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28/11/2017

Les palettes bois sèment la discorde entre le négoce et des fabricants de tuiles

Alors que l’activité du négoce de bois et matériaux de construction repart, le président de la FNBM, alerte ses partenaires industriels de nouvelles difficultés rencontrées sur la gestion des palettes consignées.

La Fédération du négoce bois et matériaux (FNBM) a organisé son traditionnel déjeuner-rencontre de fin d’année avec ses partenaires industriels au pavillon Dauphine à Paris. Devant, une assemblée de quelque 150 personnes, Franck Bernigaud, président de la fédération a fait le bilan de cette année d’activité pour les distributeurs.

Le rythme annuel du chiffre d’affaires de la profession s’élève à 2,3 % dans l’activité matériaux de construction et  à + 1,6 % dans le négoce de bois. Une progression encore limitée de l’avis du responsable et surtout peu homogène sur le territoire, « certaines régions tardant encore à rejoindre cette dynamique de croissance ».

Le président souligne en effet que « l’enterrement des dispositifs fiscaux qui soutiennent l’isolation (comme le Crédit d'impôt transition énergétique) risque de pénaliser à terme l’élan de reprise qui a été notamment accompagné via le label « Negoce partenaire RGE » lancé par la profession l’an dernier.

 Comment récupérer les palettes en bois

Autre sujet qui fâche, outre celui de la récupération des déchets imposée par la loi de transition énergétique : la politique de consignation et de déconsignation des palettes transportant les matériaux mise en place par les industriels. Après les fabricants de blocs béton, les fabricants de tuiles ont à leur tour adopté cette gestion depuis le 1er janvier 2017.

Pour respecter le décret n°2016-288 du 10 mars 2016 relatif à la prévention et la gestion des déchets des industriels, les adhérents de la Fédération des tuiles et briques, ont mis en place une politique de palettes consignées et retournées chez le fabricant pour éviter qu’elles ne soient considérées comme des déchets et brûlées.

Imerys Toiture a le premier proposé ce service. « Nous sommes passés de 70 modèles de palettes à 3 aujourd’hui et avons revu toute nos outils d’emballage et modes de conditionnement » pour proposer des palettes plus stables et renforcées, indique Eric Lebeau, directeur commercial chez Imerys toiture, l’un des partenaires industriels de la FNBM.

Des coûts de gestion pour les entreprises du négoce

Résultat : la palette peut être réutilisée 6 à 7 fois au prix d’une remise en état supportée par l’industriel, dans ses usines en partenariat avec un centre collecteur. Une politique industrielle vertueuse mais qui a des répercussions chez les négociants.

En effet, pour Franck Bernigaud, elle aurait dû faire l’objet d’une présentation et réflexion préalable, pour permettre une adaptation dans le temps des entreprises du négoce. C’est donc « un ras le bol général avec la gestion des déchets » que la FNBM exprime face à ses partenaires industriels.

« Ce sont des coûts de gestion (Ndlr : facturation de la palette consignée aux entreprises du bâtiment) pour nos entreprises, car on ne marge pas sur cette opération » indique Franck Bernigaud. C’est un chiffre d’affaires à marge zéro, pour un résultat nul, avec des frais de traitement importants surtout lorsqu’il faut récupérer les palettes sur le chantier chez certains clients. Un coût évalué à 2 à 3 euros de traitement par palette pour le négoce, selon le président.


De gauche à droite : Laurent Martin Saint Leon, délégué général de la FNBM, Hervé Biancarelli, président de la commission économique et Franck Bernigaud, président de la FNBM

Bientôt les palettes de ciment, enduits, poudres…

Outre les frais de gestion, les négociants doivent en effet assurer un service logistique en récupérant les palettes consignées et en les stockant en attendant leur reprise par l’industriel. De fait, Franck Bernigaud, indique pour sa part qu’il doit gérer 20 modèles de palettes de tuiles et de briques (formats différents) sur son parc de matériaux.

« 98 % des tuiles passent par les négoces » rappelle le président de la FNBM qui redoute que cette politique ne s’étende aux autres produits tels que le ciment ou les sacs d’enduits, les industriels de ces secteurs étant en réflexion sur le sujet, selon le responsable

La profession des négociants souhaite donc discuter d’un nouveau mode opératoire avec les fédérations des industriels, dont la Fédération des tuiles et briques. L’une des pistes pourrait être la mise place, avec l’aide des pouvoirs publics, d’un système d’écocontribution basé sur le principe pollueur-payeurs. Il permettrait de partager le coût de collecte et de traitement des palettes en impliquant toute la chaîne d’utilisateurs….

Source : batirama.com / Fabienne Leroy

Oloron : la mairie veut exploiter l’argile de Soeix pour créer des emplois

Sept trous d’une profondeur de dix mètres ont été effectués sur un terrain de Soeix. GC Conseil et la mairie souhaitent connaître la qualité de l’argile qui se trouve sur ce terrain. Des potiers béarnais tels qu’Hervé Billard ont été invités à se faire leur idée sur place.

En ce début de semaine, des prélèvements d’argile ont été effectués à Soeix. Le carrier Guillaume Costanzo et le maire d’Oloron veulent convaincre des professionnels de s’intéresser à cette matière première et espèrent ainsi créer un pôle économique local autour de la poterie.

Source La République des Pyrénées par Gildas Boënnec 

27/11/2017

MONIER - NOUVEAU CONDITIONNEMENT À L'USINE DE MARSEILLE

L’usine de Marseille est à l’écoute de ses clients et investit toujours plus pour les satisfaire.
Aujourd’hui, la tuilerie de Marseille renouvelle ses équipements et met en place un nouveau système de conditionnement. Un process robotisé qui permet maintenant de conditionner les tuiles par six. Les tuiles sont ainsi plus stables sur les palettes et assurent une meilleure sécurité lors de la manutention. Les petits paquets permettent surtout une répartition facilitée sur la toiture, une mise en oeuvre simplifiée, un gain de temps à la manutention et à la pose.

L'usine de Marseille produit les tuiles et accessoires suivants :


  • Romane 
  • Galleane® 10
  • Galleane® 10 Patinée 
  • Abeille 


Source Monier

Standard Industries nomme Calvin Mitchell au poste de directeur mondial de la communication

Standard Industries a annoncé que Calvin Mitchell avait rejoint la société au poste de directeur mondial de la communication, et qu'il dépendrait directement des co-PDG David Millstone et David Winter.

M. Mitchell possède plus de 25 années d'expérience dans la fourniture de conseils en communication stratégique auprès d'entreprises de haut niveau et de dirigeants gouvernementaux, ayant élaboré et exécuté des plans de communication stratégique à long terme, et occupé les fonctions de porte-parole auprès des médias.

M. Mitchell a précédemment occupé les postes de co-directeur mondial de la communication d'entreprise chez Credit Suisse, et de directeur mondial des affaires d'entreprise chez Thomson Reuters.
Il a également exercé plusieurs fonctions à responsabilité dans la communication auprès du gouvernement américain au sein du département d'État, du département du Trésor, de la Maison-Blanche, du Conseil de sécurité nationale, et de la Mission américaine auprès des Nations Unies.
Il a également occupé le poste de directeur de la communication au sein de la banque de la Réserve fédérale de New York, sous la direction de Timothy Geithner, pendant la crise financière.

À propos de Standard Industries Standard Industries est une société de portefeuille privée, internationale et diversifiée, qui possède des participations dans des sociétés de matériaux de construction, d'agrégats, ainsi que dans des sociétés connexes d'investissement dans les actions et l'immobilier.
Fondée en 1886, Standard Industries compte plus de 15 000 employés et intervient dans plus de 80 pays. Ses filiales d'exploitation incluent :

  • GAF, fabricant de toitures leader en Amérique du Nord ; 
  • Braas Monier Building Group, fabricant et fournisseur leader de toitures inclinées en Europe, dans certains pays asiatiques, et en Afrique du Sud ; 
  • Icopal, société européenne leader dans le secteur des toitures commerciales ; 
  • SGI, société d'agrégats et minière leader en Amérique du Nord, qui fournit des produits spécialisés au secteur nord-américain des matériaux de construction ; 
  • et Siplast, fournisseur de membranes bitumeuses modifiées haut de gamme et de produits d'étanchéité liquide pour les toitures.  


Source Le Lezard

26/11/2017

Wienerberger reduces profit forecast, shares tumble

Brickmaker Wienerberger (WBSV.VI) reduced its full-year core profit target by 2.5 percent after orders for international projects and demand in France fell short of expectations, sending its shares down more than 8 percent.

The Austrian company now expects earnings before interest, tax, depreciation and amortisation (EBITDA), adjusted for contributions from the sale of non-core assets and other effects, to reach 405 million euros (357.85 million pounds) in 2017, it said on Wednesday.

