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20/09/2017

Sevran recycle ses terres

Avec Grand Paris Aménagement, la ville va transformer les terres du chantier de la gare du Grand Paris en matériaux de construction pour son nouveau quartier.

Utiliser la terre comme matériau de construction ? L'opportunité offerte par le gigantesque chantier du Grand Paris Express est trop belle. A Sevran (Seine-Saint-Denis), le creusement de la gare Sevran-Livry, dont le premier coup de pioche sera donné fin 2018, engendrera 40.000 mètres cubes de terre. Et pas loin, entre cette future gare et celle de Sevran Beaudottes (ligne 16), doit émerger un vaste projet d'aménagement « Sevran Terre d'Avenir » qui créera 3.000 logements, 100.000 mètres carrés d'activités et plusieurs groupes scolaires et équipements sportifs.

Unité industrielle

Transformer ces terres excavées, peu polluées, en matériaux de construction à utiliser sur des chantiers tout proches, tel est l'objet de « Cycle Terre » développé par Grand Paris Aménagement, Sevran et le bureau d'études Antea Group. Le dossier a été retenu en juin dans le cadre de l'appel à projets « démonstrateurs industriels pour la ville durable », lancé par les ministères de la cohésion des territoires et de la transition écologique.

Il s'agit, une fois les terres extraites par paquets de 200 mètres cubes, de les trier en fonction de leur composition (sable, cailloux, argile...).

Elles seront réutilisées pour créer quatre types de matériaux : briques, panneaux d'argile, terre allégée, enduits. « Utiliser de la terre en matériaux de construction n'est pas nouveau, mais ce qui est inédit c'est l'ampleur du projet et sa dimension industrielle », explique Magali Castex, responsable du projet à Grand Paris Aménagement.

Pour que cela marche, le processus de production doit se faire sur site. Cela afin d'éviter que les terres soient considérées comme un déchet dès lors qu'elles quittent le périmètre du chantier.

Grand Paris Aménagement prévoit donc la réalisation d'une unité de transformation, à proximité de la gare, d'une surface de 6.000 mètres carrés. « L'objectif est d'avoir, à partir de mi-2019, une production de grande échelle pour avoir des prix de produits compétitifs par rapport au marché », déclare Magali Castex.

Derrière les trois porteurs principaux du projet, ce « démonstrateur industriel » réunit notamment la société du Grand Paris (SGP), qui y voit une occasion de tester la valorisation des terres excavées pour son métro - large défi -, les laboratoires de recherche (CRAterre, Amaco, Iffstar), Sciences Po, le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), et l'association locale Compétence emploi, qui formera une centaine d'ouvriers pour l'usine.

Tout l'enjeu réside dans le soutien de l'Europe. Fin juillet, le projet faisait partie de la short list du fonds Urban Innovative Action. Le coût, estimé à 6,1 millions d'euros (dont 3 millions pour Sevran), pourrait être porté jusqu'à 80 % par les fonds européens. « Sinon, nous devrons trouver un partenaire industriel, ce qui risque d'être plus long », glisse Magali Castex.

Source Les Echos par Marion Kindermans

19/09/2017

7.000 briques pour le pont de Libourne

Le département de la Gironde vient de commander 7.000 briques à la SARL Storme-Pruvost pour restaurer le pont de pierre de Libourne.

Alain Renard et Bernard Prévost découvrent la brique de Gironde, moulée à la main, destinée à la restauration du pont de Libourne, présentée par son fabricant, Jean-Marie Pruvost.

Le département a passé commande de 7.000 briques à la SARL Storme-Pruvost, spécialiste de la terre cuite, pour restaurer le pont de pierre de Libourne. Alain Renard, vice-président du conseil départemental, en charge des infrastructures routières, est venu assister à la fabrication de la commande. À cette occasion, Jean-Marie Pruvost, l’un des deux gérants de l’entreprise, organisait dans le moindre détail la visite de l’entreprise.

Cuites pendant 41 heures à 1.040°
La commande des 7.000 briques sera prête en septembre comme prévu. Jean-Marie Pruvost, en commercial et gestionnaire averti, prévoit la fabrication de 10.000 pièces, de façon à respecter l’aspect esthétique rendu par la cuisson. Pour répondre aux normes du cahier de charges, édité par le spécialiste de la restauration les Compagnons de Saint Jacques et être adaptées aux parements du pont de Libourne, les briques sont faites à la main et cuites pendant 41 heures à 1.040°, « la qualité de la résistance est optimisée ».

Alain Renard, également chargé de la préservation de l’environnement, savoure cet instant. « Une entreprise locale où le savoir-faire donne une réponse adaptée à des impératifs techniques d’entretien d’ouvrage et au volume du marché ! »

Il ajoute : « Le département soutient ainsi les entreprises girondines par l’achat local et de ce fait contribue à la réduction des transports et à la pollution. La commande publique du département représente chaque année 200 millions d’euros de dépenses dont 60 %, dans le respect des marchés publics, sont destinés aux TPE et PME. »

Savoir-faire local
Au XIXe siècle, 90 tuileries jalonnaient les rives du Dropt. Aujourd’hui, dans le même rayon, deux artisans et la Sarl Storme Pruvost poursuivent ces pratiques anciennes avec toujours cette même qualité unique d’argile qui fait le célèbre carreau de Gironde.

Source Le Républicain par Nicole Latrille

18/09/2017

Logement. Un robot monte les murs

Le robot injecte une mousse, du polymère, déposée couche par couche pour former une paroi qui atteindra jusqu'à quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton est coffré.

Les murs en mousse et en béton poussent en quelques jours contre trois semaines sur un chantier traditionnel : l'université et la métropole de Nantes ont lancé, mercredi, la construction d'un logement social par impression 3D robotisée, une première française.
Sous une grande tente blanche, coincée entre un espace boisé et deux barres d'immeubles HLM d'un quartier de Nantes, un robot industriel piloté par deux chercheurs de l'université se déplace en roulant sur la dalle de la future maison. Son bras articulé injecte une mousse, du polymère, déposée couche par couche pour former une paroi qui atteindra jusqu'à quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton est coffré au fur et à mesure de l'élévation des murs. Chaque tronçon est réalisé grâce à une impression 3D XXL, le robot, guidé par un capteur laser, exécutant la maquette numérique de l'architecte. Cette maison de 95 m² comporte quatre chambres, un séjour, une cuisine et deux salles de bain. « Normalement, l'élévation des murs, avec deux maçons qui poseraient les parpaings, prendrait environ trois semaines. Là, avec la machinerie, en 33 heures chrono, on serait capable de réaliser la maison. On va le faire en trois jours », indique Benoît Furet, professeur à l'université de Nantes et responsable du projet « BatiPrint3D ».

« Un vrai potentiel »
Ce procédé robotisé de pointe, breveté par l'université, présente d'autres avantages que la diminution du temps de construction : une pénibilité réduite, un chantier plus précis et moins bruyant, et une économie de 20 à 30% en coût de construction pour la partie maçonnerie, soulignent l'université, la métropole et l'office HLM de Nantes. « Ce robot ouvre plein de possibilités pour nous, architectes », s'enthousiasme Charles Coiffier, de l'agence nantaise TICA. Pour s'insérer dans l'espace prévu pour la maison, sans abattre les arbres existants, les architectes ont dessiné une maison en forme de Y, aux parois arrondies. « Créer des parois courbes, c'est quelque chose de compliqué.
Le robot nous offre une simplicité de mise en oeuvre. Demain, on peut imaginer que le robot vienne se glisser dans une dent creuse urbaine » (une parcelle non construite entourée par des terrains bâtis, ndlr), ajoute M. Coiffier. « Il y a un vrai potentiel », renchérit Luc Stéphan, directeur de l'innovation à Nantes Métropole Habitat. « Sur un petit lotissement, on peut avoir un procédé industriel qui fait des maisons de toutes formes. À terme, on espère développer ce type de logement avec un étage et avec des matériaux de construction bio-sourcés », poursuit-il. « On veut faire profiter de ces avancées technologiques en matière de logement social à des gens qui n'ont pas forcément accès à ce type de produits un peu innovants. (...) C'est un vrai logement, pas un " showroom ", et, dans un an, on pourra remettre les clés aux futurs locataires », se réjouit Francky Trichet, adjoint au maire de Nantes et conseiller métropolitain en charge de l'innovation et du numérique.

