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26/08/2017

Canada- Fermeture de l’usine Meridian à La Prairie : 36 pertes d’emploi

Le fabriquant de briques Meridian à La Prairie a cessé les activités de son usine de production le 3 août.

Par voie de communiqué, l’entreprise confirme que cette fermeture entraîne la mise à pied de 36 employés.

«La décision de cesser la fabrication découle d’un excédent de capacité de l’entreprise au Canada et des investissements importants que requerrait la modernisation de l’usine», explique l’entreprise.

La production sera faite dans les autres usines canadiennes.

Trois employés conserveront leur poste afin de continuer les ventes et la distribution à La Prairie.

Les installations, anciennement connues sous le nom de la Briqueterie Saint-Laurent, sont répertoriées comme patrimoine culturel du Québec par le ministère de la Culture.

L'entrée de l'usine se trouve sur le chemin St-José.

Source Le refletQC par  Audrey Leduc-Brodeur

25/08/2017

Cameroun - Logements sociaux: L’État veut combler de déficit en construisant des maisons en terre cuite

D’après Jean Claude Mbwentchou, ministre du Développement Urbain et l'Habitat (Minduh), de nouvelles mesures sont prises en matière du choix des matériaux qui seront utilisés pour la construction des logements sociaux au Cameroun. Selon Le Quotidien de l’Economie de ce 24 juillet, cette information est tirée d’une interview accordée à la presse publique en début juillet. Ainsi, l’Etat veut introduire les matériaux locaux dans la construction des logements sociaux. Selon le Minduh, il va s’agir d’une part, de la revue des caractéristiques architecturales et techniques des bâtiments pour les adapter aux normes de l’habitat social. D’autre part, il s’agira de l’application effective des mesures d’allégement fiscale prévu dans le cadre de la loi de 2013 sur l’investissement privé et a loi des finances de 2016, qui accorde des exonérations aussi bien sur les matériaux, matériels et équipement que sur les acquéreurs.

«Nous pouvons déjà annoncer que les coûts des logements produits avec la coopération chinoise et dans le cadre du PLANUT volet habitat, seront très abordables et nettement plus bas que ceux pratiqués sur les 1675 logements d’Olembé et de Banga Bakoko. Une opération de construction de logements sociaux avec l’utilisation des briques en terre (cuite et stabilisée) est programmée dans les tous prochains jours avec la mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo) et permettra de procéder à une analyse comparative des couts avec des matériaux classiques » a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : «nous envisageons aussi de mener une réflexion profonde sur le problématique des matériaux de construction avec le Micommerce, le Minfi, le Minimidt, et d’autres acteurs pour non seulement baisser leur coût, mais aussi en augmenter la production. En assurer la qualité ainsi qu’une bonne distribution».

Le Quotidien de l’Economie fait le constat selon lequel ce type de logement n’attire pas beaucoup les camerounais malgré les nombreux avantages qu’il possède. Selon les spécialistes de ces matériaux, une sensibilisation est nécessaire, «parce que outre, son coût avantageux, la brique de terre cuite est résistante vis-à-vis de l’eau, elle régule parfaitement la température du bâtiment». A Douala, certaines personnes interrogées sur la question sont sceptiques à l’idée de vivre dans une maison construite en briques de terre cuite en agglomération. Le Mindhu, assure que ces montants répondent à des coûts de production et de vente qui dépendent de plusieurs facteurs dont les plus déterminants sont: la disponibilité et les coûts des principaux intrants (assiettes foncières, les matériaux de construction, a technologie utilisée, la subvention des pouvoirs publics, le poids de la fiscalité, la disponibilité de la main d’œuvre qualifiée mais aussi et surtout du rapport entre l’offre et la demande.

Source Cameroon-Info.Net par Géraldine IVAHA 

24/08/2017

Prix des délais de paiement: l’appel à candidatures ouvert jusqu’au 29 septembre

 L’Observatoire des délais de paiement a lancé la 4e édition des prix des délais de paiement qui a pour objectif de récompenser les pratiques d’entreprises et d’organismes publics exemplaires.

Près d'une entreprise de bâtiment sur deux paie ses fournisseurs dans les temps. Un record en la matière !

Lancés pour la quatrième année consécutive, les prix des délais de paiement ont pour objectif de saluer les pratiques exemplaires d’entreprises et d’organismes publics en faveur de la réduction des délais de règlement. Les candidatures sont ouvertes aux grands groupes, entreprises de taille intermédiaire (ETI), PME, organismes et établissements publics, collectivités territoriales et hôpitaux. Plusieurs critères d’évaluation identiques ont été retenus pour les entreprises du secteur privé et les structures publiques et parapubliques : quelles actions spécifiques ont été mises en place pour s’assurer du respect des délais légaux et contractuels ? Quelles dispositions pour soutenir la trésorerie des fournisseurs TPE/PME dans le cadre d’une politique d’achats responsables ? Au-delà des effets financiers, ces actions ont-elles des effets sur les relations clients/fournisseurs ?

Le jury d’experts, composé de Jeanne-Marie Prost, présidente de l’Observatoire des délais de paiement, Jean-Hervé Lorenzi, président du pôle de compétitivité Finance Innovation et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, examinera les dossiers de candidature et désignera les lauréats dans six catégories : PME, ETI, grande entreprise, établissement public, collectivité territoriale, Etat et opérateur de l’Etat. L’année dernière, les prix avaient été décernés à Silix et Outilacier, Terreal, Société Générale, UGAP et la ville de Noeux-les-Mines (62). La date limite d’envoi des dossiers est fixée au 29 septembre 2017. La remise des prix aura lieu le 21 novembre 2017 lors des Assises des délais de paiement, au centre de conférence Pierre Mendès-France situé au ministère de l’Economie à Paris (12e).

Pour plus d’informations, consultez le site des délais de paiement.

Source Le Moniteur

23/08/2017

Livre blanc de la filière terre cuite

La Filière Terre Cuite mène depuis plusieurs années une réflexion sur la politique du logement en France. Pour elle, celle-ci doit mieux répondre aux aspirations des Français en matière de qualité de vie. Elle est convaincue que 3 axes majeurs sont à développer :


  1. Un bâtiment durable doit être un bâtiment qui dure dans le temps :  Cela passe par des matériaux véritablement durables et un engagement des industriels à garantir les performances de leurs produits effectivement pendant longtemps.
  2. Les entreprises des matériaux et du bâtiment doivent défendre l’emploi local et valoriser nos territoires.   Cela passe par exemple par la promotion de l’utilisation des matériaux fabriqués localement dans la construction.
  3. Il est possible de promouvoir une ville combinant l’aspiration profonde de nos citoyens à la maison individuelle et la lutte contre l’étalement urbain. La maison individuelle n’est pas synonyme d’étalement urbain.

Le document explore ces trois thèmes et propose de nombreuses mesures simples à mettre en œuvre et ne nécessitant pas de moyens importants. Elles ne pèsent pas sur les ressources de l’Etat ou des collectivités territoriales. Elles pourront libérer la production de logements, inciter à des modes constructifs plus en phase avec les aspirations des Français tout en participant aux objectifs d’efficacité énergétique et environnementale de l’habitat.

Télécharger le rapport sur le développement durable 2016

Source Bouyer Leroux

22/08/2017

Rebond des mises en chantier en juin

Les mises en chantier ont augmenté plus que prévu en juin, après trois mois consécutifs de baisse, mais le marché de la construction reste tendu en raison de la hausse des prix des matériaux et de la pénurie de terrains comme de main d'oeuvre.

Selon les données publiées mercredi par le département du Commerce, les mises en chantier ont progressé de 8,3% en données corrigées des variations saisonnières, à un rythme annualisé de 1,22 million d'unités qui est le plus élevé depuis février. En mai, ce rythme était de 1,12 million d'unités et non de 1,09 million comme donné en première estimation..

Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un rythme de 1,16 million de mises en chantier en juin.

Sur un an, la hausse est de 2,1%.

