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29/04/2017

La brique en Sologne se dévoile

Lauranne Stainier, devant le four de la tuilerie de Pont Long. 

L'association Les Amis des tuileries et briqueteries de Sologne (ATBS) a invité Lauranne Stainier, spécialiste de l'histoire de l'art, pour présenter vendredi 24 mars, une conférence sur l'histoire de la brique en Sologne.

Devant un public nombreux, Pierre Chirol, président de l'association ATBS, a introduit la conférence en rappelant l'objectif de l'association : dans un premier temps le rachat du site de la tuilerie de Pont Long de Ménestreau-en-Villette pour pouvoir y accéder, le protéger et étayer les structures de façon à pouvoir ensuite le restaurer. Puis faire vivre le site avec diverses activités telles que l'accueil des scolaires afin de leur expliquer ce que la brique représente dans le patrimoine de la Sologne et d'accueillir des spectacles sur le thème de la Sologne.

Puis Lauranne Stainier a captivé un auditoire nombreux en rappelant que l'utilisation de la brique remonte au XVe siècle, que ce nouveau matériau avait été choisi par les rois pour embellir l'architecture de leurs châteaux et se distinguer de l'art décoratif du nord de la France ou des décors ornementaux hollandais. Puis après un saut dans le temps, la conférencière a conduit le public au XIXe siècle, sous Napoléon III qui a redonné à la Sologne un essor agricole, sylvicole et économique. Les constructions de nombreux châteaux et des nouveaux villages ont nécessité beaucoup de briques d'où les nombreuses briqueteries et tuileries solognotes, faisant maintenant partie du patrimoine historique solognot.

Source La Nouvelle Republique

28/04/2017

WITH THE ACQUISITION OF SMB MASCHINENBAU GMBH, VÖHRINGEN, LINGL EXPANDS ITS CORE COMPETENCES IN THE MACHINERY AND PLANT ENGINEERING SECTOR

On 24 March 2017, Lingl Anlagenbau und Verfahrenstechnik GmbH & Co. KG (LINGL) acquired the know-how and the intangible assets of SMB Maschinenbau GmbH as part of an asset deal.

Based in Vöhringen, SMB is a regionally well-known and recognized company specialized in machinery and plant engineering for the timber processing industry.

With the acquisition of SMB, LINGL expands its core competences by adding another, new business segment to the group’s portfolio. On 3 April 2017, the newly-established SMB Maschinenbau GmbH & Co. KG headed by the Managing Director, Mr. Hugo Schneider, has started production with ten former employees of SMB at the LINGL headquarters in Krumbach.

A first major order placed by the Fruytier Group in Belgium is already in hand.

The acquisition of this sector will not only bring additional advantages for the in-house plant technology of LINGL but also generate additional sales potential.

Source LINGL

27/04/2017

BRIEF-Combined Icopal and Braas Monier business will operate under name "BMI Group"

Braas Monier Building Group SA:

* Standard Industries completes acquisition of Braas Monier to form global roofing leader

* Combined Icopal and Braas Monier business will operate under name "BMI Group"

* Tony Robson, Executive Chairman of Icopal, will become Executive Chairman of BMI Group

* Matthew Russell Chief Financial Officer (CFO) of Braas Monier, will become CFO of BMI Group Source text for Eikon: Further company coverage: (Gdynia Newsroom)

Source Reuters

26/04/2017

Procédé HP2A: L'invention d'ARGILUS à Chaillé va grandir dans une usine pilote

Le ciment du futur va quitter le laboratoire de l'entreprise Argilus de Chaillé pour une usine pilote de 4 000 m2 à Bournezeau. La première pierre a été posée, jeudi 13 avril.

Julien Blanchard, patron d’Argiwest, et Jean Arthuis, ancien ministre, ont posé la première pierre de l’usine pilote HP2A.

Des briques « collées » par un mortier rosé. Au bout de la truelle, la main de Jean Arthuis. L’ancien ministre de l’Economie et des finances a posé la première pierre de l’usine pilote HP2A, jeudi 13 avril. De l’autre côté de la brouette, Julien Blanchard, président d’Argiwest. « Aujourd’hui, nous ne lançons pas seulement la construction d’un bâtiment, d’une simple usine », souffle celui qui a repris la briqueterie chaillezaise Gillaizeau en 2006. « Ici, on va construire un futur responsable ».

Né dans la tête de l’ingénieur chimiste, David Hoffmann et dans les mains de Julien Blanchard, fin connaisseur de l’argile, le procédé HP2A imagine le ciment du futur. Une plus faible empreinte carbone et un coût moindre. La formule gagnante a séduit. La banque d’investissement européenne, les partenaires et les actionnaires. « C’est grâce à ce travail d’équipe » que l’usine pilote va pousser à Bournezeau.

Du labo à l’usine pilote

Au printemps 2018, une dizaine de salariés devrait s’installer à deux pas de l’autoroute Nantes ? Bordeaux et de la quatre voies vers La Roche, en attendant celle filant à Chantonnay. Avec une mission : « Faire la démonstration que nous pouvons fabriquer notre liant en grosse quantité ». Ou comment passer du laboratoire de l’usine Argilus de Chaillé-sous-les-Ormeaux à une usine de 4 000 m2.

Source Le Journal du Pays Yonnais

25/04/2017

Wienerberger goes digital

Digital version of Architectum marks its 15th year in circulation

Wienerberger has announced the launch of a new digital version of its Architectum magazine to mark its 15th year in circulation.

The online platform, which is dedicated to architects and architecture lovers alike, features brick architecture from around the world that demonstrates the potential of clay building materials. It provides a source of inspiration, encouraging architects to continuously explore new products and unusual applications and forms, according to the needs of their clients.

The latest issue profiles two London-based residential projects: an award-winning designed development inspired by Victorian terraces in Hindmands Yard, Southwark, and an upgraded back-land area of a two-storey brickhouse in Highgate, North London.

Annette Forster, marketing director at Wienerberger UK, said: “At Wienerberger we are very focused on digital construction as we continue our efforts in spearheading online technology within the industry. Having already launched a variety of web-based tools, including our e4 app and RoofSpec, we’re continuing to harness digital change across the sector. Making our Architectum magazine available online is testimony to this movement.”

Source Buildingproducts

24/04/2017

AVEC MÉTÉO PROS, IMERYS TOITURE FAIT LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS

Lors de la pose ou de la rénovation d’une toiture, la planification et la préparation sont des étapes essentielles à respecter par les artisans pour bien réussir leurs projets. Mais s’il est un facteur difficile à maîtriser, ce sont bien les caprices de la météo qui peuvent ralentir un chantier. Soucieux de faciliter le travail quotidien de tous les professionnels de la toiture et de la façade, IMERYS Toiture, leader de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades, lance Météo PROS, la première application mobile de surveillance météo et d’organisation de chantier.

Avec Météo PROS, les artisans sont les maîtres du et de leur temps

Développée en partenariat avec Météo Groupe, leader européen de la prévision météorologique, Météo PROS a été spécialement conçue par IMERYS Toiture pour répondre aux besoins de tous les professionnels de la toiture et des façades désireux d’introduire les données météorologiques dans la planification de leur chantier.

Disponible gratuitement courant avril sur Google Play et l’Apple Store, Météo PROS est la première application qui propose à la fois aux artisans :

• la surveillance météorologique de leurs chantiers,

• et un outil de planification et d’organisation de ces derniers en fonction des conditions météos.

Répondant aux besoins d’informations en temps réel des professionnels, IMERYS Toiture les aide ainsi de façon simple à sécuriser et à optimiser leurs interventions en fonction des conditions météo tout en leur permettant d’être alertés en cas de risques d’intempéries.

Météo PROS : une utilisation intuitive

Une fois l’application téléchargée, l’accès sécurisé s’effectue simplement à l’aide des identifiants et codes d’accès habituels utilisés sur www.imerys-toiture.com ou en créant directement un compte sur Météo PROS. Dès lors, l’artisan peut utiliser l’outil sur plusieurs appareils (tablettes, smartphones…) et retrouver toutes ses informations.

Après connexion et validation de son profil, il suffit simplement au professionnel de :

• renseigner ses chantiers (nom de projet, localisation par saisie ou géolocalisation, descriptif, téléphone d’un contact sur place…),

• personnaliser ses seuils d’alerte selon 4 critères pour chaque chantier en cours et à venir, en fonction de ses habitudes d’intervention (pluie en mm de précipitation, vitesse du vent, risque de neige, plages de températures).

