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08/02/2018

Quelles perspectives pour le marché français des produits de la construction ?

L’Association française des industries des produits de construction (AIMCC) a présenté les résultats de la deuxième enquête d’opinion menée auprès de plus de 70 membres de l’association, pour 2017 et 2018.

« C’est une excellente note de conjoncture qui nous a été remise par notre commission économique » a indiqué d’emblée Hervé de Maistre, président de l’AIMCC. « L’année 2017 a été très bonne et 2018 devrait être encore très bonne » souligne le président qui relève que l’année 2019 suscite néanmoins quelques points d’interrogation.

L’organisation qui regroupe 73 fédérations d’industriels, 7000 entreprises soit 430 000 emplois (pour un chiffre d’affaires de 45 milliards d’euros) édite pour la deuxième fois sa note de conjoncture à partir d’une enquête d’opinion réalisée auprès de ses adhérents.

A noter, cette année, une nouveauté, avec un volet emploi qui permet d’enrichir l’enquête d’opinion qui a bénéficié d’un taux de réponse de 75 % (55 fédérations ont répondu).

Des volumes améliorés de + 4 à + 6 % en moyenne

Cette enquête confirme sans grande surprise la reprise d’activité de l’ensemble des industriels de la construction, avec des volumes améliorés de + 4 à + 6 % en moyenne, et plus de 10 % pour certains industriels interrogés. Cette tendance devrait se confirmer en 2018, 54 % des adhérents déclarant des progressions en volume espérées entre + 4 à + 10 %.

Si l’on regarde ces résultats par secteurs d’activité, on constate que le gros œuvre affiche sa bonne santé en 2017 : plus + de 64 % des industriels estiment leur progression entre + 4 et + 6 %. Et l’année 2018 devrait rester positive avec + de 52 % d’industriels pariant sur une hausse similaire (entre 4 et 6 %).

« Il faut préciser que l’on revient de loin, précise Jacques Manzoni, président de la commission économique de l’AIMCC. Le secteur du gros œuvre a en effet perdu 30 % de chiffre d’affaires en volume sur les sept dernières années (depuis 2008) et les seuils atteints par l’industrie du gros œuvre en 2007 et 2008 ne sont toujours pas rattrapés… » poursuit-il (voir l’activité du gros œuvre en détail ci-dessous).

Le gros oeuvre affiche de belles perspectives après 7 ans de recul d'activité se traduisant par moins 30 % de chiffres d'affaires

Une reprise moins forte dans le second oeuvre

Pour le second œuvre, la reprise d’activité estimée semble moins forte que celle du gros œuvre. La moitié des industriels sondés déclarant une progression située entre 0 et 3 %, tandis que l’autre moitié, se situe au-delà des 4 % en 2017. Cela dit, en 2018, plus de la moitié des industriels (42 %) estiment que l’évolution des ventes en volume sera supérieure à 4 %.

Une réponse en demi-teinte liée en partie à la réforme du crédit d’impôt transition énergétique et aux incertitudes liés à la prime énergie qui doit être mise en place à la fin de l’année. Notons qu’ils sont plus de 52% en 2018 à parier sur une progression comprise entre 4 et 10 %.

Dans le second oeuvre, la reprise sera moins forte que dans le gros oeuvre, même si les évolutions prévisibles restent très satisfaisantes

Quant au secteur des équipements, il continue d’afficher l’une des activités les plus soutenues, avec des perspectives 2018 identiques à celles de 2017 : 50 % des industriels voient une progression comprise entre 1 et 3 % et l’autre moitié, entre 4 et 9 %, avec donc un axe médian situé autour de 4 %.

L’emploi, stable mais attention

Du côté de l’emploi, les fédérations ne signalent pas de besoins particuliers : 4 fédérations sur 5 tablent sur une stabilité de leurs effectifs en intégrant le renouvellement des salariés en âge de partir à la retraite. Seule 20 % des fédérations adhérentes estiment que leurs entreprises adhérentes connaîtront un accroissement de leurs effectifs.

L’AIMCC signale cependant une forme d’attentisme et d’inquiétude pour l’avenir. « Dans nos systèmes de production automatisés, on n’a pas forcément mesuré la qualification des personnels recrutés » indique Hervé de Maistre.

« Nos professions sont mobilisées pour répondre à la demande dans le contexte de reprise, en sachant que que nos usines sont en sous-capacité de production aujourd’hui. Elles pourront donc répondre à la progression de l’activité, et livrer notamment le Grand Paris sans difficulté… » affirme le président.

Attention à la pénurie de chauffeurs !

Enfin, pour les perspectives 2019, l’AIMCC relève plusieurs points de vigilance se rapportant au gel éventuel des projets liés à l’habitat social, la réduction de la sphère géographique du Pinel et au recentrage du PTZ, sans oublier les tensions sur la main d’œuvre (dont la pénurie actuelle de chauffeurs-livreurs qui met à mal le transport de matériaux).

Autre motif d’inquiétude pour les industriels : la difficile reconstitution des marges pénalisée en 2017 par la hausse des matières premières, celle des coûts de livraison et « les contrecoups parfois violents liés à la hausse de la demande des matière premières en Chine ».

Enfin, les difficultés d’embauche éprouvées par les entreprises et artisans, - après la forte chute des effectifs de l’apprentissage dans les années de crise -, peuvent aussi freiner à terme les projets de construction et de rénovation… même si les pouvoirs publics soutiennent un ambitieux programme de rénovation énergétique dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique.

L’activité du ciment, béton, terre cuite, granulats … à la loupe

Ces tendances sont corroborées par les chiffres annoncées par l’Unicem qui estime en 2017 une évolution des marchés des granulats et du BPE en progression respectivement de +3 % et de + 5%. L’activité de l’industrie cimentière en 2017, elle, sera comprise entre +3% et 4% - en volume

Concernant le secteur de la terre cuite, l‘activité de la brique se distingue de celle de la tuile. L’évolution de la première est supérieure à  + 8 % ; portée essentiellement par l’activité dans le neuf, alors que celle de la tuile, proche de 0 %, est davantage impactée par les difficultés de relance du secteur de l’entretien-rénovation.

L’industrie du béton (FIB*) a enregistré une reprise de + 6 % pour les produits en béton à destination du bâtiment et + 1% pour ceux destinés aux travaux publics. En détail, et pour l’activité du bâtiment, les blocs, poutrelles entrevous, dalles sont comprises entre + 5,9 (blocs béton) à + 12,4 % (ensemble poutrelles). Seules les dalles en béton armé sont à la peine (- 16 %), en raison du recours au travail détaché et de la concurrence des autres matériaux, indique la FIB.

Les produits de voirie et d'aménagement extérieur devraient progresser entre + 2 et + 3 % en 2018 (en volume) selon la FIB

Perspectives des matériaux en 2018

En 2018, l’Unicem a établi des prévisions pour les marchés de granulats et de production de béton prêt-à-l’emploi, respectivement de +3,5 % et +4 % (en volume). L’industrie cimentière prévoit une légère progression de la consommation de ciment comprise entre +1,5 % et +2,5 %.