Les mises en chantier de maisons individuelles, qui représentent la plus grande partie du marché de l'immobilier résidentiel, ont également augmenté de 6,3% à 849.000 unités le mois dernier, également à un pic de huit mois. La construction de maisons individuelles a perdu de son élan depuis le pic de près de neuf ans et demi touché en février.

Le nombre de permis de construire a progressé de 7,4% à 1,25 million d'unités, à son rythme le plus rapide depuis mars. Les permis de construire de maisons individuelles ont bondi de 13,9%.

Source Boursorama

21/08/2017

La reprise du secteur des matériaux de construction profite à Cemex

Acteur incontournable du marché des matériaux de construction, et plus particulièrement du ciment, Cemex a indiqué ce 2 août une augmentation de son bénéfice au deuxième trimestre 2017 de 41% au regard des résultats enregistrés l’année dernière. Le chiffre d’affaires consolidé de l’entreprise mexicaine atteint ainsi les 3,577 milliards de dollars entre avril et juin.

La reprise enregistrée par le secteur des matériaux de construction semble avoir été particulièrement profitable à Cemex ! Le cimentier mexicain, qui s’est récemment illustré dans la réalisation d’un voile de 14 mètres de haut à Quint-Fonsegrives (31), vient tout juste de dévoiler des résultats particulièrement positifs pour le second trimestre 2017.

En effet, le bénéfice net s’élevait à 289 millions de dollars entre avril et juin de cette année, contre 205 millions sur la même période en 2016. Le bénéfice est ainsi en hausse de 41% par rapport au deuxième trimestre de l’an dernier. Une croissance qui s’explique notamment à la réduction des dépenses de l’industriel.

Le chiffre d’affaires consolidé, de son côté, s’établit à 3,577 milliards de dollars, soit 2% de plus qu’à la même période en 2016. D’après le groupe, cette performance serait notamment due à « de meilleurs prix pour nos produits, en monnaie locale au Mexique et aux Etats-Unis, ainsi que par des volumes plus importants dans notre région. »

« Notre réussite opérationnelle et financière est conforme à nos attentes : de bons résultats au Mexique, aux Etats-Unis et en Europe ; de récents défis en Colombie et en Egypte, et, dans une moindre mesure, aux Philippines », s’est félicité Fernando Gonzalez, directeur général de Cemex. Autant dire que le reste de l’année s’annonce sous les meilleurs auspices !

Source Batiweb

20/08/2017

Visite de chantier sur la route de Revel

Quatre années de travaux pour remettre à neuf la route D624, entre Castelnaudary et Revel, et déjà le tiers du projet bouclé à ce jour.

C'est ce que les services techniques du département et les élus sont venus constater, cette semaine, avec une visite du chantier. L'objectif est de renforcer la chaussée de cet itinéraire de 12,6 km de long, dont la première partie dessert notamment l'usine Terreal et où le trafic moyen journalier est d'environ 8 000 véhicules, dont 10 % de poids lourds.

Mme Martinez et M. Secq, pour les services départementaux de la direction des routes, et M. Paulin Loubatières, conducteur de travaux pour l'entreprise Jean Lefebvre, en charge de cette première tranche de travaux, ont pu détailler les éléments réalisés en vue d'une mise en sécurité de la zone : mise en place de glissières, sécurisation des obstacles latéraux, enrobage… Mme Brunel, utilisatrice régulière de cette route, se félicite du gain en visibilité des travaux d'ores et déjà réalisés ! «Le mauvais état de cet axe aurait pu être beaucoup plus accidentogène, et c'est bien pour assurer la sécurité des usagers que ces travaux ont été réalisés», expliquent de concert MM. Bardiès et Maugard.

Source La Dépêche du Midi

19/08/2017

Décès de Charles Guiraud

Avec la disparition de Charles Guiraud, c'est une page importante de l'histoire lasbordaise qui se tourne, et notamment celle de la STBL Guiraud frères (actuellement Terreal).

Il était l'un des derniers artisans de cette grande époque, au cours de laquelle la briqueterie a connu un essor formidable, notamment dans les années «70», avec la construction de l'usine de Saint-Martin, inaugurée par Jacques Chirac, et la création à Castelnaudary, en 1973, d'un centre de recherche avec une vingtaine d'ingénieurs.

Les nombreuses carrières, notamment autour de Saint-Papoul, resteront autant d'empreintes que Charles aura laissées, car leur gestion était l'une de ses principales fonctions.

À l'opposé de sa vie professionnelle très intense, sa retraite était beaucoup plus discrète, mais n'en était pour autant pas moins active, car avec son épouse «Titi», ils étaient toujours restés à l'écoute des plus démunis. Nos sincères condoléances à toute la famille et à leur fils de cœur Simplice.

Source La Dépêche du Midi

18/08/2017

CHÂTEAUBERNARD: UN CAMION PERD SES TUILES ET PROVOQUE UN BOUCHON

Des tuiles à la pelle sur le rond-point de La Trache, commune de Châteaubernard, celui situé à l'entrée de l'agglomération de Cognac quand on arrive d'Angoulême. Peu avant 17 heures un camion a perdu une partie de son chargement de tuiles en terre cuite.

Un ralentissement s'est créé notamment sur la RN 141 avant d'arriver sur le rond-point dans le sens Angoulême-Cognac.

Source La Charente Libre

17/08/2017

Cutting-edge technologie for high standard roof tiles: Händle NOVA II

HÄNDLE engineered the NOVA II in the year 2000 at the behest of roof-tile producer Nibra Dachkeramik. One of their engineers, Dipl.-Ing. Manfred Bracht, it seems, had invented and patented a large-area tile with an "impossible" area coverage size of 5.5 pcs/m², but had not been unable to locate a suitable press for making them. HÄNDLE took up the challenge.

Such extremely large slabs require relatively stiff pressing to achieve sufficient stability and manipula-bility for demoulding and deposition on their drying supports. Together with the sheer size involved, that criterion required that the press be designed for an adequately high pressing force and that its frame deform only minimally in order to maintain highly accurate, true-to-size forming with absolute reproducibility. Also, the drum mounting area had to be accommodated to the larger dimensions of the slabs. The result: the NOVA II roof-tile press in a class of its own. Compared to conventional eccentric presses, this concept offers considerable advantages, as its electromechanical pressure-generating system intensifies the pressure by way of a multiple-toggle drive column. Nibra secured itself a temporary single-source contract for this press.
In early 2002, Nibra integrated and commissioned a pair of HÄNDLE NOVA II presses in their new production line for DS 5 large-format adjustable roof tiles. Both presses have since been running on triple shifts without a hitch and remain to this day the only revolving presses in the world that can turn out roof tiles with a coverage of 5.5 pcs/m². The experience gleaned from all those years of continuous operation have given HÄNDLE a winning edge in pressing know-how, not only for large-area roof tiles, but also for peak-quality tiles of medium and standard size. All that experience has been invested in a detailed overhaul and optimization of the pressing system, and the company’s decision to put the re-vamped version on the market will make it generally available.

A wide range of roof-tile models can be optimally pressed with a NOVA II, because the size of the mould clamp allows it to accommodate either two moulds (for size formats up to 5 pcs/m²) or even three or four moulds (e.g., for 14 pcs/m²). This is only possible, because the freely programmable NOVA II pressing system enables optimal, model-and compound-specific pressing with due allowance both for the shape and size of the tiles and for the properties of the slab (e.g., compound moisture, plasticity, etc.). The variable pressure curve, for example, is enabled by the press' servo-actuated spindle drive, and its soft running is facilitated by toggle-drive kinematics. The size-specific parameters and individual press curves of all the various tile models can be saved and called up at will. This is something that customary revolving presses can not do, because their compression cams have to be made for a single compaction curve that is therefore rigidly defined and can not be altered on short notice.