Il peut alors voir facilement sur l’écran d’accueil les prévisions météo heure par heure à 7 jours de ses prochaines réalisations, la tendance pour les 14 jours suivants et être alerté dès J-2 par notification en cas de prévision supérieure à ses seuils de vigilance pour chacun de ses chantiers.

Pratique, une timeline permet de naviguer heure par heure sur la journée en cours, de visualiser d’un coup d’œil les alertes si l’une des variables dépasse les seuils définis et de vérifier la météo sur le reste de la semaine. Grâce à une actualisation toutes les 6 heures à J-1 et toutes les heures le jour J, l’artisan dispose ainsi d’une information en temps réel la plus fiable possible.

Directement depuis l’application, l’artisan peut enfin appeler son client, lancer un itinéraire, partager le chantier avec un collaborateur ou encore synchroniser les agendas de Météo PROS et de son smartphone.

Avec Météo PROS et sa gestion des alertes développée spécifiquement pour la profession, IMERYS Toiture simplifie la surveillance météo des chantiers, de la planification à l’intervention. Inédit, ce nouveau service deviendra vite indispensable à tous les professionnels pour prendre les bonnes décisions en terme d’organisation, et ce dès le début de leurs chantiers.

Source Batipresse

23/04/2017

Pour une sécurité sociale du logement

Le 31 janvier 2017, Jean-Luc Mélenchon participait à la présentation du rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement.

Il a développé ses propositions sur ce sujet et a en particulier proposé la création d’une véritable «sécurité sociale du logement». Jean-Luc Mélenchon a décliné plusieurs de ses propositions : plan d’investissement de 18 milliards d’euros, construction de 200 000 logements par an, rénovation de 700 000 logements, taxation sur les transactions immobilières les plus élevées ainsi que sur l’héritage…

Plus généralement, il a appelé à prendre conscience que le problème principal du mal-logement était le non-partage des richesses et qu’on ne pouvait tolérer que 2 000 personnes meurent chaque année dans la rue alors que notre pays est plus riche qu’il ne l’a jamais été.

Source JLM2017

VISITEZ ETC FRANCE AU 20E SALON BATIMATEC À ALGER DU 23 AU 27 AVRIL 2017 (STAND AS35). VOIR NEWS.

Forte de nombreuses réalisations à travers le monde et d’une équipe technique et commerciale expérimentée issue du plus grand groupe français dans le domaine, Expertises et Technologies Céramique France (ETC France) est un acteur majeur dans la conception, la réalisation, la mise en route et le suivi de briqueteries et tuileries clés en main.

L’ensemble des collaborateurs de la société et ses partenaires s’appuie sur des valeurs tournées autour de fabrications fiables et de qualités reconnus par ses clients historiques mais aussi récents.

Avec ses équipements fabriqués exclusivement en France et à partir d’au moins 90% de pièces issues de l’Union Européenne, ETC France assure à ses clients une durée de vie de ses lignes de production bien au-delà de la moyenne, généralement de plusieurs dizaines d’années, sans rénovation majeure.

L’innovation continue est également au cœur de ses priorités quotidiennes afin de proposer une large offre d’équipements à la pointe des techniques de process et des solutions sur-mesure encadrées par un service après-vente efficace et essentiel.

ETC France représente le savoir-faire à la française

Source ETC

22/04/2017

Algérie:Le 20ème Salon international du bâtiment "Batimatec" du 23 au 27 avril à Alger


La 20ème édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2017) se tiendra du 23 au 27 avril au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger) avec la participation de quelque 1.300 exposants algériens et étrangers, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cette manifestation économique, co-organisée par la société Batimatec Expo et la SAFEX, regroupera les industriels, les producteurs et les concepteurs de produits, de matériaux et de procédés intéressant le bâtiment, la corporation des architectes et urbanistes, les investisseurs, les porteurs de projets ainsi que les financiers et les experts, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Batimatec 2017 intervient dans "un contexte difficile marqué par l'entame d'une nouvelle stratégie de développement économique où les secteurs de l'habitat, de la construction, des grandes infrastructures, de l'hydraulique et des travaux publics occupent une place prépondérante", relèvent les organisateurs.
Les conférences et les ateliers qui seront organisés en marge du salon aborderont plusieurs thématiques comme l'innovation, l'éco-construction, la sécurité industrielle, la formation aux métiers du bâtiment, l'industrie des ciments et la promotion des produits locaux.

Les organisateurs prévoient aussi de mettre en lumière les entreprises nationales (notamment les PME et les PMI) innovantes, qui proposent des produits conformes aux normes et standards internationaux et qui arrivent surtout à conquérir des marchés extérieurs.

L'objectif est de "répondre de manière judicieuse à l'ambition des pouvoirs publics de promouvoir de nouveaux secteurs de l'économie hors hydrocarbures", selon le P-dg de Batimatec Expo Raouf Stiti, cité dans le communiqué.

Source Maghrebemergent

La Brenne a perdu un patrimoine vivant: La Tuilerie de la Lorne qui perpétuait, depuis 1774 un vrai savoir-faire artisanal, a été mise en liquidation judiciaire.


Pascal Robin venait de lancer une gamme de carreaux à motifs médiévaux.

Pascal Robin était arrivé en Brenne au printemps 2011 avec la foi du charbonnier. Ce commercial reprenait un joyau de l'artisanat local, la Tuilerie de la Lorne, avec l'objectif de pérenniser un savoir-faire ancestral puisque le site du Ruffec-le-Château fonctionnait depuis 1774. Les tuiles et carreaux fabriqués avec une argile blanche provenant de Pouligny, ou plus orangée, extraite dans une carrière voisine, étaient cuits au feu de bois.

Il voulait développer une production auréolée du label Entreprise du patrimoine vivant, en se diversifiant. La création de nouveaux formats, de carrelages inédits, de plaques à pizza, de repose plats, de presse-papiers, lui amenait des clients supplémentaires. Encouragé par l'obtention d'un Ruban vert de l'agriculture, il visait également le haut de gamme en lançant des carreaux à motifs médiévaux.

" Tout le monde était bien content de trouver un pigeon "

 « Nous sommes sur de la reconstitution historique et j'ai effectué de nombreuses recherches sur les produits utilisés du XIIe au XIVe siècles », expliquait, en juillet 2016, le propriétaire des terres cuites de la Lorne, en mesure de proposer une cinquantaine de modèles représentant des animaux, des personnages ou des décorations. Un travail vendu de 490 € le mètre carré pour une rosace à 850 € le mètre carré pour un beau carreau. Le créneau existait, mais son problème était de faire vivre cette entreprise de trois salariés qui avait des difficultés à joindre les deux bouts en raison, notamment, de la faible capacité de son four.
 « Nous avions été placés en redressement judiciaire en juin 2015, rappelle Pascal Robin. L'association Egée nous avait aidés à travailler sur les améliorations à apporter en terme de production, de prix de vente. Nos seize rotations annuelles n'étaient pas suffisantes, il aurait fallu une cuisson supplémentaire et déjà, j'avais dû licencier un employé. »
Malgré un carnet de commandes important, la fin de cette belle aventure était devenue inéluctable. « J'ai demandé, en vain, à la communauté de communes, qui avait aménagé le bâtiment, une baisse du loyer. J'ai également essayé de discuter avec le Parc, mais il ne s'est rien passé. Quand je suis arrivé, je n'étais pas de métier et tout le monde était bien content de trouver un pigeon. Les collectivités locales ne nous ont jamais fait appel pour un chantier et je me suis toujours retrouvé seul. A un moment, il faut savoir s'arrêter. »
Le destin d'une des dernières tuileries artisanales de l'Hexagone, qui accueillait régulièrement des visiteurs à l'occasion des opérations Secrets de fabrique, des Journées du patrimoine et des métiers d'art, des animations du Parc de Brenne et de l'Écomusée du Blanc, est maintenant entre les mains du syndic.
 « J'assure actuellement la transition, conclut Pascal Robin. Si un projet de relance se dessine et qu'on me consulte, je l'étudierai. Le potentiel existe, mais il faudrait investir sur l'ancien four pour que l'entreprise soit viable. »

réactions  " Tout a été mis en oeuvre pour sauver cette activité "

