’utiliser un produit béton. Ce produit assure ainsi l’uniformité de la façade. Et il complète notre offre en collectif avec la Citibric, donc nous disposons d’un système complet.

Nous travaillons sur les planelles pour l’isolation des ponts thermiques, au niveau des planchers entre deux étages, en logement collectif : nous améliorons leurs performances thermiques.

Concernant le système Dryfix, nous avons demandé et obtenudes avis techniques, pour l’utiliser sur les murs à fortes épaisseurs, de plus de 20 cm,… (sur les briques Climamur, de 30 à 42 cm). On peut les utiliser en logements individuels, petits collectifs et petits tertiaires, ou encore sur la maison individuelle haut de gamme pour concurrencer le bois.

*FFTB : fédération française des tuiles et briques regroupant 85 fabricants (grands groupes industriels, entreprises nationales et régionales)


Dryfix,  la révolution de la bombe !

« Après avoir lancé le système de pose à joint mince, Wienerberger a franchi une autre étape il y a 3 ans grâce un nouveau système de pose, le Dryfix. Il s’agit d’une colle à base de liants organiques, disponible en bombe, encore plus rapide à mettre en œuvre que la colle à joint mince. La prise est immédiate, et on peut l’utiliser même en cas de températures légèrement négatives. C’est devenu une solution classique pour de nombreux maçons puisqu’elle représente 30%des utilisations de la brique en maison individuelle et R+1 ».


Briques apparentes, des centaines de modèles !

« Il y a aujourd’hui beaucoup d’actions de prescriptions pour séduire les architectes et les constructeurs de maisons individuelles, pour leur montrer la largeur de nos gammes en façade. Nous disposons en effet de centaines de modèles en briques apparentes (contre des dizaines de modèles en tuiles). On sait tout faire avec les couleurs, on peut mixer les produits dans la pose, surprendre avec les jeux de lumière, c’est très apprécié par les architectes… »


Quelques chiffres
Wienerberger Groupe 2015

  • Chiffre d’affaires : 2,972 milliards d’euros
  • 14 800 collaborateurs
  • Wienerberger  est le 1er briquetier mondial et 1er tuilier européen

Wienerberger France 2015

  • Chiffre d’affaires : 169,6 millions d’euros
  • 783 collaborateurs
  • Wienerberger est leader en France sur la brique et 4e tuilier en France

Source : batirama.com / Fabienne Leroy

22/01/2017

Le groupe MATERIALS Technologies fédère ses toutes ses filiales sous la marque ALFI Technologies

Le groupe MATERIALS Technologies aborde 2017 en fédérant ses différentes activités sous la même marque, ALFI Technologies, pour refléter sa nouvelle stratégie. En mettant les attentes de ses clients au cœur de son développement, le groupe s’est spécialisé par marché en développant une expertise process unique.
Le groupe MATERIALS Technologies change de nom et devient ALFI Technologies. La raison sociale de chacune de ses filiales est également modifiée :

  • ACC Technologies devient ALFI Acc
  • ADLER Technologies devient ALFI Adler
  • CHAUDRONNERIE Savoyarde devient ALFI Chaudronnerie Savoyarde
  • FIMEC Technologies devient ALFI Fimec

L’offre du groupe est organisée autour de solutions dédiées à la fabrication de matériaux de construction (béton, terre cuite, isolation et plaques) et à l’intralogistique (logistique et centres de tri, industries aéronautique, pneumatique et papier). Elle permet à chaque client d’avoir une vue rapide des possibilités offertes par les synergies entre les équipes du groupe et les nombreuses innovations qu’elles ont développées.
Vous retrouverez cette nouvelle présentation de notre offre sur notre nouveau site internet www.alfi-technologies.com d’ici quelques jours…

Source Fimec Technologies

21/01/2017

Les modules intégrés de ventilation haute température de CERITHERM

L’homogénéité thermique est un paramètre primordial pour la qualité des produits de nos clients. La maîtrise fine des répartitions de température permet de :

  • Diminuer les taux de rebuts liés au « surcuit»
  • Diminuer les taux de rebuts liés au « non cuit »
  • Diminuer les non-conformités thermiques liées à la réglementation aéronautique NAD CAP AMS2750E
  • Diminuer les rebuts liés aux différences de couleurs pour les produits esthétiques type porcelaine émaillée, bijoux émaillées, cocotte culinaire émaillées …..
  • Economiser de l’énergie en ne surchauffant pas une zone afin d’atteindre une température minimum dans une zone « froide »

Pour accompagner nos clients dans leur démarche d’amélioration de la qualité, Ceritherm a développé les modules de ventilation intégrés haute température (MVIHT).
Les MVIHT s’intègrent en voute. Ils assurent un important brassage de l’atmosphère du four permettant d’améliorer significativement l’homogénéité de température dans le four et cela jusqu’à 900°C. Le principe est d’aspirer l’air chaud en voute et de le réinjecter en zone basse pour créer des boucles de convexion forcée.

Les MVIHT sont particulièrement recommandés pour les fours tunnel avec un fort flux longitudinal, comme pour les fours tunnel de terre cuite (tuiles ou briques). En effet, le flux longitudinal n’assure pas de brassage dans la section du four tunnel. Des différences de température de plus de 300°C peuvent ainsi être constatées sur les sections dans les zones de montée de température (haut, milieu, bas de pile).

L’intégration de MVIHT en avant feu jusqu’au zone à 900°C permet de diviser par 3 les écarts de température  et les rebuts associés !

Les MVIHT sont également recommandés pour les fours électriques où il n y a pas de flux, comme par exemple pour les fours électriques de traitement thermique des métaux (revenu, recuit).

Source Ceritherm

20/01/2017

ALGERIE- Fabrication de briques à Touggourt: Un créneau prometteur arrivé à saturation

Située à 160 km au nord-est d’Ouargla et à 600 km environ au sud-est d’Alger, Touggourt recèle un grand gisement de terre rouge avec une réserve d’exploitation qui suffira, selon des experts, pour une durée de plus de deux siècles. Actuellement, avec ses 10 mines d’argile, elle a tendance à développer une activité industrielle, notamment la fabrication des matériaux de construction, dont la brique rouge qui devient un créneau très important dans la région. Elle compte 10 briqueteries d'une capacité de production annuelle d’environ 3 000 000 de tonnes, 26 briqueteries sont en cours de réalisation en plus des 54 projets approuvés par l’ex-Calpiref.

Cependant, ce créneau semble arrivé à saturation. Selon certains opérateurs et experts, ce fléchissement de l’activité est dû à l'offre qui dépasse la demande. Il est vrai que beaucoup d'efforts ont été consentis dans ce domaine et de grands projets ont été réalisés, mais le rétrécissement de l'investissement de l'État, notamment dans les infrastructures et l’habitat, s'est répercuté sur la commercialisation des produits rouges. “Le problème, ce sont les projets qui ne sont plus favorables. Car on a créé une capacité de production à un moment où il y avait vraiment de la demande, alors que maintenant, la demande a baissé parce que l'investissement de l'État a également baissé. Donc l'important maintenant, c’est que ce surplus soit exporté vers d'autres pays et cela dépendra de la compétence de l'État’’, nous dira un opérateur dans le domaine.