L’évolution des ventes en volume serait comprise, selon la FIB, entre + 2 % et +4 %, en se décomposant de la façon suivante ; : produits en béton desitnés au bâtiment : entre + 2 et + 4 %. Et pour les produits destinés aux Travaux Publics, la prévision d’activité de la FIB, est à la hausse, comprise entre +1 % et +2 %.

*Fédération de l'industrie du béton

 Source Batirama par  Fabienne Leroy

UNICEM: 2017 consolide la sortie de crise des matériaux: tuiles -0,9% - briques +8,3%

L’année 2017 se sera mieux terminée qu’elle n’avait commencé… Après les intempéries de janvier, le rebond du deuxième trimestre, puis le freinage de l’été, l’activité a oscillé sur des rythmes inégaux mais dans une tendance de reprise confirmée. Le quatrième trimestre aura été particulièrement dynamique, permettant de finaliser 2017 sur une croissance annuelle de la production proche de + 2,5 % pour les granulats et de + 6 % pour le BPE (en données brutes).

Selon toute vraisemblance, 2018 devrait marquer une consolidation de ces tendances si l’on en croit les indicateurs de demande et de confiance disponibles auprès des professionnels du bâtiment et des travaux publics. Restent les aléas climatiques qui pourraient peser ponctuellement sur l’activité, comme en ce mois de janvier marqué par les inondations, les crues et la pluviométrie excessive, dont l’impact sur les chantiers est encore difficilement chiffrable mais bien réel.

Décembre termine plutôt bien l’année
Les résultats de l’enquête rapide dumois de décembre ponctuent positivement le dernier trimestre 2017. Après deux mois de hausse consécutifs, les livraisons se sont légèrement repliées au regard de novembre mais sont restées en nette progression par rapport au mois de décembre 2016 qui avait déjà été assez dynamique.
Les ventes de granulats ont ainsi reculé de - 1,4 % entre novembre et décembre mais sont en hausse de + 2,2 % sur un an (données cvscjo).
Au quatrième trimestre, l’activité des granulats a donc rebondi de près de + 4 % par rapport au troisième trimestre et de + 3,5 % au regard du dernier trimestre de 2016. Sur l’ensemble de l’année 2017, la production de granulats afficherait une progression de + 3,1 % en données corrigées des jours ouvrés (+ 2,5 % en données brutes). Encore provisoire, cette estimation est en phase avec la prévision annuelle brute de + 3 %.Du côté du BPE, le repli mensuel a été un peu plus marqué en décembre après deux mois de
hausse sensible. Les volumes produits ont reculé de - 5,2 % par rapport à novembre mais sont restés supérieurs de + 3,5 % à ceux de décembre 2016. Entre le troisième et le quatrième trimestre, les livraisons ont grimpé de + 3,5 %, affichant même un rebond de + 8,2 % par rapport au quatrième trimestre de 2016.
En moyenne sur 2017, la production de BPE s’inscrirait en hausse de + 6,5 % en données cjo (+ 5,9 % en brut), soit un résultat un peu meilleur qu’attendu (+ 5 % en brut).
S’agissant de l’indicateur matériaux, l’année 2017 devrait également se terminer sur de bonnes tendances. Sur la base des données disponibles, la progression de l’activité s’établirait autour de + 6,4 % sur un an au quatrième trimestre, soit une nette accélération par rapport au troisième trimestre.
Après s’être stabilisée en 2016 (+ 0,8 %), l’activité du panier de matériaux minéraux se solderait pas une progression de l’ordre de + 4,8 % en 2017, les tuiles restant le seul matériau en repli sur l’année.

Le bâtiment… premiers signes de tassement ?
Selon les dernières enquêtes menées en janvier par l’INSEE, le climat des affaires serait un peu moins favorable qu’en décembre dans l’industrie du bâtiment. Néanmoins, l’indicateur synthétique demeure très largement au-dessus de son niveau moyen de long terme et la confiance des professionnels, tout comme leurs carnets de commandes, ont renoué avec des soldes inédits depuis 2008. Signe que l’activité demeure élevée, 61 % des entrepreneurs rencontrent des difficultés de recrutement, soit une proportion plus importante que la moyenne de longue période (à 57 %) et la plus élevée depuis ces neuf dernières années. Pour autant, certains signaux témoignent d’une certaine maturation du cycle de croissance. Dans la promotion immobilière, la dernière enquête de l’INSEE menée en janvier 2018 traduit une légère dégradation des perspectives de demande de logements neufs et, de fait, des projets de mises en chantier. Pour la première fois depuis deux ans, les soldes d’opinion rejoignent, voire franchissent, leur niveau moyen de long terme sous l’impact notamment d’une détérioration un peu plus marquée sur le logement locatif. Du reste, les données sur la construction à fin décembre confirment ces premiers signes d’essoufflement avec un repli des demandes de permis logements de - 4,8 % entre le troisième et le quatrième trimestre et de - 2,9 % s’agissant des mises en chantier. Reste que sur l’ensemble de l’année 2017, 497 000 logements ont été autorisés à la construction et 418 900 mis en chantier (données brutes), soit une progression respective de + 8,2 % et de + 15,7 % par rapport à 2016. Ces bons résultats continueront d’alimenter l’activité constructive courant 2018, ce d’autant qu’ils se conjuguent avec une dynamique soutenue du côté du non résidentiel. En effet, sur les trois derniers mois de l’année 2017, les surfaces de locaux autorisées affichaient une progression de + 8,9 % sur un an, laissant le cumul sur l’année à + 7,1 % (soit 40,6 millions de m²), la hausse concernant la quasi-totalité des secteurs d’activité. Quant aux surfaces mises en chantier, elles augmentaient de + 5,1 % au quatrième trimestre sur un an, soit une hausse de + 5,8 % sur 2017 (26 millions de m²).

DONNÉES ANNUELLES 2016
La publication définitive des données de l’enquête annuelle 2016 fait apparaître une hausse de l’activité des matériaux de construction après quatre années de repli. Le chiffre d’affaires de l’ensemble des branches couvertes par l’enquête annuelle UNICEM* a ainsi progressé de + 2,9 % (à 8,283 milliards d’euros en 2016) pour un volume produit de 465 millions de tonnes (+ 2,2 %). Le secteur de la pierre de construction est le seul à demeurer en recul. Bien que moins marqué que l’an passé, le repli du chiffres d’affaires s’établit à - 2,1 % (à 513 millions d’euros) et tire le secteur vers ses plus bas niveaux historiques. En raison de l’intégration de nouveaux répondants, le chiffre d’affaires des matériaux de carrières pour l’industrie affiche une hausse sensible de + 14,4 % (675 millions d’euros) le rendant peu comparable à 2015. Du côté des granulats, l’activité a retrouvé quelques couleurs avec un chiffre d’affaires en hausse de + 1 % en 2016 pour une production de 330 millions de tonnes (+ 0,8 %), un niveau encore proche des plus bas historiques. Quant au BPE, il renoue également avec la croissance de son chiffre d’affaires (+ 3,7 %) et de sa production. Avec un volume livré de 36,3 millions de m3 (+ 3,6 %), le secteur tourne la page de quatre années de baisse d’activité (- 16 % entre 2011 et 2015).
* Granulats, BPE, Pierres de construction,Matériaux de carrière pour l’industrie

Source UNICEM

07/02/2018

Construction sector grows in all 19 member countries for the first time in 2017

Construction volume in the Euroconstruct area has grown by an estimated 3.5 % in 2017. The strongest stimuli once again came from residential construction.
Developments in 2017 are remarkable for two reasons: Firstly, growth in construction measures in Europe reached its highest level since 2006, that is shortly before the outbreak of the international financial crisis. Secondly, construction demand rose in all 19 member countries in 2017. This is the first time that growth has been seen across the board in Europe since Germany’s reunification; and it looks like this feat will be repeated in 2018.