 Sébastien Lalange, responsable du Pôle développement local du PNR Brenne. « Cette situation est forcément très traumatisante pour M. Robin qui s'est beaucoup investi dans cet établissement, en lui consacrant énormément de temps, d'argent, d'énergie, mais il n'a pas de reproches à nous faire. Nous ne sommes pas des donneurs d'ordres par rapport aux entreprises qui interviennent sur les chantiers. Elles sont responsables de l'opération et même si on peut avoir des préférences pour un fournisseur, on se garde bien d'être prescripteur. Néanmoins, il y a plusieurs années, nous avions eu l'occasion de faire travailler son prédécesseur. La toiture de halle de la Maison du Parc a été réalisée avec des petites tuiles fabriquées à Ruffec. »

Guy Leroy, directeur de la Communauté de communes Brenne-Val de Creuse. « Il faut savoir que, pratiquement depuis le début, M. Robin ne payait pas le loyer de son crédit-bail. Nous faisions le mort en espérant que la situation s'arrange, mais il nous doit maintenant plus de 80.000 €. Il reproche aux collectivités locales de ne pas l'avoir fait travailler, mais il occupait plutôt une niche d'artisans et de particuliers, et en ce moment, nous n'avons pas d'intervention sur bâtiments couverts de tuiles. Nous avons pris du temps pour le rencontrer à plusieurs reprises et tout a été mis en œuvre pour sauver cette activité. Cette situation est regrettable et on ne souhaite surtout pas que le site soit démantelé. Avec le liquidateur, il faudrait trouver une solution pour faire repartir la production. »

Source La Nouvelle République par Jean-Michel Bonnin

21/04/2017

Point conjoncture : les matériaux de construction remontent la pente

Il y avait bien longtemps que l’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) ne s’était pas montrée aussi optimiste ! Pourtant, au vu des résultats enregistrés par le secteur en février dernier, l’organisme semble avoir retrouvé le sourire. Et il y a de quoi : les permis de construire sont en hausse, les carnets de commandes des travaux publics et routiers se remplissent, tandis que la production de BPE et de granulats augmente également.

Les professionnels du secteur des matériaux de construction doivent pousser un « ouf » de soulagement ! Alors que 2016 avait été très inégale, le marché avait été frappé de plein fouet par une vague de froid en ce début d’année, conduisant à une baisse de production de béton prêt à l’emploi et de la livraison de granulats.

Pourtant, avec l’arrivée de février, c’est toute l’activité qui semble avoir renoué avec la croissance ! Dans son dernier rapport, l’Unicem note en effet que « les livraisons de granulats se sont raffermies de +9,8% par rapport à janvier et de +7,6% par rapport à janvier de 2016 ». De quoi éveiller l’optimisme de l’organisme, malgré la baisse globale des livraisons de granulats sur les deux premiers mois de l’année (-1,3%).

En parallèle, le BPE renoue, lui aussi, avec la croissance : +14,1% par rapport à janvier, et +13,2% par rapport à février 2016. « Ce redressement permet là aussi de compenser partiellement le repli de janvier et, sur les trois mois allant de décembre à février, la tendance de l’activité ressort à +0,3% par rapport au trimestre précédent et à +1% comparé à la même période d’il y a un an », commente l’Unicem.

Malgré la baisse d’activité globale enregistrée sur les deux premiers mois 2017 (-1%), l’Union reste malgré tout confiante quant au « retour vers une trajectoire de croissance » comme ce fut le cas l’année dernière.

Tous les voyants au vert pour le BTP

En parallèle, l’Unicem rappelle que « le climat des affaires est resté stable » dans le secteur du bâtiment. Face à ce constat, les entrepreneurs sont également plus nombreux à attendre un redressement de leur activité.

« Si les carnets de commandes sont jugés un peu moins garnis en mars, leur niveau s’est stabilisé à 7 mois d’activité (compte tenu des effectifs actuels), soit un niveau supérieur à la moyenne de long terme (5,5 mois). Les dernières données sur la construction confirment un niveau plutôt soutenu de l’activité », précise l’organisme.

Même dynamique du côté des mises en chantier de logements neufs, qui ont augmenté de +8,6% entre décembre et février comparé à la même période l’année précédente. Dans le même temps, les permis, quant à eux, progressent de +15,5%. Sur un an, on recense ainsi 463 400 autorisations (+14,4%) et 387 000 logements débutés (+13%).

Enfin, les travaux publics, après une période hivernale particulièrement mal vécue, voient également ses carnets de commandes se regarnir « sous l’effet de la montée en charge du projet du Grand Paris mais aussi de certains chantiers liés aux infrastructures de transport ou au plan de relance autoroutier ».

Une conjoncture globalement favorable, donc, qui a mené la Commission économique de l’Unicem à « confirm[er] ses perspectives de croissance de la production des matériaux de construction en 2017, à +2% pour les granulats et à +3% pour le BPE ». De bonnes nouvelles en perspectives !

Source Batiweb

20/04/2017

Changes in Board of Directors at Braas Monier Building Group

* Change in the board of directors at Braas Monier Building Group S.A.; structure to be be adapted to the new shareholder structure following the closing of Standard Industries takeover offer for Braas Monier

* Board members Emmanuelle Picard, Francis Carpenter, Guy Harles snd Werner Paschke have resigned from board with effect as of today

* Pierre-Marie de leener, chairman of board, has resigned from board with effect of March 28, 2017

* By way of co-optation, Matthew Russell, CFO of Braas Monier, David J. Millstone and David S. Winter, Co-CEOs of Standard Industries, Tony Robson, Executive Chairman of Icopal, John F. Rebele, CFO of Standard Industries and Jason I. Pollack, General Counsel at Standard Industries, have been appointed to the Board with effect as of today

* Today's newly appointed board members as well as Georg Harrasser, who was co-opted into board already with effect as of Nov. 9, 2016, have been appointed on a temporary basis until AGM on May 10, 2017 Source text for Eikon: Further company coverage: (Gdynia Newsroom)

Source Reuters

19/04/2017

Présidentielle 2017 : la filière terre cuite veut un pacte pour la construction

Lutte contre l'étalement urbain, prise en compte de la durée de vie des matériaux ou de proximité de lieu de production, la Fédération Française des Tuiles et Briques ne manque pas d'idées à soumettre aux candidats à l'élection présidentielle. Comme nombre d'autres filières, elle a publié un Livre blanc rassemblant ses propositions.La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) plaide pour une relance du bâtiment en France. Dans un livre blanc, intitulé "Construction de logements : pour un nouveau pacte social français", Pierre Jonnard, son président, évoque l'ensemble des propositions de la filière terre cuite, qui souhaite participer au débat actuel et à la réflexion sur la politique de l'urbanisme.


Première priorité : faire reconnaître la durabilité du matériau. "En tant qu'industriels, nous alertons les pouvoirs publics sur l'importance de mieux prendre en considération la durabilité au sens de 'durée de vie' si nous voulons lutter contre l'obsolescence programmée dans un secteur aussi important que le logement. Favorisons des bâtiments à longue durée de vie (supérieure à 200 ans)", déclarent les membres de la FFTB. Ils souhaitent donc que soit imposée, pour tout affichage environnemental, une indication de la durée de vie estimée du produit, et que des facilités soient accordées à l'assurance des ouvrages comportant des produits réutilisés. Toujours dans cette optique de durabilité, la FFTB soumet l'idée de "compléter les garanties légales fournies par une garantie relative aux produits de construction structuraux assurant qu'ils conservent au cours de leur vie, leurs caractéristiques essentielles", en termes de résistance mécanique ou thermique, et qu'ils ne limitent pas la durée de vie de l'ouvrage lui-même. Elle évoque même la création d'un label "bâtiment géosourcé renouvelable" à l'image du biosourcé, qui reconnaîtrait le caractère renouvelable de l'argile. De même, les membres de la filière terre cuite veulent introduire dans la loi et dans les appels d'offres publics, un critère de durée de vie et d'aptitude au recyclage pour les produits de construction. A l'échelle des bâtiments, dont ils souhaitent que l'analyse du cycle de vie se fasse sur des périodes "réalistes", ils proposent de favoriser la conservation des ouvrages en partie ou en totalité pour une conversion d'usage, plutôt qu'une démolition pure et simple.