Previously it forecast 415 million euros.

The world’s largest brickmaker said that higher raw material costs, sinking demand for one- and two-family homes in Germany and repercussions of wet weather in the United States were also factors for the forecast adjustment.

Wienerberger shares fell as much as 8.9 percent in early trade to 19.80 euros.

The stock has gained more than 25 percent since the beginning of the year, outperforming the European construction index .SXOP, which is up nearly 10 percent.

Wienerberger reported a flat EBITDA of 125 million euros for the third quarter, whereas analysts had expected 139 million euros on average, according to Thomson Reuters data.

Revenue of 832 million euros also fell short of expectations for 871 million euros.

While the recovery expected for the third quarter did not materialise in certain fields of business, there was a reason to be optimistic in the longer term, Chief Executive Heimo Scheuch said in a statement. “In the medium and long term, we anticipate sustainable growth in new housing starts and in infrastructure spending,” Scheuch said. “This trend is already clearly visible in Eastern Europe.”

Wienerberger has been on a shopping spree in recent months, buying brickmakers in Austria, Germany, the U.S. and Romania and Belgian prewired conduits maker Preflex in its expand globally, spending a total of 85 million euros.

Source Reuters reporting by Kirsti Knolle, editing by Louise Heavens

24/11/2017

BREVET KELLER HCW/ Method and device for firing ceramic blanks and oven

The method comprises guiding moldings in trains of oven running in parallel to each other and located along a longitudinal oven track (1) with a burning zone (7) in which heating of the moldings occurs, where the trains are arranged next to each other in opposing directions, and assembling the oven in a first direction (A) to move the moldings on a first side of the oven track concerning the burning zone and then in a second direction (B) to move the moldings on a second side of the oven track concerning the burning zone. The method comprises guiding moldings in trains of oven running in parallel to each other and located along a longitudinal oven track (1) with a burning zone (7) in which heating of the moldings occurs, where the trains are arranged next to each other in opposing directions, and assembling the oven in a first direction (A) to move the moldings on a first side of the oven track concerning the burning zone and then in a second direction (B) to move the moldings on a second side of the oven track concerning the burning zone. The moldings are moved in the burning zone through renouncement of a direct reversion via the burning zone, and are taken by open horizontal bars in the oven assembly. The moldings are directly heated in the burning zone by a heating element arranged in a longitudinal lane between the trains. The heating takes place via renouncement by leading cool air along the oven track via the burning zone. Air is transversely circulated over circulating zones located in both sides of the burning zone at the longitudinal direction of the oven track by a fan located in one of the trains or an intermediate ceiling of the oven. The rate of transversely circulated gas mass flow to the longitudinally circulated gas mass flow in the oven track is larger than 10. A variation of fuel curve is made by the variation of the rate of transversely circulated air. An independent claim is included for an oven for burning ceramic moldings such as bricks.

  • Signet CY1116317 (T1)  -
  • Inventeur(s) GAUSMANN HEINER [DE]; HEITMANN PETER [DE]; HÜSING RAINER [DE] +
  • Demandeur(s) KELLER HCW GMBH [DE] +
  • Numéro de demande CY20151100300T 20150324 


23/11/2017

Creaton AG Facade brick plant sold

The facade brickworks at the Weroth location will be sold to a private investor on 20 December 2017. That informed the operating Creaton AG yesterday in a message.

The Creaton AG concentrates even more on the pitched roof and separate from the business unit facade, it says in the message. The production and distribution of facade products made of clay under the brand name "Tonality" would be handed over to the company "LFK startup Consulting UG".

With the sale to the private investor all employees could be taken over at the location Weroth, promises the AG. The employees were already informed about this at a company meeting.

The new shareholders Farroukh Sabok Rouh and Siavash Mohammadi Djamali are no strangers to the company. Farroukh Sabok Rouh has been an export partner for Creaton AG in the Middle East for twelve years. "He has extensive and specific product and technical knowledge with in-depth regional market experience," the statement said.

Creaton is according to own data one of the leading umbrella brands of Europe. The company belongs to the Belgian Etex Group. With 14 production sites and more than 2,000 employees, the group produces and distributes clay roof tiles, concrete roof tiles, corrugated sheets and small-format fiber cement roof and facade panels throughout Central and Eastern Europe. The acquiring LFK startup Consulting UG will be converted before the handover into the new Tonality GmbH.

Source NNP

Can Elon Musk’s solar roof tiles replace fossil fuels in housing?

At the National Governors Association Summer Meeting in July, Elon Musk claimed that the U.S. can run solely on solar energy.

“If you wanted to power the entire U.S. with solar panels,” he said, “it would take a fairly small corner of Nevada or Texas or Utah; you only need about 100 miles by 100 miles of solar panels to power the entire United States.” In October 2016, Musk unveiled Tesla’s latest products: a solar roof and an updated Powerwall 2 and Powerpack 2. Tesla, Musk’s electric car company, acquired photovoltaics company SolarCity in 2016 for $2.6 billion. The deal merged the two companies, allowing the tech millionaire to sell and advertise Tesla products and solar roofs for a fully integrated solar home.

Energy gathered from the solar roof will be stored into a Tesla Powerwall, a 14 kWh battery for residential homes (it is scalable up to nine Powerwalls in one unit). During the day, the solar shingles will generate electricity and recharge the batteries, which will then provide power at night in place of a traditional utility grid. Each unit has enough capacity for a day’s worth of power. The Powerpack 2 is meant for commercial use and is limitlessly scalable.


The solar roof system integrates the photovoltaic (PV) cells, which are covered with color louver film and glass tiles, inside the structure of the roof. There are four tile options hydrographically printed to resemble classic roofing materials. Tesla also offers a solar panel designed to be aesthetically innocuous to attract those who would otherwise be put off by typical solar shingles.

In July, Tesla began accepting orders and released price points for a roof with a mix of active solar tiles and inactive glass tiles. As the ratio of active to inactive tiles varies, so does the cost. A 34 percent mix is only $21.85 per square foot, well under the $24.50 threshold that Consumer Reports sets in order for the roof to be price competitive with standard residential roofs.

Tesla’s Solar Roofs were rolled out this August and the company claims that each roof will pay for itself in electricity savings over the course of the 30-year warranty. If the solar roof is truly this affordable, then it could become very attractive to the mass consumer.

The acquisition of SolarCity is Musk’s answer to the fossil fuel industry, which he has said needs to be replaced by solar energy. In 15 years, Musk proclaimed at a TED 2017 conference in April, it will be unusual for a house to not have solar roofs.

His visionary zeal—he also claims that it’s possible to colonize Mars in the next decade—is spreading. YarraBend, an upcoming mini-suburb in Australia, will have Tesla Powerwalls and solar panels in all of its houses. Nicknamed “Tesla Town,” it could be a model for planning around the combination of solar energy, home battery packs, and electric vehicles.

Source Archpaper  By SELINA CHEAH

22/11/2017

Maquette numérique, impression 3D, domotique : les technos qui réinventent le bâtiment

Conçus avec l'aide d'une maquette numérique, parfois imprimés en 3D, surveillés en temps réel pour gérer au mieux leur consommation énergétique, dotés de nouvelles fonctionnalités de production et de stockage d'énergie : les bâtiments évoluent à la vitesse grand V grâce à une myriade de technologies qui révolutionnent le secteur. Intelligents, connectés, à énergie positive, ils proposent des fonctionnalités hier encore inenvisageables. A l'occasion du salon Bâtimat, zoom sur ces innovations de rupture qui réinventent la construction.

Aide au design architectural, suivi en temps réel du chantier et de l'exploitation d'un bâtiment, centralisation des données collectées par les objets connectés : la maquette numérique est une révolution dans l'univers de la construction tout comme, sur un tout autre plan, l'impression 3D, qui s'invite désormais dans la réalisation de bâtiments grâce à des machines XXL. Le BTP n'échappe pas par ailleurs à la double révolution qui impacte tous les secteurs industriels : celle de la transformation numérique - avec des locaux de plus en plus intelligents et proposant à ses occupants des services toujours accrus en termes de connectivité voire un véritable échange via les outils de la domotique - et la transition énergétique, qui se traduit notamment par des progrès dans l'isolation, la production et le stockage d'énergie. Autant de tendances qui réinventent les bâtiments du sol au plafond. A l'occasion du salon Bâtimat, qui se tient jusqu'au 10 novembre au parc des expositions Paris Nord Villepinte, nous vous proposons de retrouver nos articles sur différentes innovations majeures du secteur.

L'impression 3D pour construire des bâtiments XXL

L’impression 3D permet de concevoir des créations étonnantes. C’est pourquoi Industrie & Technologies vous propose, pendant l'été, de (re)découvrir  les réalisations les plus spectaculaires du secteur ! Aujourd’hui, zoom sur l’impression 3D XXL.