Some other crucial features of the NOVA II include:

  • precise positioning of slabs by a slab robot that can also be used for automatic changing of moulds, including the automatic exchange of moulding tools
  • gentle, accurate removal of green tiles by two unloading robots exhibiting high flexibility toward different roof-tile models
  • optional mechanised slab loading and demoulding
  • uniform slab thickness thanks to motor-driven height adjustment of the top mould by up to 3 mm for regulating the edge gap and compensating for mould wear
  • top-mould fixation via a hydraulic pivoting tension jack (also available on option for bottom moulds)
  • a Siemens S7-SPS, control system suitable for tie-in to a higher-order in-house computer network, with monitor-based process visualization. For each change of formats, the file con-taining the model-specific compaction curve can be called up at the punch of a key

As of immediately, this new-high-tech roof tile press, the NOVA II, with its unique, model-specific, adjustable compaction curves, puts HÄNDLE at your service anywhere in the world as a competent part-ner to the roof-tile industry – particularly when it comes to pressing high-quality roof tiles.

Source Händle

16/08/2017

Bedeschi equips P.T. M. Class Industry with new three-mould roofing tile press

Bedeschi, the long-established Italian firm engages in continuous technical research and development, launching ever new products with outstanding properties onto the market.

For P.T. M. Class Industry, an Indonesian roofing tile manufacturer, Bedeschi is supplying a new pressing line and widening its broad range. The new production line will be equipped with a vertical mixer (GDG 1500), an extruder (BED 500 SLS), a cutting and a feeding line, a new three-mould press complete with moulds and a special setting machine (manufactured in-house in Bedeschi’s workshop) to take up 18 tiles at once and load them on a dryer pallet.

Source Ziegelindustrie International

15/08/2017

KELLER HCW Inspiration et orientation à la Keramtex 2017 à Tcheboksary

La Keramtex est la conférence russe la plus importante pour l’industrie de la terre cuite. Elle s’est tenue cette année le 15 et le 16 juin à Tcheboksary dans la capitale de la République autonome de Tchouvachie. Comme les années précédentes, cette conférence qui a lieu chaque année dans un site différent a été brillamment organisée par Elena Yumascheva et Elena Leskova.

Il était possible de visiter dans le cadre de la conférence  les briqueteries majeures autour de cette capitale sur la Volga, notamment le site Ecoklinker avec une ligne reconstruite par KELLER HCW pour fabriquer des plaquettes fendues. Bien que cette ligne soit déjà en service depuis plusieurs décennies, on y fabrique aujourd’hui encore des produits de qualité. Ils font preuve d'une demande importante sur le marché russe et, comme Ecoklinker est l’une des rares briqueteries en Russie produisant de telles plaquettes, les participants à la conférence ont été très impressionnés. Des phrases telles que « Attention, high-tech! » ont même été entendues.

La Keramtex 2017 a rassemblé au total plus de 200 participants de 28 régions russes ainsi que de 12 autres pays européens. Pour certains participants, cet événement a  apporté une inspiration technologique et une orientation technique du marché. De plus, la conférence a comme toujours offert beaucoup d’occasions de parler métier avec les clients fidèles dans une atmosphère détendue, de voir des visages familiers ou d'échanger avec les autres collègues du secteur au sujet des impressions du 1er semestre 2017.

Pendant les deux jours de la conférence, on a pu assister à des présentations très intéressantes et des discussions constructives. Les participants ont été informés des développements dans les briqueteries, des projets de recherche des instituts de céramique et de la situation du marché pour le secteur de la construction. Les fabricants et fournisseurs comme KELLER HCW ont par ailleurs présenté à l’audience intéressée leurs programmes et possibilités de livraison.

Ainsi, Torsten Bärtels, directeur commercial régional de KELLER HCW et Ekaterina Zakharova de l'OOO « Keller Vostok » ont présenté la nouvelle ligne pour la fabrication d’éléments de paroi préfabriqués que KELLER a développés en coopération avec l'entreprise Redbloc Allemagne. La présentation de ce projet novateur a été suivie par les participants russes avec un grand intérêt, et, par la suite, de nombreuses conversations intéressantes se sont enchaînées.

Le dîner de gala avec un programme divertissant de soirée représenta le clou de la Keramtex 2017. La grande hospitalité des Tchouvaches ainsi que l’excellente organisation de cet évènement ont laissé une vive impression chez les participants de la conférence. Ils ont rechargé leurs batteries d’énergie fraîche à Tcheboksary pour le travail qui les attend dans le monde de la terre cuite.

Source KELLER 

14/08/2017

Le belge Etex englobe Pladur, le numéro un espagnol du plâtre

Le propriétaire belge du groupe Siniat devient l’actionnaire majoritaire de l’entreprise Pladur, leader sur le marché espagnol de la plaque de plâtre.

Pladur dispose avec son site de Valdemoro (Madrid) d'une capacité de 60 millions de m2 de plaques de plâtre

L’opération était très attendue dans l’univers du plâtre. Le groupe belge Etex (Siniat) devient actionnaire majoritaire de Pladur, un fabricant espagnol de produits en plâtre. Son propriétaire, Coemac, détient actuellement 59% des parts de son capital, contre 41% par Etex. Le contrat porte sur la vente de 35% des parts de Coemac à Etex, avec une option de cession des 24% résiduels d’ici 2020.

Avec cette acquisition, le géant des matériaux de construction (15 000 collaborateurs, 2,9 Mds de chiffres d’affaires) se renforce sur le marché espagnol du BTP. « Au cours de ces 40 dernières années, Pladur s’est forgée une solide réputation sur le marché espagnol mais aussi à l’étranger », a commenté Etex dans un communiqué. L’entreprise réalise la majeure partie de son chiffre d’affaires sur le territoire ibérique.

L’industriel dispose d’une capacité de production de 60 millions de m2 par an grâce à son usine de panneaux de plâtre située à Valdemoro (Madrid).

Les autres sites sont principalement utilisés pour la production du plâtre en poudre. Pladur emploie 321 personnes sur l’ensemble de ses sites. « Nous souhaitons jouer un rôle de leader en matière de panneaux de construction et de construction à sec. Dans ce contexte, devenir actionnaire majoritaire et éventuellement propriétaire unique de Pladur constitue un atout important », a déclaré Paul Van Oyen, CEO d’Etex.

 Devenir le 4e acteur du marché

Pladur est également présente à l’export dans une vingtaine de pays (Afrique, Moyen-Orient, Europe) dont la France depuis près de quatre ans. Sur ce marché, elle avait confirmé pour le Moniteur son ambition de devenir le 4ème acteur du marché, derrière le trio Placo, Knauf et Siniat.

En France, Etex est notamment connu pour avoir été à l’origine de la création de Siniat, ex-Plâtre Lafarge, en 2011. La compagnie belge fabrique des produits de construction dans trois grands domaines : panneaux (plaque de plâtre, revêtement de façade, construction sèche), toitures (tuiles céramiques), et protection incendie/isolation.

Source LE MONITEUR.FR

13/08/2017

La réforme forcée du Code du travail avance encore d’un pas

Une nouvelle réforme s'annonce, tandis que 24 fédérations syndicales de la CGT poursuivent leurs recours juridiques contre la loi Travail version 2016.

S’il y a bien une promesse de campagne qu’Emmanuel veut tenir et vite, c’est celle de réformer une nouvelle fois le Code du travail. Objectif : des salariés toujours plus flexibles ! Le projet de loi permettant à Emmanuel Macron  de gouverner par ordonnances a été présenté ce mercredi 28 juin en Conseil des ministres.

Le projet de loi permettant à Emmanuel Macron et au gouvernement d’orchestrer une nouvelle casse du Code du travail par ordonnances a été présenté ce mercredi 28 juin en Conseil des ministres. L’objectif principal est d'accorder plus de flexibilité à l'entreprise, autrement dit de fragiliser les droits des salariés.

Ce projet de loi encadre les futures ordonnances, destinées, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud, à assurer "plus de dialogue social et économique, qui amène plus de liberté, plus de sécurité". Ce qui est assurer, c’est que députés et sénateurs seront privés de débattre sur le fond de la réforme. La majorité est seulement conviée à habiliter l’Elysée et Matignon  légiférer sans en passer par aucun amendement et aucun vote. Un déni de démocratie qui n’est pas sans rappeler que la précédente Loi travail, dite Loi El-Khomri était elle aussi passée en force, Manuel Valls ayant eu recours au 49-3 pour l’imposer.