Source Le Télégramme

17/09/2017

Niderviller : l'art de la tuile

Au cœur du village de Niderviller, près de Sarrebourg, impossible de ne pas voir les fameuses tuileries ! Une immense bâtisse de petites pierres rouges autour de laquelle se trouvent des dizaines voire même des centaines de tuiles. La première tuilerie du village a été créée dans les années 1720 à l’autre bout de la commune. L’actuelle date du début du 19ème siècle. Elle appartenait à la famille Bourgon jusqu’en 1964. N’ayant pas de descendant, la fin d’activité a sonné en 1966 avec une soixantaine de salariés sur le carreau. La tuilerie a ensuite été rachetée et a redémarré avec une dizaine d’employés. Et c’est Christophe Henselmann, le petit-fils électrotechnicien de métier, qui a repris l’affaire en 1986.

Christophe Henselmann en est le dirigeant aujourd’hui. Il a repris l’affaire en 1986 et il a beaucoup investi pour renouveler et moderniser les machines. Aujourd’hui il reste une dizaine de tuiliers en France. Il est le seul en Lorraine. Mais le marché lorrain n’est pas très porteur pour lui…

Christophe et ses 3 salariés ont déjà travaillé pour différents grands bâtiments en France comme le Palais du Rhin à Strasbourg. Et souvent c’est grâce au bouche-à-oreille et au hasard comme pour ce château.

Et si aujourd’hui il n’est pas toujours facile de vivre de ce métier, Christophe a su sortir la tête de l’eau grâce à sa singularité et sa créativité.

Aujourd’hui le chiffre d’affaires de l’entreprise est d’environ 20 000 euros. Un montant pas très élevé, mais pour Christophe Henselmann c’est avant tout une passion et un savoir-faire à faire perdurer.

La fabrication des tuiles

Il faut savoir que la tuilerie a été installée ici car il y a une veine d’argile en-dessous. Et ce sont encore des wagons qui montent l’argile au 3ème étage de la bâtisse. Direction l’atelier de fabrication avec Julie Chaput.

Ensuite les tuiles seront mises à sécher naturellement pour sortir l’eau et éviter des craquements. Puis ça passera 48h dans un séchoir artificiel avant d’être prête à être posée…

Source RadioMelodie par Margot Benabbas 

16/09/2017

Les tuiles multicolores, « la marque de fabrique »

« Depuis les étages de l’hôpital, les patients qui ont une vue sur le toit de la maison de santé voient un tableau », glissent les architectes.  

La toiture de ce nouveau vaisseau amiral de la maison de santé est recouverte de tuiles de terre cuite chamarrées. « En fait on reprend toutes les tuiles de couleurs que l’on retrouve sur la ville de Lure », glisse Thierry Gheza, architecte.

« Sans ego surdimensionné », comme il se plaît à le dire, l’utilisation de ces tuiles colorées est en quelque sorte la signature architecturale Gheza, s’amuse-t-il. En fait, depuis qu’il avait osé réaliser la toiture du pôle éducatif de Vy-lès-Lure (N.D.L.R. : réalisation qui a été nominée au concours du Réseau des Maisons d’Architecture en 2014) en utilisant ce genre de revêtement, « cela plaît et on me réclame des toitures chamarrées ».

Mais en fait, pour cette réalisation, Thierry Gheza et son épouse Paule ont surtout pris en compte la situation de la maison de santé, juste à côté de l’hôpital luron. « Depuis les chambres les patients voient un tableau. On a fait attention aux malades. C’est en quelque sorte une forme de politesse », confie M. Gheza.

Source L'Est Republicain

15/09/2017

GABON- Construction des logements sociaux : Réouverture de la base DAACO pour la production des briques

Le ministre d’Etat en charge de l’Habitat accomplissant la relance symbolique des activités de la base DAACO

Libreville, 1er septembre (Gabonactu.com) –  Le ministre d’Etat en charge de l’Habitat, de la Ville et de l’Urbanisme, Bruno Ben Moubamba  a procédé vendredi à la réouverture de la base DAACO, une structure érigée dans les années 80 au quartier Nzeng-Ayong  dans le 6ème arrondissement de Libreville pour produire des centaines des milliers des briques stabilisées (mélange de terre et de ciment) et les parpaings, devant servir à la mise en œuvre du vaste  programme construction des logements sociaux  tant entendu par les populations.  

La base DAACO a été fermée en 2010 par décision du conseil des ministres suite à des graves dysfonctionnements constatés au ministère de l’habitat.  Sa réouverture  permet selon le membre du gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du Nouvel Ordre Urbanistique, un programme de gestion rationnelle du foncier pour loger tous des gabonais. Le pays accuse un déficit d’environ 250 mille logements.

Le processus de fabrication de briques à La base DAACO
« Ici c’est la matérialisation de ce que  nous voulons faire », a déclaré M. Moubamba, donnant le coup d’envoi de l’unité de production des briques stabilisées et des parpaings.

En plein régime, la base DAACO produit près de 700 briques par jour. Présentement, plusieurs machines sont en panne.  Pour pallier les insuffisances y relatives, Bruno Ben Moubamba  a annoncé que la base DAACO fera recourt à un appareil  de dernière technologie  ayant  servi à Panga dans la province de la  Nyanga,  à produire des briques et des logements en terre cuite, pour mieux relancer ses activités.

Des spécimens des briques stabilisées/ démarrage de moule à briques 
La production de la base DAACO sera mise sur le marché national, à très moindre coût pour dit-on, faciliter l’auto-construction. Dans les années 80 et 90, plusieurs cités ont été construites à travers Libreville et Port-Gentil avec des briques  de cette fabrique.

Source Gabon Actu par Sydney  IVEMBI  

14/09/2017

TECAUMA réalise une ligne de conditionnement ultra-moderne pour TERREAL

Terreal a fait confiance à Tecauma pour la réalisation d'une ligne robotisée de déchargement des supports de cuisson et préparation des paquets (« poutres ») de tuiles et accessoires en terre cuite.

Cette ligne ultra-moderne intégrant quatre robots synchronisés, a été implantée au début de l'année au sein de l'usine Terreal Roumazières-Loubert (Charente).

Terreal se dote d'un plan stratégique ambitieux. Sa vision est d'être une entreprise plus innovante, plus internationale et plus compétitive. Pour atteindre cette croissance, elle poursuit plusieurs axes au niveau industriel dont la modernisation de ses usines.

La stratégie est en marche et l'automatisation dépilage de la ligne UD6.2 à Roumazières-Loubert en est l'illustration. D'autres projets d'investissements pour moderniser ses équipements sont d'ailleurs en cours dans le groupe.

La ligne installée par Tecauma permet une grande flexibilité dans le changement de produits, puisqu'elle gère jusqu'à 40 références de produits différents, et le changement d'outils est automatique. Cette ligne assure une cadence de 2500 produits / heure.

Ce projet a permis la suppression des risques de troubles musculo-squelettiques liés aux manutentions manuelles des produits, par l'automatisation du processus de conditionnement des accessoires. Il a aussi apporté une plus grande flexibilité dans l'organisation de la production, grâce à l'automatisation du changement de produits.

Source Tecauma

13/09/2017

More Than 2,000 Unique Robotically Manufactured Bricks Generate Variable Walls in This Pavilion

More Than 2,000 Unique Robotically Manufactured Bricks Generate Variable Walls in This Pavilion,
Developed by researchers and students from the Faculty of Architecture at HKU and supported by Sino Group, the 'Ceramic Constellation Pavilion' is built on a wooden structure that supports a series of "walls" formed by about 2,000 clay bricks. Each of these individual components is unique and has been manufactured using robotic technology and 3D printing, allowing to generate different types of transparency and opacity in their different faces.

Description from the architects. The Pavilion is the first outcome of a new collaboration between The Faculty of Architecture at HKU and Sino Group. The research initiative that supports arts, cultures, and technology is intended to foster cultural awareness of new technologies for the built environment.


In a context that has been largely shaped by standardization and mass production, the project seeks to overcome the constraints of today’s architectural production through the introduction of a structure made entirely of non-standard components.


This inaugural workshop of the “Sino Group Robotic Architecture Series” utilized terracotta clay to test the possibilities and limits within robotic fabrication and to revitalize a material system that has a significant tradition in Asia.

Departing from traditional brick bonds, the 3.8m tall project articulates a load-bearing composite structure with timber - where each of the nearly 2000 3d printed terracotta bricks is unique and different, enabling varying degrees of transparency, morphological shifts, and new experiences.