Le secteur du bâtiment n’échappe pas à la tendance : les constructions se font également en impression 3D ! Nous vous avions parlé d’une imprimante 3D de 40 mètres de long pour construire les immeubles en Chine, puis d’un bâtiment en bioplastique imprimé à Amsterdam, sans oublier cette petite pépite française à suivre – XtreeE – qui fait baisser les coûts de construction avec sa machine XXL…

Une nouvelle technologie vient d’être développée par des chercheurs du MIT. Cette dernière est composée d’un véhicule à chenilles et d’un bras robotisé industriel de précision. Le bras peut ensuite être utilisé pour diriger n’importe quelle buse de construction, conventionnelle ou non, comme celles utilisées pour verser le béton ou un matériau isolant, ou encore une tête de fraisage. Le système a été conçu pour imprimer la structure de base d’un bâtiment entier. Selon les chercheurs, rapporte le MIT, cette approche pourrait permettre la construction de nouveaux types de bâtiments irréalisables avec les méthodes traditionnelles de construction. 

Le prototype a réalisé une structure d’un dôme de 12 mètres de diamètres et 3,6 mètres de hauteur. Ce projet a été achevé en moins de 14h. La démonstration en vidéo :

Source Industrie Techno

Canadian brick is built to beat the elements

It’s important to avoid home management practices that lead to extra water absorption

The deteriorating brick here didn’t meet Canadian standards for weather resistance and water absorption. Canada has some of the toughest standards for bricks made to withstand all the freeze-thaw cycles we get each winter. (STEVE MAXWELL)

There’s a reason brick is the oldest building material on the planet. Nothing else combines the enduring good looks, classiness and efficiency of home construction like brick does.

Some of the most beautiful houses in the country with the highest resale values are made of brick. The thing is, our Canadian climate also presents special challenges that affect how exterior brick is made in this country and how you care for brick that’s already part of your home. And it all comes down to one peculiar property of water.

Water is one of the few substances that expands when it freezes. Like most other things in the world, water shrinks as it cools. But when that cooling progresses enough to make water freeze, it quickly expands by a whopping nine per cent. This is why ice always floats, but expansion is also why Canadian brick makers are particularly diligent about one characteristic of brick.

If a brick absorbs too much water in the months leading up to winter, that water will expand from the inside out, causing flakes of brick to pop off from internal pressure. This process is called spalling, and though it never happens all at once, spalling can result in considerable damage over the years. But as troublesome as it can be, spalling can be avoided entirely.

Canada has some of the most extreme freeze-thaw cycles in the world. Depending on where you live there could be dozens of weather events each winter where water moves from liquid to solid and back again. This is why Canadian brick manufacturers constantly test bricks to ensure they withstand the test of time.

The Clay Brick Association of Canada publishes minimum durability standards for what’s officially called “exterior grade” brick. This is based on testing that comes at the matter from several different angles.

First, brick samples are measured to see how much cold water is absorbed over a 24-hour period. Water absorption rates are also measured after five hours of boiling the brick. As a final test, loss of brick mass from the soaked and boiled bricks is measured after 50 freeze-thaw testing cycles in the lab. If bricks can pass these tests, they’re awarded the CSA Standard A82-06 and they’ll last for centuries, even in the Great White North. Any reputable builder understands the need for exterior bricks to be made specifically for Canadian weather, but it never hurts to know and check this for yourself.

It’s even more important to avoid home management practises that lead to extra water absorption. This is where you come in.

While the ability to resist absorbing water is key to long brick life in Canada, so is the ability to allow moisture to dry from bricks. No matter how impervious bricks are, small amounts of moisture will get below the surface. If it’s allowed to dry naturally, there’s no problem, but paint can change this.

Never paint exterior brick, no matter how cool you think it’ll look. Paint will almost certainly prevent drying to the point where spalling will occur in otherwise durable brick. Gardening and landscaping practices around your house can affect brick, too.

Any home built to code will have brick elevated above the level of the soil to prevent it getting splashed by rainwater. The danger comes in when you add soil to a garden or build up the ground to suit a pathway or driveway so the brick is less than 30 cm above the earth. The additional splashing this causes leads to extra moisture that could lead to spalling. Same goes for failure to keep water away from exterior brick walls with eavestroughs.

Canadian brick is some of the best in the world because our climate demands quality. Treat brick right and it’s one of the few exterior wall treatments that’ll last nearly forever.

Source Thecronicleherald

21/11/2017

Quentin Ravelli : « Ouvrir cette boîte noire de la démocratie que sont les grosses entreprises »

À la fois portrait de l’Espagne en crise et documentaire hautement pédagogique, Bricks, dont Regards est partenaire, c’est un peu le capitalisme expliqué par la marchandise. Rencontre avec son réalisateur Quentin Ravelli.

Sociologue, chargé de recherche au CNRS et écrivain, Quentin Ravelli prolonge avec Bricks son livre Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne. Ce documentaire – le premier de Quentin Ravelli – juxtapose avec un art pertinent du montage différents mécanismes du capitalisme. En se concentrant sur une marchandise, la brique, Bricks détaille les maillons d’une chaîne globale, et donne à voir les luttes possibles.

Quelle est l’origine de Bricks ?

Quentin Ravelli. L’idée de suivre les briques pour raconter la crise est née en 2011, au moment où la Puerta del Sol, à Madrid, était noire de monde. Je me suis retrouvé en Espagne pour comprendre comment marchaient ces mouvements sociaux, quelle en était l’origine. Etait-ce une sorte d’antithèse, ou d’antidote, à ce qui se passait en France ? Alors qu’il y avait le Printemps arabe, le mouvement des Indignés, que quelques mois plus tard apparaissait Occupy Wall Street, en France, au même moment, les mouvements sociaux déclinaient et on parlait beaucoup du Front national.

Pourquoi la brique ?

En Espagne, les journaux n’arrêtaient pas de parler du ladrillo (la brique) sous une forme métaphorique. C’était un symbole de la corruption, de ces entrepreneurs et promoteurs immobiliers liés aux hommes politiques locaux ou aux banques, et qui avaient fait fortune grâce à la spéculation immobilière. En m’interrogeant sur l’origine de toutes ces briques qui, pendant des années, ont été utilisées pour construire plus de 600.000 logements neufs par an – plus que l’Allemagne et la France réunies –, je me suis retrouvé dans la Sagra, petite région entre Madrid et Tolède. Là se trouvent des carrières d’argile et des dizaines d’usines de briques, où sont fabriquées des millions de modèles, de toutes les couleurs, tous les formats. Visuellement, cela permettait de saisir très concrètement ce qu’était une crise de surproduction.


« Observer ces marchandises qui se cannibalisent elles-mêmes peut aider à comprendre les mécanismes d’autodestruction du capitalisme. »

Quand le souhait de traiter la brique comme un personnage à part entière est-il apparu ?

Dès les dossiers de présentation du projet. L’idée, au départ, était de le traiter comme un personnage, avec un parcours chronologique – qui irait de l’argile vers la construction de logement et, ensuite, le crédit immobilier. Mais expliquer toutes les étapes de fabrication donnait un aspect trop technique au film. Imaginer un personnage plastique plutôt que chronologique, partir de la destruction, pour reconstruire progressivement les différentes étapes de sa conception, s’est révélé plus intéressant. C’est une forme qui se transforme, autour de laquelle les ouvriers tournent, sans forcément que l’on comprenne très bien comment ils la fabriquent. Penser la brique comme un personnage a amené l’idée d’un univers sonore utilisant les sons des machines, les bruits des briques cassées, brisées, frottées. Tout cela permettait de jouer avec le fétichisme de la marchandise, une idée intéressante politiquement et artistiquement, et qui est au cœur du film.

« Politiquement », c’est-à-dire ?

J’ai tendance à croire que la société entière gravite autour des marchandises, que ce soit par la publicité ou le travail. Pourtant, cela reste quelque chose d’assez mal pensé en sciences humaines et en économie. Reprendre les idées des économistes politiques classiques (David Ricardo, Adam Smith, Karl Marx, etc.), essayer de voir comment les grandes théories sur l’explication générale de "la" marchandise fonctionnent concrètement, dans le détail, dans les usines et les services de marketing, me semble extrêmement important. Cela permet d’ouvrir cette boîte noire de la démocratie que sont les grosses entreprises. Là où les phénomènes d’autodestruction du capitalisme demeurent, vus de façon générale, assez abstraits, observer ces marchandises qui se cannibalisent elles-mêmes peut aider à comprendre ces mécanismes.

Et « artistiquement » ?