Pour accéder à l’étape de l’exportation s’impose d’abord la collaboration des pouvoirs publics quant à l’ouverture des portes de l’exportation à ces produits, ensuite, il faut que les producteurs innovent, diversifient et élargissent leur gamme de produits. Khaled Hamrouni, gérant d'une entreprise et consultant en développement des PME, dira à ce propos : “Premièrement, dans certains cahiers des charges de certains utilisateurs, la certification du produit est exigée. Donc ça va être une différence. Deuxièmement, ce qui est recommandé maintenant aux briquetiers, c’est de passer à l’innovation. Dans le domaine des produits rouges, il n’y a pas que la brique ordinaire (de douze et de huit trous), mais il y en a d’autres. Maintenant, il faut que les briquetiers pensent à évoluer par la maîtrise des coûts, de la chaîne de production et aussi à innover avec d’autres produits avec lesquels ils peuvent concurrencer.’’ Et de poursuivre : “L’investissement à Touggourt devient plus cher qu’au Nord. Nous sommes loin des ports, des matières premières, de la main-d’œuvre qualifiée et des marchés.’’ Et d’ajouter : “Comme vous savez, les marchés sont au centre et à l’est du pays.’’  M. Hamrouni conclut en affirmant qu’“il est urgent pour la protection de la production nationale d’exiger dans les cahiers des charges l’utilisation des produits locaux. À cet effet, nous avons demandé de décentraliser cette décision. C’est-à-dire de faire une exigence de l’utilisation du produit local à qualité technique égale, mais on n’a pas l’accord des autorités pour imposer aux entreprises de bâtiment d’utiliser le produit local à condition d’avoir une qualité technique égale’’.

De plus, le problème du manque de financement des projets par l’État dû à l’amenuisement des recettes des hydrocarbures s’est posé avec acuité. Aussi, la nécessité de créer d’autres gisements d’argile et de faciliter aux nouveaux producteurs leur exploitation, a expliqué le directeur délégué de l’investissement de Touggourt, Hocine Hamal.      

Source LIBERTE-ALGERIE.COM par Ammar Dafeur



INAUGURATION OFFICIELLE DE LA NOUVELLE USINE BRIQUETERIE TIDJELABINE

Inauguration officielle de la nouvelle usine entièrement automatisée Briqueterie Tidjelabine par une cérémonie solennelle.

Le 18 décembre 2016, la briqueterie „SARL Briqueterie de Tidjelabine“ a été inaugurée solennellement en présence du Wāli de la province Boumerdes, Son Excellence Monsieur Abderrahmane Madani Fouatih.

Lors de cette cérémonie, l’associé-gérant de l‘entreprise, Monsieur Hamid Yacef, a tenu un discours devant plus de 200 invités expliquant les investissements réalisés dans la nouvelle usine entièrement automatisée et sa stratégie visant à produire des briques de qualité irréprochable pour la région en croissance autour d’Alger. Lors de la visite ayant suivie ce discours, les invités ont pu se faire une impression globale de la qualité excellente des briques, de l’organisation de l’exploitation professionnelle et de la technologie de production de pointe avec des opérations robotisées.

Depuis un certain temps, la quantité convenue dans le contrat est produite dans l’usine, à savoir, 800 tonnes de briques de première qualité par jour, ceci correspond à une capacité de production de 280 000 tonnes par an. Compte tenu de cette capacité, l’usine compte parmi les plus grandes lignes de production installées en Algérie. Un autre fait marquant est la technologie de production: le séchage est effectué dans un séchoir rapide en forme de U séchant les briques en seulement 3 heures. Ce concept d’usine mis en pratique pour la première fois est peu encombrant et très économique – toutes les machines de manutention du circuit des produits verts, de l’installation d’empilage et de conditionnement sont centralisées de sorte que toute la production peut être contrôlée par deux personnes pour l’essentiel.

En qualité d’entrepreneur général, le volume des livraisons de LINGL comprenait l’installation complète de préparation et de façonnage de la marque Rehart-Petersen, les équipements de production ainsi que le séchoir rapide OPTIFLOW et un four tunnel LINGL. Tous les convoyeurs pour l’alimentation des matières et le retour des déchets ont été également fabriqués et fournis par LINGL.

Cet événement constitue une nouvelle étape importante pour le succès de LINGL en Algérie: situé à seulement 20 minutes environ de l‘aéroport international d’Alger, cette usine est une référence de premier ordre pour le constructeur des machines et des installations dont le siège se trouve en Bavière souabe.

Source LINGL

19/01/2017

BRIEF-Standard Industries secures 73.3 pct of Braas Monier shares at close of initial acceptance period

* Marsella Holdings S.à r.l.: Standard industries secures 73.3 percent of Braas Monier shares at close of initial acceptance period

* Shares at close of initial acceptance period

* Standard industries - additional two-week acceptance period expect to begin Jan. 12, 2017 and expire Jan. 25, 2017 Source text for Eikon: Further company coverage: (Gdynia Newsroom)

Source Reuters

18/01/2017

Une nouvelle application Wienerberger : Texture et BIM Terca Façade

Une nouvelle application Wienerberger : Texture et BIM Terca Façade2016 sera résolument l’année du déploiement digital de Wienerberger SAS. Après le lancement de 3 applis avant l’été, Wienerberger persiste et signe en proposant depuis mi-novembre, une nouvelle application : Texture et BIM Terca Façade.

Les plus :

⟐ Rendu couleur
⟐ Intégration BIM
⟐ Personnalisation des joints

Disponible en ligne sur le site wienerberger.fr, cette application permet aux professionnels (architectes, maîtres d'ouvrage et façadiers) de sélectionner parmi les 76 teintes Terca déjà opérationnelles, sa brique de façade (avec possibilité de mixer les couleurs entre elles), l'appareillage, la teinte, l'épaisseur ou encore la couleur du joint... Ils pourront ensuite, à loisir, choisir de combiner les produits pour créer une texture unique mais aussi exporter l'ensemble des données (texture hyper-réaliste comprise) en 3D pour exploitation sur logiciel (type Autodesk, Allplan ou Bentley) et en fichiers Revit pour une utilisation sur la maquette BIM. Au final, une fois intégrée au projet, la façade aura un rendu au plus proche de la réalité.

Fonctionnalité supplémentaire, le module est directement intégré dans les fiches produits ; ainsi, quand l'internaute cherche un produit et le sélectionne, l'onglet de l'application Texture et BIM Terca Façade apparaît et lui permet d'en profiter instantanément.

S'inscrivant parfaitement dans la démarche du BIM, cette application BIM Terca Façade permet des modélisations de façade plus vraies que nature, en générant une texture de brique apparente, numérisée à partir de vraies images de briques Terca, pour un rendu des plus fidèles. Cette base de données sera complétée tout au long de l'année au fur et à mesure des prochaines nouveautés produits Terca.

Source Batiweb

17/01/2017

IMERYS NOMME DEUX NOUVEAUX MEMBRES À SON COMEX

Imerys (NK-73,17 € 1,19 %) poursuit le renouvellement et l'élargissement de son Comité exécutif, après la nomination de Jean- François Claver aux fonctions de Directeur industriel, et de Thierry Materne à celles de Directeur de l'innovation. Ainsi, Vincent Lecerf, 52 ans, est nommé DRH du groupe. A ce titre, il devient membre du Comité exécutif et reporte au Président-Directeur Général, Gilles Michel.
Depuis 2008, il était DRH et membre du Directoire de Tarkett (TKTT-35,44 € 2,40 %), un leader des revêtements de sol. Il a auparavant occupé des fonctions de direction des ressources humaines au sein des groupes Norbert Dentressangle, Rhodia, Poclain Hydraulics et Valeo.
Par ailleurs, les responsabilités d'Olivier Hautin, 52 ans, membre du Comité exécutif depuis 2008, et Directeur général opérationnel, couvriront désormais également la stratégie et les acquisitions.
Olivier Hautin a rejoint Imerys en 1997 comme Directeur de la stratégie, et a occupé des fonctions de direction au sein de plusieurs divisions du Groupe avant de prendre la direction de la branche Solutions pour l'Energie et Spécialités.