Les contours de la mouture 2017 promettent de modifier les domaines de négociation réservés à la branche professionnelle et à l'entreprise, de fusionner des instances représentatives du personnel (CE, CHSCT…), de plafonner les dommages et intérêts pour licenciement abusif...

D'autres sujets sont sur la table, comme la rupture de contrat de travail qui pourrait permettre au salarié démissionnaire de percevoir des allocations chômage sous conditions. D’autres pans de « nouveautés » devraient concerner le licenciement économique ou le recours au contrat de chantier (un contrat qui menace le CDI), selon le projet rendu public par le ministère.

Cette réforme va plus loin que la très décriée loi travail, qui avait déclenché l'an dernier la plus grande mobilisation sociale jamais connue sous un gouvernement dit de gauche. Mais, entre-temps la donne a changé, ce qu'a rappelé le Premier ministre Edouard Philippe en Conseil des ministres. Relevant "l'importance" de cette réforme, il "a tenu à rappeler que ce texte avait une légitimité politique", selon le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner. Effectivement, dans les derniers jours de campagne des élections législatives qui ont vu triompher la République En Marche et offert une majorité de députés à Emmanuel Macron, des infos avaient fuitées. Un peu tard pour que l’opinion publique ne prenne conscience du danger, sans doute.

Certes, l'exécutif prend soin d’organiser une série de réunions de concertations entre  organisations syndicales et patronales. Elles vont se poursuivre tout l'été. Une période dont chacun sait qu’elle n’est pas propice aux mobilisations. Comment ne pas y voir la raison pour lquelle le gouvernement souhaite aller vite. Le projet de loi d'habilitation sera examiné au Parlement (députés et sénateurs) du 24 au 28 juillet.

Quant aux ordonnances et à leur contenu réel, elles seront présentées "fin août aux partenaires sociaux, ils en auront la primeur", a assuré la ministre lors d'une conférence de presse. Elles doivent être adoptées en Conseil des ministres d'ici le 20 septembre. Gageons que cette loi Travail sera au cœur des débats de la Fête de l’Humanité qui se déroulera à La Courneuve les 15, 16 et 17 septembre prochains.

Du côté des syndicats de salariés, la CGT et Sud notamment, ont commencé à informer et à mobiliser, comme hier à Paris lors d’une manifestation devant l’Assemblée nationale. Jugeant que le "dialogue social est pipé d'avance", la CGT appelle déjà à une journée d'actions et de grèves dans toutes les entreprises et services le 12 septembre. La CFE-CGC se montre également de plus en plus critique, fustigeant le "grand flou" sur les intentions du gouvernement, François Hommeril, le patron du syndicat des cadres, estimant que le lien entre le chômage et "la prétendue complexité du Code du travail" est "un fantasme total".D'autres préfèrent attendre la fin des discussions avant de se prononcer (CFDT, FO, CFTC). FO était en première ligne aux côtés de la CGT lors de la fronde contre la loi travail, mais son secrétaire général Jean-Claude Mailly se montre plus nuancé pour l'instant, saluant dans Le Monde mercredi une concertation allant "dans le bons sens" tout en mettant en garde contre une "loi travail grand patron". Même position à la CFDT, qui réclame une réunion multilatérale avec toutes les organisations syndicales et patronales pour discuter des ordonnances en septembre. "On verra à ce moment, la position à prendre en termes de mobilisation ou pas", a relevé Laurent Berger, son secrétaire général.

Côté patronal, la future réforme est très attendue, mais les avis divergent sur son contenu

Pierre Gattaz, président du Medef, milite pour que les accords de branche ne priment "que par exception" afin de donner "la possibilité au chef d'entreprise de négocier le plus de choses possible avec ses salariés, directement". Avec ce que cela sous-entend de pressions dans les négociations. Cette ligne, la CPME qui représente les petites et moyennes entreprises semble s’en distinguer un peu, en souhaitant que la branche conserver ses verrous, mais en appelant à "sécuriser la rupture pour sécuriser l'embauche, car beaucoup d'entreprises refusent d'embaucher, tétanisées par les prud'hommes", a expliqué François Asselin, son président.

Pour le gouvernement, l'enjeu est de réduire le taux de chômage, à 7% en fin de quinquennat en 2022, contre 9,4% prévu cette année par l'Insee. Des chiffres qui resteront de toutes façons observés, commentés et vécus au quotidien par des milliers de travailleurs, quoiqu’il arrive à ce projet de légiférer vite et fort.

Source L'Humanité par Laurence Mauriaucourt

12/08/2017

AUBAGNE - Filière Argile : son avenir doit mobiliser tous les acteurs de la Métropole

La 14e édition d’Argilla, plus grand marché potier de France, se tiendra à Aubagne les 5 et 6 août prochains. L’occasion pour GoMet’ de faire un point sur la filière argile, à l’échelle aubagnaise comme métropolitaine. Comment se porte l’économie de l’argile aujourd’hui ? Quelles sont les menaces auxquelles elle doit faire face ? Quel rôle pourrait avoir la Métropole dans la filière ? Bilan.

« C’est une très vieille filière, ce sont de très anciens métiers. Ce ne sont pas des métiers d’une attractivité récente ou d’une mode quelconque ». Ainsi André Ruffier Lanche, ancien directeur d’Activargile* et désormais consultant spécialisé en céramique et santons, résume l’héritage multiséculaire de l’argile à Aubagne et en Provence. En Paca et aux alentours, on compte aujourd’hui près de 600 entreprises des arts, métiers et industries de la terre. C’est près d’un quart des entreprises du secteur à l’échelle nationale. À partir d’un même matériau, l’artisan créé des santons ou des objets en céramique.

Après Marseille au milieu du XVIIe siècle, la céramique aubagnaise connaît, elle, son apogée à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. À l’ère de la grande industrie, elle sert dans le bâtiment – tuiles, tomettes – et, à moindre échelle, aux objets utilitaires comme la vaisselle. De nombreux ateliers sont présents sur le territoire, et ils intègrent peu à peu la notion de création, qu’on appellerait aujourd’hui design. La production s’exporte, et l’argile fait partie du quotidien de la population. Mais entre les deux guerres mondiales, elle décline pour ne retrouver une dynamique de croissance qu’à partir des années 1970 et 1980. Les entreprises qui sont restées malgré le temps passé s’allient alors à celles qui se créent. Cependant, les ateliers sont bien plus petits qu’avant. C’est cette multiplication des petits ateliers qui se poursuit entre 1990 et 2005. La production est plus diverse, la dimension créative et artistique prend de l’ampleur.

« Plus rien de linéaire »

« Aujourd’hui, l’économie de la filière se porte relativement bien par rapport à d’autres filières, selon Eleonor Locato, directrice des politiques publiques de l’argile au conseil de territoire du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Ce n’est plus comme avant, mais on est dans la moyenne ». André Ruffier Lanche nuance : « Il n’y a plus rien de linéaire ». En effet, la filière est soumise à de multiples variations. D’une année sur l’autre, le nombre d’entreprises sur le territoire peut augmenter de 10 à 15%. La conjoncture économique globale a une forte influence, notamment sur la main d’œuvre.

« Produire des objets en argile, dans une dimension artisanale ou manufacturière, c’est investir plus de 50% de la valeur du produit dans la main d’œuvre. Aujourd’hui il y a peu de métier qui investissent autant dans de la main d’œuvre », témoigne André Ruffier Lanche. Cette main d’œuvre doit être particulièrement qualifiée, tant d’un point de vue créatif que d’un point de vue technique. Il faut faire preuve de soin, d’attention, de technicité, mais aussi de capacité d’observation, de curiosité et d’innovation. « Le céramiste travaille avec un matériau vivant. Et cette terre, selon d’où elle provient, est différente. Issue de la même carrière, mais d’un filon à l’autre, d’une année sur l’autre, elle peut avoir des caractéristiques différentes qui font qu’à la cuisson, elle ne va pas prendre la même teinte, ou alors sa cohésion avec le vernis ne sera pas la même, et ainsi de suite. L’argile, on ne peut pas en faire grand-chose sans savoir-faire ».

