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05/05/2024

Wienerberger célèbre la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

La journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail s'est tenue le 28 avril 2024. L'occasion pour les entreprises de faire le point sur la prévention des risques dans le milieu professionnel. Un rendez-vous important pour Wienerberger, qui suit cette journée depuis sept ans déjà.

En avril, ne vous découvrez pas d'un fil… En mai, gardez vos protections de chantiers ! Cela pourrait être le slogan de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, qui se tient chaque année le 28 avril, sous l'égide de l'Organisation internationale du travail.

En 2024, le thème n'est pas des moindres, puisqu'il s'agit d'explorer l'impact du changement climatique sur le milieu professionnel. Un sujet particulièrement d'actualité, alors que le pays se prépare à faire face à des événements météorologiques de plus en plus intenses (canicules, inondations, etc.).

Une nouvelle politique santé et sécurité pour Wienerberger

Depuis sept ans, Wienerberger a fait de cette date un rendez-vous incontournable pour ses collaborateurs. Cette année encore, le spécialiste de la terre cuite renouvelle son attachement pour ce thème en dévoilant sa nouvelle politique santé et sécurité, élaborée avec Terreal. Cela marque le premier temps fort commun entre les deux entreprises - la seconde ayant été rachetée par la première en février 2024.

 La politique défendue par le comité exécutif repose sur trois piliers : l'anticipation des risques liés au facteur humain, le développement d'une organisation basée sur la transparence et la prévention, ainsi que le recours aux solutions techniques dans le respect des normes et de la réglementation.

Opération santé et sécurité à grande échelle

Fort de ces lignes de conduites, Wienerberger a annoncé ce mercredi 24 avril 2024 la mobilisation de près de 2.300 salariés autour d'ateliers de prévention déclinés sur l'ensemble de ses sites. Les collaborateurs ont ainsi pu bénéficier d'interventions sur la culture sécurité, sur les techniques pour prendre soin de soi et de sa santé, ainsi que sur le fonctionnement du cerveau.

Source Batiactu par Manon Salé

04/05/2024

Terreal optimise le traitement de l'eau de sa carrière avec la technologie GEOFLOC® de CTP Environnement, instrumenté par IFM Electronic

Face à la nécessité de respecter les normes environnementales strictes concernant les rejets d’eau dans le milieu naturel, TERREAL, entreprise spécialisée dans la production de tuiles et d’accessoires en terre-cuite, a choisi de collaborer avec CTP environnement pour améliorer le traitement de l’eau sur le site d’extraction d’argile de la Croix-aux-Loups à Abzac (Charente). Cette initiative a pour but d’assurer une eau de rejet claire et conforme aux seuils de matières en suspension exigés.

CTP environnement, reconnu depuis 1926 pour son expertise dans le traitement des effluents industriels, a mis en œuvre sa solution GEOFLOC® sur le site. Cette unité mobile de conditionnement chimique des effluents vise à préparer l’eau pour qu’elle puisse être rejetée sans risque pour l’environnement. La technologie repose sur une instrumentation avancée incluant la mesure de pression, la mesure de niveau et une communication avec l’automate de gestion via Io-link, permettant une gestion optimisée et automatisée du processus. 

Le GEOFLOC® est installé dans un container 40 pieds, facilitant ainsi son déploiement et son intégration dans les infrastructures existantes de TERREAL. Ce choix de conception montre l’importance de solutions flexibles et compactes pour le secteur industriel, permettant une mise en œuvre rapide et efficace des processus de traitement de l’eau. Les capteurs capacitifs et de pression, fournis par ifm electronic, jouent un rôle crucial dans le contrôle et la sécurisation du processus, en permettant un suivi précis des niveaux d’eau et des pressions à différentes étapes du traitement. L’utilisation de la technologie Io-link facilite la centralisation des données et optimise la gestion des entrées dans l’automate, illustrant l’importance de l’intégration des technologies de communication dans les systèmes de traitement des eaux. 

Cette collaboration entre TERREAL, CTP environnement et ifm electronic met en lumière l’importance des partenariats technologiques dans l’atteinte des objectifs environnementaux et opérationnels. Le succès de l’implémentation du GEOFLOC® à la carrière d’Abzac ouvre la voie à une possible extension de cette technologie à d’autres sites, soulignant l’engagement des entreprises impliquées en faveur d’une gestion durable et responsable des ressources en eau.

Source Revue EIN

03/05/2024

Electrification de la cuisson industrielle: les torches à plasma de haute puissance, à faible coût et à haut rendement énergétique pour les applications industrielles

Plus de 30 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent du secteur industriel à forte intensité énergétique, ce qui nécessite des options d'atténuation autres que l'efficacité énergétique pour obtenir des réductions importantes. 

L'APT-HP de PyroGenesis  présente une alternative écologique aux brûleurs à combustibles fossiles en produisant de l'énergie thermique à partir d'électricité à faible teneur en carbone pour une utilisation dans des applications industrielles. La puissance élevée de l'APT-HP (jusqu'à 1 MW) permet d'obtenir un panache de plasma dépassant 5 000 C et de transformer des matériaux en produits précieux à partir de divers matériaux industriels et déchets. 

L'APT-HP offre une configuration compacte, légère et stabilisée par vortex, qui peut être adaptée aux installations existantes telles que les fours à minerai de fer et les fours à ciment. Il se caractérise par une longue durée de vie des électrodes, une maintenance réduite, un fonctionnement automatisé et un niveau élevé de sécurité et de fiabilité. 

Lorsqu'elles remplacent les brûleurs conventionnels à combustibles fossiles, les torches à plasma réduisent potentiellement les coûts d'exploitation jusqu'à 30 % et les émissions de GES d'environ 250 MT CO2e par GW-h lorsqu'elles utilisent l'énergie hydraulique.

Les avantages pour l'environnement


  • L'APT-HP offre une gamme de puissance allant de 200 kW à 1 MW.
  • Le panache de plasma de l'APT-HP peut atteindre des températures de plus de 5 000 C (9 000 F).
  • Le remplacement des brûleurs à combustibles fossiles par l'APT-HP réduit les émissions de GES de 250 mt CO2e/GWh lors de l'utilisation de l'hydroélectricité.
  • Le remplacement des brûleurs à combustibles fossiles par l'APT-HP réduit à zéro les émissions de SOx, éliminant ainsi les contributions aux pluies acides.
  • Le remplacement des brûleurs à combustibles fossiles par l'APT-HP réduit à zéro les émissions de COV et de métaux lourds, ce qui améliore la qualité de l'air pour la santé humaine.

Les avantages financiers

  • Le remplacement des brûleurs à combustible fossile par l'APT-HP peut réduire les coûts d'exploitation jusqu'à 30 %, avec la possibilité de réaliser des économies plus importantes grâce à la tarification du carbone.
  • Le remplacement des brûleurs à combustible fossile par l'APT-HP est rentabilisé en moins de 3 ans.

02/05/2024

Chahutée par la crise du bâtiment, la filiale française de Wienerberger poursuit ses investissements

La crise qui touche le secteur du bâtiment en France n’épargne pas le mastodonte autrichien de l’enveloppe du bâtiment, Wienerberger. 

Pour autant, la filiale française, dont le siège social est basé à Achenheim en Alsace, poursuit ses investissements afin d’améliorer son outil de production.

L’investissement pour la digitalisation de l’appareil de production de l’usine d’Achenheim doit permettre de repérer plus rapidement les défauts de production.

Une somme de 41 000 €. C'est la subvention attribuée à Wienerberger France (CA 2022 : 233 M€, 755 salariés) par la Région Grand Est pour cet investissement.

Source JournalDesEentreprises par Dorian Mao


01/05/2024

Le blues de l’après-fusion

Choc des cultures, perte de motivation, nostalgie… Après un rachat ou une fusion, les salariés connaissent souvent un grand malaise, ignoré par les entreprises. Alors qu’elles ont les moyens de le prévenir.