Source Capital

16/01/2017

Imerys Toiture adopte une nouvelle politique en matière de recyclage

Alors que les entreprises du BTP sont pointées du doigt car elles ne recyclent pas assez leurs déchets, Imerys Toiture a récemment mis en place une démarche éco-responsable. Cette dernière consiste à livrer ses produits à ses clients avec des palettes en bois consignées, qu’Imerys récupère ensuite pour les réutiliser ou les réparer si elles ont été endommagées.
« 60 millions de palettes fabriquées en France ne sont pas réutilisées et considérées comme perdues » : c’est de ce constat qu’est parti Imerys Toiture, spécialiste de la tuile terre cuite et des solutions pour toits, à l’origine d’une nouvelle initiative éco-responsable. En effet, depuis début 2017, l’entreprise livre ses clients avec de nouvelles palettes, particulièrement stables et résistantes, réutilisables jusqu’à 10 fois. Les palettes peuvent alors être directement collectées sur chantier après usage, ou déposées par les distributeurs dans les usines Imerys Toiture.
Les palettes en parfait état sont ensuite directement réintégrées dans le circuit, tandis que celles qui sont endommagées sont réparées. Les palettes irréparables sont, quant à elles, recyclées par Imerys Toiture. Grâce à ce dispositif, 9 100 tonnes de bois pourraient être sauvegardées chaque année.

Source Batiweb

15/01/2017

FIMEC en 2010 - Décision de justice en 2016. « Quand j’y pense, j’ai honte à ma France »

La justice ? « Quand j’y pense, j’ai honte à ma France. »

Pour moi, 2016 c’était ça. Le combat des ex de la Fimec touchait à sa fin. Mené par André Bousseau, ancien salarié au grand cœur et au sens de la justice bien accroché.
Début d’après-midi d’automne dans la campagne, entre Le Pin-en-Mauges et Sainte-Christine. André Bousseau, 63 ans, m’avait reçu chez lui autour de la table de la cuisine, avec un café bien chaud.Rendez-vous avait été pris quelques jours auparavant pour évoquer la Fimec, ou plutôt 150 ex-salariés licenciés six ans plus tôt. Les comptes de cette entreprise réputée dans le monde entier pour ses automatismes industriels s’étaient brutalement effondrés après son rachat par Keyria, une filiale du Groupe Legris Industries (1).
Tout perdre ?
Le feuilleton judiciaire, entamé en 2010, touchait doucement à sa fin. La cour d’appel d’Angers avait bien reconnu que ces licenciements étaient dénués de cause réelle et sérieuse. Mais le paiement des indemnisations revenait à un organisme public, et non au Groupe Legris Industries. C’est cette décision qui avait révolté André Bousseau. Avec ses anciens collègues, ils devaient décider de se pourvoir en Cassation. Ou pas. Sachant qu’ils risquaient de tout perdre.
Cette rencontre, je l’avais sollicitée. Ce n’était de toute façon pas le genre de cet ancien agent de maîtrise de se pousser du col dans les médias. Je voulais juste comprendre qui était cet homme. Ce qui le poussait à consacrer des heures à défendre les ex de la Fimec, à les rassurer, les informer, les conseiller. Le tout bénévolement, et en sacrifiant un peu de sa vie de famille et de retraité, qu’il était depuis janvier 2015.
Les mots sont durs
Pas d’esbroufe chez André Bousseau. La gloire, les lauriers, les gros titres dans les journaux très peu pour lui. S’il a accepté la rencontre, c’est pour dire sa « colère contre l’injustice ». Une colère froide. Les mots sont durs, l’ex-délégué du personnel tape, et fort. L’administrateur judiciaire ? « Faut pas les côtoyer ces gens-là. » La justice ? « Quand j’y pense, j’ai honte à ma France. » Legris Industries ? « Maintenant, ils se cachent au Luxembourg ou en Belgique. »
Ce 14 novembre, lorsque nous nous sommes rencontrés, André Bousseau ne savait pas encore si quelques-uns de ses anciens collègues accepteraient de le suivre en Cassation.Finalement, quelques jours plus tard, tous ont renoncé. La mort dans l’âme. Cette ultime démarche judiciaire pouvait leur faire tout perdre. Soit entre 15 000 et 20 000 € selon les cas. Trop risqué.André Bousseau sera allé au bout de ce qu’il pouvait faire. Sans regret. Il me reste l’image de ces gens des Mauges : travailleurs, solidaires, durs à la tâche, attachés à leur terroir et leur entreprise.
Faire un peu de jardin
Le portrait de l’ancien de la Fimec, paru dans notre édition du 22 novembre, n’a pas été si simple à coucher sur le papier. Il y avait tant à dire, et forcément trop peu de place dans nos colonnes pour écrire le combat de cet homme truculent, défendant de belles valeurs. Et attachant avec ça. C’est une biographie qu’il mériterait. Mais je suis journaliste dans un quotidien, avec, chaque jour, son lot d’actu.
Aujourd’hui, la Fimec est derrière lui. Il peut profiter un peu plus de sa petite fille, qui a eu trois ans il y a quelques semaines. « Et puis, j’ai un de mes gars qui est en train de rénover sa maison, je vais pouvoir lui donner un coup de main. » Dans le coin, il y a aussi « le frangin et les beaux-frères ».Et aux beaux jours, André Bousseau retournera « faire un peu de jardin ». »
(1) Créé en 1986, le Groupe Legris Industries est un groupe industriel, à l’actionnariat principalement familial.
Source Ouest France par Vincent COTINAT