The European construction industry has now been on track for growth since 2014. Construction output in the four years from 2014 to 2017 has increased by a total of 9 %. A further increase of 6 % can be expected in the 19 Euroconstruct member states by 2020. Growth rates will slow considerably in the future in both residential construction and non-residential construction, while civil engineering will take over the role of market driver in the medium term. The latter is also expected to grow at the unprecedented rate of over 4 % in 2018 and 2019 respectively. At the same time, the newbuild segment will clearly lose momentum in the years ahead. By 2020 the renovation sector is expected to see stronger growth than new construction for the first time since 2014.

The favourable development in construction demand is partly due to robust economic growth and its positive implications for household income, corporate profits and the state of public finances. Moreover, the low interest rate level, immigration and internal migration flows, as well as the investment backlog that has accumulated in areas like infrastructure since the financial crisis is supporting the upswing. There are also clear constraints on the public sector’s scope to take action. This is reflected in the cautious approach to taxation and/or the subsidy policy adopted by many European countries. In some places high vacancy rates and/or excessively high real-estate prices are also preventing a stronger upturn in construction activity.

Country survey
In 2017, construction demand is expected to be strongest in Hungary –  the second smallest market in the Euroconstruct area – with a plus of 25 %, followed by Ireland (15 %), Sweden (10 %), and Poland (9 %).

Hungary will also post the highest growth rates for the next three years through 2020 (+33 %). In addition to state subsidies for residential construction, the more consistent use of EU funds especially for civil engineering will play an important role here. In second place comes Ireland (28 %), followed by Poland (25 %), the Czech Republic and Portugal (15 % respectively). In Germany construction activity in 2017 even increased more strongly than in 2016, driven by higher demand for residential accommodation, a greater willingness to invest on the part of companies and a civil engineering drive by the German government. Although growth will slow down significantly in the mid-term, investment in both the residential and the infrastructure segments is expected to be high in the long term.

Euroconstruct www.euroconstruct.com

Source Ziegelindustrie International

IMERYS TOITURE ENRICHIT SA GAMME TECTYS AVEC LA MANGOUSTE, KIT COMPLET ET UNIVERSEL DE RACCORDEMENT VMC POUR TUILE À DOUILLE

Disposant d’une large gamme de sorties de toiture, IMERYS Toiture enrichit aujourd’hui son offre d’accessoires fonctionnels TECTYS avec la MANGOUSTE. Complet, ce kit permet le raccordement d’une VMC pour les tuiles à douille placées sur le plain pan de la toiture.

MANGOUSTE : une solution performante pour toutes les configurations

Conforme à la réglementation VMC (DTU 68.3 et CPT n°3615) auto-réglable, hygro-réglable et double flux, la MANGOUSTE d’IMERYS Toiture facilite le raccordement des gaines VMC sur les sorties de toiture afin de rejeter l’air vicié à l’extérieur de l’habitation. Garantissant l’anti-intrusion des nuisibles, elle respecte les pertes de charge aérauliques maximales telles que définies par la réglementation en vigueur (< 25 Pa pour un débit de 200 m3/h*).

Unique sur le marché, la MANGOUSTE se présente sous la forme d’un kit complet, disponible en deux diamètres, qui se compose :

• d’une grille anti-intrusion (volatile, feuille, rongeur…),

• d’un manchon d’une longueur de 500 mm fabriqué dans un matériau plastique particulièrement résistant aux U.V., aux températures extrêmes (-20°C à +80°C) et à l’humidité. Il est disponible en deux diamètres pour s’adapter à une grande majorité de tuiles à douille de 125 mm à 160 mm,

• d’un isolant thermique en mousse. Spécialement conçu pour offrir une résistance élevée à l’humidité extérieure, il permet d’éviter la condensation à l’intérieur de la gaine VMC,

• d’une membrane d’étanchéité adhésive. Positionnée sur l’écran de sous-toiture, elle garantit une étanchéité optimale à l’air pour éviter les ponts thermiques, ainsi qu’à l’eau en cas d’infiltrations de neige poudreuse,

• d’un raccord multi-diamètres permettant de fixer des gaines VMC de 125 à 160 mm,

• d’un collier de serrage pour fixer la gaine sur la MANGOUSTE.

Universelle, la MANGOUSTE est compatible avec la majorité des tuiles à douille, quelle que soit la marque, dont la plupart des gammes proposées par IMERYS Toiture (Faiblement Galbées, Fortement Galbées, Canal et Petit Moule).

Parfaitement adaptée au neuf comme à la rénovation, elle peut également être installée sur les évents des colonnes d’eaux usées ou pour réaliser une sortie de hotte aspirante.

Une mise en œuvre simplifiée

A l’image de l’ensemble des solutions pour le toit et les façades développées par IMERYS Toiture, la MANGOUSTE a été étudiée pour faciliter le travail des professionnels.

Avec sa longueur de 500 mm traversant toute la toiture, le manchon de la MANGOUSTE simplifie la mise en œuvre :

• non seulement pour le couvreur grâce à l’absence d’intervention dans les combles,

• mais aussi pour l’électricien qui n’a plus à intervenir sur la toiture, le raccordement de la gaine technique (VMC, hotte…) s’effectuant ultérieurement à l’intérieur de l’habitation à l’aide du collier de serrage fourni dans le kit.

Avec son nouvel accessoire MANGOUSTE, IMERYS Toiture garantit plus que jamais aux professionnels de réaliser dans les règles de l’art le raccordement de gaines VMC sur les sorties de toiture et leur offre « la signature d’un travail bien fait ».

Source Batipresse

06/02/2018

Industrie : ALFI Technologies invente l’usine virtuelle en 3D

A l’occasion de la semaine de l’industrie, découvrez ALFI Technologies (ex Matérials Technologies). Ce groupe, présidé par Yann Jaubert, est spécialisé dans l’ingénierie et la fabrication de lignes de manutention et solutions de production automatisée.

« En 2010, j’ai racheté le groupe Ceric en difficulté car je croyais en son potentiel et son expertise » évoque Yann Jaubert, le président de l'entreprise ALFI Technologies.
L’ingénieur assume lui-même le risque financier et remet l’ancienne filiale de Legris sur les rails. Le groupe comprend aujourd’hui quatre PME sur quatre sites industriels et emploie 200 personnes.

Acteur de l’usine du futur

Le nouveau groupe a triplé son chiffre d’affaires (30 millions d’euros, dont 60 % à l’exportation) grâce à plusieurs innovations. « En matière d’intralogistique, nous faisons beaucoup de robotique. Par exemple nous avons mis au point Packtris, un robot qui s’inspire du jeu Tétris mais en trois dimensions. Le robot décide seul où il va poser les colis de taille différente sur la palette pour en faire un cube parfait » explique le pdg du groupe basé à Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire) près de Cholet.