Valérie* travaillait comme assistante commerciale dans une banque étrangère qui, lors de sa fusion avec un groupe financier français, devait recaser tous les salariés dans le réseau de ce dernier. Le jour de la fermeture définitive de son agence, un vendredi, Valérie n’avait aucune idée de son affectation. « Je n’ai appris qu’à 15 heures que j’étais attendue le lundi dans une antenne à Paris », se souvient-elle. Un saut dans l’inconnu. « Je ne savais pas du tout où je mettais les pieds », poursuit-elle. Valérie n’a rencontré qu’une seule fois un gestionnaire de carrière dépêché par le repreneur : il l’a prévenue que son poste n’existait pas dans sa nouvelle « maison », tout en douchant ses espoirs d’être promue conseillère…

À son arrivée le lundi, personne n’est au courant de sa venue. Valérie découvre « une atmosphère impersonnelle », à mille lieues de l’esprit familial de son ancienne banque. Elle n’a pas été formée aux outils informatiques. Certains collègues jalousent son salaire, supérieur d’environ 300 euros à poste égal. Ambiance… Valérie se sent « inutile », ne trouve pas sa place. Elle tombe malade et est arrêtée deux semaines. La quadra ne sort la tête de l’eau qu’après sa mutation dans une autre agence où elle est formée, présentée aux équipes. « Il m’a fallu plus d’un an pour me débarrasser de la nostalgie et cesser de tout comparer avec mon ex-employeur », estime-t-elle.

Trou d'air

Traverser un trou d’air après une fusion ou un rachat ? Un phénomène largement répandu, à en croire Xavier Tedeschi, fondateur et dirigeant de Latitude RH, un cabinet de conseil en transformation des entreprises. « Une réorganisation est toujours perçue comme une tempête par les salariés, observe-t-il. Et ce n’est pas parce qu’elle est un succès financier pour les dirigeants que les employés la vivent de façon positive. La plupart traversent une forte période de blues. » Ce malaise est pourtant sous-estimé par la plupart des entreprises. Lorsqu’une restructuration s’accompagne de départs, contraints ou volontaires, les services RH concentrent leurs moyens sur ceux qui quittent le navire. « Les autres peuvent s’estimer heureux de rester, résume Alain Richemond, cofondateur du cabinet RHésilience. Ils sont sommés de se débrouiller seuls. »

Ainsi, ces salariés d’une petite société financière rachetée par un groupe de prêt et d’assurances automobiles. Seuls cinq travaillent encore dans les bureaux d’origine, au sud de Paris. Le reste de l’équipe a quitté l’entreprise ou a été muté au siège du repreneur, à une heure et demie de route. Ils pourraient s’estimer chanceux d’être « rescapés ». Mais la baisse de moral les guette. « Personne du groupe ne se déplace jamais pour venir les voir », regrette Benoît Amancy. Ce délégué syndical du SNB/CFE-CGC leur rend visite chaque mois. Il leur propose les places de spectacle du comité d’entreprise, négocie des tarifs dans les salles de sport et les tient au courant de l’actualité sociale du groupe. Une façon de « créer du lien, commente le syndicaliste, car, dans ces conditions, ils peuvent difficilement se sentir intégrés à la nouvelle structure ».

Incompréhension

Le mal-être naît aussi de l’absence de projet pour l’après-fusion. Du moins de son incompréhension. « Les dirigeants communiquent sur les raisons qui les poussent à s’unir, mais ils sont peu diserts sur ce qui doit naître du rapprochement », note Xavier Tedeschi. Patrice est directeur régional d’une grande banque rachetée par un ex-concurrent. Une dizaine d’années après l’opération, un climat morose pèse toujours sur les équipes. « Nous n’avons senti aucun effort pour construire une culture commune à nos deux sociétés et nous faire adhérer à des projets mutuels, décrit-il. Sur le terrain, on sent encore une compétition entre nous. Le fait que la fusion n’ait pas eu d’autre objectif que financier nous a démobilisés. »

Avant le rapprochement, décrit-il, les salariés étaient « fiers d’appartenir à la boîte » et n’imaginaient pas la quitter, même pour être mieux payé. Aujourd’hui, « ils font leurs heures, sans plus. Ils ont perdu la niaque ». La chute de motivation est d’autant plus forte que la banque à l’origine du rachat a imposé ses hommes et ses méthodes. « Cela s’est fait en douceur, sans violence, comme un phénomène d’infusion, relate Patrice. Au fil des ans, des managers venus de chez l’acquéreur ont envahi les strates hiérarchiques. » Fini, l’époque où des chefs issus du « terrain » gravissaient les échelons. Pour les historiques, « l’horizon est devenu de plus en plus bouché. Les possibilités d’évolution ont disparu ».

Choc des cultures

Les fusions présentées comme des mariages entre égaux sont rarement équilibrées. Chez Sopra Steria, né de l’union en 2015 de deux SSII, « les salariés l’ont compris au cours des réunions consacrées à la conduite du changement, se souvient Hocine Chemlal, délégué syndical CGT. Sous couvert d’échanges conviviaux, il s’agissait pour les ex-Steria de se plier aux méthodes de Sopra. Le mariage annoncé s’est avéré être une absorption ». Directeur marketing, Jean-Pierre a connu un choc des cultures quand un « gros » du secteur a pris le contrôle de sa « petite » banque régionale. « Avant le rachat, nous travaillions comme des artisans, capables de résoudre tous les problèmes des clients que nous suivions depuis des années, relate-t-il.

Les directeurs d’agence avaient les mains libres pour traiter leurs dossiers. » Par la suite, ses collègues et lui ont dû se plier à « une logique industrielle » : « Nous avons perdu en polyvalence. Les décisions étaient prises en haut. Les nouveaux conseillers étaient des experts, plus spécialisés. Leur phrase fétiche était : « ce n’est pas dans mon périmètre ». Malgré l’absence de casse sociale, soigneusement évitée par l’acheteur, « il y a eu des chocs psychologiques », assure Jean-Pierre. Les salariés se sont sentis dévalorisés par une réorganisation synonyme de perte d’efficacité et d’investissement personnel. Les plus anciens se sont laissés aller à la nostalgie d’une époque révolue.

Réponse financière

La mélancolie pourrait être évitée, estime Alain Richemond, du cabinet RHésilience, « si les entreprises vendaient mieux aux équipes la nouvelle page en train de s’écrire ». Ce storytelling précoce serait un rempart au blues de l’après-fusion. « Il faut formaliser très tôt les mots qui décrivent la nouvelle stratégie et y associer les salariés », juge-t-il. Il cite l’exemple d’une mutuelle qui est parvenue à redonner le goût du travail à ses salariés lors d’un séminaire « fondateur » pour la nouvelle entité. À quelques exceptions près : « Une fois le projet clarifié, certains ont choisi de partir, relève Alain Richemond. Ils étaient restés jusque-là dans une posture attentiste. »

« La question clé posée à chacun, c’est “pourquoi on travaille désormais” » résume Xavier Tedeschi, de Latitude RH. La réponse des entreprises est souvent financière. « Or travailler pour les intérêts de l’actionnaire ou pour que le groupe devienne le numéro trois du secteur n’est pas vraiment stimulant, poursuit l’expert. Les salariés attendent des réponses sur leurs compétences et leurs opportunités de carrière. » Xavier Tedeschi exhorte les managers à organiser des entretiens individuels ou en petits groupes pour aider chacun à faire le point sur ce qu’il sait faire et trouver sa place dans la nouvelle structure. Ce processus demande de l’écoute et du temps, mais le jeu en vaut la chandelle. Une récente étude de la Cass Business School confirme que la dimension humaine est essentielle dans le succès des fusions.

* Les prénoms ont été changés.

Source InfoRH Liaisons Sociales Magazin par Alexia Eychenne


30/04/2024

Dans un nouveau coloris Ardoisé, la tuile JURA 10 Jacob d’EDILIANS allie esthétique tendance et hautes performances pour habiller les toits des régions aux climats rigoureux

A l’esthétique traditionnelle des tuiles à relief en creux, la JURA 10 Jacob d’EDILIANS figure parmi les tuiles de référence dans les zones géographiques aux climats rigoureux. Disponible dans les teintes typiques des toitures de la région jurassienne, elle s’affiche aujourd’hui dans un nouveau coloris Ardoisé résolument moderne pour sublimer tous les projets de constructions neuves.