Dans un autre chapitre, le président de la fédération insiste sur la valorisation d'une production industrielle locale : "Nos usines sont présentes dans les territoires sur plusieurs décennies. Elles sont engagées au quotidien avec les acteurs locaux, les élus bien sûr, mais aussi les associations sportives, culturelles et naturellement le tissu économique créé avec nos fournisseurs, sous-traitants, clients". La FFTB revendique 100.000 emplois induits, qu'il s'agisse de maçons, couvreurs, charpentiers ou plâtriers. Selon la filière terre cuite, des symbioses industrielles locales pourraient être encouragées, notamment avec le développement attendu du biogaz comme source de chaleur, notamment en renforçant des soutiens financiers ou en consolidant le tarif d'achat (quelle que soit la taille de l'installation de méthanisation). Elle espère également que soit favorisée la valorisation de déchets locaux, qu'ils soient organiques ou qu'ils proviennent du bâtiment, en réduisant les délais d'instruction des dossiers ICPE ou en mettant en place un guichet unique. Pour soutenir l'attractivité des territoires, la filière appelle de ses vœux la création d'un label de typicité ou d'authenticité des nouvelles constructions dans des zones conservées. Elle insiste sur l'introduction d'un critère de "perception" de cette qualité architecturale pour des projets de promotion, lotissement et aménagement. Le but : encourager l'utilisation de matériaux de construction locaux par le biais des règlements d'urbanisme.

Enfin, Pierre Jonnard, souhaite concilier l'aspiration des Français à la maison individuelle et une gestion raisonnée de l'urbanisation en périphérie des centres urbains : "La FFTB souhaite encourager une politique de concertation afin que le point de vue des habitants sur le type de logements qui seront construits soit davantage pris en compte par les politiques urbaines". Parmi les idées avancées par la fédération figure la redéfinition des liens et des rôles entre citoyens et autorités, sous la responsabilité des EPCI pour faire émerger des centralités structurant l'aire urbaine (SCOT, PDU, PLU). Elle propose également un nouveau statut renforçant les moyens des CAUE. Pour libérer du foncier, la filière estime nécessaire d'accélérer la mise à disposition des terrains publics et de lutter contre la rétention foncière en taxant davantage les terrains constructibles tout en allégeant la fiscalité sur les mutations à destination du logement. Elle suggère de différencier accès à la propriété et possession du terrain, notamment en faisant la promotion du "bail à construction" permettant à un preneur de faire une acquisition en deux temps (la construction puis la parcelle). La FFTB espère par-là densifier les zones pavillonnaires, également grâce à des modifications facilitées du PLU et des démarches de construction issues des divisions parcellaires. "A ce titre, l'approche BIMBY - Build in my backyard - est un réel activateur de la libération de foncier et de la création de nouveaux logements ou activités sur les terrains déjà bâtis", conclut le président.

Source Batiactu

18/04/2017

Imerys Toiture lance une application au service des professionnels de la toiture et de la façade

Il aura fallu à peine plus d’un an à Imerys Toiture, spécialiste des tuiles terre cuite, pour mettre au point une application répondant pleinement aux besoins des artisans du secteur. Développée avec ces derniers, Météo Pros propose à ses utilisateurs de surveiller très simplement les conditions climatiques auxquels sont soumis les chantiers, garantissant ainsi une organisation optimale des opérations. Les détails de ce nouvel outil numérique, qui sera disponible gratuitement dans les jours à venir.

Acteur incontournable des tuiles terre cuite en France, Imerys Toiture vient de franchir un nouveau cap dans sa politique de Recherche & Développement en présentant l’application mobile Météo Pros.

« Aujourd’hui, notre position fait que nous avons un engagement et une volonté de nous orienter sur des innovations autres que les produits pour pouvoir faciliter la vie quotidienne des couvreurs », indique Olivier Lafore, directeur marketing et communication au sein d’Imerys Toiture.

Un travail collaboratif avec les artisans

C’est justement dans le but de faciliter le travail des professionnels de la toiture et de la façade que le spécialiste de la tuile terre cuite a développé Météo Pros. La sortie de cette application résulte cependant d’un travail minutieux initié en janvier 2016, auquel ont été conviés des artisans afin d’identifier clairement leurs besoins pour y répondre au mieux.

Une pratique systématique pour Imerys Toiture, qui intègre constamment les professionnels dans sa stratégie de R&D « de façon à ce qu’ils puissent être acteurs et modifier, à leur échelle, les orientations que l’on prend, aussi bien sur les produits que sur les services », comme le précise Olivier Lafore.

Vers une maîtrise du temps optimisée

Ainsi, un peu plus d’un an après le lancement du projet, Météo Pros a finalement été soumise aux stores Android et Apple ce lundi 10 avril, pour une mise en téléchargement dans les prochains jours. Développée en partenariat avec Météo Groupe, l’application se présente comme un outil « de surveillance météo et d’organisation de chantier. »

Simple d’utilisation et particulièrement intuitive, elle propose aux utilisateurs de s’identifier pour renseigner toutes les informations relatives à leurs chantiers : nom du projet, localisation (par saisie ou géolocalisation), descriptif rapide et coordonnées d’un contact sur place.

« Pour chaque chantier [renseigné], l’artisan va avoir la possibilité de régler les niveaux des seuils d’alertes relatifs à la pluie, au vent, à a température ou à la neige. Il va ensuite avoir accès à son planning, sur lequel il va pouvoir gérer à la fois son planning de chantiers et avoir des alertes météos dans le cas du dépassement des seuils », détaille Olivier Lafore.


L’écran d’accueil affiche alors, en temps réel, les prévisions météorologiques des prochaines réalisations. Dans le cas où les seuils de vigilance seraient atteints, l’application envoie elle-même une notification à l’utilisateur dès J-2. L’information est ensuite actualisée « toutes les 6 heures à J-1 et toutes les heures le jour J », d’après Imerys Toiture.

« Directement depuis l’application, l’artisan peut enfin appeler son client, lancer un itinéraire, partager le chantier avec un collaborateur ou encore synchroniser les agendas de Météo Pros et de son smartphone », ajoute l’entreprise. Des fonctionnalités qui devraient, sans nul doute, convaincre les professionnels ciblés, même si aucun objectif de téléchargements n’a été communiqué à ce jour.

Source Batiweb par Fabien Carré

17/04/2017

Isolation thermique intérieure (ITI) : la solution économique en construction

En totale adéquation avec les exigences de la RT 2012 et de la RT 2020 dans l’habitat collectif et la maison individuelle, l’ITI (isolation thermique intérieure) est synonyme de simplicité, de maîtrise des coûts et de performances optimales.


L’isolation thermique intérieure est à l’heure actuelle la mise en œuvre la plus utilisée sur le marché de la construction de logements et bâtiments en France. Pourquoi ? Tout simplement à cause de son mode constructif – association d’une paroi et d’un isolant à l’intérieur du bâtiment – mais aussi par ses réponses simples et efficace aux contraintes du marché.

ITI : un atout conformité

Avec des matériaux isolants de type a (comme la brique en terre cuite) et un isolant rapporté, l’isolation thermique par l’intérieur offre une structure qui respecte largement les exigences pour la suppression des ponts thermiques tout en répondant aux contraintes acoustiques, de résistance au feu et sismiques.

ITI : un dispositif économique

Ce mode d’isolation traditionnel contribue à réaliser des économies de coûts de construction substantielles par rapport à une isolation extérieure sur une structure coffrée, en combinant simplicité et rapidité de mise en œuvre.

Être performant :

ITI : pour allier performances et esthétique

Dans le cadre d’une ITI, l’isolation apportée au mur (en briques par exemple) et le bon traitement des ponts thermiques permettent une amélioration des consommations de chauffage.

De par son principe, l’isolant est à l’intérieur. L’ITI laisse donc une liberté de créativité totale en façade pour individualiser l’aspect du bâtiment selon les besoins ou les envies.

ITI : des solutions adaptées et maîtrisées

Adaptée à tous les projets de maison individuelle, logements collectifs, ou bâtiments tertiaires, une solution en ITI existe pour tous les projets, et ce quelle que soit la hauteur de la construction (R+4 ou R+5) et la complexité de la réalisation envisagée.

De plus, les acteurs de la construction, comme les bureaux d’études, les architectes et les entreprises ont une longue expérience de cette mise en œuvre ce qui assure un chantier mené dans les meilleures conditions et un accès garanti aux avantages de ce mode constructif.

Source LE MONITEUR.FR

16/04/2017

Wienerberger source renewable electricity from DONG Energy

UK building materials producer enters into partnership with global leader in offshore wind power

WIENERBERGER, one of the UK’s largest providers of building material solutions, have announced a partnership with DONG Energy, a global leader in offshore wind power.