ALFI est aussi un acteur de l’usine du futur, avec des maquettes numériques : « on peut se promener dans une usine virtuelle à l’échelle 1 avec un masque de réalité virtuelle » décrit le pdg.
Une innovation unique présentée mi-janvier dans le cadre d’une usine de laine de verre d’une surface de 2 000 m2 dans la réalité. « Le client a pu saisir un outil pour démonter un moteur, s’accroupir pour voir le dessous d’une machine, etc. » détaille Yann Jaubert.

Les aides de Bpifrance sont essentielles, car innover c’est risquer!

Des innovations soutenues par Bpifrance, qui a accordé un prêt à l’innovation taux zéro de 300 000 euros en 2013 pour développer le robot Packtris et un autre prêt à taux zéro de 400 000 euros en 2014 pour la fabrication de presses vibrantes pour le béton.

ALFI a intégré le réseau Excellence de Bpifrance ainsi que la deuxième promotion de l’accélérateur PME. « Les aides de Bpifrance son essentielles, car innover c’est risquer » estime Yann Jaubert.

Source La Tribune

Terre cuite : des solutions pour les nouvelles installations et pour la rénovation de lignes

Alfi Technologies développe depuis plus de 40 ans des solutions innovantes pour la terre cuite.

Branis : Un succès confirmé !
Depuis son entrée en production en 2014, le site Branis de Biskra, plus grosse briqueterie en Algérie, illustre avec succès l’apport des dernières innovations dans le domaine de la production de briques en terre cuite.

Pour la construction de ces deux nouveaux sites à Biskra et à Sidi Bel Abbes, la famille Hoggui a retenu à nouveau les solutions développées par Alfi Technologies pour le premier site de Branis.

L’entreprise, qui investit beaucoup en R&D, fait la différence par son approche innovante basée sur une expérience multi-marché. En se positionnant avec succès sur différents marchés (industrie automobile, matériaux de construction, logistique…) pour renforcer son activité elle a en effet démontré sa capacité d’adaptation et sa créativité en exploitant les meilleures idées et proposer des solutions dédiées à la terre cuite :
• lignes de manutention de produits verts ou secs (coupeurs, chargeurs, empileurs, dépileurs),
• séchoirs aux mécanismes innovants (séchoir rapide ANJOU® APO à pas optimisé),
• manutention wagon,
• palettiseurs et paquettiseurs,
• nettoyeurs de wagon robotisés,
• roues de wagons en acier forgé trempé,
• portes de four.

En plus des nouvelles installations de ligne de manutentions et d’équipements livrés clés en main, Alfi Technologies propose une offre dédiée à la rénovation de sites de productions :

  • Manutention wagon
  • Modification séchoir (tension de chaine automatique, étanchéité séchoir)
  • Augmentation capacité séchoir
  • Augmentation de cadence par robotisation (pré-empilage, empilage).
  • Test des équipements avant livraison - Atelier Alfi Technologies

05/02/2018

Bouyer Leroux investira 12,5 millions d’euros en 2018

De gauche à droite, le directeur énergies, Emmanuel Allorend, le PDG du groupe Bouyer-Leroux, Roland Besnard, et le directeur marketing, Antoine Cellier.

Le groupe spécialisé dans la construction en terre cuite Bouyer-Leroux, installé à La Séguinière près de Cholet,  annonce des investissements importants.

Des investissements conséquents
Le pôle terre cuite du groupe bénéficiera de près de 6,5 millions d’euros d’investissement. Notamment afin de moderniser le site de Colomiers (Haute-Garonne). « Nous avons déjà beaucoup investi là-bas, explique le PDG du groupe Bouyer-Leroux, Roland Besnard. Quand nous l’avons racheté, il était presque condamné. Maintenant, le climat social est bon et l’exploitation de la carrière a bien progressé. Nous investissons pour la sécurité et la réduction de la pénibilité à certains postes. »
Par ailleurs, 600 000 € seront consacrés au site de Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée) afin d’améliorer l’unité de broyage.

À Cholet aussi
Mais ce n’est pas tout. Bonne nouvelle pour la filiale choletaise SPPF, rachetée par Bouyer-Leroux en 1996, six millions d’euros vont y être investis afin d’agrandir les bureaux et créer une unité de 2 400 m2 pour une ligne de fabrication nouvelle. En vingt-deux ans, la taille de cette filiale a été multipliée par sept. Elle compte aujourd’hui 125 salariés.

Développement durable quand tu nous tiens
Ce n’est pas qu’un effet de mode. Et surtout pas un hasard. Bouyer-Leroux a recruté en septembre un directeur énergie. Ce dernier, Emmanuel Allorent, a présenté la stratégie du groupe dans ce domaine. Ainsi, d’ici 5 ans, 100 % des besoins en électricité (57 GWh/an pour neuf usines) seront compensés par de l’électricité verte produite avec des panneaux photovoltaïques installés sur les toitures des usines et sur d’anciennes carrières. De même, Bouyer-Leroux compte développer considérablement l’énergie biomasse d’ici 2025, et l’usage des biocombustibles dans les fours. Le tout représentant un investissement de 60 millions d’euros d’ici cette date.

Bouyer-Leroux va généraliser les biogaz afin d'alimenter ses fours pour cuire les briques. Bouyer-Leroux va généraliser les biogaz afin d'alimenter ses fours pour cuire les briques. | Bouyer Leroux

Un groupe qui grandit depuis soixante-trois ans
  • 1955 Constitution, à La Séguinière, de la société Bouyer-Leroux.
  • 1980 Passage de l'entreprise en Scop (société coopérative et participative).
  • 1986 Rachat de l'usine terre cuite Produits Rouges de Vendée, à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée).
  • 1996 Rachat de SPPF.
  • 2013 Rachat de l'activité structure d'Imérys terre Cuite, qui devient Bouyer-LerouxStructure, filiale de Bouyer-Leroux
  • 2015 Rachat de la société Robert Thébault.
  • 2016 Rachat de la société Fermetures Loire Océan.
  • 3 février 2018 Fusion-absorption de Bouyer Leroux Structure. Le Groupe Bouyer-Leroux est aujourd'hui organisé autour de quatre pôles : terre cuite, fermetures, béton, environnement. Il emploie 900 salariés et réalise un chiffre d'affaires d'environ 185 millions d'euros.


Comment Bouyer Leroux veut parvenir à produire des briques zéro carbone

Le groupe Bouyer Leroux, spécialiste de la terre cuite, qui revendique une croissance patiente et raisonnée, va mettre en place un plan industriel qui lui permettra d'atteindre un bilan carbone neutre dès 2025-2030. Au programme, de conséquents investissements pour moderniser l'outil de production et lui faire prendre le virage de la transition.
La coopérative Bouyer Leroux évolue. Non contente de mettre la dernière main à l'intégration totale de Bouyer Leroux Structure (ex-Imerys) dans son organisation dans les prochains jours, l'entreprise qui produit des briques, tuiles, conduits et fumée et éléments de bardage en terre cuite, prépare sereinement l'avenir. Roland Besnard, le président directeur général du groupe, explique : "Nous sommes un acteur industriel des matériaux désormais reconnu nationalement, grâce à la fusion avec Imerys Structure, et nous faisons évoluer notre outil industriel". Le dirigeant précise que Bouyer Leroux adopte une stratégie "long termiste" et "une approche patiente et raisonnable de l'économie qui prend en compte le caractère cyclique des marchés du BTP". L'objectif de croissance est donc "équilibré, durable et rentable entre les différentes activités". Toutes les opérations entreprises n'ont qu'un but : renforcer l'activité Terre cuite qui représente l'essentiel du chiffre d'affaires de 185 M€.