Pierre Legris, fondateur de Legris Industries

Il avait fondé un petit empire industriel. Pierre Legris, créateur de Legris Industries, est décédé vendredi 30 Décembre, à Rennes. Il avait quatre-vingt-huit ans.
C'est en 1948, après l'obtention de son diplôme d'ingénieur des Arts et Métiers, que ce futur capitaine d'industrie a rejoint le petit atelier familial parisien, initialement spécialisé dans les lampes pour fiacres. Devenu président en 1960, il a ensuite lancé la PME dans la robinetterie, une activité à l'origine de son décollage. De l'alimentation électrique aux équipements industriels, le groupe, dont le siège est désormais à Bruxelles, compte aujourd'hui plusieurs activités, une quinzaine d'usines et 1.400 salariés. « Mon père était un visionnaire, raconte Pierre-Yves Legris, son fils aîné, président du conseil de surveillance de Legris Industries. Il a très vite compris qu'il fallait absolument internationaliser l'entreprise, la diversifier et l'engager dans la R&D afin d'innover. »
Dans les années 1970, Pierre Legris, amoureux de la Bretagne et époux d'une Bretonne, a transféré ses activités à Rennes sur les conseils de l'universitaire Claude Champaud dont il était très proche. « Il pensait qu'il n'avait aucun intérêt à rester dans la capitale et qu'il serait beaucoup mieux soutenu en province. Je l'ai aidé à installer son siège social dans la capitale bretonne et à trouver des locaux pour une usine. Les élus voyaient tous d'un bon oeil l'arrivée de cet industriel », se souvient Claude Champaud, longtemps resté conseiller juridique de cet homme d'affaires, toujours élégant, qui s'est rapidement impliqué dans les réseaux patronaux.
Après avoir occupé la présidence de l'Union des entreprises d'Ille-et-Vilaine (Medef), Pierre Legris a pris, en 1990, celle d'Ouest Atlantique à Nantes. Emanation de la Datar et des régions de l'Ouest, cette association, aujourd'hui dissoute, avait notamment pour ambition d'accompagner le renforcement industriel de la Bretagne, des Pays-de-la-Loire et de Poitou-Charentes. « Pierre Legris était un véritable entraîneur. Il savait convaincre les élus dans ses objectifs de développement économique », indique aux « Echos », l'ancien ministre de la Justice et actuel maire de Vitré, Pierre Méhaignerie, qui a côtoyé de près le dirigeant en présidant le conseil général d'Ille-et-Vilaine.
Pierre Legris a quitté la direction du groupe qui porte son nom en 1988. A soixante ans. « Trop tôt », disent certains. « Il disait qu'il avait beaucoup travaillé et voulait faire autre chose. Il n'était pas du genre à se retourner sur le passé », précise son fils. Les rênes de l'entreprise ont été confiées à son bras droit, l'ancien député RPR, Yvon Jacob, et à Pierre-Yves Legris qui, en 1986, a introduit en Bourse le groupe retiré de la cote en 2004 pour revenir dans le giron familial. « Pierre Legris, dit encore Claude Champaud, était un battant qui savait garder son sang-froid dans toutes les circonstances. Il a su, par exemple, donner à son groupe une nouvelle dimension avec le rachat en 1987 des grues Potain. » L'entreprise sera revendue en 2001 au nord-américain Manitowoc Company moyennant la coquette somme de 344 millions d'euros.
Six enfants, 31 petits-enfants
Après avoir lâché la barre de son groupe et développé Potain, Pierre Legris a pris le large. Et ce passionné de mer de faire aux côtés de son épouse Francette un tour du monde à bord d'un voilier de 23 mètres de long qu'il avait fait construire spécialement à La Rochelle.
Père de six enfants, grand-père de 31 petits-enfants et 16 fois arrière-grand-père, ce patron que ses proches décrivent comme « un catholique à très forte éthique » « a aussi aidé, en toute discrétion, beaucoup de personnes en difficulté », insiste son fils aîné.
Il laisse derrière lui un groupe industriel diversifié et ayant su surmonter des tempêtes. En 2010, Legris Industries a dû faire face à la liquidation en France de Ceric Automation, sa division, rebaptisée Keria et spécialisée dans les lignes de production de tuiles. Deux ans plus tôt, il s'était séparé de ses activités de raccords de plomberie vendues à l'américain Parker. En 2014, il a fermé son siège social de Rennes pour le transférer en Belgique. Aujourd'hui, le groupe, de nouveau en croissance, répartit ses activités de « niches industrielles » entre la fabrication de machines d'extrusion, d'usines de briquetteries, la logistique et l'alimentation électrique. Son fondateur sera inhumé ce mercredi dans la station balnéaire de Sarzeau, où il aimait tant se rendre chaque été.
Source  Les Echos par Stanislas du Guerny

14/01/2017

Le financement participatif à la rescousse d'une briqueterie de Sologne

« Les Amis des Tuileries et Briqueteries de Sologne » ont lancé une opération de financement participatif sur le site dartagnans.fr pour faire revivre une briqueterie de la région. Ils ont besoin de 15.000 euros pour acquérir le terrain.
Ce sont des passionnés de vieilles pierres. Ou plutôt, en l'occurence, de vieilles briques, inquiets de l'avenir d'un pan du patrimoine solognot : la tradition de la briqueterie.
Leur association, « Les Amis des Tuileries et Briqueteries de Sologne », se mobilise pour tenter de sauver l'une d'elles : la briqueterie de Pont Long, située à Marcilly-en-Vilette (45).
Une collecte de fonds a été ouverte sur le site de financement participatif dartagnans.fr.
Selon l'association, il y a urgence, ce patrimoine s’abîme et elle estime qu'il est important de le protéger rapidement : un four vertical, deux séchoirs, dont l’un, estime l’association, pourrait ne pas passer l’hiver si rien n’est fait.
De 1852 à 1960, on a cuit des milliers de briques dans cette briqueterie qui ont permis de construire des maisons en Sologne.
L’association a besoin de 15.000 euros pour compléter ses financements et acquérir le terrain. Pour l’instant, moins de 30% de la somme ont été récoltés, environ 4.000 euros.
Pour soutenir ce projet et en savoir plus, rendez-vous, ici.

Source France 3

13/01/2017

MAROC: UN NOUVEAU GIE S’ATTAQUE AU MARCHÉ DE LA BRIQUE ROUGE

Porté par LarfargeHolcim Maroc, le leader national des cimenteries, Agglo Pro, est pour le moment constitué de trois préfabricants qui se lancent dans la commercialisation de blocs de béton thermique qu’ils jugent plus pratiques, plus économiques et plus durables que la traditionnelle brique rouge.
Un deuxième Groupement d’intérêt économique (GIE) pour LafargeHolcim Maroc ! Après Mawadis, qui a vu le jour il y a six ans pour structurer la distribution nationale des matériaux de construction du cimentier, LafargeHolcim Maroc se prépare pour faire l’annonce officielle de la création d’Agglo Pro, «son second GIE» spécialisé dans la fabrication et la promotion de blocs de béton thermique destinés à remplacer la traditionnelle brique rouge. En effet, «une conférence de presse sera organisée durant la semaine du 16 janvier 2017 pour présenter aux médias le GIE Agglo Pro, son nouveau produit et ses nombreux avantages», explique une source proche du dossier qui a requis l’anonymat. En attendant ce rendez-vous, il faut savoir que l'ambition d'Agglo Pro est de promouvoir l'innovation dans le secteur de la construction, notamment en développant de nouvelles solutions préfabriquées performantes, répondant aux exigences réglementaires et adaptées aux habitudes et besoins constructifs identifiés dans le contexte marocain. Le GIE réunit trois industriels spécialisés dans le domaine de la préfabrication : Smm-Socodam-Davum, Intersig Maroc Karkachi & Fath et Mek Prefat, avec LafargeHolcim Maroc comme partenaire technique.
Taille critique
Ce groupe, appelé bien sûr à s’élargir pour atteindre la taille critique, veut révolutionner le marché du bloc béton pour le rendre plus adapté aux constructions actuelles. «Pour la première fois au Maroc, nous avons développé une première gamme de blocs béton avant-gardistes, plus pratiques, plus économiques et plus fiables que ceux qui existe actuellement sur le marché», est-il expliqué.
Agglo Pro a développé deux gammes de produit : l’Agglo façade et l’Agglo cloison. Le premier est un bloc de béton thermique de 20 cm destiné à la construction de murs extérieurs. Son atout majeur est qu’il permet d’obtenir le même résultat qu’offre un mur double. Autrement dit, il est possible de construire double avec un mur simple, grâce à ce nouveau bloc constitué d’une lame d’air intégrée et offrant une résistance mécanique conforme à la norme NM 10.1.009 et un confort acoustique qualifié d’exceptionnel. Des modules prédécoupés en usine de 100, 150 et 200 mm permettent d'obtenir un mur de haute qualité. La casse est significativement réduite sur le chantier, ce qui permet de générer des économies de temps et de matière. Les alvéoles débouchantes constituent une réservation naturelle pour les gaines électriques. Le mur est ainsi plus résistant et la finition de meilleure qualité. L'importante masse volumique des blocs de béton confère au bâtiment une inertie thermique essentielle pour le confort thermique au Maroc.
Produits innovants
Quant à l’Agglo cloison, qui est destiné aux murs intérieurs, ses promoteurs lui attribuent trois principaux avantages, à savoir: une pose complète qui procure gain de temps et qualité, une économie de mortier importante et un rendu qualifié de premium. Doté d’une largeur de 50 cm, l’Agglo cloison dispose de dimensions importantes, ce qui permet d'améliorer la vitesse d'exécution. Il est simple à mettre, puisque les stries verticales permettent de superposer parfaitement les alvéoles internes, et d'obtenir ainsi une meilleure planéité du mur.
Cette linéarité parfaite du mur permet à son tour d’économiser de l'enduit ciment. Ainsi, il n’est plus besoin d'utiliser de grandes quantités de mortier pour rattraper les malfaçons. De plus, on a un mur beaucoup plus solide et résistant dont l’alvéole débouchant permet de faire passer les réseaux d’électricité avec ingéniosité. Bref, les promoteurs réunis au sein d’Agglo Pro sont sûrs d’avoir élaboré des innovations. Des blocs béton nouvelle génération qui vont révolutionner la brique mais également l’ensemble de la chaîne de valeur d’une filière qui a génèré, l’année dernière, un chiffre d’affaires de 15 MMDH et une valeur ajoutée industrielle de 5 MMDH.
Les Echos Maroc par Aziz Diouf

