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08/04/2018

Val-d’Oise et Grand Paris : une histoire qui dure

Les briqueteries de Domont (vers 1900), Sarcelles, Saint-Brice, Montmorency ou Belloy-en-France ont permis de fournir des briques nécessaires à la construction des immeubles parisiens. Un exemple des liens entre le Val-d’Oise et Paris. Collection particulière/ARPE-CDVO

Les archives départementales accueillent jusqu’au 16 mai une exposition sur l’histoire partagée du Val-d’Oise et du Grand Paris.
Qu’ils soient positifs ou conflictuels, le Val-d’Oise et la capitale ont tissé des liens depuis des siècles. Une histoire commune résumée par une exposition intitulée « Le Val-d’Oise et le Grand Paris, une histoire partagée », et présentée aux archives départementales jusqu’au 16 mai.

Montée par l’Atelier de restitution du patrimoine et de l’ethnologie (ARPE) du conseil départemental, celle-ci revient sur les relations entre le département et la capitale. « L’objectif est de démontrer que les relations entre Paris et la grande couronne existent depuis très longtemps, souffle Béatrice Cabedoce, chargée d’études à l’ARPE. Chacun est dépendant de l’autre. »

Le train a permis aux Parisiens de venir en villégiature dans l’actuel département. Faisant naître des idées comme la station d’été du Val-d’Oise, construite à Parmain entre 1931 et 1936 et composée de pavillons anglo-normands organisés autour d’un hôtel-restaurant. Un projet ici vanté dans une carte publicitaire de 1930. Il s’agit vraisemblablement de la première utilisation du terme Val-d’Oise./Collection ARPE-CDVO
Photographies, cartes postales, documents et témoignages permettent de définir la place historique du Val-d’Oise (et avant lui de la seine et Oise) dans le Grand Paris. Une notion qui n’est pas nouvelle, puisque la commission d’extension de la capitale utilise le terme dès 1913.

De grands projets vite oubliés
L’exposition revient notamment sur le rôle de la grande couronne pour nourrir le « ventre de Paris », fournir de l’artisanat ou des matières premières pour les constructions, mais également recueillir les usines et les eaux usées, acheminer des marchandises, accueillir des parisiens pour se soigner ou profiter du grand air. Sans oublier les constructions destinées à lutter contre la crise du logement de la capitale et de sa petite couronne.

A noter, également, des pastilles sur « le grand paris des utopies », qui reviennent sur de grands projets oubliés comme un canal « Paris port de mer » reliant la capitale à la manche, un cimetière pour les parisiens de 500 ha à Méry-sur-Oise, ou encore l’aérotrain reliant Cergy à La Défense.

Jusqu’au 16 mai, aux archives départementales, 3, avenue de la Palette, Pontoise. Renseignements au 01.34.25.38.00. Gratuit.

Source Le Parisien

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