Fabriquée au cœur du Jura dans le site de production d’EDILIANS à Commenailles, la tuile JURA 10 Jacob est d’ores et déjà reconnue pour sa résistance exceptionnelle et son étanchéité à toute épreuve qui en font un modèle de choix pour répondre aux exigences esthétiques des toitures de nombreuses régions exposées à des conditions climatiques rigoureuses (Auvergne Rhône Alpes, Bourgogne Franche Comté, Grand Est).

Facile à mettre en œuvre à joints droits, avec sa palette de rouge, rouge ancien et désormais Ardoisé, JURA 10 Jacob met en valeur toutes les habitations, en rénovation comme en neuf. Une tuile au savoir-faire ancestral, déclinée dans une teinte contemporaine et une large gamme d’accessoires dans le même coloris pour parfaire la couverture, qui devrait sans nul doute séduire les professionnels (CMistes, architectes et promoteurs) comme leurs clients particuliers.

Compatible avec les solutions solaires d’EDILIANS pour encore plus de performance énergétique et d’esthétisme, la tuile JURA 10 Jacob bénéficie d’une garantie de 30 ans.

Source BatiPresse par André Sudrie Relations Presse

29/04/2024

Observatoire de la rénovation FFTB : optimisme prudent chez les couvreurs

Les signaux positifs ne trompent par les couvreurs. Selon le 10ème Observatoire de la Rénovation en Couverture en Tuiles de la FFTB, si 80 % des couvreurs font état d’une activité normale voire forte en février dernier, le pessimisme se fait sentir pour la 1ère moitié de 2024.

« Une activité qui reste positive sous un ciel qui se couvre ». Voilà comment la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) résume les résultats de son 10ème Observatoire de la Rénovation en Couverture en Tuiles.  

Entre le 8 janvier et le 29 février 2024, 800 couvreurs ont été interrogés sur leurs conditions et prévisions d’activité, leurs carnets de commande, leurs devis voire leur moral… 

Premier chiffre qui ressort : 80 % des couvreurs font état d’une activité normale voire forte en février dernier.

« Ce chiffre est cependant en décroissance continue depuis septembre 2021 et la part des entreprises qui anticipent une baisse ou forte baisse est en augmentation sur 1 an avec +6 points de 12 à 18 % », indique la FFTB.

Une baisse d’activité attendue dans le 1er semestre 2024

L’optimisme prudent, déjà exprimé dans l’observatoire de septembre dernier, se poursuit donc le 10ème du mois de février. Pour preuve, les entreprises de couverture prévoient un repli d’activité au 1er semestre 2024, par rapport à 2023. La FFTB rapporte plus particulièrement cette tendance dans la moitié Est du territoire, que dans l’Ouest de la France.

Si l’on regarde par la taille de l’entreprise, le pessimisme est plus fort chez les entreprises de plus de 10 salariés (-4,5), que chez les structures de moins de 10 salariés (-1,9). 

Il faut dire que les entreprises de plus de 10 salariés sont plus touchées par la chute du logement neuf, « qui représente une part plus significative de leur activité ».

Les carnets de commandes continuent de décrocher

En parallèle, les carnets de commandes enregistrent une « érosion lente mais continue », avec un mois perdu entre février 2023 et février 2024. Soit une baisse de 7,9 mois d’activité à temps plein en moyenne, à 6,9 mois. 

1 entreprise de couverture sur 4 estiment cette durée inférieure à la normale. Cette part revient à une augmentation de 8 points sur un an.

D’autant que la part d’entreprises déclarant faire moins de devis progresse dangereusement. Après avoir bondi de 20 % en février 2022 à 33 % en février 2023, elle se hisse à 36 % en février 2024. 

« Pour le moment, ces alertes n’affectent cependant pas le moral des couvreurs qui reste stable avec une évaluation de 3,4 sur 5 en février 2024 dans la moyenne du baromètre », lit-on dans l’observatoire. 

Source Batiweb par Virginie Kroun 


28/04/2024

Ceramitec a rassemblé plus de 13 000 participants pour son édition 2024

L'organisateur de Ceramitec 2024, Messe München, a annoncé la conclusion d'un autre événement réussi. L'exposition biennale comptait quelque 466 exposants venus de trente-six pays sur 33 000 m2 de surface d'exposition. Les participants étaient au nombre de plus de 13 000 venus de quatre-vingt-quatre pays, soit une augmentation de 30 % par rapport à l'exposition de 2022.

« Ceramitec 2024 est un grand succès », a ajouté le Dr Jürgen Blumm, directeur général de Netzsch-Gerätebau et président du conseil consultatif de Ceramitec. « Par rapport à la dernière édition en 2022, il y a eu nettement plus de visiteurs et de nombreux nouveaux contacts noués. Cette année, les entreprises exposantes ont également présenté des innovations, notamment dans les domaines de l'automatisation, de la durabilité et de l'efficacité énergétique. Dans l’ensemble, c’est un grand événement avec de nombreuses premières mondiales et avancées de la part des exposants ainsi que de nombreux visiteurs enthousiastes.

Avec un fort contingent venant de l'extérieur de l'Allemagne, l'événement a prouvé une fois de plus son attrait mondial. « Avec une part internationale de 57 % des visiteurs et 65 % des exposants, ceramitec a clairement démontré son importance pour l'industrie céramique dans son ensemble », a déclaré Collin Davis, directeur exécutif de Messe München. « Nous avons vu ici les sujets qui animent l'industrie, de la numérisation au zéro émission, en passant par la décarbonation et l'efficacité des ressources, ainsi que les nouvelles applications des solutions céramiques, sur les stands, mais aussi dans notre programme de conférences. »

Stephan Eirich, président de Maschinenfabrik Gustav Eirich, a déclaré : « Ceramitec 2024 a une fois de plus fait de Munich la capitale mondiale de l'industrie céramique. De nombreux décideurs et experts étaient présents pour fournir un aperçu approfondi des défis et des opportunités auxquels l'industrie est confrontée. Le résultat a été des discussions productives mettant en évidence un véritable intérêt pour les solutions techniques et les innovations.

Johannes Heckmann, PDG de Nabaltec AG, a déclaré : « Pour nous, ceramitec est le salon en Europe où se réunissent l'industrie des réfractaires et de la céramique. Comme toujours, la qualité des échanges avec le public expert est exceptionnelle.

Dr Moritz von Witzleben, directeur général d'Inmatec Technologies, a ajouté : « Pour nous, Ceramitec est un point culminant de l'industrie et le salon le plus important – il n'y a tout simplement pas d'alternative. »

Le prochain ceramitec aura lieu du 24 au 26 mars 2026, toujours en parallèle avec analytica, le salon leader mondial de la technologie de laboratoire, de l'analyse et de la biotechnologie, au parc des expositions de Munich.

Source PIM


27/04/2024

Construction Outre Mer : il sera bientôt possible d'importer des matériaux non européens

Le Parlement européen a adopté en première lecture le projet de règlement révisé relatif aux produits de construction. Les autorités françaises ont obtenu l’insertion dans ce texte d’une dérogation pour les territoires ultramarins. Ainsi, il permettra à la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, La Réunion et Saint-Martin, de mettre en œuvre une solution alternative au marquage «CE», pour faciliter l’importation de produits de construction issus des pays de leur environnement géographique.

Annoncée en juillet dernier lors du comité interministériel des outre-mer (CIOM), cette adaptation du droit de l’Union européenne aux spécificités ultramarines, du fait notamment de l’éloignement avec l’hexagone, était fortement attendue par les acteurs ultramarins, et en particulier le monde économique et de la construction.

Cette dérogation permettra notamment aux acteurs de faire face à l’augmentation des prix du fret et de l’approvisionnement en matériaux de construction, grâce à un régime d’exception. Ce dernier sera élaboré au cours de l’année 2024 et permettra aux territoires d’importer des produits de construction de pays tiers de leur zone géographique et donc de disposer de produits notamment adaptés aux caractéristiques locales, compétitifs et plus rapides à acheminer.

«Une évolution pragmatique et de bon sens des normes européennes, qui prennent en compte les spécificités ultramarines. Cette mesure contribuera positivement au développement économique de nos territoires et à leur intégration régionale», a commenté Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-mer.