Around 700 kg of raw terracotta clay was printed over a period of 3 weeks into individual bricks that were then fired at 1025 degrees Celsius. With 2-3 minutes average printing time for each brick, the pavilion is one of the first of its kind in the world that incorporates this specific material system.


All components were fabricated with the equipment in the newly fitted Robotics Lab at HKU’s Faculty of Architecture and assembled during a ten-day workshop by students from the Department of Architecture.


The project was recently on show in the North Atrium of Olympian City, West Kowloon and will find its new home soon on the campus of the University of Hong Kong.


Source ARCHDEILY par  Christian J. Lange 

12/09/2017

TERREAL présente sa première maison labellisée E+C-

Grâce à la mise en œuvre de huit produits TERREAL utilisés en symbiose parfaite, la maison labellisée E+C- située à Tocane-Saint-Âpre (24) respecte au plus haut niveau les critères de la future Réglementation Environnementale. Cette maison domine la plupart des constructions neuves d’efficacité énergétique et de respect environnemental avec élégance.

Une maison ultra performante

E+C- est un nouveau label incitatif qui valorise les efforts consentis par les maîtres d’ouvrage pour des constructions améliorant leur bilan énergétique (E+) et bilan carbone (C-) en couplant efficacité énergétique du bâti, production d’énergie renouvelable (panneaux solaires) et produits de construction à faible empreinte carbone. Un défi relevé haut-la-main pour la maison de Tocane-Saint-Âpre grâce à la mise en œuvre des produits TERREAL.

Sur les 4 niveaux possibles pour le bilan énergétique, la “Maison Tocane-Saint-Âpre” atteint le 3ème. « Et c’est une belle performance, car aujourd’hui le niveau E4 est quasiment inatteignable, à moins d’une installation photovoltaïque qui va au-delà de la surface du toit…» précise Antoine Giret, Responsable technique chez Bastide & Bondoux, bureau d’étude qui a mené le projet.

En ce qui concerne le bilan carbone, la maison est au 1er niveau sur une échelle de deux, ce qui est une belle performance pour une maison individuelle. D’ailleurs, « la classification E3C1 devrait devenir le seuil réglementaire à l’horizon 2020 », note Emmanuel Toffolo, Responsable d’activité Label et ATH chez Promotelec Services, qui a certifié la construction.

 Huit produits TERREAL pour une performance globale du bâti


Une vaste démarche d’information pour se lancer dans l’expérimentation
TERREAL s’engage dans le plan d’expérimentation de la nouvelle règlementation environnementale, en accompagnant au quotidien ses clients au travers de présentations techniques et de réunions d’informations ainsi qu’avec des formations à la mise en œuvre de ses produits.

Grâce à son expérience de longue date et son implication, TERREAL peut accompagner ses clients dans cette nouvelle étape de la vie des bâtiments. Avec son expertise et son offre produit adaptée aux enjeux environnementaux, TERREAL est un vrai partenaire pour se lancer dans l’expérimentation de la future réglementation.

La sobriété du bâtiment
Les briques Calibric® One, de par leurs qualités thermiques, ont largement participé à l’isolation du bâti, dont
« les performances sont très largement supérieures à la RT2012, avec un gain amélioré de 80% par rapport au strict seuil réglementaire », détaille Emmanuel Toffolo.


Le choix d’énergies renouvelables
Le système Lahe-roof® mis en place récupère l’air chaud emprisonné sous les tuiles pour en transmettre l’énergie à un chauffe-eau thermodynamique. Grâce à la tuile Volnay PV ardoisée, dont la couleur sombre choisie favorise le réchauffement de la lame d’air, le Lahe-roof® a un rendement optimal. Une sortie de toit est prévue (Loi sur l’air) au cas où le maître d’ouvrage opterait pour une autre source d’énergie, comme du chauffage au bois.

L’auto-consommation
Pas moins de neuf panneaux Solterre ont été installés pour ce projet. Ils ont été couplés au système de stockage d’énergie solaire Storelio qui emmagasine l’excédent d’énergie solaire produite dans la journée et le libère en cas de besoin. Pour parfaire le projet, « nous avons utilisé également des appuis monolithes isolés, afin de traiter les ponts thermiques au niveau des ouvertures des linteaux monoblocs et de manière à isoler les volets roulants » explique Jean-Philippe Monlouis-Bonnaire, Responsable développement marché Gros-œuvre chez TERREAL.

« Nous avons pris le parti de limiter la consommation d’énergie avec un bâti très performant dès le départ, couplé à une production d’énergie grâce aux panneaux Solterre®. Le fait de pouvoir accumuler de l’énergie dans la journée et la restituer quotidiennement dans la maison est une révolution ! » conclut Christophe Chauchade, Gérant des Bâtisses du Périgord, Maître d’œuvre du projet Maison Tocane-Saint-Âpre.

Source Wellcom

11/09/2017

Cette brique de verre est un panneau solaire

Build Solar, une entreprise issue des travaux de l'université d'Exeter (Royaume-Uni), a conçu une brique de verre incorporant des optiques qui concentrent les rayons du soleil vers des cellules photovoltaïques. On peut ainsi créer des murs photovoltaïques pour les habitations.

Les toits sont les emplacements de prédilection pour l'installation de panneaux ou de tuiles solaires. Mais d'autres surfaces d'un bâtiment bénéficient d'une exposition favorable qui pourrait également être exploitée, notamment les façades. Grâce aux travaux menés par l'université d’Exeter (Royaume-Uni), il sera peut-être bientôt possible de construire des murs en briques de verre capables de récupérer l'énergie solaire.
La jeune pousse Build Solar, créée à partir de ces travaux, a mis au point une brique de verre qui intègre un système optique s'apparentant à des lentilles qui captent les rayons du soleil et les orientent vers des cellules photovoltaïques. L'avantage du dispositif, nommé Solar Squared, est qu'il parvient à recueillir le rayonnement même lorsque les briques sont en position verticale.

Une isolation thermique supérieure aux briques de verre classiques

Les cellules sont reliées entre elles et les briques peuvent être interconnectées pour former un réseau qui injectera l'énergie dans le réseau électrique ou une batterie de stockage. Selon Build Solar, ces briques en verre transparent laissent passer la lumière, mais il est possible de les teinter pour éviter que cela n'engendre trop de chaleur dans une pièce.
Le constructeur assure également que son produit offre une meilleure isolation thermique que les briques en verre standards. En revanche, il ne fournit pour le moment aucune information précise sur le rendement de ces briques de verre photovoltaïques ni sur leur tarif. Build Solar est actuellement à la recherche de sites pilotes pour déployer sa technologie.

Source Futura Sciences par Marc Zaffagni

10/09/2017

Loi travail XXL. La rentrée sociale démarre le 12 septembre

La CGT réunissait la semaine dernière ses cadres dans un climat social tendu, avec la présentation des ordonnances ce jeudi. Elle appelle à une large action le 12 septembre.

La date fatidique de la présentation de la réforme du Code du travail se rapproche. C’est dans ce contexte tendu que la CGT donnait sa conférence de presse de rentréele premier septembre, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), avec en ligne de mire la journée d’action du 12 septembre. Alors que le premier ministre, Édouard Philippe, persiste toujours à présenter cette opération table rase de la législation comme « une avancée sociale majeure », Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, s’est une nouvelle fois exprimé sur ce dossier brûlant. « Ce mardi matin, il y a quelques minutes, nous avons reçu un coup de fil de Matignon nous précisant qu’une multilatérale serait organisée jeudi matin à 10 heures », a déclaré le dirigeant cégétiste. « On se félicite, ça a quand même traîné », a-t-il ajouté, précisant que cela permettrait aux syndicats et au patronat « d’entendre la même chose ». Dans les faits, ils ne seront informés, jeudi, que quelques heures avant la présentation publique du projet.