Mais au-delà du savoir-faire, les céramistes doivent désormais se montrer ouverts à l’esprit d’entreprise, ainsi qu’aux spécificités du commerce et de la communication d’aujourd’hui. Ce n’est plus seulement le client qui vient, il faut aussi aller le chercher. D’autant plus qu’il n’est pas forcément très loin. « La clientèle a énormément évolué, mais n’a pas disparu », explique M. Ruffier Lanche. Il serait erroné de penser que le client se montrerait frileux face au prix des objets artisanaux : un prix plus élevé que dans la grande distribution témoigne d’une authenticité, d’un héritage, d’une démarche artistique unique. « Le prix n’est pas le problème. C’est la cohérence avec ce que les gens attendent, ce que les gens rêvent, ce que les gens veulent mettre dans l’objet ».

Toutefois, si, dans l’esprit commun, le prix est marqueur d’un savoir-faire local, une petite minorité de céramistes se permet d’importer une partie de sa marchandise. « Il y a en partie tromperie », dénonce André Ruffier Lanche. Ce système, qui peut fonctionner à court-terme, risque d’être destructeur sur un temps plus long. Pour lutter contre cela, et depuis 2014, la loi permet de demander une indication géographique (IG) pour les produits industriels et manufacturés. Un dossier est en cours de constitution pour une appellation « santons de Provence ». Cette IG devra traduire un patrimoine et une géographie de savoir-faire. « C’est une réelle avancée, mais qui n’est pas toujours simple à mettre en place, car elle nécessite au moins une réelle compréhension et une réelle attitude positive de la part des territoires ». En attendant, à cause des importations, le territoire aubagnais risque de perdre en crédibilité et la filière argile pourrait se diviser, s’atomiser.

Vers « une révolution de la pensée » ?

« La Métropole, c’est l’oxygène indispensable aujourd’hui, parce que ça permettra de changer d’échelle », s’enthousiasme André Ruffier Lanche. Selon lui, la Métropole offre la possibilité de s’unir et de bénéficier d’une meilleure visibilité. Elle donnera les moyens d’aller vers une convergence, tout en gardant les spécificités de chaque territoire. Elle constitue un « seuil minimum », c’est-à-dire qu’elle rassemble un nombre suffisant d’acteurs pour mettre en place une dynamique. « C’est une révolution de la pensée, mais, dans l’ensemble, on n’a pas envie de penser autrement, on a envie de rester dans les habitudes d’il y a 10, 20, 30 ans », déplore M. Ruffier Lanche.

Aujourd’hui, Aubagne présente la particularité d’avoir une compétence dédiée à l’argile en conseil de territoire. « Dans les autres conseils de territoire, on s’occupe de l’argile, mais elle intégrée à une autre compétence, comme à l’économie par exemple », explique Eleanor Locato, dont la « fonction est d’appliquer les décisions métropolitaines concernant l’argile ». La question concerne alors l’avenir de cette compétence unique, afin de créer une cohérence métropolitaine. « On est dans les premiers balbutiements de la Métropole, ça n’a pas encore été discuté. On en saura plus courant 2018 ». Des décisions qui joueront certainement sur l’avenir de toute une filière…

* Activargile, désormais nommé L’Argile Provence, était un pôle régional de développement économique solidaire (Prides) créé en 2008. Par manque de financement, il a perdu son statut de Prides en 2013 mais son héritage persiste. Soutenu par la suite par l’association locale Prometerre d’Aubagne, les deux entités sont fusionnées en 2016 afin de maintenir des activités de promotion et de communication de la filière Terre. Grâce à Activargile, un vaste réseau régional des métiers de l’argile et certains outils, dont un site internet, sont toujours très actifs.

L’école de céramique de Provence

L’école de céramique de Provence est née de la concertation de la Bourse du Travail et de l’Association des santonniers et céramistes d’Aubagne en 1989. Elle propose aujourd’hui 3 CAP – modèles et moules céramiques, tournage et décoration – un BEP mise en œuvre des matériaux option céramique et des cycles de formation continue. Elle accueille chaque année une soixantaine de personnes de toute la France, voire plus loin. Il s’agit du seul centre de formation des apprentis (CFA) de la céramique dans l’Académie Aix-Marseille. C’est aussi le seul centre de formation agréé par la Région PACA dans ce domaine.

La particularité de l’école est de mettre un accent sur l’esprit d’entreprise, en plus de la création artistique. « On se situe sur une perception contemporaine du métier, où l’on sait que les gens qu’on va former seront, le plus souvent, des indépendants. Ils auront des projets de création d’activité. En même temps, par le fort lien qu’on garde avec les entreprises, il y a cette idée de former des agents de production, des ouvriers spécialisés, destinés à travailler dans des entreprises de production de petite ou moyenne taille », explique Cyrille Huygues Depointes, responsable de la formation. Celui-ci tient à transmettre les valeurs de la filière argile. « On est dans des métiers d’origine ouvrière, avec souvent un esprit de groupe très marqué. On est aussi dans des métiers d’art, où il y a une passion pour le travail bien fait et le savoir-faire ». C’est pourquoi le recrutement se fait surtout sur des critères de motivations, pour « mélanger les publics ».

Après presque 30 ans d’implantation à Aubagne, l’école profite d’un ancrage fort sur le territoire. Elle est en relation permanente avec les entreprises, qui viennent recruter leur main d’œuvre. Mais l’école de céramique de Provence touche bien plus large, puisqu’elle est la seule à offrir un tel panel de formation dans presque tout le sud de la France. La demande d’apprentis de la part des entreprises est en légère croissance. Cyrille Huygues Despointes estime qu’elle va particulièrement augmenter dans les prochaines années en ce qui concerne les tourneurs professionnels, puisqu’une partie des ouvriers spécialisés vont partir à la retraite. La menace reste toutefois celle des délocalisations : « Il y a un enjeu fort autour du maintien des emplois locaux sur notre filière ».

Source Go MET  par Nina Simonneau

11/08/2017

Mesure de température sur des objets de petites tailles

Température des objets de très petites tailles comme les filaments avec un pyromètre Panorama®

Description de l’application

Le contrôle de la température des spires du filament est essentiel pour étudier le vieillissement, le rayonnement ou l’efficacité thermique des lampes et tubes cathodiques. Ces lampes sont utilisées en autres dans les spectromètres de masses et en laboratoires de recherche.

Pyromètre à comparaison d’intensité

A cause de la taille réduite des filaments, seuls les pyromètres à comparaison d’intensité (autrefois disparition de filament) pouvaient être utilisés. La méthode utilisée consiste à ajuster l’intensité de la lampe de référence à la couleur de l’objet mesuré. Lorsque la lampe et objet se confondent, l’utilisateur peut lire la température.

La longueur d’onde utilisée est très courte et permet d’être très peu influencé par les variations d’émissivité, le changement d’état de surface. La mesure est très précise et n’est pas influencée par la taille de l’objet ou la distance de travail.

L’inconvénient principal de cette méthode et d’être manuelle et de réclamer du temps. Il est impossible d’automatiser la mesure.

Pyromètres électroniques, numériques

Les pyromètres numériques peuvent dorénavant mesurer des objets de petites tailles s’ils disposent d’optiques de hautes précisions et des dernières électroniques. Les lentilles sont traitées pour faire coïncider les rayonnements infrarouges avec le spectre visible. Ainsi l’objet vu est aussi l’objet mesuré.

La température mesurée par le pyromètre sert à réguler le processus. Les données peuvent être enregistrées et analysées, par exemple, pour étudier le vieillissement ou l’influence de la géométrie.

Solution

Le pyromètre infrarouge CellaTemp PA 43 a été développé pour cette application. Il appartient à la famille des pyromètres Panorama® qui se caractérisent par une visée rectangulaire. Cette forme permet de garder la mesure même lorsque le filament ou le câble métallique oscille ou se dilate. Il suffit juste que l’objet recouvre une partie du rectangle de visée.

Par rapport à une visée circulaire standard, l’alignement est également nettement plus facile.