Disons que la façon dont les gens perçoivent des aspects artistiques dans leur travail, quel qu’il soit, m’intéresse. Lors d’une projection du film à L’Isle-Jourdain, à côté de Toulouse, un spectateur m’a raconté que lorsqu’il travaillait dans une usine de briques, il conservait de petits morceaux d’argile, à partir desquels il réalisait des figurines. Ce geste lui permettait notamment de trouver le travail plus supportable, voire agréable. C’est un aspect important, que j’ai retrouvé à plusieurs moments lors du film.


« Montrer comment des phénomènes, en se répétant à une échelle de masse, nous renseignent sur la façon dont fonctionne l’économie… »

Vous dites dans une interview que le scénario a été « déconstruit par la réalité du tournage » ?

Ce sont les aléas du documentaire : on a beau écrire un séquencier, on ne sait pas ce qu’on va filmer, il y a une part d’inconnu. Certains personnages ont été écartés, d’autres sont apparus de façon imprévue. Blanca (émigrée équatorienne), par exemple, est arrivée un jour et a présenté à la Plateforme des victimes du crédit hypothécaire son expulsion, qui devait avoir lieu peu de temps après. Il y a eu rapidement l’occupation de la banque, et un mois plus tard sa dette était annulée. Tout s’est joué en quelques jours. Après, comme ce qui m’intéressait était de montrer des structures sociales et pas des événements anecdotiques, je savais ce que je pouvais recueillir. C’est la différence entre une certaine veine du reportage, où l’on attrape à chaud ce qui peut se passer en restant au cœur des événements, et un travail sur le long terme, qui nécessite de revenir sur les événements, les lieux, pour, peut-être, saisir quelque chose de plus fondamental.

Qu’entendez-vous par « montrer des structures sociales, pas des événements anecdotiques » ?

Montrer comment des phénomènes, en se répétant à une échelle de masse, nous renseignent sur la façon dont fonctionne l’économie… Le cas de Blanca est intéressant, puisqu’il reflète l’expérience de centaines de milliers de personnes. Que ce soit en Espagne, aux États-Unis, en Irlande, en Angleterre, ou en Afrique du Sud, la crise des subprimes se traduit par une vague d’expulsions. Cet exemple montre notamment la place des familles immigrées liées à la construction – son mari est maçon –, dans cette grande mécanique du capitalisme financier. Cela permet de voir également les effets, très localement, des manœuvres des banques de Wall Street et des fonds d’investissement.


Cette démarche permet d’élargir la perspective ?

Le film reflète une réalité : le véritable ennemi est ailleurs. On voit les conséquences sociales de ces crédits, mais pour comprendre l’histoire de Blanca, il faut revenir à l’origine des crédits immobiliers à risques titrisés sur le marché privé à une échelle de masse – ce sur quoi je travaille actuellement. Je souhaiterais raconter l’histoire sociale de ces crédits pour saisir la crise d’aujourd’hui, fondée sur un régime d’accumulation par illusion. Soit un régime où des fictions sociales ont été créées, et auxquelles les gens ont adhéré (le fait qu’ils allaient changer de classe sociale, devenir propriétaires, etc.).


« L’un des ciments importants des mouvements sociaux en Espagne a été un travail de lutte mené dans les quartiers populaires. »

Parmi vos références, vous évoquez Genèse d’un repas, documentaire de Luc Moullet (1978), dans lequel le réalisateur suit l’itinéraire de plusieurs marchandises. Entre 1978 et aujourd’hui, qu’est-ce qui a changé ?

Sur le fond, pas grand-chose. C’est l’échelle à laquelle cette occultation des mécanismes de production se produit, qui a changé. Pour un ouvrier du bâtiment équatorien ou marocain surendetté de Madrid ou de Barcelone, comprendre comment sa dette peut voyager, être coupée en parts, revendue à des investisseurs internationaux, intégrée à une machinerie financière développée par des algorithmes plutôt que par des banquiers devient très difficile, tant ces mécanismes sont hors de portée. C’est la même chose pour le développement de nouveaux médicaments et l’évaluation de leur efficacité : aujourd’hui, la méthode de l’essai clinique en double aveugle s’est généralisée dans le monde entier. Ce protocole étant lourd à mettre en place, la capacité pour gérer statistiquement la preuve scientifique est devenue inaccessible aux médecins individuels. Seules de grandes entreprises multinationales sont capables de le faire.

Vous avez filmé entre 2011 et 2015. Depuis, comment la situation a-t-elle évoluée ?

C’est difficile à dire... Va-t-il y avoir de nouvelles lois efficaces pour effacer les dettes, où la mobilisation va-t-elle se gripper ? Pour l’instant, nous sommes un peu entre les deux, sans qu’une ligne très claire se dessine. Du coup, les dettes sont toujours là, et les gens se battant contre les expulsions aussi. Mais il y a un enlisement, qui renforce, je pense, d’autres formes de luttes.

Quels types de liens s’établissent ainsi ?

Même si tout n’est pas lié, ce qui se passe en Catalogne est peut-être à relier à l’absence d’une perspective de lutte sociale... Après, l’un des ciments importants de la mobilisation, de ces mouvements sociaux en Espagne, a été un travail de lutte mené dans les quartiers populaires. Cela a permis d’agréger deux fractions de classe sociale qui auparavant ne se rencontraient pas. Les immigrés surendettés et les petits entrepreneurs blancs de la construction se sont retrouvés par la crise à partager les mêmes intérêts. Le film essaie un peu de montrer cela : comment des groupes dont les intérêts sociaux ont l’air divergent peuvent être fédérés, si les conditions adéquates sont trouvées.

Bricks, un documentaire de Quentin Ravelli. Sortie en salles le 18 octobre. 


Édité aux éditions Amsterdam, Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne, raconte village par village, en partant à la rencontre des chefs d’entreprises comme des ouvriers, la crise de la construction en Espagne. Récit méticuleux détaillant avec des statistiques et diverses références le système à l’œuvre, l’ouvrage offre un contrepoint pertinent au film.
Quentin Ravelli, Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne, éd. Amsterdam, 12 euros.

Source Regards

Comment les entreprises de taille intermédiaire ont elles surmonté la crise ?

STRATEGIE. Le secteur de l'ingénierie et de la construction a été ébranlé par la crise économique. Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont adopté différentes tactiques pour rester compétitives : croissance interne ou externe, diversification des activités ou consolidation sur le cœur de métier… Le cabinet d'audit PwC dévoile les réponses adoptées par les sociétés.

Les entreprises de taille intermédiaire, celles dont les effectifs sont compris entre 250 et 5.000 salariés (c'est-à-dire au-dessus des PME et en dessous des grands groupes), sont des acteurs majeurs du secteur de la construction et de l'ingénierie. On retrouve dans leurs rangs des sociétés comme Léon Grosse, Rabot Dutilleul, Demathieu Bard, Artelia ou Ingérop, mais également des fabricants de produits du BTP comme Terreal, Monier, KP1 ou Gerflor. Leur secteur a été durablement impacté par la crise économique de 2007-2009, puisque le chiffre d'affaires n'a réussi à croître que de +1,8 % par an jusqu'en 2014 (source Insee). En 2015, les ETI françaises totalisaient un CA de 27 milliards d'euros, représentant environ 9 % de l'activité de tout le secteur. Mais comment ont elles fait pour résister et maintenir ce niveau ?

Acquérir de nouvelles compétences fonctionnelles ou sectorielles ?

L'étude "Ingénierie et construction : stratégie et tendances des entreprises de taille intermédiaire", signée par le cabinet de conseil et d'audit PwC décrypte les différentes stratégies adoptées pour trouver de nouveaux relais de croissance. Selon le segment concerné - BTP, matériaux ou expertise - elles diffèrent sensiblement. Dans le cas des fabricants de solutions techniques, par exemple, les ETI ont plutôt mieux résisté à la diminution de rentabilité constatée sur la période 2005-2015 (-5,8 points aux ETI contre -9,2 sur l'ensemble du secteur en incluant PME et grandes entreprises). Jean-Romain Bardoz, associé chez PwC, relate : "Les ETI spécialisées dans la production de matériaux de construction interviennent souvent sur des activités de niche qui leur ont permis de mieux résister à la crise". Certaines ont ainsi fait le choix de la concentration sur leur cœur de métier en faisant l'acquisition d'entreprises à l'expertise similaire, afin de gagner des parts de marché ou d'étendre leur emprise géographique.