Modernisation de l'outil de production

En 2018, le groupe prévoit déjà d'investir au total un peu plus de 12 M€ dont 6,5 M€ pour le pôle Terre cuite. Des fonds qui serviront à moderniser le site de Colomiers (Haute-Garonne) pour y améliorer les conditions de travail et de sécurité, et automatiser la partie aval de la ligne de production Bio'bric. L'unité de broyage sera également modernisée. D'autres investissements seront consentis chez Thébault (1,5 M€), afin de rendre les produits béton compatibles avec les gammes de briques maison, ou chez SPPF (2,5 M€) pour augmenter les capacités de production de fermetures (volets roulants, portes de garage…).

Mais Bouyer Leroux va également consentir de lourds investissements jusqu'en 2025 pour répondre à une stratégie de développement durable ambitieuse : "Nous voulons atteindre un bilan carbone neutre à l'horizon de 2025-2030", annonce le président. Une cible en avance de 20 ans sur les trajectoires nationales, qui ne prévoient pas une compensation totale de l'empreinte CO2 avant 2050 ! Il s'agit également d'une perspective complexe pour une industrie dont les procédés comprennent des étapes de cuisson de la terre et de séchage des briques contenant encore 20 % d'eau. Pour y parvenir, le groupe s'est même doté d'une direction dédiée uniquement aux questions énergétiques et confiée à Emmanuel Allorent. Sa mission : réduire les consommations des usines et diminuer la part des énergies fossiles pour améliorer le bilan carbone du groupe et des produits. Bouyer Leroux anticipe ainsi la future réglementation E+C- qui prendra en compte cette dimension des produits de la construction.

Sept ans pour passer à l'électricité solaire et à la biomasse

Le directeur Energies dévoile : "Il y aura une évolution à moyen terme du dispositif industriel pour réduire cette empreinte". Le groupe cherchera par exemple à améliorer ses procédés de production afin de diminuer le taux de déchet et employer au mieux les ressources, et il optimisera l'efficacité énergétique de ces mêmes process. "Nous effacerons l'ensemble de la consommation électrique, qui est de 57 GWh, par de la production d'électricité verte dans les cinq ans, en mettant en place du photovoltaïque à la fois sur les toitures d'usines, comme à La Boissière du Doré (Loire-Atlantique) qui est déjà équipée, mais également dans des carrières". Ce vaste plan solaire mobilisera 35 M€ sur la période. Autre volet de cette stratégie, la transition du gaz naturel vers d'autres sources de chaleur renouvelables. "D'ici à 2025, nous passerons de 40 % à 90 % de l'énergie thermique consommée d'origine biomasse pour le séchage des briques de murs", ajoute Emmanuel Allorent. Ce sont ainsi trois foyers qui seront adaptés à l'utilisation de bois de recyclage comme combustible. Du côté des fours de cuisson, ils seront modifiés pour accepter différentes sources d'énergie : biogaz issu de déchets, sciures de bois provenant de la première et deuxième transformation du matériau, sous-produits agroalimentaires comme les coques de tournesol ou les issues de céréales en silo… "Nous nous inscrivons dans une boucle d'économie circulaire", précise le directeur Energies qui annonce que pour cet autre partie du plan, entre 20 et 25 M€ seraient investis d'ici à 2025. L'unité de Mably (Loire) dispose déjà, pour sa part, d'une unité de cogénération développée avec Dalkia pour un budget de 3 M€. Cette installation, démarrée en novembre 2017, parvient à couvrir deux tiers des besoins en énergie thermique et 90 % de l'électricité du site.

Autant d'initiatives qui contribueront à rendre l'entreprise plus compétitive pour proposer des systèmes constructifs à empreinte environnementale réduite. Bouyer Leroux a d'ailleurs participé au chantier de la première maison E+C- de la région Nouvelle Aquitaine, avec Agena Construction, qui sera livrée au printemps 2018. La bâtisse présente un niveau E3C1 grâce à l'utilisation de briques thermiques "bgv RT 1.2" et d'une grande surface de photovoltaïque en toiture. Le groupe a, par ailleurs, testé un procédé de préfabrication en usine pour des éléments de murs pour une maison de 100 m² assemblée sur site par EGMF pour Aktuel Construction. Des innovations qui pourraient connaître des débouchés commerciaux intéressants.

Source Batiactu

Bouyer Leroux finalise l’intégration d’Imerys Structure via une fusion-absorption

La fusion absorption d’Imerys Structure dans la Scop Bouyer Leroux est imminente. Un événement dans l’histoire de la société coopérative et participative qui deviendra ainsi officiellement le leader français des matériaux de construction en terre cuite.

La fusion absorption d’Imerys Structure dans la Scop Bouyer Leroux devrait se concrétiser samedi matin lors de l’assemblée générale extraordinaire qui soumettra le projet au vote des 250 sociétaires de la société coopérative et participative. « Ce temps fort récompensera le travail considérable de convergence opérationnelle, sociale, informatique, culturelle, juridique et coopérative menée par les deux entreprises ces trois dernières années, confie Roland Besnard, PDG du Groupe Bouyer Leroux. Ces deux sociétés, concurrentes jusqu’à l’acquisition en 2013 de la filiale d’un grand groupe par un « petit » acteur du marché, ne formeront donc plus qu’une seule et même entité puisqu’Imerys Structure intégrera la Scop qui conservera le nom de Bouyer Leroux. Avec neuf usines de production et quelque 550 collaborateurs, la coopérative deviendra alors le numéro 1 des matériaux de construction en terre cuite devant deux autres principaux acteurs, Wienerberger et Terreal.


Renforcer les équipes de terrain

Pour accompagner le développement de sa marque emblématique bio’bric sur l’ensemble du territoire, Bouyer Leroux a réorganisé son service commercial et marketing et renforce ses équipes techniques et commerciales sur le terrain. Ainsi depuis janvier 2018, 7 nouveaux délégués technico commerciaux portent à 45 les effectifs qui suivent quotidiennement les poseurs et les distributeurs du négoce professionnel. « Nous renforçons le maillage pour gagner en proximité avec nos clients. Chaque commercial couvre de un à trois départements maximum afin de répondre plus rapidement aux spécificités locales des marchés », précise Antoine Cellier, Directeur Marketing. 2018 marquera aussi une année riche en innovation avec la création du LAB pour anticiper l’offre de demain comme la première maison construite en murs terre cuite préfabriqués, ou encore sur le plan environnemental avec le déploiement d’un vaste programme de réduction de la consommation énergétique des sites de production.

Source Le Moniteur par Céline Jappé

04/02/2018

Céra’brique apporte sa “ pierre ” au Musée d’Orsay

A partir de février, la collection “ Pasquier ” sera ouverte au public le mercredi. Moins certaines pièces qui préparent leurs premières expositions parisiennes.