Pour la CGT, le gouvernement est à côté de la plaque

Alors que le marché du travail ne cesse de s’émietter, que les travailleurs indépendants de Deliveroo se lancent dans des actions contre la précarité, pour Catherine Perret, membre du bureau confédéral de la CGT, le gouvernement est à côté de la plaque. « Pour entamer une réforme du Code du travail, il aurait déjà fallu commencer par une réflexion sur ce qu’est le travail aujourd’hui, mais ce n’est pas la préoccupation idéologique du gouvernement. Leur vision est marquée par ce que demandent les grands groupes de la finance. »

Pour elle, la tranquillité du pouvoir n’est que façade. « Ils marchent sur des œufs. Lors de la dernière bilatérale, on a vu que la ministre du Travail et son cabinet n’étaient pas sûrs d’imposer certains points de cette loi régressive. Ils ne sont pas tranquilles et on a décidé de ne pas les laisser tranquilles. » Si la CGT appelle à la mobilisation conjointement avec Solidaires et l’Unef contre la loi travail XXL le 12 septembre, la FSU a aussi déposé un préavis de grève. Du côté de FO, des participations dans les entreprises et les territoires sont prévues. Quand à la CFE-CGC (voir ci-contre), elle ne décolère pas.

Pour Philippe Martinez, le processus ne fait que commencer : « Cette mobilisation est encore en construction ; ce qui est sûr, c’est que cette journée ne suffira pas. Les ordonnances, ce n’est pas la loi, elles ne rentrent dans la loi que trois ou quatre mois après. On a vu, en d’autres occasions, des ordonnances qui ne sont jamais devenues la loi, donc on a du temps… »

Source L'Humanité par Cécile Rousseau

Sologne: Plongée dans la collection de M. Pasquier

Michelle Massault fait l'inventaire de la collection de briques et céramiques de Michel Pasquier.

L'extraordinaire collection de briques et céramiques de Michel Pasquier s'expose désormais à la fabrique Normant. L'ensemble de la collection n'y est pas exposé (7.000 pièces), mais avec 1.000 objets présentés cela représente un bel échantillon de la quête menée par Michel Pasquier pendant vingt ans.

Pour Michel Pasquier, décédé en mars dernier, l'aventure a débuté lors d'une visite à La Borne, village de potiers dans le Cher. Il recherche activement les briques estampillées, avec le nom de la briqueterie, d'abord celles du Loir-et-Cher, puis de France et du monde. Son appétit se porte également sur les pièces architecturales, principalement de la fin du XIXe et début XXe siècle, mais aussi les machines et outils de construction.
« Cette collection a un grand intérêt patrimonial, note Michelle Massault, adjointe du Musée de Sologne. M. Pasquier était quelqu'un de très intéressant, avec une grande culture mais il restait toujours modeste avec un grand sens de l'humour. »
A défaut de montrer l'ensemble de l'anthologie de Michel Pasquier, et pour donner envie de visiter cette incroyable collection à la fabrique Normant, nous avons sélectionné quelques pièces de Céra'brique que nous vous ferons découvrir chaque semaine…

Renseignements au Musée de Sologne. Tél. 02.54.95.33.66.

Source La Nouvelle République

09/09/2017

Tulerie Royer: «Du neuf qui fait vieux»

La tuilerie Royer s’ouvre de plus en plus au public. Visites, stages et démonstrations à la clé.

"Mme Royer guide les visiteurs à la découverte de l’une des dernières tuileries artisanales de l’Aube. Ici, plus de 400 tonnes d’argile sont transformées chaque année."

Impossible de rater la tuilerie artisanale Royer. Sur le bord de la route de Joinville, un kiosque agrémenté de poteries, des palettes de carreaux de terre cuite annoncent l’entrée de la fabrique et de la boutique. C’est là que Mme Royer accueille les visiteurs.

Source Libération Champagne par Carole Legris

08/09/2017

Montchanin une exposition permanente sur les fabrications des tuileries

Aux grandes tuileries de Montchanin, de magnifiques productions étaient fabriquées. Outre les tuiles, il s’y fabriquait également des rosaces, des médaillons, des frises, mais aussi d’énormes frontons comme celui qui était sur le bâtiment de la tuilerie.

Toutes ces pièces qui auparavant étaient exposées à l’Espace Tuilerie sont visibles à la bibliothèque de Montchanin, qui a rouvert lundi.

Une exposition permanente consacrée à l’ancienne grande tuilerie de Montchanin que vous pouvez découvrir ou redécouvrir lors des jours et heures d’ouverture de la bibliothèque.

Pratique:
Mardi : de 10 h à 11 h 30, de 14 à 18 h. Mercredi : de 10 à 12 h, de 14 à 17 h. Vendredi : de 14 h 30 à 17 h. Samedi : de 10 à 12 h, de 14 à 16 h.

Source Le Journal de Saône et Loire

07/09/2017

CRH vend sa distribution aux Etats-Unis pour 2,6 milliards de dollars, l'action monte

CRH a vendu son activité de distribution aux Etats-Unis à l'américain Beacon Roofing Supply pour 2,63 milliards de dollars (2,2 milliards d'euros) et utilisera le produit de cette cession pour des acquisitions ailleurs, a annoncé jeudi le groupe irlandais de matériaux de construction.

Cette annonce fait grimper le titre dans les premiers échanges, avec un gain de 3,65% à Dublin et 3,35% à Londres une demi-heure après l'ouverture, alors que l'indice sectoriel de la construction et des matériaux progresse de 0,75%.

CRH, troisième fournisseur mondial de matériaux de construction, a vendu son activité à un prix équivalent à 16 fois son Ebitda et a également annoncé le rachat d'une société allemande de chaux et d'agrégats pour 600 million d'euros.

"En regardant la valeur que nous pourrions dégager via cette transaction, il n'y a aucune chance que nous puissions créer une telle valeur pour nos actionnaires si nous conservions cette activité", a déclaré à Reuters le directeur général de CRH, Albert Manifold, dans un entretien téléphonique.

"Nous allons redéployer (cette trésorerie) dans les années à venir en profitant d'opportunités meilleures et à plus fort potentiel de croissance. Cela ne change pas la stratégie globale de CRH, notre filiale de distribution américaine représentait 5% de l'Ebitda du groupe, pas de quoi bouleverser les choses."

Source L'Usine Nouvelle par Padraic Halpin, Juliette Rouillon pour le service français

Sri Lanka: Red clay roof tiles in high demand as asbestos ban looms

Minister Rishad Bathiudeen (centre) felicitated by Managing Director/CEO of Piramal Glass Ceylon PLC and President of Sri Lanka Ceramic and Glass Council (SLCGC) Sanjay Tiwari (right) and Chairman/Managing Director Midaya Ceramics Co. Ltd and a former past Chairman of SLCGC Dayasiri Warnakulasooriya (left) 

Roof tiles made out of red clay is now in high demand due to the asbestos ban that is set to come into effect next year, according to the country’s Industry and Commerce Ministry.   “Our clay is of high quality and is in demand for roof tile making due to the asbestos imports ban starting next year,” Industry and Commerce Minister Rishard Bathiudeen told the 14th AGM of Sri Lanka Ceramics and Glass Council held recently in Colombo.

“We also assisted SLS certification programme to create a good image of local red clay industry. With the support of National Engineering Research and Development (NERD) Centre we set up Sri Lanka’s first roof tile drying centre in Dankotuwa. We sent 30 Lankan red clay industrialists for technological training to Belgium and China,” he added.

In September 2016, on a proposal by President Maithripala Sirisena, Sri Lanka announced it was banning the importation of asbestos from 2018.

According to Bathiudeen this has spurred a new wave of red-clay roof tile production in the country, a part of which is now successfully exported to UK as well.

Sri Lanka’s ceramic and glass exports fell to US $ 50 million in 2016 from US $ 61 million a year ago, though many believe the plunge was temporary since it was the first time a decline was recorded for many years.

The ceramic and glass industries employ a workforce of around 55000.

Source Dailymirror

UK: Brick levels rise to highest level for a decade

Builders warned to plan ahead if using bricks


Builders are being warned to plan their deliveries after brick sales have risen to their highest levels for 10 years.
Brick producer Ibstock says that in March 2017 the UK brick industry delivered more bricks than it had for nine years and then in May and June followed up with the highest monthly despatch level since September 2007, before the global credit-crunch.

However, despite the increase in deliveries, some builders and builders merchants are seeing lead times lengthen.
“In the six months to the end of June 2017, overall brick industry despatches were 15% ahead of the same period last year,” said Ibstock sales director Tony France, writing in the latest Builders Merchant Building Index statistical report.
Although the comparison is against a soft 2016, the figures exclude imported bricks, which are also rising to meet the demand.