The new relationship means all of Wienerberger’s UK sites will now be supplied with renewable electricity, demonstrating the company’s commitment to responsible sourcing and reducing the carbon footprint of its business activities.


DONG Energy supply renewable electricity from eight offshore wind farms in the UK, backed by Renewable Energy Guarantees of Origin (REGOs).

Last year the company announced it would supply renewable electricity at no additional premium, so that UK businesses can achieve their sustainability ambitions without commercial disadvantage.

The relationship will allow Wienerberger to reduce the environmental impact of their operations, which will, in turn, provide a direct benefit to customers – particularly those pursuing low embodied carbon options for the built environment.

Jeff Whittingham, managing director of DONG Energy Sales UK, commented: ‘DONG Energy are driving the transition to low-carbon energy systems in the UK, and we believe that businesses should have access to renewable electricity supply without incurring additional cost.

‘Naturally, we are delighted that Wienerberger share our ambition of creating this greener energy future. It’s exciting that one of the UK’s largest building material producers places such a strong emphasis on sustainability.’

Paul Stevenson, finance director at Wienerberger, commented: ‘Our procurement of renewable electricity is just one of many steps we are taking at Wienerberger to reduce our carbon footprint.

‘We’re pleased to be working with DONG Energy, a company which shares our values and is passionate about enabling a sustainable future.’

Source AGG NET

15/04/2017

Verdés lance sa nouvelle gamme d’extrudeuses Magnabloc

À l’occasion du 50ème anniversaire de sa célèbre gamme d’extrudeuses Monobloc, Talleres Felipe Verdés a repensé leur conception pour ajouter les principales améliorations issues de la gamme Magna, récemment rénovée, et a baptisé cette nouvelle gamme Magnabloc.

Depuis la première extrudeuse Monobloc fabriquée en 1967 et qui, à l’époque, comportait des avantages considérables en matière d’accessibilité, de maintenance, et surtout de coût d’acquisition et de consommation énergétique, jusqu’à aujourd’hui, cette gamme a évolué progressivement sans perdre son principe de fonctionnement essentiel : un design compact et efficace où le malaxage et l’extrusion sont réalisés par un seul réducteur.

Ainsi, la nouvelle gamme d’extrudeuses Magnabloc concentre toute l’expérience de Verdés dans le domaine de l’extrusion, tout en conservant l’identité de leur conception originale :

– Trois arbres principaux actionnés par un seul réducteur

– Pales d’introduction synchronisées avec l’hélice d’extrusion

– Ensemble auto-portant pour une installation rapide et facile

La série Magnabloc a donc conservé son efficacité de malaxage et d’extrusion et son nombre réduit de pièces mécaniques, mais elle a évolué pour atteindre une performance maximum avec une faible puissance absorbée et un coût d’exploitation minimum, ce qui permet un retour sur investissement rapide.


Quant aux améliorations qu’elle comporte, voici les principales :
Zone de malaxage: les pales de malaxage sont réglables individuellement afin de s’adapter parfaitement aux différents mélanges et besoins d’humidification, et l’effet « pale contre pale », une exclusivité des extrudeuses Verdés, permet l’homogénéisation et l’incorporation d’additifs. La nouvelle forme des pales de malaxage favorise une meilleure pénétration de l’argile, ce qui réduit l’usure et la consommation d’énergie. D’autre part, les protecteurs pour les arbres et la cuve sont faciles à remplacer et permettent de prolonger la durée de vie de la machine.

Chambre à vide: avec son grand volume, elle garantit la désaération parfaite de l’argile et un excellent remplissage de l’hélice d’extrusion arrière. Les parois internes sont recouvertes d’un revêtement remplaçable dont la forme permet d’éviter l’accumulation de matériau sec. Ce revêtement est disponibles en tôle anti-usure ou en matériau anti-adhésif. Dans cette chambre se trouvent les pales d’introduction, qui sont actionnées par synchronisation avec l’arbre principal et pénètrent dans le périmètre de l’hélice d’extrusion pour améliorer son remplissage et son efficacité.

Réducteur: conformément aux principes caractéristiques de la marque Verdés, la conception du réducteur est basée sur l’obtention de la meilleure disponibilité de charge et efficacité possible pour un large éventail de productions et de pressions de travail. Il s’agit d’un réducteur avec des arbres parallèles et des roues à engrenage hélicoïdal cémentées et rectifiées, qui assure une transmission progressive des charges et un fonctionnement silencieux. Dans la nouvelle gamme, ce système est plus compact et il permet dorénavant un actionnement traditionnel par courroies, avec ou sans embrayage.

Contrôle et sécurité: la nouvelle gamme offre plusieurs options de contrôle de pression sur l’unité d’arbre pour mesurer de façon constante la charge que reçoit l’arbre et protéger la machine lorsque la pression atteint la valeur maximum admise. Ces systèmes de contrôle permettent de détecter une augmentation de pression avant la lecture précise du plastomètre.

– Basique: système de sécurité pour le suivi et contrôle de consommation et dureté d’extrusion.

– Hydraulique: La mesure de la pression est obtenue à partir de la chambre hydraulique de la butée sur laquelle est appuyée l’unité d’arbre.

– Cellules de charge: La mesure est effectuée à partir de 3 cellules de charge distribuées à 120°.

Hélices: il existe des hélices cylindriques, coniques et extra-coniques afin de disposer d’une solution adéquate aux conditions de travail pour chaque produit, qu’il soit creux, plein ou de grand format. Verdés propose des hélices très résistantes à l’usure avec un alliage qui contient un taux élevé de chrome ainsi que différentes solutions avec un revêtement en carbure de chrome ou en tungstène.

Extrusora Magnabloc VerdésToutes les parties en contact avec le mélange sont protégées par des pièces anti-usure remplaçables. Quant au cylindre des hélices, il dispose maintenant d’un système de fixation des protecteurs sans vis traversantes, afin de garantir l’étanchéité.

La gamme Magnabloc comporte de nombreuses nouveautés mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle fait un pas en avant dans le concept d’extrusion compacte et efficace, qu’elle rend les tâches de maintenance plus faciles et rapides, et qu’elle garantit un fonctionnement à plein régime dans toutes les conditions.

Source Verdes 

14/04/2017

La région Nouvelle-Aquitaine met la main à la poche pour l'économie locale et l'innovation en Haute-Vienne

Réunis en commission permanente lundi 3 avril, les élus de Nouvelle-Aquitaine ont accordé des budgets conséquents aux secteurs haut-viennois de l'innovation, du développement des entreprises ou encore de la jeunesse.
L'entreprise Microplan France, installée à La-Forêt-du-Temple en Creuse, porte le projet innovant Metrocal qui séduit la Région à hauteur de 113.731,03 euros. Ce projet, mené en partenariat avec une entreprise haut-viennoise, Ceritherm basée à Oradour-sur-Vayres, est de fabriquer des instruments de mesure en céramique plus légers que les instruments actuels. Les aides régionales perçues bénéficieront aussi à la création de deux emplois : un technicien chez  Ceritherm et un ingénieur céramiste pour Microplan....

Source Le Populaire

Bedeschi supplies new clay roofing tile pressing line to Indonesia


 »The new MP 190 three-mould roofing tile press from Bedeschi

Bedeschi SpA, a leading manufacturer of machines and integrated plants for the clay brick and tile industry in Europe, has over 100 years of experience in this sector. It is one of the few companies that has been able to maintain its technical and financial stability over this long time. In this way, the Italian plant and machine engineering company offers its customers a high degree of continuity and reliability both in respect of its products and services.

Bedeschi SpA is committed to continuous technical research and successfully launched new products on the market. When P.T.M. Class Industry, a renowned Indonesian roofing tile manufacturer, contracted Bedeschi with the supply of a new pressing line, the plant supplier widened its already extensive range by adding a roofing tile press.

The new line for P.T.M. Class Industry comprises a vertical mixer (GDG 1 500), an extruder (BED 500 SLS), a cutting and feeding line and a three-mould press (MP 190) complete with moulds.

Source Ziegelindustrie International

13/04/2017

La tuile solaire Hybrid’Kit produit électricité et eau chaude

Imerys Toiture a conçu l’Hybrid’Kit, une solution pour la production d’électricité et d’eau chaude sanitaire réunissant deux technologies sur une seule tuile solaire : photovoltaïque et thermique. Le système comprend :

– Dix tuiles « 2 en 1 » constituées d’un capteur héliothermique placé sous une tuile photovoltaïque, qui disposent ainsi d’une performance améliorée jusqu’à 25% l’été.