Dans le segment du BTP, les entreprises de taille intermédiaire ont connu une baisse de rentabilité comparable à celles des grandes entreprises. Afin de compenser cette perte, c'est une stratégie de diversification qui a été mise en place. Comme le note l'étude, "elles ont ainsi complété leur offre sur la chaîne de valeur en développant des services en aval ou en amont de leur cœur de métier". Et le document cite l'exemple de Léon Grosse qui a fait l'acquisition, en juillet 2015, de l'entreprise Guiban, spécialisée dans le génie climatique, la plomberie et le traitement des eaux, et qui a développé des activités dans le génie civil nucléaire ainsi qu'une activité de montage immobilier. Yan Ricaud, un autre associé chez PwC, raconte : "Les domaines d'investissement particulièrement plébiscités sont les activités liées à l'énergie (ingénierie et installations électriques, génie climatique) à cycle court et présentant généralement une large part d'activité récurrente, ainsi que celles de la promotion immobilière".

La tentation de l'aventure à l'export

Enfin, dans le cas des ETI de l'ingénierie, le cabinet de conseil précise qu'elles ont été les plus exposées à la crise depuis 2005. Leur rentabilité a chuté, divisée par deux en dix ans, alors que les grandes entreprises et les PME de ce segment ont mieux résisté. Pour doper leur croissance, certaines ont donc fait le choix de l'internationalisation. Une stratégie qui peut prendre différentes formes comme la réalisation d'opérations à l'étranger, l'installation pérenne d'une succursale ou d'une filiale, ou l'acquisition d'une entité étrangère établie hors de l'Hexagone. Les cibles visées se situent en premier lieu en Europe, par facilité culturelle et par proximité géographique. Suivent l'Afrique et le Moyen-Orient, puis, dans une moindre mesure l'Asie, des marchés particulièrement dynamiques. Yan Ricaud ajoute : "Si cette stratégie est une ambition partagée par les ETI, les entreprises du BTP ont un degré d'internationalisation très variable. La maturité et la stabilité des pays sur les plans politique, juridique et financier entrent en compte dans le choix et le mode d'implantation". PwC précise par exemple que certains acteurs réalisent déjà une part conséquente de leur chiffre d'affaires à l'international, comme Rabot Dutilleul ou Demathieu Bard (entre 25 et 30 % de l'activité). Léon Grosse reste plus en retrait avec un objectif de 10 % de son CA à l'étranger en 2020.

Quelle que soit la stratégie adoptée, les entreprises françaises ont finalement réussi à tirer leur épingle du jeu, estiment les experts du cabinet. Ils concluent en effet : "Au-delà du maintien de leurs parts de marché, des signes d'embellie sont déjà visibles et une croissance de +3 % par an est attendue pour le secteur jusqu'en 2019 avec une contribution en hausse des ETI". Un regain d'activité constaté depuis 2016 qui concerne le BTP et qui devrait se répercuter à la fois sur les matériaux de construction et sur l'ingénierie.

Source Batiactu

20/11/2017

Tesla silent over prospective delays to UK solar roof tile launch

Tesla UK has refused to comment on prospective delays to the UK release of its solar roof tiles following the company’s results disclosure earlier this month.

The energy company unveiled its most recent results disclosure at the start of November and, during an accompanying analyst call, was pressed on the subject of its solar roof tile rollout by Guggenheim Securities analyst Robert Cihra.

Responding to the question, group chief executive Elon Musk revealed that “most of the production line in Buffalo” would be turned on before the end of this year, prior to the company ramping “final actual production” at a later date.

Musk also revealed that due to the extended lifespan of the tiles – some 25-30 years – accelerated laboratory testing was required on components, something that had taken the company “sort of six months”.

It is not yet clear at what time this process was started and, as a result, it remains uncertain when Tesla can expect its tiles to be certified by US authorities and sold.

When Tesla formally launched its solar roof tiles in May this year, Musk publicly stated that deployment in the US would start this year in the US and next year in the UK. Tesla has also been accepting pre-orders for the product from UK-based customers, charging £800 as a deposit to do so.

However when contacted by Solar Power Portal over delays caused by a lack of final production starting at the Buffalo facility, Tesla UK said it had no further update to provide.

The company would also not be drawn on any details regarding how it intends to sell its roof tiles in the UK given how its solar installation unit SolarCity is no longer active in the UK, having withdrawn its UK-facing subsidiary Zep Solar from the market in the wake of the feed-in tariff cuts of 2015.

However Musk has remained bullish over the potential for his company’s new product.

“I have no doubt that this will be a very significant part of the business down the road. It just takes a little while to get those behemoth rolling, but once it gets rolling, it's going to be a behemoth,” he said.

But sister publication PV-Tech has been charting the gradual decline of Tesla’s solar sales, reporting earlier this month a 38% slump in solar system installations in Q3 2017; the firm’s weakest install figures since it acquired SolarCity last year.

This has seen its market leadership position eaten into, with Sunrun the fiercest challenger to its status.

Indeed, yesterday US market analyst GTM Research said it expects Sunrun to become the top third party financing provider before the end of this year, bringing an end to Tesla’s dominance of that market after it moved to place more emphasis on its direct sales performance rather than leasing.

Source SolarPowerPortal

Braas and Decra interlink sales

Braas expands its portfolio and from the beginning of 2018 also offers the products of Decra Dachsysteme. In the course of this, the sales teams of the two companies are to cooperate much more closely with each other, according to a statement. The close integration of the sales structures is "a win for both sides". Braas benefits from the competence of the metal roof manufacturer and consistently expands its product range with its products. The Decra sales team could use from 2018 "the enormous pulling power" of the nationwide Braas sales network.

Ulrich Siepe, BMI Group Regional President Germany, is convinced: "The future collaboration between Braas and Decra in sales will provide customers with even more comprehensive advice. The sales staff can rely on each other's expertise and now offer complete system solutions for sloping roofs made from roof tiles, roof tiles or metal panels. "

Decra and Braas have been part of the BMI Group, Region Germany since spring 2017, which also includes the companies Icopal, Vedag and Wolfin Bautechnik.

Source Baustoffmarkt

19/11/2017

Makheia et Imerys Toiture lancent une application dédiée aux couvreurs

Imerys Toiture présente la nouvelle version de Météo Pros, son application développée spécifiquement pour les professionnels de la toiture, à la fois application méteo et outil d'organisation. Météo Pros est développée par Makheia. L'application a été co-conçue avec les couvreurs, et réunit toutes les fonctionnalités de planification et de météo, parmi lesquelles la localisation des chantiers, les données météorologiques à 14 jours, les alertes pluie, vent ou neige ultra-précises pour chaque chantier.

Grâce à l'utilisation de la data, Météo Pros permet d'organiser et de sécuriser les interventions avec des alertes météo et de vigilances, véritables outils de planification et d'optimisation des chantiers. Cette nouvelle version est disponible gratuitement pour iOS et Android. Elle est lancée à l'occasion de Batimat, le salon international des innovations pour le bâtiment et l'architecture, qui se tient du 6 au 10 novembre 2017 à Paris Nord Villepinte.

Source Boursier.com par Alexandra Saintpierre

Procede et dispositif pour fabriquer par moulage un corps cylindrique droit avec un materiau granulaire lache durcissable et leur application a la fabrication d'un tuyau

L'invention concerne la fabrication d'un corps cylindrique droit par moulage à partir d'une composition granulaire lâche durcissable dans une cavité de moulage, dans lequel on alimente une cavité de moulage (4) avec des charges successives de la composition à l'état lâche et on pousse chaque nouvelle charge avec des surfaces de poussée (11) dans la surface S de la composition moulée pour provoquer une interpénétration de la nouvelle charge et de la composition moulée de façon à densifier la composition moulée. Application à
la fabrication d'un tuyau, notamment à partir d'une composition cimentaire.


  • Publication number CA2396890 A1
  • Publication type Application
  • Application number CA 2396890
  • PCT number PCT/FR2001/000080
  • Publication date Jul 19, 2001
  • Inventors Jerome Dugat, Alain Louge, Philippe Hatton, De Caveye Yves Van
  • Applicant Bouygues Travaux Publics, 6 More »
L'invention concerne la fabrication par moulage d'un corps cylindrique droit à partir d'une composition granulaire durcissable. 

On désigne par cylindrique droit la forme engendrée par une droite dite génératrice qui se déplace parallèlement à elle-même en suivant une courbe dite directrice située dans un plan perpendiculaire à la droite. Cette directrice est circulaire dans le cas le plus simple, mais l'invention n'est pas limitée à ce profil et s'étend à toute forme de directrice. 

Le corps présente donc une section droite constante dans un plan perpendiculaire à la direction de la longueur du corps. 

L'invention s'applique en particulier à la fabrication par moulage d'un tuyau à partir d'une composition cimentaire ou céramique durcissable, sans toutefois être limitée à cette application. 

On a développé au cours de ces dernières années des compositions cimentaires durcissables constituées de matériaux relativement fins et présentant un rapport pondéral eau/ciment très faible, notamment un rapport pondéral inférieur à 0,16. 

Ces compositions présentent des caractéristiques mécaniques très avantageuses. 