DURABRIC : le britannique CDC et LafargeHolcim s’associent en Afrique

L'institution britannique CDC Group et le cimentier suisse LafargeHolcim investissent 10 millions de francs suisses (9,2 millions d'euros) dans 14Trees, une co-entreprise dédiée à la promotion de "Durabric", une brique "respectueuse de l’environnement et abordable".
On en sait désormais plus sur le partenariat lié, en décembre dernier, entre le cimentier LafargeHolcim et CDC Group, l’institution britannique de financement du développement.
Leur alliance, qui vise la promotion d' »une solution de construction abordable à faible bilan carbone dans les pays émergents », a pris un tournant plus concret avec le lancement de 14Trees.
Cette co-entreprise, dont la création a été annoncée dans un communiqué publié fin juin, vise la promotion et la commercialisation de « Durabric », des briques développées par le laboratoire R&D de LafargeHolcim à Lyon, en France.
Concrètement, ces briques sont fabriquées à partir de terre et de ciment (5 % à 8 %), compressées dans un moule puis durcies « naturellement sans cuisson ». Ce qui permet de « sauver jusqu’à 14 arbres » et de « réduire par dix les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux briques cuites traditionnelles », indiquent les deux partenaires dans leur communiqué.
Bientôt une nouvelle usine de production
CDC Group et LafargeHolcim annoncent un investissement de 10 millions de francs suisses (9,23 millions d’euros) pour financer la croissance de 14Trees, qui « commercialisera une offre complète de solutions de construction innovantes, notamment pour les chapes et toitures, permettant de réduire les coûts totaux de construction de près de 25 % par rapport aux solutions traditionnelles ».
Durabric, déjà commercialisé au Malawi (3 millions de briques créées depuis 2013 pour 500 bâtiments construits), au Rwanda, en Tanzanie et en Zambie, le sera également dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, à travers la nouvelle structure lancée par CDC Group et LafargeHolcim. La liste des prochains pays dans lesquelles ces briques seront distribuées n’a pas été divulguée.
Une nouvelle usine de production Durabric est en construction au Malawi, pour une ouverture prévue au troisième trimestre 2016, ont toutefois indiqué les deux partenaires.
Investissements controversés
Pour LafargeHolcim, présent dans une quinzaine de pays africains, cette initiative s’inscrit dans le prolongement du plan « logement abordable », lancé il y a deux ans et qui a permis de financer la construction de « 9 000 maisons » entre 2012 et 2014, selon le cimentier.
CDC Group, pour sa part, rappelle que sa participation dans 14Trees est réalisée à travers l’Impact Acceleration Facility (DIAF), un fonds doté de 40 millions de livres sterling (48 millions d’euros) et qui vise à « investir directement dans des projets ayant un potentiel d’impact social et de développement significatif dans des zones géographiques difficiles ».
L’institution britannique a été vivement critiquée pour avoir réalisé des opérations jugées éloignées de ses missions dans les pays en développement. Sa participation notamment dans le projet immobilier haut de gamme Garden City, à Nairobi au Kenya, avait suscité l’ire de l’ONG altermondialiste World Development Movement (WDM).
Source Jeune Afrique par Joël Té-Léssia

12/01/2017

Haute-Garonne : Terreal pare une école de terre cuite

Inauguré le 30 août 2016 à Aussonne (31), le groupe scolaire Louise Michel se voulait moderne et accueillant, tout en garantissant le bien-être de ses occupants. Un défi brillamment relevé par l’agence Danièle Damon Architecte, qui a collaboré avec le spécialiste des matériaux de construction en terre cuite Terreal pour réaliser un moucharabieh mêlant esthétisme et confort.
7,1 millions d’euros ont été nécessaires à la réalisation du groupe scolaire Louise Michel, qui a vu le jour à Aussonne, en Haute-Garonne (31). Lors de l’inauguration de l’école, qui s’est déroulée le 30 août dernier, chacun avait salué la qualité de réalisation du projet, contribuant directement à l’épanouissement de l’enfant.
Mobilisée sur le chantier, l’agence Danièle Damon Architecte a fait appel à Terreal pour doter le bâtiment de 187 m2 de moucharabiehs en terre cuite. L’usage de briques longues (40 cm) permet ainsi de créer des jeux de lumière avec l’extérieur, tout en offrant aux façades une apparence moderne.
Une forte mobilisation in situ
Mener ce projet à bien n’a cependant pas été de tout repos ! « Une ossature métallique a notamment été aménagée pour garantir la solidité du mur », confie Terreal. « Les briques ont été installées selon la technique du double mur afin d’assurer une inertie parfaite et un confort thermique exceptionnel ».
« La terre cuite est un matériau traditionnel et pérenne qui a toute sa place dans l’architecture contemporaine », témoigne de son côté l’architecte Danièle Damon. « Les entreprises de terre cuite telle que Terreal sont extrêmement innovantes et proposent de plus en plus de produits, de couleurs, de formats etc. qui permettent une vraie symbiose entre l’architecture et le matériau », conclut-elle avec enthousiasme.
380 enfants ont d’ores et déjà investi la nouvelle école, qui dispose également d’un mobilier ergonomique adapté aux plus jeunes élèves.

Source Batiweb

11/01/2017

Cauchy-à-la-Tour: 20ans d’extraction d’argile à venir pour WIENERBERGER à Flines-lez-Raches

Cauchy-à-la-Tour L’ex-briqueterie Quiénot a demandé le renouvellement d’exploitation
La carrière se trouve aux abords de la chaussée Brunehaut.
Mardi 13 décembre au conseil communautaire du Sivom du Bruaysis, une révision simple du plan local d’urbanisme (PLU) a été demandée pour la ville de Cauchy, dans l’optique d’une reprise d’activité de l’ancienne briqueterie. On parle d’extraction d’argile. L’ex-briqueterie Quiénot a été rachetée en 2011 à la société Wienerberger par les frères Pruvo, lesquels exercent dans trois domaines d’activité : la démolition et le terrassement, le recyclage de matériaux, en plus d’être à la tête d’une société foncière immobilière. Les entrepreneurs ont demandé le renouvellement de l’autorisation d’exploiter la carrière d’argile. Pour 20 ans. « Nous souhaitons étendre la carrière, explique Arnaud Pruvo. L’argile sera transportée à Flines-lez-Raches où sont fabriquées les briques rouges. Nous en avons extrait 2 000 m3 il y a un mois. »
Une fois par mois
En fonction de la demande du fabricant de briques donc, et en fonction de la météo aussi, l’argile, de très bonne qualité, sera extraite périodiquement. Environ 1 000 à 2 000 tonnes une fois par mois. Le Sivom a voté la décision à l’unanimité. Quant au maire, Jacques Flahaut, il n’y voit évidemment aucun inconvénient : « Je suis allé défendre les intérêts de l’entreprise auprès du Sivom il y a quelques jours. Ça ne crée peut-être pas d’emplois, mais ça permet de faire travailler à Flines ! »
Source L'Avenir de l'Artois par C .V.

10/01/2017

MONIER GRAND GAGNANT DU CONCOURS ARCHITENDANCE (FFTB) - CATÉGORIE MAISON INDIVIDUELLE

Une réalisation en tuiles Signy® Monier a obtenu le premier prix dans la catégorie "Maison individuelle" ainsi que le prix des étudiants.