Avec 580 visiteurs sur le seul week-end des Journées du patrimoine 2017, la collection « Céra’brique de l’argile à l’architecture » a pu vérifier l’intérêt suscité auprès des Romorantinais. « On est encore dans une année test », rappelle Julie Brossier-Duclos, la responsable de cette collection de céramiques architecturales dite « Pasquier » qui a ouvert ses portes à la Fabrique Normant au mois d’avril dernier.

Ouverture le mercredi après-midi et en août
Les vitrines installées dans la grande salle Hennebique n’ont pour l’heure été visibles qu’en de rares occasions, notamment des manifestations comme le salon Artec, le Printemps de la photographie ou encore le Téléthon.
Ce qui se prépare à changer de manière imminente. A partir du 3 février, l’exposition de briques et faïences sera en effet ouverte le mercredi après-midi de 14 h à 17 h en visite libre. Des animations à destination des familles seront également proposées les 14 février, 7 mars, 11 avril, 2 mai et 13 juin pour les premières dates. Cet atelier « apprenti tuilier », sur inscription à partir de 3 ans (3 €), a déjà été proposé à quelques reprises. Il permettra de valoriser les machines et éléments architecturaux de la collection de 7.000 pièces, dont environ 1.000 sont exposées, qu’avait constituée Michel Pasquier pendant plus de vingt ans.
L’équipe du Musée de Sologne a aussi décidé d’ouvrir l’exposition en continu au mois d’août 2018. « Avec une animation et deux visites guidées par jour », détaille Julie Brossier-Duclos, qui annonce également une exposition temporaire du conseil départemental sur « La terre et faïence de Loir-et-Cher ».
Une construction progressive de l’ancienne Fabrique Normant, puis Matra, dont la rénovation s’est achevée en 2016.

Cinq pièces pour Orsay
« Il nous a fallu du temps pour voir comment concilier le public avec les locations de salle », rappelle l’assistante de conservation qui a aussi prévu d’ajouter des vidéos aux pièces et matériel déjà visibles dans les vitrines.
Des vitrines vers lesquelles regardent déjà certains musées prestigieux dont le musée d’Orsay, qui doit emprunter cinq pièces à Céra’brique entre les mois de juin et septembre pour une exposition consacrée aux couleurs dans la sculpture au XIXe et XXe siècles. « Notamment des pièces d’Alexandre Bigot et Perrusson », détaille la responsable, forcément satisfaite de cette notoriété pour Romorantin. « La production industrielle des décors architecturaux en céramique est quelque chose qui a été très peu mis en avant jusque-là. » Et Romorantin peut justement en proposer des milliers !
Céra’brique, tél. 02.34.06.10.34 ou cerabrique@romorantin.fr, 2, avenue François-Mitterrand, Romorantin, www.museedesologne.com. Ouvert le mercredi de 14 h à 17 h, tarif : 2 € en visite libre, gratuit pour les 10 ans, groupes sur réservation.

Source La Nouvelle République

03/02/2018

LUNÉVILLE - Un colloque international… sur le feu !

L’Académie lorraine des arts du feu (Aloraf), bientôt cinq ans, a un agenda bien rempli pour l’année en cours. La nouveauté est de mise dont un 1er  congrès spécial céramique en septembre.

L’extension de « La route des Arts du feu » jusqu’au territoire lunévillois et Nancy est une nouveauté. Elle prend son origine à Mettlach en Allemagne, passe à Meisenthal, Sarreguemines… et s’arrête à Sarrebourg pour l’instant. 

Francis d’Alascio et Catherine Calame, respectivement président et vice-présidente de l’Aloraf, livrent un carnet de route rapide de l’Académie.

Pouvez-vous rappeler le but de l’Aloraf ?

F. d’A. : Elle est reconnue comme association culturelle d’intérêt général. Nous avons le devoir de nous ouvrir au public. C’est chose faite avec l’arrivée des premiers amis sociétaires, devenus membres en 2017. Nous espérons en avoir beaucoup d’autres. A eux s’ajoutent deux nouveaux membres actifs déjà intronisés : Françoise Bolle, docteur en Histoire de l’art, et Gérard Dalstein, historien spécialiste de la métallurgie et sidérurgie anciennes. Le musée de la tuile et de la terre cuite (Association « Les Amis de la tuile ») de Pargny-sur-Saulx et celui du cristal « La Grande Place » à Saint-Louis-lès-Bitche, nous ont rejoints. Notre effectif se monte à 112 membres, soit 72 actifs, 25 associations partenaires et quinze amis.

Quels sont les nouveautés et projets phares ?

F. d’A  : Dans les nouveautés 2017, nous avons signé une convention de partenariat avec l’UCP (Université de la culture permanente). Elle permet un échange de conférenciers et aux membres de l’UCP, plus de 3.000 en Lorraine, de participer à nos activités. Nous avons également réalisé notre première exposition à la CCI 54 à Nancy.

Dans nos projets 2018, nous avons en préparation un 1er  colloque international : « Céramiques du Grand Est, influences et migrations de 1700 à 1830 ». Ce sera le 36e  pour l’association pour l’étude de la céramique (cité de la céramique, Sèvres), partenaire de l’événement. Il se déroulera au château fin septembre.

Où en est l’acquisition de la cheminée héraldique en faïence de Saint-Clément ?

C.C. : La situation est en attente depuis que l’Aloraf s’est déplacée à la vente chez Rossini, rue Drouot à Paris. Nous étions pourtant accompagnés d’une représentante du ministère de la Culture. Les enchères se sont envolées et l’acheteur s’est rétracté presque aussitôt. Depuis, l’affaire est dans les mains de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) de Lorraine.

Source L'Est Républicain

02/02/2018

Le savoir-faire de la tuilerie de Bridoré reconnu

La tuilerie artisanale de Bridoré vient d’être labellisée « entreprise du patrimoine vivant ».

La tuilerie artisanale de Bridoré vient d’être labellisée « entreprise du patrimoine vivant » (EPV). C’est la cinquantième société de la région à obtenir ce label. Attribué pour une durée de cinq ans (renouvelable) par le ministre de l’Économie et des Finances, il récompense des entreprises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence, qui se caractérisent par une histoire et un patrimoine parfois séculaires ainsi que des capacités d’innovation.

La tuilerie, installée à Bridoré depuis 2005, est spécialisée dans la fabrication artisanale de tuiles plates de restauration, notamment pour les monuments historiques. Ses tuiles, fabriquées en pâte molle, non pressée, sont « 100 % naturelles. Elles ne contiennent aucun ajout artificiel tel que les pigments ou le manganèse », explique le site internet de l’entreprise.

Elle rejoint ainsi et entre autres les percussions Bergerault, de Ligueil, labellisées en 2010.

Source La Nouvelle République

01/02/2018

Les tuiles photovoltaïque Imerys jugées sans risques

Après une enquête menée auprès d’assureurs et d’experts de la construction, la Commission prévention produits de l’Agence qualité construction a placé sous surveillance les systèmes photovoltaïques intégrés en toiture. Elle a toutefois révélé que les tuiles Imerys ne sont pas considérées à risques.