– Un chauffe-eau solaire avec ballon d’une capacité de 200 litres répondant aux besoins en eau chaude sanitaire d’une famille de 2 à 4 personnes, programmé pour fonctionner en journée.

– Un micro-onduleur pour raccorder les tuiles photovoltaïques au réseau électrique et optimiser la production.

La production électrique des tuiles photovoltaïques compense la production de l’eau chaude sanitaire produite exclusivement en journée pour obtenir les meilleurs coefficients de performance. En cas de surplus, celui-ci sera réinjecté dans le réseau électrique de la maison et affecté aux consommations du logement améliorant ainsi le taux d’autoconsommation (production consommée sur place/production totale). Affichant un coefficient de performance (COP) annuel moyen de 3,6 et jusqu’à 6 l’été (6 kW restitués pour 1 kW consommé), le chauffe-eau solaire associe une pompe à chaleur qui récupère l’énergie contenue dans l’air extérieur et celle du soleil pour chauffer l’eau du ballon. Les capteurs héliothermiques permettent à la pompe à chaleur de produire de l’eau chaude sanitaire jusqu’à 60°C avec un fonctionnement 365 jours par an, de jour comme de nuit, été comme hiver.

A titre d’exemple, 10 tuiles hybrides permettent de produire 750 kWh.

Avec sa tuile 2 en 1, l’Hybrid’Kit optimise l’encombrement en toiture. Grâce à son châssis adapté, il trouve sa place sur tous les types de toiture qu’elle soit en terre cuite, en ardoise ou métallique, faiblement ou fortement galbée, à pureau plat ou canal. Seul le capteur photovoltaïque est apparent. Il est possible d’associer la tuile Hybrid à toute autre tuile photovoltaïque de la marque pour augmenter la production d’électricité. Livré en kit complet, la tuile Hybrid se pose sur liteaux comme les tuiles traditionnelles.

Source Maison Energie

Ibstock directors selling shares and some buying

...
It is all change at Ibstock, with some directors b. Chief executive Wayne Sheppard, together with a “person closely associated” with him, has sold 3.73m shares at 207p a share, but he still holds 7.57m shares. Chief financial officer Kevin Sims sold 2.42m shares, leaving him with 4.92m.

Ibstock floated in October 2015 and directors were subject to a lock-in period — now expired — and this is the first sale that Mr Sheppard and Mr Sims have made. At the same time, chairman Jamie Pike bought 72,500 shares and non-executive director Justin Read bought 10,000. Founder shareholder Bain Capital Private Equity Europe recently reduced its stake from 37 per cent to 25 per cent through the sale of just under 50m shares.

Trading at the UK’s largest clay brick manufacturer has been brisk now that last year’s de-stocking by merchants and distributors has reversed. And with the undiminished appetite for bricks from housebuilders, trading at the start of 2017 has been encouraging.
...

Source Financial Times

12/04/2017

ROUMAZIÈRES: TERREAL POURSUIT SA QUÊTE DE L’ARGILE

A Roumazières, une carrière d’argile est en cours d’aménagement, près de la RN 141. L’extraction pour la fabrication des tuiles débutera à l’automne.


Vue aérienne du site des Paleines avec sa nouvelle carrière d’argile près du Pont Sigoulant. 

L’entreprise tuilière Terreal a lancé des travaux préparatoires pour l’exploitation d’une nouvelle carrière d’argile à l’entrée est de Roumazières, sur le site des Paleines près du Pont Sigoulant. Un défi compte tenu des contraintes environnementales en vigueur et de la proximité avec la ville
"L’argile de Roumazières est irremplaçable, et là nous sommes sur le filon", explique Bruno Hocdé, directeur de Terreal. Exploiter la matière première aux portes de l’usine réduit aussi considérablement le coût du transport et l’impact sur l’environnement. Cette ouverture a fait l’objet, comme toutes les autres exploitations de carrières (1), d’une demande d’autorisation...

Bruno Hocdé (à gauche) et Lionel Da Silva encadrent les deux chefs de carrière sur le site des Paleines.






Source La Charente Libre par Marie-Françoise CORMIER

Vallet Le Choletais Bouyer Leroux fournit un lotissement en briques

Le matériau pour les huit maisons est fourni par le briquetier de La Séguinière, Bouyer Leroux.

« Ces briques permettent de belles économies d'énergie. Enfin, elles sont posées sans bétonnière et sans sable, assurant un gain de temps de 30 % pour le gros œuvre, une maison étant construite entre 9 à 12 mois », Stève Cormerais, responsable de secteur Bouyer-Leroux.

Source: Le Courrier de l'Ouest

11/04/2017

bio’bric met à disposition ses briques de la gamme « collectif » au format BIM sur la plateforme BIM&CO

En avant-première, ouverture du catalogue bio’bric pour le marché du collectif sur la plateforme BIM & Co, lundi 27 mars 2017.

Dans le domaine du gros œuvre, Bouyer Leroux Terre Cuite avec sa marque bio’bric est le 1er industriel terre cuite à mettre à disposition des prescripteurs, des maîtres d’œuvre, des économistes et des entreprises des briques de structure au format BIM (Revit et IFC).

Comment ça marche ? 

Tout simplement, il suffit de s’inscrire sur la plateforme, aller sur l’espace bio’bric en passant par la rubrique fabricant et télécharger les objets, en l’occurrence les briques bio’bric (brique et accessoires) de la gamme « logements collectifs »
 « Avec le BIM, les prescriptions – analyses – contrôles - visualisation sont effectués très tôt dans l’étude d’un projet, permettant, ainsi une conception de meilleure qualité et la détection des problèmes avant la mise en chantier souligne Eric Vergès, Chef de produit Mur, en ajoutant on peut vérifier à tout moment que le produit prescrit est le bon puisqu’on télécharge la brique en 3D et ses caractéristiques techniques ».

bio’bric se « lance » et répond aux premières sollicitations et demandes... 
L’objectif est de faire évoluer ses objets à partir des premiers retours d’expériences des utilisateurs afin de répondre au mieux aux besoins de tous les acteurs.
La marque phare du groupe Bouyer Leroux, bio’bric, est leader national sur les marchés des briques de mur, briques de cloisons et conduits de fumée en terre cuite.

Source Cécile Roux

10/04/2017

IMERYS Toiture La plus large gamme de tuiles Faible Pente certifiéeS NF FP

IMERYS Toiture, le leader de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades intègre depuis toujours une démarche volontaire de certification de ses produits.
C’est pourquoi, il a anticipé la suppression des DTA faibles pentes, effective depuis le 1er janvier 2017 pour les tuiles à emboîtement à relief relevant du DTU 40.21, remplacés par la certification NF Faible Pente.
Aujourd’hui, IMERYS Toiture affiche ainsi la plus large gamme de tuiles faible pente.

12 tuiles certifiées NF Faible Pente 

Soucieux de garantir la qualité et la sécurité de ses produits à l’ensemble de ses clients, professionnels comme particuliers, IMERYS Toiture a engagé une démarche volontaire concernant les tuiles à relief faiblement et fortement galbées.
Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 12 modèles qui bénéficient de la nouvelle certification NF Faible Pente, et ce sans aucune modification des pureaux de pose.
Les tuiles fortement galbées concernées par la certification NF Faible Pente sont l’OMEGA 10 Ste Foy, la PLEIN SUD Gélis, l’AQUITAINE Poudenx, la MEDIANE Plus, la MERIDIONALE Poudenx et la ROMANE SANS.

Parmi les tuiles faiblement galbées, citons, la STANDARD 9 Jacob, la DELTA 10 Ste Foy, la MARSEILLE Poudenx, la PV 13 Huguenot, la PANNE H2 et la RHÔNA 10 qui détient également un DTA Très Faible Pente.

Ces tuiles peuvent être posées jusqu’à 19 % de pente suivant les caractéristiques du chantier.

L’ALPHA 10 rejoint la gamme Faible Pente

A la ligne épurée, la tuile ALPHA 10 d’IMERYS Toiture est une tuile grand moule à pureau plat.
Reconnue pour la qualité supérieure de l’argile Ste Foy qui lui confère une haute résistance mécanique et pour sa facilité de mise en œuvre, l’ALPHA 10 vient d’obtenir l’avis technique n° 5.1/17-2538 pour une pose jusqu’à 35 % de pente suivant les caractéristiques du chantier.