Tony France reports: “Builders merchants continue to replenish brick stock levels after a year of de-stocking, particularly during the first half of 2016, and merchants’ sales remain strong. At the same time, housebuilders continue to increase their build programmes in response to the ongoing demand created by low unemployment, low mortgage interest rates, a chronic shortage of homes and particularly, the continuing influence of the governments Help-to-Buy Equity Loan scheme, which has been used in over 120,000 newly built home transactions since its introduction in 2013. With the government committed to this scheme until 2021, the pace of new home building appears set to continue for the foreseeable future.
“With clay brick the most popular choice by far for constructing new homes, brick demand should also be strong over the coming years. Indeed, recent evidence suggests brick sales are showing signs of returning to pre-financial crisis levels.

“With the increase in brick demand, comes the concern for longer lead times, and there is already evidence of this at certain factories, particularly for soft mud products. In response, brick manufacturers are increasing production levels at in-demand factories wherever possible. There are still stocks of bricks readily available for customers at many factories and manufacturers continue to look for opportunities to develop their plants to increase capacity.

“Once fully commissioned, Ibstock’s new soft mud brick factory in Leicestershire will commence production in the final quarter of 2017, producing up to 100 million bricks a year. It is vitally important that builders’ merchants work closely with their builder customers to plan their direct-to-site brick needs as early as possible. I’d also continue to advise builders’ merchants to consider their ongoing depot stock requirements and place accurate schedules for key products for the remainder of the year.”

Source Building Products

06/09/2017

7 000 briques de Gironde pour rénover le pont de pierre de Libourne

L’édifice de 1820, dont la rénovation est annoncée pour la rentrée, va être orné de 7 000 briques, commandées dans une entreprise du département, spécialiste de terre cuite.
Les travaux sont conséquents, mais le besoin vraisemblablement bien réel. Datant de 1820, le pont de pierre, qui relie Libourne à Arveyres, semble avoir besoin d’une bonne remise en état, effectuée dans les règles de l’art. Et c’est sans doute pour cette raison que le Département de la Gironde a fait appel à la fabrique Storme-Pruvost, afin de commander les 7 000 briques destinées aux travaux de réfection.
Située à Gironde-sur-Dropt, l’entreprise, pleine de savoir-faire, réalise des tuiles, carreaux, colombages et briques en terre cuite, en suivant une méthode ancestrale. La commande désormais passée, le début des travaux est fixé à la rentrée, au mois de septembre. Et le montant du marché global atteint la somme de 375 000 euros.

De pierres et de briques
« L’ouvrage présente quelques fissures qui nécessitent de reprendre les arches en pierre sous l’édifice et de compléter sa parure par la pose de briques », justifie Bernard Prévost, responsable du bureau d’ouvrage d’art au Département. Tout indique que les travaux devraient se prolonger d’ici la fin de l’année et n’entraîneront pas de fermeture de la circulation. Une chance d’avoir trouvé à Gironde-sur-Dropt une entreprise qui fabrique un produit d’une qualité et solidité exceptionnelles. « Nos carreaux sont fabriqués entièrement à la main dans des moules en bois comme il y a trois siècles avec l’utilisation de la terre locale. Une terre bien spécifique où les carreaux sont inusables », explique Jean-Marie Pruvost, responsable d’une entreprise artisanale qui compte deux gérants et trois salariés.

C’est ici que sont fabriqués les fameux carreaux de Gironde. En passant du carreau à la brique, on change la forme et les dimensions, mais le mode de fabrication reste le même.

Argile et sable du pays
En venant assister sur place à la fabrication des fameuses briques destinées au pont de la bastide, les services du Département ont été convaincus par les explications fournies par Jean-Marie Pruvost. « Aujourd’hui encore, nous continuons d’extraire sur place l’argile pure du pays et le sable fin nécessaire au démoulage des pièces. Ces matières premières passeront ensuite successivement par un distributeur, un désagrégateur, un bassin, un cylindre, une mouleuse et un coupeur. »
Pour Alain Renard, vice-président chargé des infrastructures routières au Conseil départemental, la charte de commande publique départementale incite à faire travailler les entreprises du territoire : « En achetant local, on pollue moins par le transport et on soutient l’emploi. Cette politique de soutien aux sociétés girondines est triplement vertueuse. »

Source Sud Ouest

05/09/2017

WOW - WILD ON WALL

Le Projet « WILD on WALL » propose un écosystème vertical urbain durable, prenant la forme architecturale et technique d'un système de façade végétalisée. Le projet consiste donc à expérimenter en milieu urbain, l'association d'éléments préexistants et leur modification :

- Un substrat végétal innovant, mis en place dans des contenants fixés sur le mur du bâtiment, favorisant la biodiversité, permettant de faire se développer des plantes avec et sans racines, ainsi que l'ensemble de l'écosystème associé (insectes, ...)

- Un système de bardage en terre cuite (ou autre) sous la forme d'une façade ventilée, fixée sur le mur du bâtiment, permettant de loger les dispositifs supra et de contribuer à la performance énergétique du bâtiment en été et en hiver.

De manière concrète, des éléments de terre cuite, spécifiquement perforés, seront créés et disposés sur la façade, entourés d'éléments standard, permettant de laisser libre le passage de la végétalisation, issue des contenants fixés sur le mur du bâtiment. Cette proposition, mariant les réponses aux thématiques de la biodiversité et de l'adaptation au changement climatique, favorise une intégration architecturale dans l'environnement urbain dense.

Elle a été sélectionnée parmi les 30 projets du concours « Végétalisations Innovantes » de la Ville de Paris / Paris Région Lab.

Nos partenaires le leader mondial des façades terre cuite pour des constructions à haute performance énergétique : Terreal ainsi que le spécialiste en Agriculture et biodiversité urbaine inspirée des écosystèmes : Topager
Caractère innovant

Il s'agit d'un système de panneaux de parements en terre-cuite ajouré, associé à un contenant de substrat permettant de végétaliser naturellement des façades à l'aide de plantes indigènes.
Exemple concret de l'utilisation

Un démonstrateur est actuellement en  construction sur le site de la RIVP (24 rue de l'Est PARiS 20ème).

Source Vegepolys

04/09/2017

HAUBOURDIN: Grandeur et décadence des industries de matériaux de construction

Haubourdin s’est dotée de nombreuses industries à partir du début du XIXe siècle. Les emplois y étaient plus nombreux que les habitants, et des milliers d’ouvriers des environs venaient chaque jour travailler dans les usines de la ville. Cette formidable aventure industrielle s’est terminée à la fin du XXe siècle.

L'exploitation de la vaste carrière n'était pas encore entièrement mécanisée en 1920. À droite, le grand four rotatif de 63 m de long destiné à cuire le mélange qui va donner le ciment.
 
La plus importante entreprise de matériaux de construction dont les Haubourdinois gardent le souvenir est la cimenterie. Impossible d’oublier les toits blanchis d’une partie de la ville ou les monuments en granit du cimetière attaqués par les poussières de ciment.

La demande d’autorisation pour l’ouverture de l’usine a été déposée en 1899 pour la fabrication de la chaux et complétée l’année suivant pour produire du ciment. L’usine a été modernisée en se convertissant à l’électricité en 1921. On croit rêver quand on lit dans le Monde illustré de 1923 : «  Le tout a été réalisé afin d’économiser le plus possible la main-d’œuvre tant à cause de son prix élevé, que par sa rareté, dans un centre aussi industriel que Haubourdin ». La production est effectivement importante et, au début du XXe siècle, les produits sont exportés par la mer en Argentine !

Tuiles et sucre
Une autre entreprise emblématique de la commune est la pannerie Bonzel – une panne, dans le vocabulaire local, est une tuile. L’entreprise est tentaculaire. En dehors des produits à base de terre cuite, elle fabrique aussi bien du bleu de céruse que du sucre, distille de l’alcool et cuit, chose rare pour l’époque, du bon pain de froment pour ses nombreux ouvriers. Au milieu du XIXe siècle, elle en emploie de 4 à 500. Elle fabrique aussi de belles briques vernissées et de la céramique encore visible de nos jours sur de nombreuses façades haubourdinoises.

L’énumération ne serait pas complète sans parler des briqueteries de la famille Potié. Auguste Potié, père, et deux de ses fils, Auguste et Georges, respectivement maires de Haubourdin et de Loos, ont été agriculteurs et ont exploité la ferme du Bocquiau et celle de l’abbaye de Loos. Ils ont aussi été industriels et ont possédé successivement deux briqueteries. La première était située près de l’abbaye de Loos. Elle fut arrêtée à la fin du XIXe et une autre fut ouverte entre la rue des Lostes et le quartier des Oliveaux. À cette époque, il était en effet plus facile de déplacer la briqueterie quand la couche d’argile destinée à la fabrication des briques était épuisée !