L’enquête de la Commission prévention produit (C2P) avait révélé plusieurs sinistres, notamment des incendies, en lien avec certains systèmes photovoltaïques. Après analyse, elle a décidé de maintenir sur la liste verte les tuiles PV d’Imerys Toiture.

Ces dernières ne font donc pas l’objet d’une mise en observation de la part de la commission et sont considérés comme technique courante prise en charge par les assureurs.

Développées en collaboration avec des couvreurs, les tuiles d’Imerys n’ont jamais fait l’objet d’un litige depuis 15 ans, début de commercialisation de la gamme.

Source Environnement Magazine

31/01/2018

Les produits solaires TERREAL maintenus sur liste verte

Après la mise en observation des familles de procédés photovoltaïques intégrés en toiture par l’Agence Qualité Construction (AQC) le 15 décembre 2017, celle-ci a fait part de sa décision de maintenir les kits Solterre micro PV TERREAL sur liste verte le 8 janvier 2018.

Le procédé Terreal Solution PV3-1 faisait partie de ces familles mises en observation. Toutefois, suite à notre présentation, la C2P (commission prévention produits) a décidé de placer notre Avis Technique en Liste verte, car il présente d’importants points forts :


  • Commercialisation réalisée en système complet

  • Maitrise de l’approvisionnement des composants du procédé via différents fournisseurs

  • Traçabilité assurée jusqu’au chantier de l’ensemble des composants

  • Approche structurée de formation des poseurs


Cleia multiplie les applications de ses robots

Cleia, implantée à Nolay (Côte-d'Or), spécialiste de la création, de la rénovation et de l'épuipement de tuileries et briqueteries s'est diversifié. 
Ce spécialiste bourguignon de l'outillage des tuileries et briqueteries est devenu une référence qui place ses robots dans les industries de l'automobile et des biens d'équipement.
Sept ans après une reprise sur les ruines de Ceric Automation et Ceric Système, d'anciennes filiales du groupe Keyria, Cleia est devenue une référence en création, rénovation et équipement de tuileries et briqueteries. L'entreprise de Nolay (Côte-d'Or) propose aujourd'hui  ce savoir-faire complexe, tout spécialement en robotisation , à d'autres secteurs, dont l'automobile et les biens d'équipement. « Notre capacité à répondre par l'ingénierie et le service à un besoin précis nous permet cette diversification », témoigne Frank Bigeard, le directeur commercial de Cleia.

Un premier pas a été franchi avec Eurostyle, équipementier de rang 1 spécialisé notamment dans les habillages de véhicules automobiles, qui souhaitait des îlots robotisés pour certaines de ses usines à l'étranger. Un second vient de l'être avec Jean Perrot, la marque des équipements de travail des métaux du groupe Pinette, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Cleia a mis au point un cobot qui accompagne l'opérateur sur une presse plieuse en intègrant les mouvements programmés et en les dupliquant à l'infini. Le groupe Seb pourrait aussi solliciter l'ingénieriste pour un système de logistique interne entre des ateliers.

 Une dizaine de brevets 
 « Cette diversification n'obéit pas au besoin de compenser une perte d'activité mais à une stratégie de développement », assure Thierry Allanic, directeur du marketing. Cleia se porte plutôt bien, avec un chiffre d'affaires prévu de 35 millions d'euros et 185 salariés, répartis entre le siège bourguignon, le site d'Albaraka en Tunisie (65 salariés), la société de services et de maintenance Claytec, en Algérie, le fabricant de brûleurs Jeflam à Belfort et Pélerin, à Soissons (Aisne), fournisseur de machines pour la préparation des argiles. La société est aussi  très innovante , avec une dizaine de brevets à son actif.

Elle se taille la part du lion dans son métier d'origine, les équipements de construction de matériaux en terre cuite. « Longtemps atone, ce marché repart en Europe avec des transformations d'équipements des briques très techniques », souligne Frank Bigeard. Cette compétence acquise au grand export, qui représente 80% de l'activité, et cette volonté de l'adapter à d'autres marchés devrait conduire l'industriel à atteindre d'ici à 2022 les 50 millions d'euros d'activité. « Avec aussi de la croissance externe », conclut Thierry Allanic.

  • Effectif:  185 salariés
  • Chiffre d'affaires : 35 millions
  • Activité: robotique industrielle


30/01/2018

Tuiles solaires, lumineuses, ultra-plates : la toiture nouvelle génération

La physionomie des toitures de nos maisons évolue grâce notamment aux tuiles qui adoptent de nouvelles esthétiques. On voit également apparaître de nouvelles fonctionnalités mais aussi de nouvelles manières de les mettre en œuvre. Tour d'horizon des innovations du secteur.

Des tuiles noires pour une maison contemporaine
Un seul coup d'œil sur un lotissement de maisons neuves suffit à comprendre que les toitures d'hier ne sont plus les mêmes que celles d'aujourd'hui. Finis le rouge et l'ocre, place au noir et aux nuances de gris. "L'heure est aux tuiles foncées, très sombres. Elles confèrent au bâtiment une allure moderne et lui permettent de mieux s'intégrer dans l'environnement", confirme Marie-Odile Louis, chef de marché Nord chez Monier.
Exemple de toiture aux tuiles foncées


Conscient de leur succès grandissant, Monier a d'ailleurs lancé en 2014 une collection baptisée Black
Tendance qui est entièrement dédiée aux teintes sombres. Du noir, bien sûr, mais pas que : de l'anthracite, du brun, de l'ardoise, du moka... En tout, huit coloris différents sont proposés pour les 31 modèles commercialisés. "Désormais, la toiture n'est plus un élément à part. Elle s'harmonise avec les menuiseries, la porte d'entrée, le portail et même le dallage pour former un ensemble cohérent", analyse Paula Majdandzic, chef de marché Sud chez Monier.
Tuiles émaillées, sérigraphiées, brillantes : de nouvelles finitions pour une maison unique
De larges ouvertures pour l'extension


Si la palette de coloris s'étoffe, les finitions proposées aussi. Les fabricants sont, par exemple, désormais
capables de réaliser des tuiles émaillées. Elles peuvent prendre n'importe quelle couleur - bleu, vert, jaune - et viennent ainsi apporter une finition graphique unique à la maison. En témoigne, la réalisation ayant remporté le 2ème prix du concours La tuileterrecuite Architendance 2016, organisé par la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques). "Les tuiles utilisées en façade reprennent le rouge des colombages ainsi que les teintes grises et noires de la maison existante. Leur mise en place crée un effet de pixels qui semblent toujours en mouvement", décrit-elle.
Tuiles sérigraphiées


Mais les fabricants vont encore plus loin. Imerys vient en effet de lancer sur le marché une gamme Design comprenant notamment des tuiles sérigraphiées (voir photo ci-dessus). Six motifs sont proposés : goutte d'eau, camouflage, fleur stylisée, spirale... "Ils donneront du caractère à la façade et à la toiture", assure
l'industriel. Un caractère d'autant plus affirmé que le fabricant offre également la possibilité de faire du sur-mesure en reproduisant le dessin ou le motif imaginé par un architecte/constructeur... pour une tuile totalement personnalisée. Autre produit de cette même gamme Design : des tuiles intégrant... des Leds ! "On vient créer une ligne de leds pour souligner et illuminer la façade à la tombée de la nuit", explique Imerys. Des tuiles qui n'ont pas vocation à proprement parler à éclairer mais plutôt à créer une ambiance (voir photo ci-dessous). "Les lignes de Leds étant indépendantes, il est possible de définir pour chacune une intensité lumineuse et un rythme d'éclairage et jours avec la lumière", le tout le plus simplement du monde puisque l'installation est pilotable à distance via un smartphone.
Tuiles avec Leds intégrées