Avec l’obtention de cette nouvelle certification, IMERYS Toiture dispose de l’une des plus grandes gammes de tuiles aptes à être utilisées sur des couvertures Faible
Pente. Des tuiles 100% françaises dont la haute qualité a permis à IMERYS Toiture d’être le premier fabricant français de tuiles à recevoir le label Origine France Garantie.

Source IMERYS

09/04/2017

PROGRAMME DE JEAN-LUC MÉLENCHON : un grand plan de rénovation des bâtiments devra assurer l’isolation d’au moins 700.000 logements par an!

... Pour prouver sa force de frappe, il a réuni ses soutiens - 130.000 personnes selon son entourage - le samedi 18 mars à Paris pour appeler à l'instauration d'une 6e République. Retraite, impôts, protectionnisme, emploi... Voici les principales mesure du programme de Jean-Luc Mélenchon.

Programme de relance économique de Jean-Luc Mélenchon

La relance selon Jean-Luc Mélenchon passe avant tout par l’Ecologie. Le candidat de La France insoumise promet notamment un grand plan d’investissement de 100 milliards d’euros dans ce domaine. Il prévoit, en parallèle, de transformer les 41 milliards d’euros annuels du pacte de responsabilité et du crédit d’impôt compétitivité (soit 2 % du PIB chaque année, 200 milliards d’euros sur un quinquennat) pour financer la transition énergétique et les activités socialement utiles. Plus précisément, le candidat de La France insoumise s’engage à sortir du nucléaire et à atteindre 100% d’énergies renouvelables à horizon 2050. Parmi ses autres mesures concernant la transition énergétique : un grand plan de rénovation des bâtiments devra assurer l’isolation d’au moins 700.000 logements par an, une taxe kilométrique sera instaurer aux frontières de la France pour intégrer le coût écologique dans les produits, l’arrêt de grands projets tel que l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

Programme de Jean-Luc Mélenchon pour le logement

Il promet sur ce sujet de construire 200.000 logements publics par an pendant cinq ans aux normes écologiques. Une garantie universelle des loyers devra mieux protéger les locataires et aucune expulsion locatives ne pourra être décrétée sans relogement. Pour limiter la hausse des prix, les hautes transactions immobilières seront imposées par une taxe progressive.

Source Capital.fr

Wienerberger veut "mettre l'architecture terre cuite sur le devant de la scène"

Le fabricant de briques et tuiles terre cuite a enregistré en 2016, un chiffre d'affaire stable en France et dans le monde. Avec la sortie de nouvelles gammes de produits, Wienerberger espère poursuivre sa conquête des architectes et ainsi participer à la réalisation de projets créatifs.
Leader mondial de la tuile terre cuite, le groupe autrichien Wienerberger a présenté, le 22 mars 2017, un chiffre d'affaires consolidé stable de 2,974 milliards d'euros pour 2016 (contre 2,972 pour 2015). Ce résultat se traduit par une activité industrielle soutenue, explique Francis Lagier, Président de Wienerberger SAS. Dans le monde, cela concernent la construction de 160.000 maisons et la couverture de 288.000 toits. Le dirigeant précise également que 1% du chiffre d'affaire a été consacré à la recherche et Développement pour l'innovation.

Le marché français de la terre cuite est sur une bonne dynamique puisqu'il est passé de 20% en 2005 à 37% en 2015. Une hausse visible sur l'ensemble des types de construction, que ce soit pour la maison individuelle (de 27% en 2005 à 41% en 2015), la maison groupée (de 18% en 2005 à 49% en 2015) ou le logement collectif (5,4% en 2005 à 29,5% en 2015), et dont la progression a été portée par la mise en place de la RT 2012. "Nos produits sont sains et ont un bon bilan carbone", explique Francis Lagier, précisant que la terre cuite "de bonnes performances pour les ponts thermiques". Toutefois, il constate que depuis deux à trois ans le marché de rénovation baisse.


Le président de Wienerberger a profité de l'annonce des résultats pour revenir sur les différentes innovations de 2016. La brique à bancher BàB 20 est l'une d'elle et le dirigeant se montre confiant pour l'avenir de cette innovation. Tout comme pour Dryfix, une aide à la mise en œuvre de la maçonnerie qui est un liant monocomposant en mousse à prise ultrarapide. "Nous estimons que 20% de nos maisons individuelles utilisent ce produit et c'est important", dit-il. Il raconte que les "artisans qui passent à ce procédé disent ne plus revenir en arrière".

Valoriser l'architecture terre cuite

Mais parce que "la terre cuite, c'est beau et ça se voit", Francis Lagier souhaite "mettre l'architecture terre cuite sur le devant de la scène". Car c'est bien les architectes que le groupe cherche à séduire. A travers des concours comme Architendance, organisé par la Fédération Française de la Tuile et Brique, ou le prix Wienerberger Brick Awards (ouvert jusqu'à fin avril), des réalisations architecturales peuvent être valorisées et ainsi montrer l'étendue des possibilités offertes par ces produits. Francis Lagier observe une tendance actuelle : "les architectes veulent faire vivre différemment la toiture, ils souhaitent lui redonner du 'peps'". Proche des professionnels de l'architecture, le fabricant a ainsi travaillé sur de nouvelles gammes plus contemporaines aux lignes épurées et design et propose de nouveaux coloris comme par exemple du noir Titane ou du blanc émaillé. Pour illustrer cela, l'entreprise nous a présenté une maison dans le Pas-de-Calais avec une toiture entièrement rénovée en tuile plate 301 blanc émaillé.


A travers ces concours, "nous voulons montrer que nos réalisations sont belles et que nos produits permettent de laisser la place à beaucoup de créativité", souligne le président de Wienerberger. Il poursuit : "nous voulons aussi montrer que nous pouvons mélanger les couleurs". L'extension de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour en est un parfait exemple. Cette réalisation "utilise la tuile terre cuite émaillée en façade pour diffuser la bonne luminosité mais également pour jouer avec les couleurs environnantes", ajoute-t-il. Pour ce projet, l'architecte Patrick Mauger a travaillé avec les équipes du fabricant pour concevoir un format et quatre couleurs uniques. "Les tuiles terre cuite émaillées permettent de faire du sur-mesure", tient d'ailleurs à rappeler Francis Lagier.

Source Batiactu par Stéphanie Odéon

08/04/2017

SENEGAL "Pour des matériaux de construction locaux de qualité et durables"

Le secteur du bâtiment qui est, sans aucun doute, l’un des secteurs les plus dynamiques au Sénégal, souffre malheureusement de l’absence d’une vraie industrie de fabrication de matériaux de construction.
La plupart des matériaux qui rentrent dans la construction sont importés et coûtent, de ce fait, excessivement cher. Il est urgent de commencer à développer une vraie industrie de fabrication de matériaux de construction, dans le but de réduire les coûts de construction de nos immeubles.
En dehors des produits isolants dont nous avons parlé dans le chapitre sur la conception bioclimatique, il y a deux produits qui, s’ils étaient développées, pourraient dans un délai très court, avoir un impact très positif sur le secteur de la construction et partant sur notre économie.
Il s’agit des matériaux en terre cuite et des carrelages à base de ciment. La fabrication de ces deux matériaux ne requiert pas une grande technicité et ils ont l’avantage de pouvoir être fabriqués à travers de petites coopératives artisanales ou de petites unités industrielles et donc de créer des milliers d’emplois.

´De la terre cuite dans nos bâtiments´ 

Les matériaux en terre cuite ont un pouvoir isolant très important et une très forte inertie thermique, ce qui garantit aux bâtiments une bonne protection vis-à-vis des échanges et variations de température.
L’inertie thermique d’un matériau, à ne pas confondre avec son pouvoir isolant, se définit par sa capacité à stocker de la chaleur et à la restituer petit à petit. L’inertie thermique des produits en terre cuite permet d’assurer un confort thermique meilleur que celui des produits à base de ciment, d’où leur développement en Europe avec des produits comme le « Monomur ».
La plupart des constructeurs dans les pays développés proposent des variantes en brique de terre cuite pour la commercialisation des maisons individuelles et compte tenu des avantages offerts par ce produit, un bon nombre d’acquéreurs optent pour ce type de construction.
Dans les pays tempérés, la terre cuite permet d’assurer un bon confort thermique d’été, tout en garantissant l’isolation thermique des constructions, nécessaire en hiver. Au Sénégal, l’utilisation de la terre cuite dans l’enveloppe des bâtiments permettrait de lutter contre le réchauffement des espaces de vie de nos bâtiments et donc de réduire le besoin de climatisation.
Le développement des produits en terre cuite va dans le sens de la recherche d’efficacité énergétique dans nos bâtiments, car la terre cuite est un matériau bon marché et écologique.
Il existait 9 tuileries-briqueteries au Sénégal au début des "indépendances", mais face à la concurrence des matériaux en ciment, il ne reste plus que :

  • i. la briqueterie de Pout vendue à la SOCOCIM INDUSTRIES, qui l’exploite depuis sous le nom de CERASEN avec une capacité de production de 12 000 tonnes par année et la tuilerie artisanale de Sebikotane.  
  • ii. et, très récemment, la SOFAMAC qui a démarré son activité en mars 2015, dans la fabrication de matériaux en terre cuite.  