Pour la troisième édition du concours La Tuile Terre Cuite Architendance, les différents fabricants de tuile terre cuite de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) ont lancé un challenge de taille aux architectes : « mettre en avant la tuile de façon inattendue et originale en couverture ou façade ». Au final, sur les 81 dossiers envoyés, 7 ont été désignés lauréats par un jury de spécialistes.
C’est avec une maison contemporaine sublimée par les tuiles Signy® de Monier que l’architecte Jean Jaouen Pitois à remporter le 1er prix du concours dans la catégorie « maison individuelle » ainsi que le prix des étudiants.
Situé entre Genève et Annecy, cette maison s’intègre parfaitement dans le paysage local montagnard. La toiture à double pente semble émerger du sol, au niveau de la partie haute du terrain. Les chéneaux encaissés donnent à la toiture sa forme épurée et participent à la légèreté de la construction.
La tuile anthracite et la forme en aile d’avion légèrement galbée de la toiture qui pointe vers le paysage apportent dynamisme et modernité à l’ensemble. La tuile obligatoire dans ce secteur sauvegardé, contribue pleinement à l’écriture très contemporaine de la maison », souligne l’architecte.

Source Monier

09/01/2017

Le robot Hadrian de Fastbrick Robotics est capable de construire une maison en 48h !

Fastbrick Robotics, une société établie dans l’ouest de l’Australie, a mis au point le robot Hadrian, capable d’assembler 1000 parpaings par heure pour construire seul une maison en moins de 2 jours !
La société Fastbrick Robotics, qui vient d’être acquise par Dromana, est peut être à l’initiative d’une véritable révolution dans le domaine de la construction. Car l’internet des objets ne se limite plus à la santé ou à la domotique. Le secteur de la construction, traditionnellement peu automatisé, vit actuellement sa métamorphose : le robot Hadrian est capable d’aligner 1.000 briques/parpaings par heure, pour construire des murs à une vitesse insensée.
Un robot intelligent : Encore à l’état de prototype, Fastbrick Robotics espère commercialiser une version définitive dans les deux prochaines années, selon son CEO Mike Pivac, un ingénieur en aéronautique. La société aura consommé près de 7 millions de dollars pour mettre au point le robot Hadrian, mais ses capacités sont prodigieuses : un logiciel de modélisation et de mesure 3D optique est capable de guider les bras mécaniques du robot pour aligner les parpaings parfaitement les uns avec les autres.
La taille des briques ou des parpaings n’est pas non plus un problème, le logiciel interne calcule l’assemblage idéal à partir des dimensions de briques fournies au départ. Plus étonnant encore, le robot est même capable de prévoir et préparer le passage des câbles électriques et tuyaux de plomberie. Idem, pour les huisseries, portes, fenêtres et la ventilation.
L’impact financier colossal
A terme, un robot aussi perfectionné qu’Hadrian pourrait considérablement réduire le coût de construction des habitations individuelles, en plus de la vitesse d’exécution d’un tel chantier. Les implications en matière d’emploi et sur la valorisation des biens immobiliers sont immenses bien qu’encore difficiles à mesurer. Avec le robot Hadrian, le fondateur de Fastbrick Robotics estime qu’il ne faudra plus que 2 ouvriers qualifiés pour bâtir une maison des fondations à la toiture. L’un pilotera la machine, et l’autre –sur le terrain– s’assurera visuellement du résultat et de la qualité de l’opération.
Source ARUCO par Geoffray SYLVAIN

New technologies tackling conventional techniques

The same digital disruption that has shaken up the taxi industry around the world with the arrival of Uber and savaged the recording industry with online downloading is slowly but surely making inroads into the construction industry.
For example, Dutch company Vanku has developed the Tiger-Stone, an automated paving machine that lays up to 300-square metres of bricks a day. The paving bricks are simply randomly dumped into the hopper and the machine lays them down in a continuous stream in a herringbone pattern.
In North America the poster child for robotics in construction is the SAM100, a bricklaying robot that takes over from human hands to slap down bricks.
However, while it does the repetitive tasks of buttering and laying bricks and the strenuous task of lifting and placing each brick, it needs a mason to guide it and set it up. So it won't be replacing masons completely anytime soon but the times are changing. Scott Peters, president and co-founder of Construction Robotics the Rochester, NY.-based maker of the SAM100 says it's still early days yet for the technology.
"It's been quite an evolution over the last year or year and a half," he says. "Back then we were just getting to sites, running SAM ourselves as the customers watched. Now we have three machines going out in rentals, we've got a mid-west distributor and there are two other machines in production."
He says customers have been taking the three-day course to learn about the machine and getting more ambitious in the jobs they rent SAM for. Software tweaks have also increased the machine's speed and capacity by 50 per cent, he says.
"We've done small jobs, a couple of thousand bricks but it's mostly because customers want to see it work and they weren't confident," he says. "We're finding now it really makes more sense for 10,000, 20,000 brick jobs on commercial projects because it's so much faster. Maybe not for a 20 foot wall but if you have a straight run of 60, 70 per 100 feet it makes a lot of sense."
In the short term he says the company is looking at software tweaks to improve speed and capability.
"Right now it can't do returns or work tight on a window lintel but we're looking at improving the software so we can get there and do things like lay soldier bricks."
Still, it's an example of technology creeping into construction, an industry often slow to change from traditional ways of doing things, says University of Waterloo Professor Carl Haas, Canada Research construction and management of sustainable infrastructure chair and interim chair at the department of civil and environmental engineering.
What we're missing, says Haas, are all the other ways automation, another type of robotics, has already established itself and that's where the real growth areas will be.
"You've got stakeless earth moving machinery, guided by GPS and lasers," he says. "Even 'dozers where the tip angle of the blade and pitch and yaw are automatically controlled."
While autonomous vehicles are just starting to appear on the roads, construction, especially mining, already seen those vehicles in action.
Large mining haulers, for example, have been deployed for a couple of years to bring rocks from the extraction point for crushing. Because they operate in a controlled space on the mine property, it's much easier to use them without liability issues from other traffic.
The education from the technology is feeding on itself. What's being learned by Tesla in consumer vehicle automation is making its way into commercial automation — and vice versa, says Prof. Haas.
"Also as machine 3D imaging develops I think it's going to have a huge impact," says Haas, a director of the International Association for Automation and Robotics in Construction.
The capacity for machines to "see" in 3D, referencing both the "real time" image at a site and the design drawings on file, will open more doors for artificial intelligence on the site.
Crane operators, for example, wouldn't be sitting high in their cabs. They could be at ground level with a console — much like a gaming console — guiding the crane with an auto-pilot function taking over at appropriate moments.
For that matter, they may not even have to be on site; mining technology has long allowed operators to control machines underground from offices hundreds of miles away. It wouldn't be a huge leap to see crane controls go the same way.
"The cost of 3D imaging has come down dramatically in the last few years," Prof. Haas says, making it more affordable while at the same time the technology is getting more accurate and more responsive.
From automated creation of precast concrete parts to sintering of metal connectors, that technology is also becoming more commonplace. There have also been demonstrations of 3D printing using the technology to "print" a structure, laying down cement according to a plan which has inputs for the X,Y and Z axes, with a nozzle and pumping out a toothpaste like consistency in layers to be hand finished.
Source Daily Commercial News par  IAN HARVEY

08/01/2017

La Région soutient l'entreprise CERITHERM d'Oradour-sur-Vayres (87) à hauteur de plus de 90 000 euros