Source Soualigapost

26/04/2024

La commune de Falck (57) réussit une rénovation exemplaire de la toiture de sa salle des fêtes en autoconsommation collective avec les tuiles SOLAIRE MAX d’EDILIANS

 Située à 5 km de la frontière allemande, dans le département de la Moselle, Falck subit en 2021 une tempête causant d’importants dégâts dans la commune. Parmi eux, la toiture de la salle des fêtes, déjà fragilisée par un défaut de conception, s’affaisse presque totalement. Dans le cadre de sa réhabilitation, la mairie décide alors de réaliser l’un des pans, bénéficiant d’une belle orientation, en photovoltaïque pour réaliser des économies d’énergie. A l’issue d’un appel offres lancé à l’automne 2022, ce sont les tuiles SOLAIRE MAX d’Edilians qui ont été retenues ainsi que la tuile terre cuite HP10 HUGENOT pour le reste de la couverture.

Construite en 1998, la salle polyvalente de Falck est mise à la disposition des associations locales et des 2.535 habitants de la commune pour accueillir des événements festifs et réunions. Après une fermeture au public depuis ces vents violents qui l’ont totalement dépourvue de couverture et le temps de l’expertise des assurances, le Maire Pascal Rapp souhaitait rénover rapidement cet espace de 400 m2.

« Dans le cadre de cette réhabilitation, le conseil municipal s’est posé la question de faire d’une pierre deux coups et de profiter de cette réfection de la toiture pour réaliser le pan orienté sud ouest en photovoltaïque » raconte Pascal Rapp. Devant déjà fournir les tuiles terre cuite HP10 HUGUENOT en coloris Ardoisé, la société Lacroix en charge de la maîtrise d’œuvre leur conseille alors les solutions solaires d’EDILIANS et plus particulièrement la SOLAIRE MAX noire.

Après avoir recueilli le témoignage d’un élu ayant recouru aux tuiles photovoltaïques d’EDILIANS et à l’issue d’études réalisées pour s’assurer de la pertinence de l’investissement, la commune décide de se lancer et de faire confiance à EDILIANS. « Nous sommes tous confrontés à la hausse des coûts de l’électricité. En tant que collectivité locale, notre objectif premier est de réaliser des économies. Si nous ne faisons rien, qui le fera ? Nous sommes là pour montrer l’exemple et c’était le moment opportun pour le faire » explique Monsieur le Maire. Il ajoute « De plus, d’après nos calculs par rapport à ce que nous proposait EDILIANS en matière de photovoltaïque, avec un produit garanti 30 ans, l’investissement devrait être amorti au bout de 10 ans. Cela nous a conforté dans notre idée ».

D’une surface de 560 m2, la nouvelle toiture de la salle des fêtes du centre bourg est désormais revêtue pour moitié de 480 tuiles SOLAIRE MAX noires qui s’intègrent harmonieusement aux tuiles HP10 HUGUENOT Ardoisé. Avec une production estimée à 37.300 KWh/an, l’installation couvre largement les besoins en électricité du bâtiment, surtout occupé le week-end, et permet à l’édifice de la mairie voisine couverte en tuiles DIAMANT argentique, ouverte tous les jours, de bénéficier du surplus de production pour sa propre consommation et réaliser ainsi de belles économies d’énergie !

« Pour un montant global des travaux (rénovation de la couverture, remplacement du système de chauffage, ventilation, électricité...) de plus de 700.000 € financés en partie par l’état et la région Grand Est, la réalisation livrée en mars 2024 a été très bien perçue par la population. Quant à moi, esthétiquement, j’étais bouche bée quand j’ai vu le résultat car nous ne voyons vraiment aucune différence entre les deux tuiles. C’est franchement un produit magnifique » conclut le Maire Pascal Rapp.

Présentée officiellement le 18 avril prochain à 11h00, la salle des fêtes de Falck avec ses tuiles terre cuite et tuiles SOLAIRE MAX d’EDILIANS devrait sans nul doute séduire les élus de la région, invités à cette occasion, et les convaincre de se lancer eux aussi dans l’aventure !

Source André Surdrie

25/04/2024

Le fabricant de matériaux en terre cuite Rairies Montrieux accélère à l'international

L'entreprise du Maine-et-Loire mise sur l'export pour structurer sa croissance. Avec l'ambition de réaliser 20 à 30 % de son activité à l'international dans les prochaines années.

Les plaquettes de parement de façade de Rairies Montrieux trouvent de nouveaux débouchés à l'export, comme ici à Birmingham, en Grande-Bretagne.

Rairies Montrieux ajoute une brique supplémentaire à son développement. L'entreprise, qui fabrique en Maine-et-Loire carreaux, briques et plaquettes de parement en terre cuite, accroît son activité à l' international avec l'ambition d'y réaliser 20 à 30 % de son chiffre d'affaires d'ici à quatre ans.

« Nous nous recentrons sur les pays limitrophes. Plutôt que de réaliser des chantiers lointains mais ponctuels, nous développons des projets récurrents en Europe auprès de clients qui nous connaissent et nous accompagnent dans la maîtrise des spécificités des marchés locaux », explique Paul-Vincent Diquéro , directeur export de Rairies Montrieux.

Source Les Echos par Cédric Menuet

24/04/2024

Le tuilier Monier affirme son enracinement dans les Ardennes malgré les crises

Éprouvée par l’envolée des prix de l’énergie puis par la chute de la construction, la filiale du groupe américain BMI s’est restructurée et a investi pour assurer sa pérennité sur le site de Signy-l’Abbaye.

"Nous voulons garder le site", déclare Olivier Hazard, directeur depuis deux ans, de la tuilerie Monier de Signy-l’Abbaye. Le message n’est pas anodin tant l’usine lancée en 2008 par Lafarge, puis entrée dans le giron du groupe américain BMI en 2017, est éprouvée par les crises. Il y eut d’abord l’envolée des prix de l’énergie amorcée en 2022 au déclenchement de la guerre en Ukraine. Dotée du plus long four d’Europe (200 mètres de long), qui a pour mission de cuire les tuiles à 1 115 degrés, Signy a une facture énergétique qui représente 30 % de ses coûts de production. « Nous avons dû ralentir notre production», ne cache pas M. Hazard. L’entreprise a dû aussi répercuter l’inflation sur ses prix de vente qui ont augmenté de 40 %.

Par ailleurs, la tuilerie, qui fournit le nord est de la France et le Benelux, est confrontée, depuis l’an passé, à la chute de l’activité construction qui se traduit par une baisse de 35 % de la demande de tuiles. Le groupe a dû arrêter l’usine entre fin novembre et fin décembre. La production était de 18 millions de tuiles en 2023 contre 19,5 millions en 2022. Elle devrait être moindre cette année. "Notre démarche d’amélioration continue nous permet d’être confiants en l’avenir" Directeur de l’usine de Signy-l’Abbaye

Il y a des conséquences sociales à ces ralentissements. L’entreprise, qui affichait, il y a quelque temps, un effectif de 130 personnes, s’est séparée de son gros volant d’intérimaires pour rester sur son socle de 87 salariés en CDI. Le site de Signy a obtenu le feu vert de l’État pour avoir recours à l’activité partielle de longue durée (APLD), qu’elle a utilisé pendant dix jours en janvier dernier. Soucieuse de « conserver ses compétences », l’entreprise a profité du ralentissement pour lancer des formations, améliorer sa qualité et sa productivité.

Olivier Hazard, qui a œuvré dans le passé dans l’automobile, en a importé certaines méthodologies dont le « travail standardisé ». « Nous avons travaillé en groupe avec les opérateurs et les techniciens afin d’identifier les meilleures pratiques, les meilleurs gestes et postures, afin de les partager dans des plans d’action », fait savoir le dirigeant. Monier a mis en place des outils de « vérification du respect des standards » afin de faciliter la vie du personnel et l’amélioration de la qualité. Les rebuts ont ainsi baissé de 5 points. «Notre démarche d’amélioration continue nous permet d’être confiants en l’avenir », indique le dirigeant. Il précise que Monier a investi récemment 2 millions d’euros notamment dans un système de récupération de chaleur, qui a réduit de 8 % la consommation de son four. L’entreprise a travaillé aussi sur la sécurité et prévention des risques. « Nous avons passé 735 jours sans accident avec arrêt, c’est une grande fierté pour nous», indique Olivier Hazard. Pour marquer le coup, la tuilerie ardennaise a planté un arbre comme il est de tradition au sein de BMI. Les Ardennais ont choisi un chêne pour être en accord avec leur terroir. C’est aussi un vœu de longévité pour une entreprise qui aura encore besoin à court terme de s’adapter aux difficultés du marché en attendant un retour de la demande, espéré pour la mi-2025.