Le sous-sol sénégalais renferme pourtant « un potentiel d’argile important qui ne demande qu’à être exploité ». Nous disposons de plusieurs gisements d’argile de bonne qualité dans la presque totalité des régions du Sénégal (Région de Thiès, Dakar, Saint-Louis, Kaolack, Ziguinchor).
D’autres éléments entrant dans la construction d’un bâtiment peuvent être fabriqués à partir de la terre cuite d’argile. Il s’agit, par exemple, des planchers des immeubles. L’intégration des hourdis en terre cuite dans les dalles des constructions, surtout celles en toitures-terrasses, permet de lutter très efficacement contre les risques de surchauffe des espaces de vie, en augmentant l’inertie et l’isolation thermique.
Leur utilisation comme élément de pavage pour les cheminements et les trottoirs est aussi possible. Les pavés en terre cuite s’intègrent harmonieusement dans le paysage urbain. Il faut, bien évidemment, les combiner avec un système d’assainissement bien pensé.
Leur utilisation comme parement de façade est aussi possible et cela assure au bâtiment une très forte résistance au vieillissement, à la pluie et à la pollution, tout en améliorant l’efficacité énergétique.
Pour toutes ces bonnes raisons, il serait très intéressant de mettre en place une stratégie pour promouvoir l’utilisation de ce matériau. Il en est de même pour les produits de carrelage à base de ciment.

´Des carreaux de ciment pour compenser' 

Au Sénégal, les carreaux les plus utilisés sont ceux à base de grès. Ils sont importés de Chine, d’Italie, du Brésil... où ils sont fabriqués dans des unités de production industrielle qui nécessitent de gros investissements. Au final, les consommateurs sénégalais se retrouvent à supporter les coûts de transport et les taxes douanières, rendant le prix d’achat plus élevé alors pourtant, que les carreaux à base ciment sont une variante possible à ces carreaux en grès.
Les carreaux en ciment sont des carreaux dont les principales composantes sont le ciment, le sable et des colorants. Des pays comme le Maroc et la Turquie se sont imposés sur la fabrication de ces carreaux en ciment, qu’ils exportent à travers le monde entier.
L’avantage de ce type de produit est que la fabrication est simple et accessible, sans de gros investissements. Elle se fait de façon traditionnelle et entièrement locale, à travers des briqueteries. Les carreaux en ciment sont nés en Europe et de grands monuments ont été construits avec ce matériau à travers le monde (Les Palais de Saint Pétersburg, le Barcelone de Gaudi). Nous avons la chance d’avoir plusieurs cimenteries au Sénégal et la concurrence qui existe dans ce domaine fait que le ciment est relativement bon marché. Il suffirait donc de s’appuyer sur cette filière déjà mature, pour développer des unités de fabrication artisanale de carreaux en ciment de qualité.
Les carreaux en ciment se déclinent sous plusieurs couleurs, avec des motifs variés. Lorsque je travaillais comme chef de projets pour l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public (AGETIP) au Sénégal, j’ai été amené à utiliser des carreaux en ciment, dans un des projets qui m’était confié.
En effet, j’ai été en charge de la reconstruction du Théâtre de verdure et de la réhabilitation de la Mairie sur l’Île de Gorée. Comme ces deux bâtiments étaient inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco, nous étions contraints d’utiliser les mêmes matériaux et les mêmes procédés de construction que ceux des bâtiments d’origine. Puisqu’ils avaient été construits avec des carreaux de ciment, il fallait trouver des fabricants qui développent ce matériau, pour respecter le cahier des charges de la Direction du Patrimoine Historique.
Grâce à ce projet, je me suis rendu compte qu’il existait bel et bien au Sénégal, des entreprises qui s’étaient lancées dans la fabrication de carreaux en ciment mais que, visiblement, elles peinaient à trouver une vraie demande locale, du fait de l’importation massive des carreaux en céramique.
Pourtant, le ciment reste un matériau avec un certain charme, qui revient à la mode, un peu partout dans le monde. La preuve en est que les fabricants industriels de carreaux céramiques s’emploient de plus en plus à fabriquer des carreaux en grès cérames qui imitent les carreaux en ciment.
Le ciment reste d’ailleurs très prisé des décorateurs d’intérieur. Ces carreaux en ciment peuvent, en outre, largement prétendre aux mêmes labels de qualité que les carreaux en céramique (la norme UPEC par exemple qui, sur la base de plusieurs essais en laboratoire, définit la résistance d’un sol à l’Usure, au Poinçonnement, à l’Eau et aux agressions Chimiques).
Il faudrait donc que l’État définisse très rapidement une stratégie de développement pour ces 2 matériaux. Elle pourrait se résumer en 5 points :

  • i. créer une norme pour encadrer la qualité des carrelages en ciment et des produits en terre cuite qui seront fabriqués au Sénégal  
  • ii. imposer leur utilisation sur toutes les constructions publiques.  
  • iii. imposer leur utilisation dans les futures opérations d’aménagement d’ensembles comme les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, en l’intégrant dans les cahiers de charges des assiettes foncières.  
  • iv. faciliter l’implantation d’unités traditionnelles de fabrication de carreaux de ciment et de matériaux en terre cuite, à travers un fonds d’investissement.  
  • v. taxer davantage les carrelages en grès cérame importés et prévoir des incitations fiscales pour promouvoir l’utilisation des produits en terre cuite et les carreaux en ciment.  
  • Des milliers d’emplois pourraient très rapidement être créés avec ces mesures.  


'Des matériaux et équipements made in Sénégal' 

En parallèle, il faudrait mettre en place un grand fonds d’investissement public pour financer les personnes qui souhaiteraient se lancer dans la fabrication de matériaux de construction (peinture, plomberie, sanitaires, électricité, menuiserie...).
On ne peut pas continuer à dépendre aussi fortement de l’étranger, pour des produits aussi courants que les matériaux de construction. Ce qui est encore plus grave, c’est qu’aucun seuil de qualité n’est exigé des importateurs sur les produits achetés à l’étranger.
De ce fait, on trouve, souvent sur le marché, des produits « bas de gamme » dont la qualité laisse à désirer mais dont le prix reste très élevé. Le cas le plus flagrant reste celui des équipements électriques contrefaits, qui créent des incendies dans les immeubles d’habitation (voir le chapitre sur la sécurité incendie).
En attendant le développement d’une vraie industrie des matériaux de construction et la certification de tous les matériaux de construction, il faudra exiger que les produits importés détiennent au moins la certification de qualité du pays d’origine. Tout cela pour s’assurer que l’on n’importe pas de produits de mauvaise qualité, favorisant la production de logements médiocres.
L’établissement de la liste des produits utilisés dans le bâtiment est facile à faire. Il en est de même pour les certificats de qualité utilisés par pays, sur chaque type de produits. L’idée est de ne permettre l’importation de matériaux de construction que pour des produits ayant des certificats et labels de qualité dans leur pays de fabrication.
Par ailleurs, il faudra moderniser le système de commercialisation et de distribution des matériaux de construction et favoriser la mise en place de surfaces spécialisées dans les matériaux de construction.
La logistique est aussi à revoir, l’idéal étant d’arriver à un système de stockage par palettes pour faciliter le transport avec des transpalettes et les engins de levage. Cela permet de gagner en efficacité, car le transport se retrouve facilité par l’utilisation des engins de levage.
Toutes ces mesures participent à la modernisation du secteur du bâtiment qui, sans aucun doute, en a vraiment besoin.

Extrait "Des solutions pour un habitat durable, moderne et confortable au Sénégal" Édition BOD - Malick NDIAYE - Juin 2016

Source Dakaractu