Concrete mixture and concretes obtained

L'invention concerne un mélange pour béton, à malaxer avec de l'eau, pour obtenir un béton perfectionné, à usage général, comportant des fibres mais non armé au sens traditionnel du terme, utilisable pour la réalisation de structures précontraintes ou non précontraintes.


  • Signet FR2707625 (A1)  -  Concrete mixture and concretes obtained
  • Inventeur(s) PIERRE RICHARD; MARCEL CHEYREZY; NICOLAS ROUX +
  • Demandeur(s) BOUYGUES SA [FR] +
  • Numéro de demande FR19930008063 19930701 

Les bétons traditionnels ont un squelette granulaire formé des trois phases suivantes: - le ciment qui constitue la phase liante avec une taille de grains comprise entre 1 microns et 100 microns; - le sable avec une taille de grains comprise entre 1 et 4 mm: - les granulats ou graviers de grosseur comprise entre 5 et 20 mm ou entre 5 et 25 mm.

Les bétons de fibres métalliques traditionnels comportent des fibres en acier dont la longueur est comprise entre 30 et 60 mm. La longueur maximale des fibres pouvant être utilisées est limitée d'une part par les possibilités de malaxage sans dégradation excessive et d'autre part par les nécessités du coulage du béton (mise en place et vibration).

Les fibres métalliques lisses sont ancrées dans le béton par adhérence. Pour assurer un bon comportement de la fibre lisse, il importe que le coefficient de forme égal au quotient de la longueur par le diamètre de la fibre soit compris entre 50 et 100. Ce coefficient de forme optimal peut être réduit lorsque l'ancrage de la fibre est amélioré par une modification de sa géométrie : ondulations, crochets aux extrémités, crénelages, etc...

Les dosages de fibres utilisés dans les bétons de fibres traditionnels varient de 30 kg/m3 à 150 kg /m3 ; ils sont généralement compris entre 40 kg/m3 et 80 kg/m 3, ce qui correspond à un pourcentage en volume compris entre 0,5 % et 1 %.

La longueur L des fibres, est généralement comprise entre 30 mm et 60 mm, tandis que le diamètre D des plus gros granulats, est généralement compris entre 20 et 25 mm, en sorte que le rapport R =
L/D est compris entre 1,2 et 3,0.

Dans le béton traditionnel l'interface entre les granulats et la pâte de ciment durci constitue une zone de faible résistance du fait de sa plus grande porosité (auréole de transition). Cet interface est également le siège de contraintes locales dues à l'anisotropie de comportement entre le granulat et la pâte. Dans le cas d'une traction d'ensemble exercée sur le béton les granulats ne peuvent rester liés les uns aux autres que s'il existe des attaches résistant à la traction et ayant une longueur de développement au moins égale à environ dix fois la taille du plus gros granulat.

Le rapport R étant au maximum de 3.0, les fibres ne peuvent lier efficacement les granulats les uns aux autres.

Cela est confirmé par le fait que rajout de fibres métalliques dans le béton traditionnel n'améliore que faiblement la résistance à la traction du béton. Cette amélioration est de quelques pour cent pour les dosages en fibres usuels de 0,5 à 1 % en volume.

Les fibres métalliques utilisées dans les bétons qui ne comportent pas d'armatures traditionnelles ne permettent pas d'éviter la fissuration du béton, elles permettent seulement de la répartir, c'est-à-dire que l'on a un grand nombre de micro-fissures cousues par les fibres au lieu de fissures moins nombreuses mais plus larges.

En conséquence, l'utilisation des bétons de fibres métalliques sans armature passive traditionnelle est limitée aux deux domaines suivants
- béton de dallage
- bétons projetés.

Les bétons dits de structure soumis à des efforts mécaniques importants comportent toujours des armatures passives traditionnelles.

Un but de Invention est d'obtenir un béton de fibres métalliques sans armature passive traditionnelle ayant une résistance à la traction au moins comprise dans la gamme environ 30 MPa à environ 60 MPa.

Un autre but de l'invention est d'obtenir un béton de fibres métalliques ayant une énergie de fracturation au moins comprise dans la gamme environ 10 000 à environ 40 000 J/ni?.

Un but de l'invention est également d'obtenir un béton de fibres métalliques ayant une résistance à la compression au moins comprise dans la gamme environ 150 à environ 250 MPa.

Le béton de l'invention s'obtient en malaxant avec de l'eau un mélange essentiellement constitué de ciment, d'éléments granulaires, d'éléments fins à réaction pouzzolanique, de fibres métalliques, éventuellement d'adjuvants, caractérisé en ce que les éléments granulaires prépondérants ont une grosseur de grain maximale D au plus égale à 800 microns, en ce que les fibres métalliques prépondantes ont une longueur individuelle 1 comprise dans la gamme 4 mm - 20 mm et en ce que le rapport R entre la longueur moyenne L des fibres et ladite grosseur maximale D des éléments granulaires est au moins égal à 10.

Par l'expression "éléments granulaires prépondérants", on désigne les éléments granulaires qui représentent au moins 90 %, de ;préférence au moins 95 %, ou encore mieux au moins 98 %, de la masse totale des éléments granulaires.

Par l'expression "fibres métalliques prépondérantes", on désigne les fibres métalliques qui représentent au moins 90 %, de préférence au moins 95 %, ou encore mieux au moins 98 %, de la masse totale des fibres métalliques.

Idéalement, les éléments granulaires prépondérants constituent la totalité des éléments granulaires et les fibres métalliques prépondérantes constituent la totalité des fibres métalliques.

Dans des modes de réalisation particulièrement avantageux: - D est au plus égal à 600 microns, ou mieux à 400 microns, (des grosseurs de 800, 600 et 400 microns correspondant respectivement à des équivalents tamis de 30, 29 et 27 de la série AFNOR NFX 11-501 - l est compris dans la gamme 8 - 16 mm, ou mieux dans la gamme 10 - 14 mu; - les fibres métalliques prépondérantes ont un diamètre compris dans la gamme 80 - 500 microns, ou mieux 100 - 200 microns. 

Dans un exemple typique, les granulats du mélange pour béton ont un diamètre au plus égal à 400 microns et les fibres métalliques ont une longueur supérieure à12 mm, ce qui donne un rapport
R= 30.

Le comportement de la fibre de longueur 12 mm dans la matrice en béton de poudre réactive est analogue au comportement d'une armature lisse traditionnelle d'une longueur de 30 x 12 = 360 mm.

Le fonctionnement mécanique du béton de rinvention est donc identique, à un effet d'échelle près, au fonctionnement mécanique du béton. armé traditionnel comportant des armatures traditionnelles de longueur 360 mm.

Alors que les bétons de fibres traditionnels sans armatures ne peuvent pas être utilisés comme bétons de structure, c'est-à-dire pour la fabrication de poutres, de poteaux et de dalles, le béton de l'invention "micro-armé" constitue au contraire un nouveau matériau utilisable pour de telles applications.

Dans une réalisation préférée, le mélange pour béton comprend pour 100 parties en poids de ciment, 60 à 150 (ou mieux 80 à 130) parties en poids de sable fin ayant une grosseur de grains moyenne de 150 à 400 microns, 10 à 40 (ou mieux 20 à 30) parties en poids de silice amorphe ayant une grosseur de grains inférieure à 0,5 microns, 10 à 80 (ou mieux 15 à 40) parties en poids de fibres métalliques ayant une longueur moyenne comprise entre 10 et 14 mm, et des adjuvants éventuels, et il est malaxé avec 10 à 24, de préférence 13 à 20, parties en poids d'eau. 

Exemple
On malaxe avec environ 16 parties en poids d'eau un mélange essentiellement constitué d'environ 100 parties en poids de ciment
Portland, environ 110 parties en poids de sable fin de granulométrie inférieure à 400 microns, environ 25 parties en poids de silice amorphe de granulométrie inférieure à 0,5 micron, d'environ 1,8 parties en poids de superplastliiant (extrait sec) et environ 20 parties en poids de fibres d'acier longues de 13 mm et ayant un diamètre de 175 microns.

Source Espacenet

18/11/2017

COMPOSITION POUR MATERIAU DE CONSTRUCTION A BASE DE METAKAOLIN, PROCEDE DE FABRICATION ASSOCIE ET UTILISATION POUR LA REALISATION D'ELEMENTS DE CONSTRUCTION

La présente invention concerne le domaine des matériaux de construction, et plus particulièrement concerne de nouvelles compositions pour matériaux de construction, leurs procédés associés et leurs utilisations pour la réalisation notamment d'éléments ou modules de construction.