Source L'Union


23/04/2024

EDILIANS lance le PASS SOLAIRE : un accompagnement pour aider les couvreurs à devenir des experts du toit solaire !

Alors que la rénovation énergétique est incontournable et que le photovoltaïque est en très forte croissance pour répondre à un double besoin de réduction des factures d’énergie et d’autoconsommation, certaines entreprises de couverture hésitent encore à se diriger vers le solaire qui peut leur sembler complexe. Pourtant, en tant que garant de l’étanchéité de la toiture, intégrer cette prestation à celles qu’elles proposent déjà est plus que légitime. Aussi, EDILIANS, pionnier sur ce marché depuis plus de 20 ans avec une gamme de tuiles solaires et de panneaux intégrés au bâti, a décidé de les aider à démarrer cette activité en lançant le PASS SOLAIRE.

S’inscrivant dans la continuité de la signature de son partenariat avec APRIL Construction en début d’année afin de faciliter l’accès assurantiel aux professionnels, le PASS SOLAIRE est un accompagnement complet de A à Z pour devenir autonome dans la vente et la pose de systèmes photovoltaïques. Ce parcours personnalisé comprend tous les volets nécessaires pour développer une activité solaire avec :

– une assistance assurantielle avec explication des démarches à effectuer pour bénéficier d’une couverture adaptée, point crucial dans le cadre du développement de cette nouvelle activité, avec possibilité d’être mis en relation avec APRIL Construction et de bénéficier de règles de souscriptions assouplies et de tarifs négociés par EDILIANS,

– une formation technique certifiante pour obtenir l’habilitation BP, obligatoire pour l’installation d’équipements photovoltaïques ainsi que la qualification QualiPV Bat sous forme de stage théorique et pratique, respectivement d’une durée d’un jour et demi et de 3 jours,

– une formation à la pose des solutions de tuiles et panneaux solaires d’EDILIANS en situation réelle accompagnée d’une attestation de formation à leur mise en œuvre, document demandé dans les avis techniques et souvent par les assurances,

– une journée de formation à la vente et au Simulateur Solaire, avec présentation de l’offre EDILIANS et de ses avantages,

– un accompagnement sur la première vente et le premier chantier solaire photovoltaïque par un commercial et un technicien expérimentés d’EDILIANS.

Les éléments pertinents de cet accompagnement sont définis lors d’un entretien initial en fonction des besoins de l’entreprise, il est donc tout à fait personnalisé.

En déployant ce service complet, EDILIANS illustre une fois de plus sa volonté, au-delà de sa large gamme solaire résidentielle, de proposer un accompagnement complet de A à Z pour aider les professionnels à devenir des experts de la rénovation globale de la toiture. Destiné à développer et soutenir leur activité, le PASS SOLAIRE garantit en plus à leurs clients particuliers un toit solaire fiable et étanche, performant et durable, tout étant esthétique.

Source Batipresse par André Sudrie Relations Presse 

22/04/2024

Terreal ouvre son premier espace de formation (photovoltaïque) dédié aux couvreurs

Sur son site de Roumazières (Charente), Terreal, leader français des solutions solaires intégrées en toiture pour le marché résidentiel, a inauguré sa formation qualifiante QualiPV’Bat dédiée aux couvreurs.

Ce 16 avril 2024, sur son site de Roumazières (Charente), Terreal, leader français de solutions solaires intégrées en toiture pour le marché résidentiel, a inauguré sa formation qualifiante QualiPV’Bat dédiée aux couvreurs sur la pose de panneaux photovoltaïques en toiture et le raccordement des installations au réseau.

Une dizaine de couvreurs étaient présents pour la formation dispensée en partenariat avec l’organisme CERER (Centre d'Études et de Recherches en Énergies Renouvelables) conventionné par l’association Qualit’EnR. Au total, ce nouvel espace prévoit la formation de minimum 120 couvreurs durant la première année, avec des sessions affichant complet jusqu’au mois de juin.

La collab' entre Terreal et le CERER

Terreal appartient au groupe Wienerberger, l’un des fournisseurs majeurs de solutions économes, innovantes et écologiques pour l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment, dans les domaines du neuf comme de la rénovation, ainsi que dans les infrastructures hydrauliques et la gestion de l’énergie.

En France, Terreal compte :

– 17 sites,

– 1 541 collaborateurs,

– et développe un chiffre d’affaires de 490 millions d’euros (2022).

Quant au CERER, il a su se bâtir une solide réputation dans la maîtrise des énergies, les énergies renouvelables et la thermodynamique, tout en s'imposant dans le domaine de la formation. En collaboration avec Terreal, il propose une formation qualifiante Quali’PV Bat, penser pour former sur un double plan (théorique et pratique) les professionnels de demain à la pose de systèmes photovoltaïques.

Selon Jean-Baptiste Fayet, le directeur général France de Terreal, ce "programme de formation rejoint nos autres initiatives, tel que le partenariat signé avec la Capeb en février 2023 pour accompagner les entreprises artisanales sur le photovoltaïque. Notre objectif est, d’une part, la montée en compétence de la filière pour qu’elle puisse répondre aux enjeux de la transition énergétique, et d’autre part, de proposer un service de qualité au particulier qui pourra ainsi bénéficier de l’autoconsommation et réinjecter une partie de l’énergie sur le réseau."

Solterre Qualif’, une formation qui se veut approfondie

Baptisée "Solterre Qualif’", cette session de formation accueille durant trois jours jusqu’à douze clients, couvreurs et constructeurs de maisons individuelles. Ces derniers suivent une formation complète, avec une partie théorique (côté CERER) et une partie pratique (côté Terreal) sur des maquettes de la gamme de panneaux photovoltaïques Solterre. À l'issue de cette formation, les formés doivent obtenir un résultat minimum de 24 bonnes réponses sur 30 au questionnaire de fin de formation, afin de décrocher le précieux sésame, celui de la certification.

Selon Éric Risser, le directeur marketing de Terreal en France, ces "formations complètes et qualifiantes sont un gage d’assurabilité et sont nécessaires pour que les entreprises, couvreurs et constructeurs de maison individuelles, puissent réussir dans le solaire. Avec le développement du photovoltaïque, les compétences des professionnels doivent évoluer notamment sur l’électricité. Nous facilitons l’accès des couvreurs à ce marché en proposant à la fois des solutions solaires au raccordement plug and play et une offre de formation sur la partie électrique."

Un programme de formation complet pour les six mois à venir

L'année 2023 a vu une augmentation record du nombre d’entreprises qualifiées pour l’installation de panneaux solaires photovoltaïques (+ 74 %). Toutefois, la filière de la couverture est en pénurie de professionnels qualifiés, et, signe d'une demande conséquente, le programme de formation affiche déjà complet pour les six mois à venir. Éric Risser commente d'ailleurs : "Aujourd’hui l’offre de qualification est insuffisante par rapport à l’évolution de la demande chez les professionnels, en particulier dans la région Grand Ouest qui a adopté d’ambitieux objectifs dans le développement du solaire."

Terreal souhaite développer son programme "Demain Tous Solaire", lancé en 2020 pour accompagner les entreprises de couverture en offrant des services spécifiques sur la technique (installation, branchement, paramétrage et conseil) et l’aide à la vente, avec l’ouverture en 2024 de nouveaux espaces dédiés sur plusieurs sites, dont l’Occitanie et la région parisienne.

Source Batiactu par Laure Pophillat 

Terres-de-Haute-Charente : Terreal forme les couvreurs au photovoltaïque

L’usine Terreal de Roumazières a lancé ce mardi 16 avril des formations au photovoltaïque destinées aux professionnels.

L’usine Terreal de Roumazières lance un espace de formation photovoltaïque pour les pros de la couverture. Une aide pour chaque étape d’un projet, du devis au branchement.