La Région Nouvelle-Aquitaine est aux côtés des entreprises et les soutient sur tous les fronts de leur développement. En Haute-Vienne, à Oradour-sur-Vayres, elle a décidé d'appuyer l'entreprise CERITHERM dans le cadre d'un « contrat de croissance plus ». Cette entreprise de 14 salariés, spécialisée dans la conception et la réalisation de fours pour le marché de la terre cuite et fours spéciaux, poursuit son développement : embauches, nouveaux investissements, export et promotion à l'international... Les 90 785 € investit par le Conseil régional irriguent tous ces domaines.
Export et innovation au cœur du développement à venir de l'entreprise
Outre l'aide au financement permettant l'achat de matériel informatique et d'un logiciel de gestion intégré, la Région appuie également CERITHERM dans ses projets de développement à l'export et de promotion à l'international. Les investissements engagés par l'entreprise pour la prospection commerciale (hébergement, transport, représentation...) et sa participation aux salons internationaux permettent à l'entreprise d'être présente à l'étranger, notamment en Algérie et aux États-Unis.
4 recrutements en CDI
Pour précisément développer ses activités à visée internationale, CERITHERM prévoit de recruter quatre cadres. Deux d'entre eux entrent dans les critères du contrat de croissance plus et bénéficient ainsi du soutien de la Région. Un responsable Chantiers International supervisera les chantiers de construction des matériels à l'étranger. Un chargé d'affaires metteur en route sera lui en charge du démarrage des installations et de leur performance sur les marchés national et international.
Le « contrat de croissance plus » : un accompagnement confiant et exigeant
Le contrat de croissance plus accompagne les projets d'entreprises à moyen terme (maximum 3 ans) d'un montant supérieur à 50 000 € dans le cadre d'une contractualisation. Il permet de mobiliser les dispositifs d'aide utiles à l'entreprise : recrutement, aide au conseil, aide à l'accès aux nouveaux marchés à l'international, investissements productifs et avance remboursable en fonds propres.
Ces aides sont conditionnées au respect par l'entreprise de critères collaboratifs, éthiques, sociaux et environnementaux plus nombreux et plus engageants, que dans un contrat de croissance simple.

Source Nouvelle Aquitaine

07/01/2017

IMERYS ACHÈTE KERNEOS POUR ACCÉLÉRER DANS LA CONSTRUCTION

Imerys (NK-72,07 € -0,14 %), leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, a annoncé l'acquisition de Kerneos, spécialiste des liants de haute performance afin d'accélérer sa croissance dans les technologies de construction.
Le groupe français a précisé que l'opération, pour une valeur d'entreprise estimée à 880 millions d'euros, devrait aboutir mi-2017 une fois obtenues les autorisations réglementaires.
"Avec Kerneos aujourd'hui, nous nous donnons un accélérateur complémentaire de croissance", a expliqué le PDG d'Imerys, Gilles Michel, au cours d'une téléconférence. "Nous avons là une ETI française très innovante, une de ces pépites qui ont réussi la conquête du marché international et qui sont compétitives (...) alors même que leur base française est importante".
Fondée en 1908 à partir du brevet "ciment fondu", Kerneos a connu une forte accélération au cours des dernières années. Détenue jusqu'ici par la société de capital-investissement Astorg, elle emploie 1.500 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 415 millions d'euros sur les douze mois glissants au 30 septembre dernier.
La société développe des liants de haute performance à base d'aluminates de calcium pour les secteurs de la construction, du génie civil ou des réfractaires. Ces produits, de plus en plus utilisés par les professionnels du secteur, permettent d'accélérer le durcissement et le séchage des bétons, et offrent une meilleure résistance à l'usure et à la chaleur.
A une époque où les technologies spécialisées occupent une place plus centrale que jamais dans la chaîne de valeur, Imerys cherche en permanence, comme ses concurrents, à élargir son rayon d'action.
En 2011, il s'est renforcé dans le talc avec la reprise du groupe Luzenac, puis a racheté en 2013 les proppants céramiques, utilisés pour l'exploitation du pétrole de schiste, de Pyramax.
Le groupe, qui développe aussi des additifs conducteurs pour le lithium-ion, très demandés avec le développement des véhicules électriques, a également tenté de racheter Amcol, spécialiste américain de la bentonite (utilisé pour la fonderie, le forage ou l'étanchéité) en 2014, mais en vain. L'année suivante, c'est le spécialiste grec de la bentonite S&B Industrials Minerals, qui est tombé dans son escarcelle.
Imerys a précisé que le rachat de Kerneos sera entièrement financé sur ses ressources disponibles et relutif pour le résultat courant net par action dès la première année d'intégration. Imerys en attend également des synergies estimées à 23 millions d'euros.
A 11h15, l'action du groupe gagne 0,04% à 70,03 euros, portant sa progression à près de 9% depuis le début de l'année.
Source Capital par Gilles Guillaume avec Julien Ponthus, édité par Jean-Michel Bélot

PAI Partners and Goldman sell Xella to buyout group Lone Star

Private equity group PAI Partners and funds managed by Goldman Sachs' (GS.N) investment arm have agreed to sell Germany-based building materials maker Xella to buyout group Lone Star.The deal is expected to be completed in the first half of 2017, after Lone Star beat Bain Capital, Apollo (APO.N) and Blackstone (BX.N) in an auction launched in September after an attempt to float Xella on the stock exchange last year failed.
Further terms of the transaction have not been disclosed, Xella said in a statement.
Two people close to the deal said the transaction values Xella at about 2.2 billion euros ($2.3 billion), or roughly eight times its expected 2017 core earnings of 270 million euros.
That compares to a valuation of 6.5 to 7.5 times expected core earnings at which peers such as Wienerberger (WBSV.VI), Braas Monier (BMSA.DE) or Etex (BE0941244536.BR) trade.
Xella says it is the world's largest manufacturer of aerated concrete blocks, calcium-silicate units and high-performance boards.
Building materials brands such as Ytong, Hebel and Silka account for roughly two thirds of the Duisburg, Germany-based group's business, while a fifth of its sales comes from higher-margin lime and limestone businesses, which account for almost a third of group earnings.
In the 12 months through September, Xella posted earnings before interest, taxes, depreciation and amortization (EBITDA) of 220 million euros on 1.3 billion euros in sales.
The group has 96 production plants in 20 countries and employs 5,900 staff globally. Citi advised Lone Star on the deal, Lone Star's first investment in the industrials sector in Germany. The U.S. fund's other German investments include lender IKB (IKBG.H) as well as real estate firms like Isaria.
Source Reuters reporting by Arno Schuetze, Alexander Hübner and Andrew MacAskill; Editing by Susan Fenton

06/01/2017

C Normand: la tuilerie de Bavent, le chic normand qui s'exporte

Pour son cinquième numéro, C Normand vous emmène cette semaine à Bavent, dans le Calvados, découvrir l'entreprise Terreal. Depuis 2008, elle a choisi de se tourner vers l'export : à l'étranger la tuile made in Normandy est synonyme de haut-de-gamme.
L'économie, la rédaction de France 3 Basse-Normandie en parle tous les jours dans vos éditions régionales. Elle participe du dynamisme d'une région. Notre nouveau rendez-vous, C Normand, vous propose de découvrir chaque lundi une entreprise bas-normande, son histoire, son activité et son savoir-faire.
Cette semaine, Pierre-Marie Puaud vous emmène à Bavent, petit village du Calvados qui a donné son nom à une tuile. La tuile de Bavent est aujourd'hui vendue dans le monde entier, en Chine, en Russie, en Australie et surtout en Grande-Bretagne où elle incarne un certain chic à la française. C'est en 2008, alors que la crise frappe de plein fouet, que le groupe Terreal propriétaire de l'usine située dans le Calvados décide de se miser vers l'exportation. Cette année, elle représente près de 20% du chiffre d'affaire du site.
50 000 tonnes de tuiles sortent chaque année des fours de l'usine de Bavent. Ces tuiles sont fabriquées à partir d'argile prélevée dans la Manche, près de Carentan, et à Bavent. Tout est ensuite question de dosage, de cuisson et de refroidissement. Cette recette relève du secret industriel. "Aujourd'hui, Terreal Bavent est unique, et ce serait très difficile de le copier ailleurs en se disant: je me lance dans ce métier, ce n'est absolument pas aussi simple que ça", affirme Jean-Luc Regnier, directeur du pôle Tuiles-Nord.
Un numéro de C Normand préparé par Pierre-Marie Puaud, Carole Lefrançois, Aurélie Schiller et Karine Lepainteur
Intervenants :