Le CellaTemp 43 est disponible avec 5 choix de lentilles. Une lentille supplémentaire peut également être ajoutée pour atteindre des tailles d’objet de 0.1 mm. Vous pouvez visualiser la taille de l’objet minimale mesurable en allant sur notre site www.keller-msr.fr et en sélectionnant notre outil « Calcul Taille de Spot ». Nous proposons également des étalonnages spécifiques pour le tungstène afin de tenir compte des caractéristiques spécifiques d’émissivité de ce métal.

L’ajustement de la focale peut se faire soit par la visée directe, le pointeur laser ou la caméra vidéo couleur. La cible délimite clairement la zone de mesure. L’instrument peut être connecté via l’USB ou la RS 485 à un PC pour une visualisation et un enregistrement des données. Le logiciel CellaView est libre d’accès.

Les modèles avec caméra vidéo envoient un signal composite incluant l’image et l’affichage de la température. Il est ainsi facile de visualiser en temps réel un changement de couleur ou de surface du filament.

Source Trend Direct Industry

10/08/2017

PELERIN : la marque presque centenaire continue son évolution

PELERIN, fournisseur de machines pour la préparation des argiles est réputé pour la robustesse / fiabilité de ses équipements et les faibles coûts de maintenance de ses installations.

Avec des développement récents tels que le nouveau groupe d'étirage Demeter, la gamme PELERIN offre un ensemble de machines et de prestations adaptées aux industriels de la terre cuite.


PELERIN BCM : Renouveau en 2016

Adossé au groupe Ceric depuis 1981, PELERIN retrouve son autonomie en 2016 avec le soutien de CLEIA, JM Maresse et Groupe BMI.

PELERIN BCM est aujourd’hui une société solide et expérimentée, fournissant des lignes complètes de préparation/fabrication des matières premières. Elle assure le suivi de ses installations par la fourniture de services aux exploitants tels que : le conseil, l’aide à la maintenance, la fourniture de pièces de rechange et de pièces d’usure.

Avec une gamme complète et renouvelée à l’image du groupe d’extrusion Demeter, PELERIN BCM dispose de nouvelles forces pour continuer à fournir des machines extrêmement fiables et performantes.


Histoire du développement de PELERIN

Fondée au début des années 1920 par Georges PELERIN, la société démarre son activité à Paris dans le secteur industriel des machines pour briqueteries avant de s’installer dans les ateliers d’Orcamps à Soissons.

Depuis près de 100 ans PELERIN a développé une grande expertise pour la transformation des argiles, aux travers de machines réputées pour leur robustesse et leur faible coût de maintenance.

Source Pelerin

09/08/2017

Jean Cartier, l’« Indiana Jones » de la céramique du Beauvaisis

A 83 ans, Jean Cartier continue de présider avec passion le Groupe de recherches et d’études de la céramique du Beauvaisis (GRECB), qui célèbre son cinquantenaire cette année.
Les racines de Jean Cartier, c’est dans une terre de potiers, celle de Lachapelle-aux-Pots, qu’elles ont grandi. A quelques kilomètres d’Armentières, où Auguste Delaherche — « le potier le plus connu en France, le plus cher aussi dans les ventes de l’Hôtel Drouot » — travaillait sur son tour dans la première moitié du XXe siècle. Rien d’étonnant donc, à ce que ce professeur de Sciences de la vie et de la Terre, ait fait partie du petit groupe de passionnés fondateurs du GRECB, Groupe de recherches et d’études de la céramique du Beauvaisis. C’était en 1967…

Le Louvre et le British Museum de Londres font partie des adhérents
« Ce mardi, je validerai le bon à tirer pour la brochure que nous sortons à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’association », s’enthousiasme Jean Cartier, qui préside les destinées du GRECB depuis 1994. Une association de 250 adhérents reconnue internationalement pour son expertise. « Nous comptons le musée du Louvre de Paris et le British Museum de Londres parmi nos adhérents », confirme le président.
C’est dans le bureau du directeur de la bibliothèque municipale de Beauvais qu’est née cette idée de « fonder une structure de recherches céramologiques ». Jean Cartier fait alors partie d’une sorte de « club des cinq » qui s’y réunit tous les samedis après-midi. Des archéologues amateurs décidés à faire parler « les archives du sous-sol » exhumées lors de la reconstruction de Beauvais, en grande partie détruite en juin 1940.

« Au Moyen Age, Beauvais fournissait toute la France en céramique »Jean Cartier, président et cofondateur du GRECB
« Les ouvriers trouvaient et mettaient de côté des tessons, des poteries, des pièces de monnaie… Mes amis passaient sur les chantiers récupérer des choses, intéressantes ou pas », explique Jean Cartier, qui se met alors en quête des fours sur les terres d’argile du pays de Bray.
« Au Moyen Âge, Beauvais fournissait toute la France en céramique », rappelle-t-il. De la tuile pour couvrir la maison au saloir, ancêtre du réfrigérateur, en passant par le vase décoratif. « La qualité des grès du Beauvaisis et de ses terres cuites vernissées est réputée partout en Europe ». Tout comme le sont aujourd’hui les grands noms de la céramique du Beauvaisis réhabilités par le GRECB : les Boulenger d’Auneuil, la fameuse dynastie des Gréber de Beauvais…
Prof dans l’âme, Jean Cartier s’emploie à éveiller la curiosité du grand public. Expositions et conférences sont organisées régulièrement ainsi que trois « séances de détermination » par an. « Les gens viennent avec leurs trouvailles et on leur donne l’origine, la date et le créateur de la céramique » explique-t-il.
A 83 ans, il reste l’infatigable passeur de connaissances et d’émotions qu’il était lorsqu’il emmenait ses élèves « en excursion dans les carrières du Beauvaisis ». « Ils ramassaient des morceaux de poteries, des fossiles et les mettaient dans des boîtes à chaussures » se souvient-il. Quelques années plus tard, les enfants de ces enfants deviendront ses élèves et certains confieront à ce prof qui n’avait rien à envier à Indiana Jones, avoir découvert, comme un trésor, les fameuses boîtes à chaussures précieusement conservées…

Source Le Parisien par Corinne Fourcin 

08/08/2017

KORAMIC - Céramiques de Forbach : les ouvriers bloquent l’usine

Les ouvriers de l’entreprise Céramiques de Forbach (anciennement France Ceram), sur le technopole sud, sont en grève. Faute de voir aboutir leurs revendications salariales, ils bloquent leur usine depuis ce mercredi matin.

Depuis ce mercredi matin, l’usine Céramiques de Forbach (anciennement France Ceram), située sur le technopôle sud, est bloquée par une partie du personnel. En négociations salariales depuis trois semaines avec leur direction, les ouvriers ont brusquement décidé la grève, mardi soir. L’usine, qui produit des carrelages, appartient au groupe Koramic depuis décembre 2016.

« La direction ne mettant rien sur la table par rapport à nos exigences, nous avons déposé un préavis de grève illimitée », expliquent les représentants de l’intersyndicale CGT-FO.

Le personnel dénonce des conditions de travail et une pression « insupportables. On nous demande de produire toujours plus avec un outil vieillissant. »

150 à 200 euros de plus sur le salaire
Les salariés réclament une augmentation de 150 à 200 euros sur leur salaire de base. « La direction nous la refuse en nous disant que les caisses sont vides , notent les délégués syndicaux. Sa seule concession pour l’instant, c’est de nous accorder un jour de congé supplémentaire au-delà de 20 ans d’ancienneté. "

Les ouvriers reprochent également à leur directeur de faire appel à des intérimaires pour sortir plus de m² de carrelages « pour nous mettre ensuite au chômage partiel sous prétexte que le groupe n’arrive pas à écouler les stocks. C’est incohérent. »
Directeur général de Koramic, Pascal Bouckaert est surpris par ce mouvement grève.
« Cette boîte était morte en décembre 2016 sans notre offre de reprise », insiste-t-il, rappelant que France Ceram était en redressement judiciaire lorsque l’actionnaire l’a racheté.