Mickaël Mautré est charpentier couvreur, patron de la société MMCM basée à Nanteuil-en-Vallée. Ce mardi 16 avril, il est l’un des douze professionnels de la toiture à suivre la première formation au photovoltaïque dispensée à l’usine de Roumazières de Terreal, leader européen de la tuile en terre cuite passé récemment sous le giron du groupe autrichien Wienerberger.

Source La Charente Libre par Frédéric BERG

21/04/2024

Des murs zéro plastique avec double parois de briques

L'entreprise Martin Pichler Ziegelwerk de Haute-Autriche s'attaque à la question de la taxonomie européenne pour les bâtiments à double paroi.

Le système PIAplan est basé sur l'utilisation de 2 briques plates de 30/30 cm, maçonnées avec des joints bout à bout décalés. Cela permet d'obtenir des propriétés de mur exceptionnelles : 

Martin Pichler Ziegelwerk GmbH présente un système de double paroi en brique appelé PIAplan. Il repose sur l'utilisation de deux briques plates de 30/30 cm, installées avec des joints bout à bout décalés.

Cela permet d’obtenir des propriétés de mur exceptionnelles telles que :

  • Isolation thermique : valeur U de seulement 0,18 W/mK sans utilisation de systèmes composites d'isolation thermique.
  • Isolation acoustique : valeur mesurée de seulement 54 dB.
  • Résistance : Une résistance individuelle des briques de 15 N/mm² signifie que la résistance élevée des murs qui en résulte – en fonction de la statique – permet également la pose de sols supplémentaires, ce qui réduit considérablement la consommation d'espace.
  • Aptitude pour l'été : La grande masse de stockage évite la surchauffe en été et conduit à des températures ambiantes équilibrées pendant la période de chauffage.
  • Absence de plastique : le système représente une combinaison sophistiquée (recette propre et embout) d'isolation thermique, d'isolation phonique et de résistance. Les systèmes ETICS supplémentaires, qui sont généralement à base d'huile minérale, sont complètement éliminés.

Longévité et rétention de valeur en interaction avec les critères de taxonomie

"Notre système à double paroi est le bon choix de matériau pour les investisseurs qui apprécient la longévité et la conservation de la valeur avec de faibles coûts d'entretien. Il offre la combinaison optimale d'isolation thermique, d'isolation phonique et de résistance et est à la fois respectueux de l'environnement et durable", déclare Ekkehard Pichler, directeur général de Ziegelwerk Pichler. et : "Brick Bauhaus 2050 certifie que le système à double paroi peut facilement atteindre les objectifs de la taxonomie de l'UE dans le domaine des matériaux de construction des murs."

Source SolidBau


20/04/2024

Ceratec a mis en service avec succès un nouveau coupeur et un concept innovant de séchage en tunnel

Ceratec, leader en solutions d'ingénierie, a réalisé un exploit révolutionnaire avec le développement et la mise en service réussis d'un concept unique de séchoir tunnel à l'usine d'Ibstock Aldridge. Ce projet pionnier offre une efficacité accrue, une consommation d’énergie réduite et un alignement avec la stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d’Ibstock.

Ibstock Royaume-Uni – Usine d’Aldridge

L'usine Ibstock Aldridge est une installation de production de briques extrudées et peut fonctionner en continu sept jours sur sept, avec 11 heures de production effective par jour. Les briques subissent une série de processus, notamment l'extrusion, la texturation, le ponçage et la découpe de pains avant d'être découpées en briques BS65 ou BS73. L'installation produit 28 millions de briques/an.

Efficacité énergétique

Le séchoir tunnel, élément central de la ligne de production, fonctionne comme un séchoir tunnel classique pendant les heures de fonctionnement. Mais contrairement aux séchoirs traditionnels, qui restent inactifs pendant les périodes de non-production, l'innovation de Ceratec maintient la courbe relative du séchoir en dehors des heures de production en déplaçant l'avant du séchoir. Ceci est rendu possible grâce au développement d'un logiciel de contrôle spécialisé, permettant une gestion efficace du processus de séchage sans avoir besoin d'un chargement et d'un fonctionnement continus du séchoir.

Design compact

Le concept de séchoir tunnel de Ceratec révolutionne non seulement les stratégies opérationnelles, mais répond également aux problèmes d'espace et d'énergie. En intégrant une conception compacte, le séchoir s’intègre parfaitement dans un nouveau bâtiment plus petit. Cette optimisation maximise non seulement l'espace disponible au sein de l'usine, mais réduit également considérablement la consommation d'énergie par rapport aux anciens séchoirs à chambre.

L'intégration de cette technologie innovante souligne l'engagement de Ceratec en faveur du développement durable et s'aligne sur les objectifs ESG d'Ibstock.

Source ZiegelIndustrie International

19/04/2024

Autriche: Record du monde de hauteur pour une construction en briques

2 immeubles de 8 étages sont actuellement en cours de construction dans le quartier Wildgarten à Vienne avec des briques monomur.

La construction en brique s’est énormément développée ces dernières années afin de répondre aux enjeux de la construction urbaine. 

Cela nécessite essentiellement de construire plus haut.

Plus de 205 000 briques wienerberger seront utilisées dans les 14 bâtiments. 

Source LinkedIn

18/04/2024

La tuilerie Lambert va de l'avant

Le fabricant de tuiles et accessoires de couverture située à Saint-Adjutory mène depuis plusieurs années une politique d'investissement dynamique.

Aurélien et Marie-Bernadette Baluteau, devant l'entrée de leur tuilerie à Saint-Adjutory.

"Il y avait 27 petites tuileries comme nous, il y a 45 ans en Poitou-Charentes. Nous sommes restés indépendants et à taille humaine", présente Aurélien Baluteau, gérant de la tuilerie Lambert à Saint-Adjutory. Aux côtés de sa mère, Marie-Bernadette, il représente la sixième génération à la tête de l'entreprise familiale, productrice de tuiles et accessoires de couverture en argile pur. Ils emploient 8 personnes. La tuilerie produit 13 000 tuiles par jour (modèles de 40, 50 cm... de différentes couleurs, chapeaux, etc.) et 5 000 accessoires par semaine (murets, faîtières). Son chiffre d'affaires a atteint 2,750 millions d'euros en 2023, contre 1,760 million en 2022. "Nos clients sont principalement des négociants, des artisans. Nous travaillons en local : Poitou-Charentes, Vendée, la région bordelaise, la Dordogne... Mais nous avons aussi à notre actif de jolis chantiers à travers le monde...".

Source CaracTerres par Etienne Sautereau 


17/04/2024

Matériaux de construction : Stéphane Bijoux dénonce « l’imposture de l’extrême droite »

Dans un communiqué, le député européen Stéphane Bijoux salue la décision du Parlement à Strasbourg d'autoriser le commerce de produit de construction sans marquage "CE" pour l'Outremer.

Le Parlement européen vient de réviser à une très large majorité (505 pour, 40 contre et 78 abstentions) le Règlement européen sur les produits de construction. Grâce à cette nouvelle législation, les produits de construction mis sur le marché dans les Régions Ultrapériphériques auront la possibilité d’être exemptés des exigences du marquage européen « CE ».

Le Député réunionnais Stéphane BIJOUX souligne que cette adaptation concrétise une mesure annoncée par le Gouvernement dans sa feuille de route du Comité interministériel pour les Outre-mer (CIOM) en juillet 2023 : « Sous l’impulsion du Gouvernement et avec notre mobilisation au sein des Institutions Européennes, c’est un nouvel engagement qui est tenu pour les Outre-mer, en cohérence avec le cap tracé par le Président Emmanuel MACRON pour le développement de nos territoires. Cette démarche a été fortement soutenue par Marie GUEVENOUX dès sa prise de fonction au Ministère des Outre-mer. »

Selon le Député ultramarin, cette adaptation de la législation marque aussi une nouvelle victoire du « Réflexe Outre-mer » qu’il défend au Parlement européen depuis 2019 pour une meilleure prise en compte des réalités locales et pour la valorisation des atouts ultramarins. Stéphane BIJOUX pointe l’abstention des Députés du Rassemblement national lors du vote final en session plénière : « L’adaptation des normes européennes aux réalités locales est une demande forte du monde économique et en particulier du secteur de la construction qui est confronté à la hausse des prix du fret et des matériaux. Ce vote démontre une nouvelle fois l’imposture et le mépris de l’extrême droite pour nos territoires ultramarins. »

Stéphane BIJOUX le redit : « Nous avons besoin d’Europe. Une Europe qui prend en compte nos réalités locales et qui confirme son rôle de partenaire indispensable du développement économique et de l’insertion régionale à La Réunion et dans tous les Outre-mer que je défends au Parlement européen ».