Source La Voix Du Nord  par Jules Dujardin

03/09/2017

Tuilerie de Pouligny en Creuse : une plongée au temps des maîtres tuiliers et des potiers

L’écomusée de la tuilerie de Pouligny, à Chéniers (Creuse), redonne vie aux techniques oubliées des maîtres tuiliers et des potiers. Le temps semble s’être arrêté dans ce lieu unique, ouvert aux visiteurs et aux professionnels.

« L’autre jour, une des filles des derniers maîtres tuiliers est venue, elle a 85 ans. En repartant, elle nous a dit “ça m’a fait quelque chose”, avec les larmes aux yeux. Elle avait passé son enfance ici. » Dans l’écomusée de la tuilerie de Pouligny, à Chéniers (Creuse), tout est laissé en l’état, comme si les tuiliers allaient arriver et se mettre au travail. Un pan de l’histoire d’un métier aujourd’hui disparu est raconté et expliqué, dans un site authentique et préservé du temps qui passe.

« Tout est laissé en l’état, ce n’est pas propre, ce n’est pas parfait, mais tout est fait pour expliquer »
Brigitte Riberolle est la médiatrice culturelle du site. Cette passionnée connaît chaque recoin de cette tuilerie qui existe depuis 1830. Elle explique avec enthousiasme les techniques des tuiliers et des potiers d’autrefois. « Tout le matériel vient de la tuilerie ou a été récupéré dans d’autres tuileries qui ont fermé leurs portes. Tout est laissé en l’état, ce n’est pas propre, ce n’est pas parfait, mais tout est fait pour expliquer. » Des panneaux ponctuent la visite. « Elle commence par un film de cinq minutes sur l’argile. Il faut compter 1 h 30 pour vraiment tout voir, et le parcours est jalonné de fiches explicatives. Ensuite, un film de 35 minutes reprend la fabrication des tuiles. »

La tuilerie est aussi ouverte aux potiers professionnels. « Les gens peuvent venir les voir, les potiers adorent expliquer leur travail », précise Brigitte Riberolle.
Plusieurs fours sont à leur disposition, dont un four tunnel construit par des Japonais en résidence, en 2014.

 Source La Montagne par Mathieu Tijeras

02/09/2017

Loi travail xxl. La CGT sur les rails de la mobilisation

Alors que la CGT était reçue hier après-midi au ministère du Travail pour évoquer les ordonnances, le syndicat prépare déjà une rentrée combative.

La préparation de la mobilisation bat son plein à la CGT. Alors que la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, consulte patronat et syndicats depuis cette semaine autour de la réforme du Code du travail, en prenant bien soin d’accueillir le Medef en premier. Le syndicat, reçu hier après-midi, élabore déjà la riposte avant la mobilisation du 12 septembre prochain. Ce mercredi, l’union départementale de la CGT de Paris organisait aussi une réunion débat à la bourse du travail pour réactiver la machine. « On veut redonner un élan pour préparer la rentrée syndicale, on va y aller crescendo jusqu’à la journée d’action », explique Benoît Martin, secrétaire de l’union départementale de Paris.

Pour rallier les salariés, un travail de décryptage de cette loi travail XXL, qui recèle son quota de chausse-trappes, est opéré devant une centaine de représentants du personnel. « On dénonce cette opacité du gouvernement de mener ces rendez-vous en période estivale, ajoute Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de l’Ugict-CGT. Ils nous donnent 150 pages au début de la séance et les reprennent à la fin. Avec la loi El Khomri, quand chacun a pu s’approprier son contenu, ça a fait la différence dans la mobilisation. » Décryptées par le syndicat, les avancées sociales vantées par Emmanuel Macron dans la refonte du Code du travail s’écroulent une à une. En prétendant simplifier la loi, c’est plutôt une flexibilisation accrue du marché du travail qui se profile.

« Ça bouge du côté de la RATP, de la SNCF... »

Les dangers sont résumés en trois axes. Premier point abordé : la généralisation de l’inversion de la hiérarchie des normes et la fin du principe de faveur qui stipule qu’entre l’accord d’entreprise et celui de branche, c’est le plus favorable qui s’applique. La prise de pouvoir de l’employeur, notamment via l’extension du référendum d’entreprise et la fusion des instances représentatives du personnel (IRP), tout comme la mise à mort du CDI sont également décortiquées. « La stratégie du gouvernement, c’est de fataliser, il faut de notre côté qu’on essaie d’accentuer la prise de conscience. Le président, en début de mandat, ne peut pas se permettre d’être impopulaire », constate Sophie Binet. La résistance s’organise. « Ça bouge du côté de la RATP, de la SNCF, FO transports a aussi appelé à la journée d’action du 12 septembre », précise Benoît Martin. Pas besoin de le dire deux fois à Jean-Marc Follet, de la fédération CGT de l’agroalimentaire. « Cette manifestation ne suffit pas. Il faut qu’il y ait des grèves et des débrayages dans les entreprises. Nous sommes toujours en action dans le secteur : il y a eu des mouvements avant les conditions de travail chez Ladurée, chez France Boissons… On ne va pas laisser faire ce recul de trente ans en arrière. » La motivation est aussi là, chez les soignants de l’hôpital Adélaïde-Hautval à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). « Même si nous sommes aussi dans une sorte d’épuisement psychologique, souligne Sylvie Lefelle, secrétaire CGT du CHSCT de la structure. Notre hôpital est un des trois condamnés par la création du futur grand hôpital Paris-Nord. » De leur côté, Solidaires, Attac, le DAL, Agir ensemble contre le chômage et le MNCP ont également appelé à manifester en marge de l’université d’été du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines) le 30 août prochain. « Jamais la collusion entre les sommets de l’État et le Medef n’a été aussi importante », expliquent-ils dans un communiqué. Pour le président, en chute libre dans les sondages, la rentrée s’annonce agitée.

Source L'Humanité par Cécile Rousseau

01/09/2017

German brick and tile industry still seeing stable sales

Despite a double-digit increase in the number of building permits issued over the past few years, the members of the Federal German Association of the Brick and Tile Industry Regd (Bundesverband der Deutschen Ziegelindustrie e.V.) were unable to significantly expand their production output or output value last year. While the producers of clay bricks had reason to be pleased about a gain of nearly 7%, the corresponding figures for roof tile producers remained stagnant.

For a number of years now, the sector‘s total production output has remained fairly constant. Nor has there been any considerable change in the overall number of producers and employees in the German brick and tile industry.

One reason for all this is the fact that the increased number of building permits has not been accompanied by a corresponding increase in building completions. The number of housing units completed in 2015 did not exceed the 2014 figure, and the number of completions in 2016 failed to expand as much as anticipated. Not counting the one-off effect of the many new dormitories for immigrants, the overall gain stopped just short of 7 %.

Thus, the association still sees major demand for new housing or, to quote Martin Roth, president of the Federal German Association of the Brick and Tile Industry: “Even though the fact that nearly 280 000 residential units were completed last year may sound impressive, that is still far below the required number of 350 000 to 400 000 units.“

Clay bricks coming on strong, roof tiles standing still

As calculated by the German Federal Statistical Office, the quantity of roof tiles produced in 2016 came to 617.1 mill. (2015: 624.9 mill.), for a drop of 1.3 %. The output value of roof tiles from German plants remained practically unchanged: products worth € 672.2 mill. last year compare to € 672.4 mill. in 2015.

According to the Statistical Office‘s calculations, the year 2016 saw a gain in clay brick production compared to 2015. Last year, total clay brick output came to 7.2 mill. m³ (2015: 6.8 mill. m³). The output value also increased, from €  561.5 mill. in 2015 to € 599 mill in 2016 (up 6.8 %). Those figures include the production of backing bricks (€ 397.8 mill.), facing bricks (€ 143.9 mill.) and pavers (€ 58.5 mill.).

The Federal German Association of the Brick and Tile Industry Regd (Bundesverband der Deutschen Ziegelindustrie e.V.) represents a total of 90 companies with some 110 production facilities and a good 8 200 employees. The total turnover of all members together comes to roughly € 1.2 bill. per annum, and the export quota to points in Europe is currently running at roughly 15%.