« À notre arrivée, on a repris l’ensemble des salariés et nous avons joué la transparence avec eux en leur présentant un business plan et sans leur cacher que la situation ne serait pas facile. »
Pas de bénéfices à distribuer

Pour M. Bouckaert, l’entreprise n’a pas les moyens actuellement de répondre aux attentes salariales des ouvriers.

« Cela fait sept mois seulement que nous sommes à la tête de Céramiques de Forbach, nous perdons toujours beaucoup d’argent. Nous sommes en plein développement avec un projet réel dans cette usine, mais il nous faut du temps pour redresser la barre , défend le directeur. Nous essayons de maintenir et de remettre cet outil et ses équipes à flot, nous n’avons pas de bénéfices à distribuer pour l’instant. »
Sauver l’usine avant tout

L’usine de Forbach tourne avec 52 salariés et six intérimaires.
« La production de carrelages s’élève à 1,5 million cette année, mais on a une capacité de 2 millions. »
Pascal Bouckaert, qui gère deux autres usines du groupe Koramic, estime que la priorité n’est pas d’augmenter les salaires, « mais de sauver cette entreprise. On se bat pour et le personnel doit le comprendre. » Un message que les grévistes n’ont pas l’air de vouloir entendre.

Source Le Républicain Lorrain par Josette BRIOT.

07/08/2017

[KORAMIC] Accès facilité à la construction de bâtiments NF

Grâce à l’engagement en certification NF, relevant de la norme NF EN1304, Koramic permet un accès facilité à la construction de bâtiments certifiés ; une reconnaissance, gage de qualité et de fiabilité.



De DTA Faible Pente à NF Faible Pente

A ce jour, Koramic, premier tuilier européen, affiche ainsi une large gamme de produits certifiés NF FP, avec pas moins de 9 modèles pour toit à faible pente, allant jusqu’à 19% selon les régions.



La tuile tempête nommée NF


Modèle historique et référence dans le Nord de la France pour son esthétique, la Tempête 44 a elle aussi obtenue sa certification NF, au 17 juin 2017, selon la norme NF EN1304.






Source Wienerberger

06/08/2017

Héritage Canal : l’esprit canal réinventé

La tuile canal est millénaire. La demande du public pour des produits respectueux de la tradition et en même temps économiques est de plus en plus forte. Fort de ce constat, TERREAL, le spécialiste des matériaux en terre cuite pour l’enveloppe du bâtiment, renforce son offre dédiée à la rénovation avec la nouvelle tuile Héritage Canal. Condensée de savoir-faire d’excellence et de technicité, l’Héritage Canal marie avec élégance l’aspect traditionnel des tuiles canal et les performances techniques des tuiles mécaniques. Elle saura révéler tout le caractère des toits du Sud de la France.

Une tuile à l’esthétique canal, typique des paysages méridionaux
L’Héritage Canal présente une esthétique unique, qui reproduit le galbe d’une tuile canal méditerranéenne. Accentué par le décroché courant / couvert caractéristique des vieilles tuiles, son aspect lui donne tout ce caractère typique du patrimoine méditerranéen. L’esthétique du produit est renforcée par son épaisseur et son nez tranché dans le gras.

Subtils et délicats, les 5 coloris de l’Héritage Canal sont directement inspirés des toitures traditionnelles du Sud de la France et sauront préserver son patrimoine architectural :

  • Teinte douce et lumineuse, Rose des Sables, coloris spécialement développé pour l’Héritage Canal, s’intègre parfaitement aux nuances du Sud de la France et respecte le patrimoine local.
  • Coloris authentique, le Castelviel participe à l’identité des toits du Sud de la France depuis plus de 30 ans, en unissant la douceur du flammé à un fin vieillissement.
  • Avec 5 nuances fortes et chaleureuses et une coloration différenciée du courant et du galbe, le coloris Châteauneuf vient renforcer l’esthétique canal.
  • Composé de 96 nuances différentes, dans des tons variés et soutenu par des poudrages différenciés, le coloris Nuances d’Antan rappelle les vieux toits d’autrefois.



Un matériau performant pour répondre à toutes les exigences techniques

Conçue au sein de la tuilerie TERREAL de Saint-Martin-Lalande (11), l’Héritage Canal est élaborée dans le respect des règles traditionnelles à partir d’argiles de qualité soigneusement sélectionnées. Grâce à un jeu longitudinal de 2,5 cm et latéral de 3 cm, l’Héritage Canal est particulièrement adaptée pour la rénovation de toitures même les plus accidentées.

Elle dispose de renforts intrados et d’une grande barrette lui permettant d’assurer une étanchéité maximale, même à très faible pente (jusqu’à 15%).

Une mise en œuvre souple pour les artisans

L’Héritage Canal présente de nombreux atouts pour les couvreurs :

  • Facilité de mise en œuvre
  • Possibilité de rattraper des
  • faux-équerrages
  • Grande stabilité sur toiture
  • Temps de pose réduit vs une tuile Canal
  • Et une logistique simplifiée pour les négoces


TERREAL a spécifiquement développé trois accessoires pour l’Héritage Canal : demie-tuile, chatière et tuile à douille diamètre 150, compatible avec le connecteur aéraulique COBRA.

Tous les autres accessoires sont communs à la Double Canal Languedoc et à la Double Canal 12 (rives rondes, rives équerres, faîtières, arêtiers et accessoires spécifiques).

Cela permet d’optimiser le stockage et de faciliter les commandes

La tuile Canal Languedocienne de TERREAL, régulièrement utilisée comme accessoire pour les toitures du Sud de la France, offre également un complément de gamme indispensable à l’Héritage Canal.

L’Héritage Canal est par ailleurs distribuée en palettes renforcée 4 entrées pour une logistique optimisée.

Source Wellcom

05/08/2017

Legris Industries à la chasse aux acquisitions

Le breton va compléter sa reprise de l'allemand Schieder-werk par un autre achat en Europe.

La stratégie de marchés de niche du groupe Legris Industries va se poursuivre. Après avoir racheté en 2016 l'allemand Schiederwerk, spécialisé dans la fabrication de solutions d'alimentation électrique et d'éclairage, il table sur une nouvelle croissance externe dans « les douze prochains mois. La cible géographique est européenne », indique Erwan Taton, le président du conseil de direction.

Il estime d'autant plus avoir les moyens de ses ambitions que le résultat net est en hausse sensible. Si l'exercice 2014 a été marqué par une légère perte de 400.000 euros, celui de 2016 présente un profit de 18,9 millions. Une part importante de ce résultat s'explique par la vente de sa filiale nord-américaine Retrotech (60 milllions de chiffre d'affaires). « Société d'ingenierie pour les centres de logistique, elle ne s'est pas inscrite dans la stratégie de notre division Savoye, qui conçoit et intègre des systèmes automatisés », justifie Erwan Taton. Contrôlé majoritairement par la famille Legris, le groupe, qui emploie 1.450 salariés répartis entre 16 sites, a fait le pari du développement de « petites ETI » de portée internationale et centrées sur des créneaux diversifiés afin de mieux répartir les risques. Sa division Keller livre clefs en main des équipements pour les briqueteries et les tuileries. « Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord sont très porteurs depuis de deux à trois ans », indique le président du groupe de 227 millions de chiffre d'affaires.

Une plate-forme d'essais

Pour chacune de ses divisions, l'industriel, qui conserve son back-office à Rennes mais a installé son siège social à Bruxelles, mise sur la R&D. Sa filiale Clextral, qui crée des équipements pour l'agroalimentaire, a récemment ouvert en Normandie, avec plusieurs partenaires, dont le spécialiste des levures Lesaffre Ingredients Services, Diana Pet Food et le laitier Triballat Noyal, une plate-forme d'essais pour la production de poudres par extrusion. A partir de cette technologie, Legris entend s'ouvrir à de nouveaux marchés dans le lait notamment.

Le groupe concentre ses moyens dans les innovations dédiées à l'industrie de pointe et se sent encore mal armé pour s'engager dans le digital « où le risque d'investissement dans les start-up est trop fort ». Compte tenu de l'évolution positive de son carnet de commandes, il mise sur une croissance à deux chiffres en 2017.