Source Zinfos974


16/04/2024

Poussière, nuisances sonores… : dans l’Eure, le projet de carrière à Cahaignes reste contesté

À Cahaignes (Eure), le préfet a accordé son autorisation pour l’exploitation d’une carrière d’argile au cœur de ce petit coin de nature, malgré l’opposition du conseil municipal de Vexin-sur-Epte et d’une large majorité des habitants. Réunis au sein d’une association, les opposants au projet réfléchissent aux suites à donner à leur combat.

Depuis près de deux ans, les opposants au projet de carrière d'argile à Cahaignes se mobilisent. Et malgré l'autorisation d'exploitation accordée par la préfecture, ils réfléchissent aux suites à donner à leur contestation.

Du côté de Cahaignes, petit village intégré au sein de la commune de Vexin-sur-Epte (Eure), le débat autour de la création d’une carrière d’argile pour le compte de la société Terréal est-il arrivé à son terme ? Du côté de la préfecture, la décision d’autoriser son exploitation a été rendue à la mi-mars. Une déception pour les membres de l’association Vexin Nature Qualité de vie, créée en 2022 pour fédérer les opposants au projet. « Nous avions été reçus en préfecture quelque temps auparavant. Et nous savions que la tendance ne nous était pas favorable », regrette Alain Riou, l’un des fers de lance de la contestation qui a décidé de passer la main lors de la prochaine assemblée générale qui doit se dérouler courant avril.

Jérôme Richard, le maire adjoint en charge de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, n’est pas véritablement surpris lui non plus. « Nous savions que les deux avis défavorables rendus par notre conseil municipal étaient uniquement consultatifs. Mais pour nous il était important d’une part de nous faire l’écho du ressenti des habitants. Et de l’autre de faire pression pour que, si cette carrière devait un jour exister, son exploitation soit la moins impactante possible », assume l’élu qui n’a jamais caché ses réserves sur un projet qui selon lui « n’a aucun intérêt pour la commune, mais seulement pour Terréal ».

En ce sens, la municipalité et les opposants à la carrière ont été en partie entendus depuis la première enquête publique qui avait mis le feu au poudre au printemps 2022. Alors que les limites d’exploitation devaient se situer à moins de 70 m des premières habitations, elles ont été reculées à 330 m. Une trame verte est prévue sur la bande de terre qui sépare les deux zones sur une surface de 4 ha et une nouvelle voie d’accès doit être aménagée par Terréal pour éviter aux camions de traverser le village. Par ailleurs, la durée d’exploitation a elle été divisée par deux, passant de 30 à 15 ans. « Si ce projet avait été présenté sous cette forme-là au départ, il aurait peut-être été accepté plus facilement », regrette l’adjoint, préférant regarder le verre à moitié plein.

Un recours dans les semaines à venir ?

Une vision que ne partage pas forcément Alain Riou qui voit lui plutôt le verre à moitié vide et les conséquences pour ce petit coin de nature préservé auquel il est attaché : « Pour faire la nouvelle route, il va valoir prendre trois hectares de terrain. Et les nuisances sonores, la poussière, tout cela va exister même si la carrière est plus éloignée des premières maisons ». Quant à l’interdiction pour Terréal de demander une extension géographique du périmètre d’extraction prévue dans l’arrêté préfectoral, Alain Riou se montre sceptique. « Dans quinze ans, qui nous dit que la position actuelle des services de la préfecture n’aura pas évolué… »

Cette analyse de la situation pousse d’ailleurs les membres de Vexin Nature Qualité de vie à se réserver le doit de déposer un recours dans les semaines à venir. Quant à la municipalité, elle a décidé de faire évoluer son plan local d’urbanisme « pour sanctuariser les terres autour de la carrière et acter sa non-extension », selon Jérôme Richard qui rappelle au passage qu’à l’origine l’ouverture du site aurait dû avoir lieu en mars de cette année. Et pour l’heure, il assure n’avoir aucune idée du calendrier des futurs travaux.

Source Le Parisien par Laurent Derouet 

15/04/2024

EDILIANS lance le PASS SOLAIRE : un accompagnement pour aider les couvreurs à devenir des experts du toit solaire !...

Edilians est une marque de référence pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque. Expert de la toiture en France au travers de ses 9 appellations de terroir depuis 1811, et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Alors que la rénovation énergétique est incontournable et que le photovoltaïque est en très forte croissance pour répondre à un double besoin de réduction des factures d’énergie et d’autoconsommation, certaines entreprises de couverture hésitent encore à se diriger vers le solaire qui peut leur sembler complexe. Pourtant, en tant que garant de l’étanchéité de la toiture, intégrer cette prestation à celles qu’elles proposent déjà est plus que légitime. Aussi, EDILIANS, pionnier sur ce marché depuis plus de 20 ans avec une gamme de tuiles solaires et de panneaux intégrés au bâti, a décidé de les aider à démarrer cette activité en lançant le PASS SOLAIRE.

S’inscrivant dans la continuité de la signature de son partenariat avec APRIL Construction en début d’année afin de faciliter l’accès assurantiel aux professionnels, le PASS SOLAIRE est un accompagnement complet de A à Z pour devenir autonome dans la vente et la pose de systèmes photovoltaïques. Ce parcours personnalisé comprend tous les volets nécessaires pour développer une activité solaire avec :

  • une assistance assurantielle avec explication des démarches à effectuer pour bénéficier d’une couverture adaptée, point crucial dans le cadre du développement de cette nouvelle activité, avec possibilité d’être mis en relation avec APRIL Construction et de bénéficier de règles de souscriptions assouplies et de tarifs négociés par EDILIANS,
  •  une formation technique certifiante pour obtenir l’habilitation BP, obligatoire pour l’installation d’équipements photovoltaïques ainsi que la qualification QualiPV Bat sous forme de stage théorique et pratique, respectivement d’une durée d’un jour et demi et de 3 jours,
  • une formation à la pose des solutions de tuiles et panneaux solaires d’EDILIANS en situation réelle accompagnée d’une attestation de formation à leur mise en œuvre, document demandé dans les avis techniques et souvent par les assurances,
  • une journée de formation à la vente et au Simulateur Solaire, avec présentation de l’offre EDILIANS et de ses avantages,
  • un accompagnement sur la première vente et le premier chantier solaire photovoltaïque par un commercial et un technicien expérimentés d’EDILIANS.

Les éléments pertinents de cet accompagnement sont définis lors d’un entretien initial en fonction des besoins de l’entreprise, il est donc tout à fait personnalisé.

En déployant ce service complet, EDILIANS illustre une fois de plus sa volonté, au-delà de sa large gamme solaire résidentielle, de proposer un accompagnement complet de A à Z pour aider les professionnels à devenir des experts de la rénovation globale de la toiture. Destiné à développer et soutenir leur activité, le PASS SOLAIRE garantit en plus à leurs clients particuliers un toit solaire fiable et étanche, performant et durable, tout étant esthétique.

Source André Sudrie

14/04/2024

La briqueterie familiale de Pottenbrunn perpétue la tradition et cuit dans le dernier four circulaire d'Autriche

Quiconque a déjà pris le train pour traverser Pottenbrunn a remarqué la haute tour juste à côté de Geberit. C'est l'une des dernières briqueteries d'Autriche qui brûle encore traditionnellement à la main et dans un four circulaire.

Monica Nicoloso décroche toujours immédiatement le téléphone. Qu'il s'agisse de l'œuvre d'art de la nouvelle Europaplatz, que la briqueterie Nicoloso a contribué à concevoir. Ou bien prendre rendez-vous pour une visite de l'usine afin de découvrir les coulisses de l'entreprise traditionnelle Pottenbrunner. La question qui me vient à l’esprit : comment tout cela se passe-t-il ? Elle dirige l'entreprise en grande partie seule avec son père Vittorio Nicoloso, retraité depuis des années.