Source Ziegelindustrie International

31/08/2017

Kerneos va passer sous pavillon Imerys

C'est un leader mondial qui change de main. Alors qu'il réalise un chiffre d'affaires de 417 M€ en 2016, Kerneos est revendu par son propriétaire.

Issue du groupe Lafarge, la société Kerneos d'abord indépendante puis, jusqu'à aujourd'hui, détenue par un fonds d'investissement, a basé son centre de recherche mondial à Vaulx-Milieu sur le parc technologique. Kerneos développe des produits (additifs) qui s'ajoutent aux bétons et matériaux de construction : il s'agit de liants de haute performance qui apportent des propriétés améliorées aux bétons telles que durcissement rapide, autonivellement, étanchéité, résistance à l'usure, à l'abrasion et à la chaleur.

La recherche est particulièrement stratégique dans ce secteur. Les clients sont les cimentiers et les acteurs de la construction qui veulent améliorer leurs produits : fabricants de mortiers pour chapes de sol et dalles adhésives, de tuyaux d'assainissement, de réfractaires pour la protection des hauts fourneaux, les centrales thermiques, etc. Les progrès de formulation donnent parfois des résultats spectaculaires avec des bétons haute performance permettant de construire des formes inédites ou des bâtiments ultra légers.

Dans le giron d'un groupe industriel mondial

Imerys, qui acquiert Kerneos, est déjà un fleuron de l'industrie française des matériaux de construction et affiche un chiffre d'affaires dix fois supérieur à celui de Kerneos. Bien connu pour ses tuiles en terre cuite fabriquées dans 12 usines, ce groupe de droit français coté en bourse et réputé pour sa gestion détient bien d'autres sites de production et bien d'autres savoir-faire : composants minéraux (Kaolin, Zircon,  etc), additifs et agents de fabrication pour l'industrie ou les produits bâtiment par exemple, avec une intégration verticale incluant des gisements de minerais (comme d'ailleurs Kerneos).

Fondé initialement sous le nom d'Imetal, il a procédé dans le passé à de nombreuses acquisitions et a pris son nom actuel en 1999. Depuis, sa croissance s'est poursuivie sans relâche, notamment au travers de nouvelles acquisitions. Les synergies avec Kerneos sont évidentes. Imerys avait d'ailleurs déjà acheté une première filiale de Lafarge en 2005 dans le domaine des réfractaires et déjà présenté une offre de rachat de Kerneos il y a quelques années, sans l'emporter à l'époque. Ses métiers et ses marchés sont parfois très proches de ceux de Kerneos, et l'importance de la R&D est notoire. Il ne devrait donc pas y avoir de choc de cultures.

Un investissement à long terme

Imerys indique avec une certaine fierté qu'il acquiert ainsi, sur fonds propres et pour un peu moins de 900 M€, une « pépite technologique faite d'innovation et de niches assurant une croissance très supérieure aux marchés traditionnels de la construction ». Kerneos conserve son site de recherche construit en 2010 à Vaulx-Milieu (4 000 m2), qui se retrouve au cœur d'un territoire réputé pour sa recherche sur les matériaux.

Frédéric Montaner, le directeur de ce site de recherche mondial basé en Nord Isère,  considère que la transaction d'Imerys a du sens pour les deux parties. « Nous intégrons un groupe industriel mondial, avec une stratégie à long terme et une stabilité actionnariale. Nous complétons l'offre des 12 divisions historiques d'Imerys et constituons (officiellement depuis le 18 juillet) la 13e  division du groupe, de façon très naturelle et avec de nombreuses synergies. Nous rejoignons le groupe Imerys dans un état d'esprit très positif. Nos objectifs industriels et de recherche sont maintenus et confortés, et notre développement local, prévu de longue date, se poursuivra. » Prometteuse de développement, l'acquisition par Imerys semble donc une bonne nouvelle à la fois pour l'entreprise et pour le territoire isérois et son pôle matériaux.


Kerneos en chiffres

  • CA 2016 : 417 M€
  • 1 300 collaborateurs
  • 11 usines
  • 19 filiales commerciales
  • Des produits vendus dans plus de 100 pays
  • 1 centre de recherche central (Kerneos Research and Technology Center) à Vaulx-Milieu
  • 1 centre de recherche en Chine (Kerneos Research Center Asia)
  • 2 laboratoires de développement régionaux (Amérique du Nord et Chine) et 4 laboratoires applicatifs (Brésil, Inde, Afrique du Sud et Russie)


Imerys : 4,2 Md€ - 16 000 collaborateurs (chiffres 2016)

Source L'Essort par Arnaud de Jubécourt

30/08/2017

USA: baisse des mises en chantier de logements en juillet

Les mises en chantier de logements ont baissé en juillet aux Etats-Unis et se sont montrées inférieures aux attentes des analystes, selon des données publiées mercredi par le département du Commerce.

Elles se sont établies à 1,155 million en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, en baisse de 4,8% par rapport à juin qui a été révisé en baisse à 1,213 million.

Les analystes s'attendaient à 1,217 million de nouveaux chantiers.

Sur un an, l'indicateur revient dans le rouge avec une baisse de 5,6%.

En juillet, les maisons individuelles, qui représentent plus des deux tiers des mises en chantier, sont restées stables par rapport à juin. Les constructions d'immeubles collectifs ont chuté de 17%.

Sur un an, les mises en chantier de maisons individuelles ont baissé de 5,6% et celles d'immeubles de 35%.

Le nord-est a vu une chute des mises en chantier sur un mois de 15,7% ainsi que le centre (-15,2%) et l'ouest (-1,6%). Elles ont légèrement progressé dans le sud (+0,6%).

Indicateur des mises en chantier à venir, le nombre de permis de construire aux Etats-Unis a aussi baissé de 4,1% à 1,223 million par rapport au chiffre révisé de juin (1,275 million), inférieur aux attentes des analystes.

Ce sont les permis de construire d'immeubles collectifs qui ont baissé le plus (-12,1%) tandis que ceux des maisons individuelles sont restés stables.

Sur un an, les permis de construire sont en progression de 4,1%.

Source Zonebourse

29/08/2017

Matériaux de construction : un premier semestre placé sous le signe de la reprise

La reprise semble bien partie pour durer sur le secteur des matériaux de construction ! L’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) vient en effet de dévoiler les derniers chiffres du marché, qui témoignent de son regain d’activité. Le béton prêt à l’emploi, tout particulièrement, enregistre une belle performance au deuxième trimestre.

Point conjoncture de l'Unicem : un excellent début d'année pour les matériaux de construction
Matériaux de construction : une « tendance très encourageante » pour le premier trimestre
Après un premier trimestre globalement positif, la tendance à la reprise se confirme sur la période avril-mai-juin, et, de manière plus générale, sur le semestre tout entier. Sur un an, les granulats ont ainsi progressé de +4,4% et le BPE de +6,7%.

Les volumes pour le béton prêt à l’emploi sont cependant en bien meilleure forme que les granulats. « Après une légère progression en juin (+0,3% entre mai et juin et +11,1% par rapport à juin 2016), les livraisons de BPE ont affiché une hausse de +2,2% au deuxième trimestre 2017 au regard du trimestre précédent et de +10% par rapport il y a un an », relate l’Unicem.

Quoiqu’il en soit, l’activité des matériaux aurait profité d’une croissance globale de +5% sur un an, portée notamment par le second trimestre, plus dynamique que le premier (+3,2%).
Le BTP poursuit sa croissance

La vitalité du secteur profite également du regain d’activité du BTP. L’Unicem indique notamment que les carnets de commandes tendent à s’étoffer, permettant « d’assurer 7,3 mois de travail, un niveau supérieur là aussi à la moyenne de longue période (5,5 mois). »

Un climat favorable, donc, qui se ressent sur l’ensemble des indicateurs, des mises en chantier de logements (+0,7% par rapport au trimestre précédent) aux dépôts de permis (+7,3%), en passant par le nombre de biens commencés sur un an (397 700 unités) et autorisés (477 600). Les locaux d’activité ne sont pas en reste, avec 6,3 millions de m2 de surfaces non résidentielles mises en chantier à fin mai.