  • Inventeur(s) HOFFMANN DAVID [FR] +
  • Demandeur(s) HOFFMANN JB TECH [FR] +
  • Numéro de demande WO2016FR50689 20160325       
  • Numéro(s) de priorité: FR20150052615 20150327



ETAT DE LA TECHNIQUE 

Le ciment, tel que le ciment Portland, est un matériau très utilisé dans le domaine de la construction. Cependant ce ciment, bien que performant, nécessite, pour sa fabrication, d'une part, la consommation de nombreuses ressources et, d'autre part, produit une quantité non négligeable de polluants responsables, entre autres, du réchauffement climatique et des pluies acides. Enfin, sa durée de vie, bien que longue, est limitée par les multiples dégradations, notamment liées à la pollution atmosphérique, qu'il peut subir au cours du temps. Toutes ces particularités font que le ciment Portland s'inscrit de moins en moins dans une démarche de développement durable.

II existe des alternatives aux matériaux de construction classiques mais elles ne répondent que partiellement aux exigences de performances nécessaires, De plus, leur coût économique élevé se révèle souvent une limite à une large utilisation.

Par exemple les géopolymères ont été inventés vers la fin des années 70 par le professeur Davidovits, Leurs propriétés en termes de durabilité, de performances mécaniques et de développement durable ont récemment mis ces liants de nouvelle génération sur le devant de la scène.

Un géopolymère est formé à partir d'une matrice minérale composée de silice et d'alumine présentant des sites réactionnels sur lesquels on fait réagir des agents de réticuîation contenus dans une solution dite d'activation, généralement alcaline. Cette réaction produit un gel à base de poiy(silico-oxo-aluminate) qui enrobe les granulats et durcit au fur et à mesure de l'avancement réactionnel, jusqu'à l'obtention d'un bloc monolithique composé d'un « verre » dans lequel sont englobés les granulats. Cependant les procédés de réalisation de ces géopolymères sont soit peu adaptables industriellement et/ou utilisent des produits coûteux. Les réactions s'effectuent généralement avec chauffage des constituants.

Un exemple de fabrication à température ambiante de ciment géopolymérique à base de cendres volantes silico-alumineuses (dites de classe F) est décrit dans le brevet EP 2061732 B1 de J. Davidovits. Cependant le matériau de base, les cendres volantes silico-a!umineuses (dites de classe F), issues de centrales thermiques à charbon, est un matériau peu disponible en France.

Dans une autre demande de brevet plus récente FR 2966823 du même inventeur est décrit un procédé de fabrication d'un liant ou ciment géopolymère comprenant une première étape de traitement d'éléments géologiques riches en oxydes de fer et en ferro-kaoiinite à une température de 600 à 850 °C pendant plusieurs heures, au cours de laquelle la ferro-kaolinite devient du ferro-métakaolin, puis dans une seconde étape de les faire réagir avec un milieu réactionnel de type Ca-géopolymérique à température ambiante ou inférieure à 85°C. Les exemples de ce document indiquent que le précurseur géopolymérique qu'est ici le ferro-métakaolin est préparé lors d'un traitement thermique long (calcination à 750 °C pendant 3 heures, suivie d'un broyage) et donc très consommateur d'énergie.

Par ailleurs le document US 2012/0192765 A1 présente des formulations de géopolymère basées sur un métakaolin M1200S produit selon le procédé AGS de four flash. Les caractéristiques de calcination sont indiquées dans le brevet comme étant une chambre de température 900 à 1000°C portant le kaolin à 750 à 850°C pendant un temps très court (non précisément indiqué dans ce texte).

Ce métakaolin M1200S présente une grande réactivité mais son mode de calcination flash produit un métakaolin très fin (le paragraphe [0024] indique une D50 entre 1 et 2 μιτι) présentant notamment une très forte demande en eau (1650 g/kg au cône de Marsh, selon la fiche technique). La quantité nécessaire de solution d'activation est donc notoirement élevée : en particulier un ratio (M20+Si02)/matrice de 11 ,3 moi/kg (pour la formulation « ex1 ») et de 10,6 mol/kg avec une forte utilisation de superplastifiant (pour la formulation « ex14 »). (voir plus loin les tableaux comparatifs). Or, la solution d'activation, contenant de ia soude et du silicate de sodium, représente une proportion importante du coût économique et de l'impact environnemental. Ainsi la production d'une tonne de soude nécessite plus de 20 MJ d'énergie et 1 ,3 T eq C02d'impact carbone responsable du réchauffement climatique. De plus, la soude représente, du fait de sa corrosivité importante, le constituant le plus dangereux dans les formu!ations de géopolymères. Enfin, la solution d'activation, de par sa teneur en éléments salins est responsable des effets d'efflorescences observés sur les géopolymères. Il convient donc de limiter au minimum les quantités de solutions d'activations dans les formulations.

La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une composition pour matériau de construction à partir de matériaux facilement disponibles et réactifs, et à faible impact écologique : notamment ne nécessitant pas de traitement thermique long et coûteux.

Un autre but de l'invention a pour but de proposer une composition pour matériau de construction avec une quantité réduite, voire une absence de ciment ou de clinker, pouvant servir à la confection de divers modules ou éléments de construction, par moulage ou extrusion.

Un autre but de l'invention est de proposer une composition pour matériau de construction pouvant être mise en oeuvre dans un procédé de fabrication de modules ou éléments de construction en mélange avec de l'argile crue, sans nécessiter de cuisson,

DESCRIPTION DE L'INVENTION 

A cet effet, la présente invention propose une composition pour matériau de construction comprenant une matrice refermant majoritairement un composé à base d'alumino-silicate, tel qu'un métakaoiin, et une solution d'activation alcaline, cette composition est caractérisée en ce qu'elle renferme une proportion massique en ciment ou clinker inférieure à 10 %, de préférence inférieure à 5 %, de préférence encore inférieure à 1 % en poids, et en ce que le métakaoiin est un métakaoiin « flashé » (c'est-à-dire obtenu par calcination flash d'une argile en poudre à une température comprise entre 600 et 900 °C pendant quelques secondes, suivie d'un refroidissement rapide), et en ce que la solution d'activation alcaline comprend une source de silicate de sodium ou de potassium (selon ia nomenclature cîmentière renfermant Si02 et M20), et une base alcaline, telle que NaOH et/ou KOH, (notée 20 selon la nomenclature cimentière, M pouvant représenter le sodium ou le potassium), les proportions relatives de la solution d'activation et de Sa matrice étant telles que la somme totale en moles Si02 + M20 de la solution d'activation est comprise entre 3,5 et 5,5 moi/kg de matrice. Le métakaolin flash (appelé aussi métakaolin flashé) est obtenu par calcination flash d'une argile en poudre à une température comprise entre 600 et 900 °C pendant quelques secondes, suivie d'un refroidissement rapide, au contraire du métakaolin «classique » qui est obtenu par calcination dans un four rotatif pendant au moins 5 heures. Sa fabrication nécessite beaucoup moins d'énergie, est un procédé à faible émission de C02et est moins complexe que celui du métakaolin classique puisque la période de chauffe ne dure que quelques secondes et aucun broyage postérieur n'est nécessaire. De plus, la préparation de l'argile avant le traitement thermique est minimale. Son impact environnemental est donc plus faible et son coût est moins élevé.

Il s'averre que ce métakaolin flash est très réactif. Les inventeurs ont constaté que la demande en eau (inférieure à 600 g/kg mesurée au cône de Marsh) et en réactifs activateurs est beaucoup moins importante lorsqu'on utilise le métakaolin flashé, de l'ordre d'au moins 50% en réactif activateur par rapport aux métakaolins classiques. (voir ci-après le tableau comparatif n°2)

Le métakaolin flash est jusqu'à maintenant utilisé comme additif dans les compositions cimentaires en proportions massiques minoritaires (inférieures à 20 %) avec du ciment Portland par exemple.

Les inventeurs ont découvert de manière surprenante qu'un tel métakaolin flash peut réagir à température ambiante (inférieure à 30°C) avec ia solution d'activation alcaline en donnant des matériaux aux propriétés intéressantes, comme cela décrit plus Soin.

La solution d'activation alcaline comprend avantageusement une source de silicate de sodium ou de potassium (selon la nomenclature cimentière renferme SÎ02 et M20), et une base alcaline, telle que NaOH et/ou KOH, (selon la nomenclature cimentière de formule M20, M pouvant représenter le sodium ou le potassium).

De préférence, la source de silicate (c'est-à-dire le silicate de sodium ou de potassium) de la solution d'activation présente un rapport molaire SÏ02/M20 supérieur à 1 ,5, de préférence supérieur à 3.

De manière préférée, la solution d'activation alcaline présente un rapport molaire global Si02 /M20 compris entre 0,8 et 2,5, de préférence compris entre 1 ,0 et 2,0, de préférence encore compris entre 1 ,20 et 1 ,80, de préférence encore compris entre 1 ,25 et 1 ,65. Les solutions d'activation utilisées en gêopolymérisation sont généralement définies par leur ratio siiice/alcaiin.