L'immense domaine comprenant la carrière d'argile, le dernier four circulaire d'Autriche, les demandes de particuliers de tout le pays et de l'Office fédéral des monuments, les voyages en Italie auprès d'entreprises de coopération. Monica Nicoloso gère tout cela.

Elle a « grandi » avec le métier, comme elle le dit. Son grand-père est arrivé à Pyhra à la fin des années 1950 ; la famille Nicoloso travaillait comme briquetier en Italie depuis plus de 400 ans. En 1975, le père Vittorio Nicoloso a repris la briqueterie de la commune de Pottenbrunn, qui se trouvait alors encore à l'époque, juste à côté de la ligne ferroviaire de l'Ouest.

Dernier four annulaire en Autriche

«C'est la seule entreprise en Autriche qui existe sous cette forme», explique Monica Nicolso. Le four circulaire, vieux de 150 ans, est le dernier en Autriche à être équipé à la main et encore utilisé pour la cuisson. Mais au début des années 2000, la famille a dû réfléchir aux mesures à prendre pour rendre l’entreprise viable.

Il a donc été décidé de passer de la production de briques pour la « construction de maisons » à des produits sur mesure et de créer une entreprise de briques. Le personnel qui partait à la retraite n'était plus pourvu et la production devint peu à peu plus petite et plus spécialisée. Néanmoins : « C’est un défi de préserver les bâtiments anciens ici sur le site. »

Des briques pour cuisines extérieures, caves à vin, fours à pizza et bien plus encore sont désormais fabriquées à Pottenbrunn. Et pour les bâtiments historiques comme le château de Schönbrunn, le cimetière central de Graz ou les viaducs de Mattersburg. Nous travaillons pour cela avec l’Office fédéral des monuments. Les défis sont de taille : les briques doivent correspondre au reste du bâtiment historique en termes de couleur, de forme et de texture. « Autrefois, les couleurs émergeaient naturellement de l'argile, mais aujourd'hui elles sont imitées avec beaucoup d'expérience », explique Nicoloso.

Les briqueteries ont été créées là où il y avait de l'argile. L'argile de Pottenbrunn est également directement à l'origine de la production. L'emplacement était donc idéal : les rails passent également juste à côté.

Le processus pour une brique est toujours le même : les briques sont produites, séchées et cuites. Il existe des modèles pour la forme. Leur fonctionnement est similaire à celui des moules à gâteaux : à la place de la farine, on saupoudre du sable pour que l'argile ne colle pas. Ensuite l'argile arrive, est retournée, séchée et cuite.

Une grande variété de produits sur mesure sont fabriqués à Pottenbrunn

C'est à cela que sert le grand four circulaire de Pottenbrunn. Si vous le cherchez, vous ne devriez pas pouvoir voir le four à cause de toutes les briques. Car le grand « bâtiment » rond situé juste à côté de la cheminée n'est pas vraiment un bâtiment, mais le four lui-même : environ 70 mètres de diamètre, deux niveaux, des chambres de combustion différentes.

« Le four fonctionnait du début à la fin de la saison, sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Aujourd'hui, selon les besoins », explique Monica Nicoloso.

Lors des visites, Monica Nicoloso conduit les invités dans une chambre du four à briques ; dès que la lumière s'allume, un mur de briques se révèle et la taille du four devient encore plus claire. Théoriquement, vous pourriez même marcher en rond, d’où le four « à anneau ».

Une science et un métier qui s'enseigne aux classes scolaires, aux étudiants et même aux architectes lors de visites guidées. Le four circulaire et la briqueterie sont un morceau d'histoire vivante qui peut encore être vu de près à Pottenbrunn.

Source Noen

13/04/2024

La briqueterie Gauvrit à Aizenay accueillait la Journée européenne des métiers d’art

Pour la Journée européenne des métiers d'art, la briqueterie des frères Gauvrit ouvre ses portes à Aizenay. L'occasion de découvrir une histoire riche enracinée dans l'argile.

La briqueterie Gauvrit créée en 1868 accueillait ce 6 avril neuf exposants et proposera des ateliers de terre cuite. 

Si la briqueterie des frères Gauvrit a été retenue par la mairie d’Aizenay pour accueillir la Journée européenne des métiers d’art, samedi 6 avril, c’est qu’elle est d’envergure internationale.

Tout a commencé en 1868, avec désormais la sixième génération aux commandes d’une entreprise familiale. Le four à cuisson de Pierre Gauvrit est d’époque. Ce sont maintenant Jean-Paul et Pascal Gauvrit, ses descendants, qui le font fonctionner.

« Avec mon frère, nous produisons des briques en terre cuite », résume Jean-Paul. « Nous travaillons beaucoup sur les Monuments historiques. Notre cocorico national, c’est ça ! Mais nous sommes en relation avec la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne, le Luxembourg, la Suisse, l’Autriche, l’Espagne, l’Ukraine… »

La liste est longue comme le bras. Grâce à des coups de projecteurs donnés sur le travail réalisé pour les châteaux de Fontainebleau et de Chambord, le Musée de la libération aux Invalides, l’ancien théâtre de La Roche-sur-Yon, le phare de la Baleine sur l’île de Ré et le logis de la Chabotterie.

Tuiles, carreaux, briques

La gamme de produits étendue des tuiles aux carreaux de terre et aux fameuses briques est produite sur place.

« Si notre ancêtre s’est installé à Aizenay et que nous y sommes restés, c’est qu’il y a un gisement important d’argile tout autour de la forêt », témoigne Jean-Paul Gauvrit. « Il faut comprendre qu’en 1868 à la création, il y avait 120 tuileries en Vendée. Nous sommes aujourd’hui une vingtaine en France. »

La carrière permet de récolter en surface encore 60 à 70 % de l’argile nécessaire. « Le reste vient d’autres départements ou d’ailleurs », constate le briquetier.

Comment expliquer que la demande afflue toujours autant ? « Il faut reconnaître nos qualités. La première, c’est la terre. Nous savons la cuire. Il y a aussi notre savoir-faire. Et le fait de trouver l’adéquation entre la terre et le produit final. On essaye de travailler consciencieusement et le résultat dépasse nos espérances ! »

Au point d’obtenir en 2009, 2014 et 2022 le label Entreprises du Patrimoine vivant. Et d’avoir donné l’exemple à la 7e génération, encore jeune, mais attirée par l’activité. « Une partie de cette génération est encore étudiante », sourit Jean-Paul Gauvrit.

« Le plus jeune à 8 ans. Il veut écrire à Emmanuel Macron pour avoir une autorisation présidentielle permettant de commencer à travailler la brique plus tôt que les autres… »

Au programme de la Journée européenne des métiers d’art

Si la Journée européenne des métiers d’art a vu le jour en 2002, ce n’est que sa troisième édition qui a eu lieu à Aizenay, samedi 6 avril. Avec en site d’accueil la briqueterie des frères Gauvrit, à la Gombretière.

Le thème : Sur le bout des doigts. Et des portes qui s’ouvrent de 10h à 13h et de 14h à 18h aux Terres cuites d’Aizenay, pour accueillir neuf stands de créateurs complétant la présentation des briques locales.

Sur place, une tapissière décoratrice, un potier, un boulanger qui font déguster des fouées, un sculpteur, un maroquinier-sellier ou encore une adepte du crochet, un vannier, un ébéniste d’art et une démonstration de taille de pierre et dentellière.

Pour faire des étapes entre les flâneries d’un stand à l’autre ? Des ateliers enfants tenus par l’association Familles rurales et le Conseil des Sages à 10 h 30, 11 h 30, 15 h 30 et 16 h 30. Ceci pour pratiquer gratuitement la composition florale. En parallèle, Jean-Paul et Pascal Gauvrit, propriétaire des lieux, assureront des visites guidées toute la journée.

Journée européenne des métiers d’art, samedi 6 avril, à la briqueterie Gauvrit, 1 rue des Chaufourniers, Aizenay.

Source Actu