« Pour autant, la sortie de crise du secteur reste graduelle et le chemin d’un retour à la normale est encore long et hésitant », rappelle l’Unicem. « À un moment où les collectivités territoriales semblent progressivement renouer avec l’investissement, il apparaît essentiel de garantir une autonomie et une stabilisation de leurs capacités de financement. Il en va de la pérennité de la reprise comme du devenir des infrastructures dans les territoires. »

Source BatiWeb

28/08/2017

Lot-et-Garonne : Renouveau de la briqueterie Tellus Ceram

Visite de la briqueterie Tellus Ceram qui a embauché 14 personnes depuis janvier et exporte dans le monde entier. Elle héberge aussi la micro brasserie Hopale de Rémy Launay et les éditions Fragiles relancées par l'association de Maria Garouste.

Le carnet de commandes est plein et de nouveaux produits sont régulièrement créés.

Avec Mesmin Béragnes, la briqueterie Tellus Ceram connaît un renouveau. Économique, mais pas seulement. La maison d’édition, réanimée par l’association Pays, histoire et patrimoines, y a trouvé refuge

« Nous sommes souvent dans l’accompagnement des entreprises en difficultés. Là, c’est la situation inverse, ça fait plaisir. » Jean-Jacques Brouillet, maire de Monsempron-Libos et vice-président de Fumel-Vallée du Lot en charge du développement économique a un regard particulier sur le…

Source Sud Ouest

27/08/2017

Loi travail. L’ultraflexibilité à la Macron, copie frelatée du modèle social danois

La flexisécurité « à la danoise » est au cœur de la communication gouvernementale pour faire passer la loi Pénicaud. En pratique, les mesures se révèlent largement déséquilibrées au profit de la précarisation du travail, qui n’a jamais fait ses preuves en matière d’emploi.

La stratégie gouvernementale pour faire passer la nouvelle loi travail bégaie. Jeudi encore, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, promettait une augmentation des indemnités de licenciement pour mieux faire passer la pilule du plafonnement des indemnités prud’homales. La méthode s’inspire de la fl exisécurité scandinave, présentée comme modèle depuis les années 1990, dont les principes les plus sociaux ont mal survécu à la crise. Elle allie une grande facilité de licenciement – la libération du travail selon Macron –, une bonne indemnisation des demandeurs d’emploi et une politique active en matière de marché du travail. « Davantage de droits pour les salariés avec des indemnités légales revues à la hausse et davantage de sécurité juridique pour les entreprises grâce à un barème de dommages et intérêts : la réforme proposée par le gouvernement s’eff orce d’être à la fois juste et équilibrée », assurait Muriel Pénicaud.

En France, invoquer le modèle scandinave pour faire passer des réformes douloureuses est une méthode éprouvée, qui va quasiment toujours dans le sens de la flexibilité, oubliant le volet sécurité, ou le désamorçant avec force exemptions. « Cela a commencé dans les années 1980-1990, avec la mise en place du temps partiel qui a concerné beaucoup de femmes non qualifiées, explique Anne Eydoux, économiste atterrée et chercheuse au Cnam et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique. Il y a eu les contrats aidés, le développement des CDD et l’intérim, et la rupture conventionnelle, dont le recours a beaucoup augmenté. » Pour l’économiste, la nouvelle loi travail s’inscrit dans cette continuité et promeut une flexibilité multiforme. Car, s’il s’agit de grandement faciliter les licenciements, il ne faut pas oublier les attaques contre le contrat de travail, avec le CDI de projet et la possibilité de déroger au droit via les négociations d’entreprise.

Côté sécurité, le président avance le droit aux indemnités de chômage pour les indépendants et les démissionnaires, comme une ­hypothétique réforme de la formation professionnelle. « On va vers davantage de flexibilité tout de suite et on nous promet peut-être de la sécurité pour plus tard, ­décrypte Anne Eydoux. L’ouverture de ­l’assurance-chômage aux démissionnaires n’est pas une mauvaise chose, mais on n’a aucune idée de la manière dont on entend la financer. »D’autant plus que, au nom du pouvoir d’achat, une réforme de l’assurance-chômage est prévue, dans laquelle le gouvernement a annoncé une baisse des cotisations salariales, qui permettait pourtant de calculer le montant de l’indemnité de chômage de la personne. Ce qui s’annonce d’autant plus délicat à définir pour les employeurs et les indépendants. « Le peu que l’on a appris sur cette mesure pose des problèmes de logique d’ensemble, de budget, de gouvernance, de cohérence. Et de calendrier. Derrière ce qui est présenté comme un gain de sécurité, pourraient se cacher le démantèlement de l’assurance-chômage et sa transformation en minima sociaux », poursuit l’économiste.

Une remise en cause des acquis comme le compte pénibilité

Dissocier les volets flexibilité et sécurité permet aussi la remise en cause des acquis. Le compte pénibilité est un bon exemple. Présenté comme une contrepartie « sécurité » de la réforme des retraites de 2013, le gouvernement entend aujourd’hui le vider de sa substance, car il serait trop complexe pour les patrons…

Affaiblir le droit du travail pour promouvoir la négociation est également une inspiration du modèle nordique. Mais qui, en allant dans le sens de la flexibilité et de la décentralisation, prend à contre-pied ce qui fut construit en France en matière de dialogue social, où les régulations légales sont très importantes puisque même les obligations de négocier sont inscrites dans le droit. « En Allemagne ou au Danemark, le modèle de cogestion donne un pouvoir bien plus grand aux syndicats, explique Anne Eydoux. Le problème est que, si on défait le Code du travail en France pour le rendre comparable à celui des pays du Nord et si on décentralise le pouvoir de négociation au niveau des entreprises comme cela est prévu, les autres régulations et filets de sécurité seront bien trop faibles. Quitte à promouvoir la négociation en entreprise, autant construire une vraie cogestion et renforcer le pouvoir des syndicats dans les décisions stratégiques. Mais, là encore, on réforme à l’envers. » Ce modèle de flexibilité du travail n’a jamais démontré son efficacité sur l’emploi. L’évolution des positions de l’OCDE sur la question est édifiante. Dans les années 1990, l’organisation a promu de manière très vigoureuse des réformes du marché du travail, toujours jugé « trop rigide », défendant le fait que la flexibilité réglerait le problème du chômage. Mais l’OCDE a fini par concéder que l’emploi ­dépendait bien plus de l’état de la demande intérieure ou de la balance commerciale que de la flexibilité du marché du travail. Dès 2003, l’OCDE a conclu qu’il n’y avait pas de lien évident entre flexibilité et emploi. Ce qui a été confirmé à nouveau en 2015. L’Espagne et le Portugal, pays qui se sont engagés fortement dans cette voie avec le développement de nombreux contrats de travail atypiques, ont au contraire vécu un effondrement de l’emploi avec la crise.

L’écart entre inclus et exclus du marché du travail va se creuser

« La flexibilité augmente les vitesses d’ajustement de l’emploi et a permis aux entreprises de se débarrasser vite et facilement des intérimaires et des CDD, explique Anne Eydoux. Les salariés temporaires et précaires sont les premières variables d’ajustement à la moindre crise. » L’économiste insiste sur le fait que la flexibilité fragilise encore davantage les personnes aux avant-postes de la précarité, à savoir les femmes, les immigrés et les jeunes. « L’un des arguments forts des défenseurs de la flexibilité est de dire que cela va gommer le fossé entre ‘‘insider’’ et ‘‘outsider’’ (inclus et exclus du marché du travail – NDLR), précise-t-elle, alors qu’en réalité, cela le creuse. Dans les années 1980, lors de la réforme du temps partiel, le gouvernement avait assuré que cette mesure allait enrichir la croissance, en amenant les femmes à l’emploi. Sauf que le taux d’emploi des femmes a à peine augmenté, par contre le nombre de femmes en temps partiel a, lui, doublé en quinze ans. »

France et Danemark, deux politiques opposées de financement de la protection sociale

Le modèle social danois a un coût. C’est le pays développé à la fiscalité la plus élevée. L’impôt sur le revenu (de 41 à 60 % du salaire brut des Danois, prélevé à la source) représente 25 % du PIB, contre 2,8 % en France. Les modes de financement de la protection sociale sont aussi diamétralement opposés : ce que la France finance par des cotisations sociales (63 % des recettes de la protection sociale), le Danemark le finance par des impôts dans les mêmes proportions (62,4 %). Le Danemark consacre près de 2 % de son PIB à sa politique de l’emploi, contre 0,55 % dans les pays de l’OCDE.

Source L'Humanité par Pierric Marissal