Lorsque la présente invention est réalisée avec des solutions d'activation avec des ratios molaires silice /alcalin (notés Si02/M20) compris entre 1 ,25 et 1 ,65 on constate une plus faible propension au phénomène d'efflorescence qu'avec les formulations avec le ratio molaire inférieur à 1 ,2, voire inférieur à 1 , des géopolymères de l'art antérieur, Ce qui est un avantage technique important. De pius, les solutions à fort ratio sont plus stables et plus simples à utiliser,

Selon une variante avantageuse de l'invention, la base alcaline de la solution d'activation alcaline est une solution aqueuse de soude NaOH, Les exemples mentionnés plus loin dans la description montrent qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser une solution de soude très concentrée.

Dans la composition selon l'invention, la matrice peut comprendre, mélangé(s) au métakaolin flashé, un métakaolin non flashé, un ou plusieurs matériaux minéraux pulvérulents (c'est-à-dire de granulométrie avantageusement inférieure à 200 pm) qui peuvent être choisis parmi Se laitier de haut fourneau, les cendres volantes de classe F, des rebuts de fabrication de chamotte et/ou de métakaolin, la wollastonite, la poudre de terre cuite, issue, en particulier de rebuts de fabrication de briqueterie, les poudres minérales présentant une activité pouzzoianique, la poudre de verre recyclée, le calcin, les cendres volantes de classe C ou la chaux éteinte.

En ce qui concerne les concentrations massiques des matériaux pulvérulents mélangés à au moins 20 % de métakaolin dans la dite matrice, ces concentrations sont avantageusement les suivantes :

- inférieures ou égales à 80 %, de préférence inférieures à 60 % et de préférence encore inférieures à 50 % pour le laitier de haut fourneau, les cendres volantes de classe F, les rebuts de fabrication de chamotte et/ou de métakaolin, !a wollastonite et la poudre de terre cuite,

- inférieures ou égales à 40 %, de préférence inférieures à 25 % pour les poudres minérales présentant une activité pouzzoianique, la poudre de verre recyclée, le calcin ou les cendres volantes de classe C,

- et inférieures ou égales à 15 %, de préférence inférieures à 10 %, de préférence encore inférieures ou égales à 5 % pour la chaux éteinte. Selon un mode de réalisation avantageux de la composition de l'invention, la matrice comprend du métakaolin flashé et du laitier de haut fourneau en une concentration massique en laitier inférieure ou égale à 30 % du poids total de la matrice.

De manière préférée, les proportions relatives de la solution d'activation et de Sa matrice sont telles que la somme totale en moles Si02 + M20 de la solution d'activation est comprise entre 4,5 et 5,5 mol/kg de matrice, de préférence entre 4,5 et 5,3 mol/kg de matrice.

La solution d'activation peut être une solution d'activation prête à l'emploi, telle que la solution d'activation de la catégorie GEOSIL (commercialisée par la société WOELLNER). L'avantage est une simplification de la mise en oeuvre puisque la solution d'activation n'a plus besoin d'être préparée sur site.

La composition selon l'invention peut en outre renfermer un ou plusieurs adjuvants, tels qu'un superplastifiant (par exemple de type polyacrylate ou lignosulfonate), un agent hydrofuge (par exemple des carboxylates lourds de calcium, ou à base de silicone), un agent rétenteur d'eau ou un agent anti-retrait. Par adjuvant on entend un ajout, notamment de nature organique, en vue de modifier certaines propriétés de base, dans des proportions inférieures à 5 % en poids de la composition. La composition peut en outre comprendre des colorants ou des pigments.

La composition selon l'invention peut également renfermer un ou plusieurs additifs minéraux en poudre, choisi parmi le kaolin, l'argile crue en poudre, l'oxyde de zinc, le plâtre, Se ciment alumineux fondu, le dioxyde de titane, un liant ettringitique, un fluorosilicate tel que l'hexafluorosilicate de sodium, en vue de modifier certaines propriétés de base, en concentration de préférence inférieure à 20 parties en poids, de préférence encore entre 0,5 et 10 parties en poids, pour 100 parties en poids de la matrice.

L'argile crue en poudre peut comprendre majoritairement de la kaolinite ou de la montmoriîionite.

La présente invention concerne également divers procédés de réalisation d'un matériau de construction à partir de la composition de base décrite ci-dessus. Plus particulièrement :

- un procédé de réalisation d'un matériau de construction comprenant le mélange des constituants de ladite composition avec des granulats choisis parmi des fiilers, des poudres, du sable, des gravillons des graviers, et/ou des fibres, et éventuellement des pigments ; - un procédé de réalisation d'un matériau de construction comprenant le mélange de ladite composition avec de l'argile crue, de préférence dans des proportions pouvant aller jusqu'à 70 % en poids, de préférence encore jusqu'à 60 % en poids du matériau, et extrusion à froid ou moulage à froid dudit mélange ; l'obtention du matériau s'effectue sans cuisson, au contraire des matériaux classiques à base d'argile crue qui nécessitent une cuisson à une température de l'ordre de 900 à 1 100 °C,

- un procédé de réalisation d'un matériau de construction comprenant le mélange de ladite composition avec des « granulats » ou fibres d'origine végétale, telles que la sciure, les copeaux et les fibres de bois, la paille, la chènevoite, le lin, le liège ou Sa perlite ;

- un procédé de réalisation d'un matériau de construction expansé comprenant le mélange de ladite composition avec un agent expansif ou moussant, te! que de la poudre d'aluminium, avantageusement en présence d'agent stabilisant.

Tous ces procédés peuvent être mis en œuvre à des températures comprises entre 0°C et 30 °C environ, sans nécessiter de traitement thermique.

Plus précisément, !a matrice, réalisée à partir des composants présentés ci-dessus, est mélangée avec la solution d'activation, elle-même préparée selon la formule indiquée. L'ensemble des deux constitue alors la composition selon l'invention, se présentant sous la forme d'un liquide épais, qui est ensuite mélangée avec un ou plusieurs composés neutres tels que les granulats ou les fibres, dont elle va constituer le liant. Les additifs ou adjuvants, ajoutés dans le mélange, permettent de lui conférer certaines propriétés particulières complémentaires. Ce liant, ressemblant à une résine, permet après réaction, de former avec les « granulats » et les « additifs » un assemblage monolithique cohérent présentant des propriétés nouvelles par rapport aux matériaux de l'art antérieur, notamment un temps de prise court, un très faible retrait dimensionnel, un aspect de surface brillant.

La présente invention porte également sur les multiples utilisations possibles de la dite composition selon l'invention ou des procédés décrits ci-dessus, et notamment :

- l'utilisation de ladite composition ou dudit procédé pour la réalisation d'éléments de revêtement, en particulier des revêtements de sols, tels que des carreaux, dalles, pavés ou bordures, des revêtements de murs, tels que des éléments de façade intérieures ou extérieures, des plaquettes de parement, des éléments de bardage, ou des revêtements de toitures de type tuiles, pour la réalisation de modules de construction exirudés ou moulés, telles que des briques, ou pour la réalisation de formes extrudées variées ;

- l'utilisation de ladite composition ou dudit procédé pour la réalisation de matériaux composites, tels que des panneaux de construction de type panneaux préfabriqués, de blocs préfabriqués tels que des linteaux de porte ou de fenêtre, des éléments de murs préfabriqués, ou tout autre élément de construction préfabriqué ;

- l'utilisation de ladite composition avec un agent expansif ou moussant pour la réalisation de modules d'isolation, tels que des panneaux de cloisons, ou des modules de construction isolants légers (de masse volumique inférieure à 1 ,5 kg/L, de préférence inférieure à 1 ,2 kg/L, de préférence encore inférieure à 1 ,0 kg/L, de préférence encore inférieure à 0,7 kg/L) ;

- l'utilisation de ladite composition pour la réalisation par fabrication additive, telle qu'au moyen d'une imprimante 3D, d'éléments de construction, de bâtiments ou de maisons, ou d'objets de décoration ; ou encore

- l'utilisation de ladite composition sous la forme d'un système bi-composant avec soit d'une part les constituants sous forme solide, et d'autre part les constituants sous forme liquide, soit les constituants sous la forme de deux pâtes, pour la réalisation de mastic, colle ou mortier de scellement, par exemple pour injection à partir d'appareil de type pistolet à cartouches renfermant chacune une partie des composants de la composition finale.

Ces deux dernières utilisations sont très difficiles à mettre en œuvre à partir de compositions à base de ciment du fait de la réaction d'hydratation de ce matériau dès son mélange avec l'eau, nécessitant la synchronisation entre l'ajout d'eau, le mélange et le dépôt de la pâte.

Source EspaceNet