  • Jean-Luc Regnier, directeur du pôle Tuiles-Nord
  • Jean-Denis Gariel, responsable de l'exploitation des carrières
  • Nadio Faccioni, opérateur de production

05/01/2017

Logement : ce qui va changer en 2017

Le ministère du Logement lance une série de mesures qui entreront en vigueur au 1er janvier 2017. Elles concernent la rénovation énergétique, le bâtiment durable, les aides au logement, les copropriétés, le logement social ou encore l’aménagement.
Pour le logement abordable, à partir du 31 janvier 2017, un propriétaire mettant son bien en location à un niveau de loyer inférieur à celui du marché pourra bénéficier d’une exonération d’impôts sur ses revenus locatifs de 15% à 85%. En parallèle, le dispositif d’aide à l’investissement locatif dit "Pinel" est prolongé en 2017 et à compter du 1er mars 2017, les demandes de permis de construire pour construire ou modifier un bâtiment d’une surface supérieure à 150m² devront faire l’objet d’un recours à un architecte. À savoir aussi que le 27 mars 2017, les communautés de communes et d’agglomération deviendront automatiquement compétentes en matière de plans locaux d’urbanisme.
Afin d’accélérer la transition vers l’habitat durable, à partir du 1er janvier 2017, les travaux d’isolation thermique deviennent obligatoires lors de travaux de réhabilitation importants tels que les ravalements de façade, les réfections de toiture ou encore les aménagements pour rendre un local habitable. Mesure qui devrait peu réjouir les concernés : dès 2017 les copropriétaires doivent provisionner un fonds de réserve obligatoire pour les travaux. Ceux-ci devront également se prononcer sur la volonté de réaliser un diagnostic technique global (DTG) permettant de s’assurer de la situation générale de l’immeuble. Il deviendra obligatoire pour les immeubles de plus de 10 ans mis en copropriété.
Les constructions neuves dont les permis de construire sont déposés après le 1er janvier 2017 doivent intégrer de nouveaux équipements en faveur de la transition énergétique (bornes de recharges pour véhicules électriques etc). Les critères de labellisation de la démarche EcoQuartier vont par ailleurs entrer en vigueur pour les nouveaux lauréats. De plus d’ici le 31 mars 2017, les frais de chauffage doivent être individualisés dans les immeubles collectifs dont les occupants peuvent régler individuellement leur niveau de chaleur sur la base d’un chauffage commun énergivore. Il faudra attendre le 1er juillet 2017 pour voir s’imposer un diagnostic relatif aux installations intérieures de gaz et d’électricité lors de la mise en location d’un logement dans un immeuble collectif dont les installations ont plus de 15 ans.
Enfin, pour favoriser l’accès au logement, la réforme d’Action Logement sera mise en oeuvre dès le 1er janvier 2017. L’idée est de renforcer l’efficacité et les capacités d’action du réseau en charge de la collecte de la participation des employeurs à l’effort de construction et de la distribution des aides et services aux entreprises. Dans le même temps, toutes les nouvelles copropriétés devront s’immatriculer en ligne sur www.registre-coproprietes.gouv.fr.

Source Construction Cayola

04/01/2017

Logements neufs : très belle fin d'année pour la construction

Le ministère du Logement se félicite des "très bons résultats" de la construction qui montrent que la reprise de la construction se poursuit. Les mises en chantiers enregistrent leur plus forte hausse depuis début 2016. Détails.
Une bonne nouvelle pour finir l'année 2016 dans le secteur de la construction. Le ministère du Logement a publié des chiffres encourageants entre septembre et novembre 2016, montrant "une dynamique durable du secteur".
Concrètement, le nombre de logements autorisés à la construction a augmenté de 8% et s'établit à 123.600 sur trois mois. En comparaison au même trimestre un an plus tôt (2015), la progression a bondi de 15,7%. Sur une année, les permis délivrés sont en hausse de 13,8% avec 444.100 unités. Le ministère souligne "l'élan durable du secteur puisque la reprise s'installe durablement à deux chiffres". "Nous nous rapprochons encore un peu plus de la barre des 450.000 logements autorisés sur 12 mois et cette dynamique offre de belles perspectives pour l'année prochaine", selon la ministre, citée dans un communiqué.
Hausse des mises en chantier
Après un léger fléchissement saisonnier observé le mois dernier, les mises en chantier de logement retrouvent leur dynamique de long terme à la hausse : +1,9% sur septembre-novembre par rapport aux 3 mois précédents. Ainsi 376 700 chantiers ont été lancés depuis 12 mois, en augmentation de 11,0% par rapport au cumul des 12 mois précédents (contre +10 ,4% à fin octobre).
Par type de construction, les mises en chantier de logements ordinaires ont augmenté de 17,8% à 115.100 unités, tirées par les logements collectifs. Pour ces derniers, les autorités ont délivré au troisième trimestre 68.200 autorisations à la construction, soit une progression de 9,6% par rapport à la période précédente. Sur 12 mois, le chiffre s'élève à 234.700 unités, soit une hausse de 18,5% par rapport à l'année précédente, souligne le ministère. En revanche, celles des logements en résidence (pour séniors, étudiants ou touristes), un segment de niche plus volatil, ont reculé de 6,6% à 8.500 unités sur ces mêmes trois mois.
La Corse en tête des régions qui ont le plus progressé
Par zones géographiques, les régions où la construction de logements neufs a progressé le plus sur les douze mois écoulés à fin novembre en rythme annuel, sont la Provence-Alpes-Côte-d'Azur (+23,6%), l'Occitanie (+22,7%), l'Ile-de-France (20%) et la Bretagne (19%), qui arrivent cependant loin derrière la Corse avec +71,4%. Cette région affiche en effet un spectaculaire rebond depuis plusieurs mois. En revanche, les mises en chantier dans les Hauts-de-France sont en recul de 13,2% et dans le Grand Est, de 5,1%, sur la même période. Chiffres de la construction
Source Batiactu par Stéphanie Odéon

03/01/2017

Matériaux de construction : la tendance cesse d’être négative

Les livraisons de granulats ont de nouveau progressé en novembre, de près de 3 % par rapport à novembre 2015 et de 1 % par rapport au mois d’octobre.

Sur les trois derniers mois, l’activité des granulats s’est donc redressée de + 2,5 % au regard des trois mois précédents mais aussi par rapport à la même période de l’an passé.

En cumul sur 11 mois, la tendance cesse d’être négative, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de deux ans, pour se stabiliser à son niveau de 2015.

Du côté du BPE, après une hausse de 4,4 % sur un an en octobre, la production a également continué de progresser en novembre (+ 2,5 % sur un an) mais elle reste relativement stable au regard du mois précédent.

Les volumes produits affichent une hausse trimestrielle de 1,4 % par rapport au trimestre précédent (septembre-octobre-novembre comparé à juin-juillet-août) et de + 4,2 % sur un an. En cumul sur les onze mois de 2016, l’activité du BPE s’inscrit en hausse de + 2,2 % sur un an.

Source Batijournal