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11/05/2017

Bouyer Leroux veut convertir Rhône-Alpes à la brique

Roland Besnard et Pierre-Alexandre Cheminel Roland Besnard, président de Bouyer Leroux avec le nouveau directeur marketing et commercial, Pierre-Alexandre Cheminel. 

L’un des leaders nationaux des éléments de construction en terre cuite, Bouyer Leroux Terre Cuite, affirme ses ambitions en Rhône-Alpes. Il s’appuie sur les ex-sites ligériens d'Imerys Structure, repris en 2013 : Mably et Saint-Marcellin-en-Forez.

La société coopérative Bouyer Leroux Terre Cuite, dont le siège social est situé à La Séguinière dans le Maine-et-Loire, a réuni les 20 et 21 avril derniers ses équipes commerciales de la marque Bio’bric à Lyon, un territoire considéré comme « une zone grise » où le béton est le matériau le plus utilisé en construction.

Depuis les salons de l’hôtel Marriott, Roland Besnard, son président, l’a clairement dit : « On veut rougir cette région Rhône-Alpes sur la maison individuelle et le collectif. » Premier fabricant français en parts de marché sur les briques avec plus de 50 % des volumes, Bouyer Leroux veut mettre à niveau le marché régional. Pour cela, le groupe peut s’appuyer sur « son principal atout local », le site de Mably dans la Loire

Deux projets développés à Saint-Marcellin-en-Forez

Cette usine a bénéficié en 2016 d’investissements pour développer sa réserve d’argile et améliorer la productivité de son four. Unité moderne, elle bénéficie d’un atout important en termes de coût de fonctionnement avec un équipement alimenté par le gaz et le bio gaz.

A Saint-Marcellin-en-Forez, la Scop a également investi (150.000 euros), dans deux dossiers : une brique d’argile crue qui devrait être expérimentée avec un architecte des Bouches-du-Rhône et surtout « un système constructif » qui dépassera le cadre régional et national. Adapté pour réduire les délais de construction et « répondre au manque de qualification du personnel de chantier », le produit est en cours de validation avec un major du BTP sur un site pilote en Ile-de-France.

Source Brefeco par Vincent Riberolles

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