Source Les Echos

KELLER L’INGÉNIERIE DE LA TERRE CUITE


Expert mondial des solutions clés en main, équipements et services pour l’industrie des matériaux de construction.

Keller conçoit, fabrique et installe des usines clés en main ainsi que des équipements de process innovants pour l’industrie des matériaux de construction, ainsi que des solutions spéciales en logistique et manutention. Elle propose une offre clés en main : conception et installation d’usines complètes de fabrication de tuiles et briques en terre cuite, équipements de séchage et de cuisson, robotique et manutention ; des équipements de process (conception et installation d’une large gamme d’équipements pour la préparation et le moulage de l’argile), des services (analyse des matières premières, rénovation, formation, maintenance, support sur site), mesures industrielles et technologies d’automatisation.

Source Legris


04/08/2017

Industrie : ALFI Technologies invente l’usine virtuelle en 3D

A l’occasion de la semaine de l’industrie, découvrez ALFI Technologies (ex Matérials Technologies). Ce groupe, présidé par Yann Jaubert, est spécialisé dans l’ingénierie et la fabrication de lignes de manutention et solutions de production automatisée.

« En 2010, j'ai racheté le groupe Ceric en difficulté car je croyais en son potentiel et son expertise» évoque Yann Jaubert, le président de l'entreprise ALFI Technologies.

L'ingénieur assume lui-même le risque financier et remet l'ancienne filiale de Legris sur les rails. Le groupe comprend aujourd'hui quatre PME sur quatre sites industriels et emploie 200 personnes.

Le nouveau groupe a triplé son chiffre d'affaires (30 millions d'euros, dont 60 % à l'exportation) grâce à plusieurs innovations. « En matière d'intralogistique, nous faisons beaucoup de robotique. Par exemple nous avons mis au point Packtris, un robot qui s'inspire du jeu Tétris mais en trois dimensions. Le robot décide seul où il va poser les colis...

Source La Tribune

03/08/2017

CERITHERM : FABRICANT DE FOURS INDUSTRIELS

Ceritherm, fabricant de fours industriels, propose aux entreprises de tout secteur d’activité des fours tunnel et des fours cellule, autrement appelés fours batch, destinés à la cuisson ou aux traitements thermiques de leurs produits. L’équipement thermique souhaité pourra fonctionner au gaz ou à l’électricité avec une température de cuisson adaptée à vos besoins : de 100°C à 1800°C.

Pour compléter cette offre, Ceritherm propose également un ensemble d’équipements innovants (large gamme de brûleurs, solution de wagons à encombrement réduit) et de services (maintenance préventive, curative, fumisterie industrielle, retrait de matériaux classés)…

Avec une expérience de plus de 20 ans dans la conception, fabrication, installation et mise en route d’équipements thermiques industriels ou de laboratoire – séchoirs, étuves et fours industriels - Ceritherm est le partenaire idéal pour vous accompagner dans la réalisation de vos projets.

Source CERITHERM

02/08/2017

Bio-bricks could reset the building industry

Bricks have long been a highly sought-after material. They are favoured by builders and architects for their durability, high thermal value, and excellent cradle-to-grave story. At the end of their life in one building, the material can easily be recycled to form new bricks or even other building materials, such as aggregate for concrete or a sub-base for pavement and roads.

Although the many benefits of brick make it easy for the industry to rest on its laurels, architects and manufacturers around the world continue to find new ways to improve the long-favoured material.

We look at some of the most exciting innovations to come out of the brick industry in the last five years.

Bloque Termodisipador BT by Sumart Diseño y Arquitectura SAS

Colombian architects Miguel Niño and Johanna Navarro have developed a new type of ceramic brick for the construction of architectural enclosures and façades. Manufactured in the same way as traditional fired clay bricks, the BT – Bloque Termodisipador features a unique semi-hollow cross-section and an unusual rectangle-scalene triangle shape.

Unlike typical rectangular bricks, which when laid flat next to each together cause an entire wall to be exposed to solar radiation for extended periods of time, BT’s irregular scalene triangle form means there is a gap between each brick. This protects walls or structures made from BT against solar radiation and the transfer of heat.

“The channels that make up the irregular triangle allow ventilation to pass through them, quickly dissipating the temperature of the brick, and reducing the amount of heat transmitted inside,” the architects explain.


The surface of the BT - Bloque Termodisipador, is made out of an irregular triangle, where the longest side has a 114° angle, an angle that faces solar radiation in the maximum amount of sunlight (24°). This angle allows the UV rays to be redirected upward and not to the ground. © Sumart Diseño y Arquitectura

WasteBasedBricks by StoneCycling

StoneCycling is a Dutch company that turns industrial waste into new building materials. WasteBasedBricks, their range of upcycled bricks, are made from various types of waste that have been combined in different ways to create new colours, shapes, sizes and textures.

While some combinations may be handmade, others may be machine-made. This gives specifiers the flexibility to order a standardised batch or something that has been custom-formed for their project.

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The bricks can also be ordered raw, where what you see is what you get. This type of formation has either been ‘sliced’ so that the brick’s interior is revealed, or ‘punched’, where one side of the brick is indented to create an uneven but deeper look and feel. All bricks are manufactured to meet industry requirements.


The very first house to be built with WasteBasedBricks was completed in Rottendam in 2016. Together with the architects, Architectuur Maken, StoneCycling combined their Caramel Raw & Sliced bricks for the home’s playful and unique façade. Almost 15,000 kilograms of waste was upcycled into the bricks.

Kite Bricks



Israeli company Kite Bricks have developed a new type of Smart Bricks. These bricks look, and are joined together, like realistic blocks of Lego.

Smart Bricks are made of high-strength concrete in order to withstand earthquakes and weather-related stresses. They are specifically designed to be easily joined together, with open internal spaces for insulation and infrastructure elements to run through.

Furthermore, the bricks’ faces are removable, allowing leaky pipes or frayed cables to be fixed without damaging walls and floors.

Some of the innovation’s key benefits include faster, more precise and cheaper construction, with the company estimating that using its Smart Bricks could save up to 50 percent of the total expenses associated with building an eight-storey building. The bricks also boast excellent thermal properties. The main advantage of Smart Bricks, however, is that they pave the way for a new, smarter approach to building.

As Kite Bricks puts it:

“Real alternatives to the Smart Brick do not exist. Most blocks are ‘dumb’ in that they simply provide a structural scaffolding onto or through which important elements are decorated – just as was done 100 years ago.

“Some ‘advanced’ blocks may include insulation. The Smart Brick offers it all: high thermal control, full passage of pipes, wires, cables and the like, finishes for both indoors and outdoors, extraordinary tensile strength, ease of construction, safety of materials, and total application throughout a structure – floors, ceilings, and walls.”

Smart Bricks are now the basis of a new construction system that is being covered by issued and pending US patents, and which could change the automated building industry significantly.

BioBricks by bioMason


A&D first announced in 2014 that bioMason, winner of the 2014 Cradle to Cradle Product Innovation Challenge, had come up with a way to grow bricks in a mold, rather than baking them in a kiln.

Their product, the bioBrick, is made from bacterial by-products that cement sand particles together in a matrix strong enough for use in home construction. Made in ambient temperatures, this cementation process takes about five days to form, with the resulting product comparable in terms of cost and quality to traditional masonry bricks.

“At bioMason, we grow our materials by employing micro-organisms to grow cement,” the company explains.

“The process of growing bricks is similar to hydroponics, whereby units mixed with the microorganism are fed an aqueous solution to harden the bricks to specification.”

biobricks2.jpgbioMason has set up a pilot plant in Durham, NC, which at the moment, is capable of producing up to 1,500 bricks each week. Images: bioMason

A greener alternative to traditional fired clay bricks, whose kiln firing process releases a range of energy pollutants and CO2, the BioBrick’s ‘founding ingredients’ are natural and globally abundant.

By eliminating the need for firing, the product’s manufacturing process could make a dent in the estimated 800 million tonnes of CO2 released each year by the creation of traditional bricks.

Source Architectureanddesign