Les tuiles plates se généralisent sur tout le territoire

Longtemps canonnées au Nord de la France, les tuiles plates investissent désormais toutes les régions de France, notamment le sud, dominé jusqu'ici par les tuiles galbées. "Les tuiles plates se généralisent. On ose s'affranchir des traditions régionales, on oublie les règles géographiques. Du coup, on en voit apparaître sur tout le territoire. Aujourd'hui, elles représentent près de 50% du marché, c'est », précise Bernard Caron, animateur du pôle Communication/Marketing Tuile à la FFTB, également Directeur Marketing Couverture chez Terreal. "Elles affinent, allègent considérablement la silhouette des maisons", poursuit-il.
Les tuiles plates se généralisent 


La forme plate est d'autant plus appréciée qu'elle autorise de nouvelles mises en œuvre. Il est fréquent de
voir les tuiles déborder sur la façade à la manière d'un bardage. "La maison se retrouve littéralement enveloppée de tuiles, commente Bernard Caron. Il en résulte une nouvelle esthétique de maison, plus minérale". D'ailleurs, les toitures se font de plus en plus audacieuses sur le plan architectural : elles s'enrichissent d'ouvertures, descendent de plus en plus bas créant des débords généreux et audacieux... (Découvrez ici un exemple de toiture ajourée, réalisation qui a également été primée dans le cadre du concours La tuileterrecuite Architendance 2016).
Exemple de toiture ajourée


Des accessoires de toiture plus discrets pour une toiture plus homogène

La petite révolution esthétique des toitures ne serait sans doute pas aussi réussie si les fabricants n'avaient pas également réalisé un relooking des accessoires de toiture, notamment ceux du faîtage et des rives. Plus minimalistes, plus sobres, moins encombrants qu'avant, ils se fondent désormais totalement dans le décor. "Lorsque le style de la toiture est minimaliste, il est important que les composants de toiture, notamment ceux qui assurent la ventilation, l'aération et l'éclairement, se fassent discrets, qu'ils ne gênent pas le regard", insiste Marie-Odile Louis, chef de marché Nord chez Monier. "Pour chaque tuile, nous développons gamme spécifique d'accessoires", complète Paula Majdandzic, chef de marché Sud chez Monier.
Des accessoires de toiture pus discrets


Le photovoltaïque, une nouvelle fonctionnalité pour une toiture active

Mais la toiture n'est pas que belle. Désormais, elle est également fonctionnelle, comme le souligne Laurent Musy, le PDG de Terreal (Interview accordée à Construcom, Batiactu groupe, le 16 janvier 2018) : "le toit ou les produits de la toiture vont devenir de plus en plus intelligents. Les fonctionnalités complémentaires, notamment grâce au solaire, vont permettre de créer des toits actifs (autoconsommation, stockage de l'énergie...)".
Tuiles photovoltaïques intégrées


"Le marché des panneaux solaires a doublé dans le secteur du neuf entre 2016 et 2017", précise d'ailleurs Bernard Caron. Un succès qui s'explique par les importants progrès techniques réalisés - notamment sur le plan de la sécurité incendie et de l'étanchéité des produits photovoltaïques intégrés au bâti - mais aussi par des améliorations esthétiques. Résultat : les panneaux s'intègrent mieux sur les toitures. (Sur les toitures mais aussi ailleurs ! Fenêtres, façades, mais aussi abris de vélo et tables de jardin, désormais les cellules photovoltaïques investissent d'autres territoires. Plus de détails ici.)
Le toit joue également un rôle dans l'amélioration du confort d'été. Il est en effet capable d'abaisser la température extérieure de 5°C pour apporter un meilleur confort d'été aux occupants de la maison. Et demain, la toiture pourrait également aider à dépolluer l'air. Des recherches sont menées dans ce sens dans les laboratoires de R&D des fabricants...

Source Maisonapart par C. Chahi Bechkri

29/01/2018

IMERYS Toiture enrichit sa gamme TECTYS avec la Mangouste, KIT COMPLET ET UNIVERSEL DE RACCORDEMENT VMC POUR TUILE À DOUILLE

Disposant d’une large gamme de sorties de toiture, IMERYS Toiture enrichit aujourd’hui son offre d’accessoires fonctionnels TECTYS avec la Mangouste. Complet, ce kit permet le raccordement
d’une VMC pour les tuiles à douille placées sur le plain pan de la toiture.

MANGOUSTE : une solution performante pour toutes les configurations
Conforme à la réglementation VMC (DTU 68.3 et CPT n°3615) auto-réglable, hygro-réglable et double flux, la Mangouste d’IMERYS Toiture facilite le raccordement des gaines VMC sur les sorties de toiture afin de rejeter l’air vicié à l’extérieur de l’habitation. Garantissant l’anti-intrusion des nuisibles, elle respecte les pertes de charge aérauliques maximales telles que définies par la réglementation en vigueur (< 25 Pa pour un débit de 200 m3/h*).

Unique sur le marché, la MANGOUSTE se présente sous la forme d’un kit complet, disponible en deux diamètres, qui se compose :
d’une grille anti-intrusion (volatile, feuille, rongeur...),
d’un manchon d’une longueur de 500 mm fabriqué dans un matériau plastique particulièrement résistant aux U.V., aux températures extrêmes (-20°C à +80°C) et à l’humidité. Il est disponible en deux diamètres pour s’adapter à une grande majorité de tuiles à douille de 125 mm à 160 mm,
d’un isolant thermique en mousse. Spécialement conçu pour offrir une résistance élevée à l’humidité extérieure, il permet d’éviter la condensation à l’intérieur de la gaine VMC,
d’une membrane d’étanchéité adhésive. Positionnée sur l’écran de sous-toiture, elle garantit une étanchéité optimale à l’air pour éviter les ponts thermiques, ainsi qu’à l’eau en cas d’infiltrations de neige
poudreuse,
d’un raccord multi-diamètres permettant de fixer des gaines VMC de 125 à 160 mm,
d’un collier de serrage pour fixer la gaine sur la Mangouste.

Universelle, la Mangouste est compatible avec la majorité des tuiles à douille, quelle que soit la marque, dont la plupart des gammes proposées par IMERYS Toiture (Faiblement Galbées, Fortement Galbées, Canal et Petit Moule).
Parfaitement adaptée au neuf comme à la rénovation, elle peut également être installée sur les évents des colonnes d’eaux usées ou pour réaliser une sortie de hotte aspirante.

Une mise en œuvre simplifiée
A l’image de l’ensemble des solutions pour le toit et les façades développées par IMERYS Toiture, la Mangouste a été étudiée pour faciliter le travail des professionnels.
Avec sa longueur de 500 mm traversant toute la toiture, le manchon de la Mangouste simplifie la mise en œuvre :
non seulement pour le couvreur grâce à l’absence d’intervention dans les combles,
mais aussi pour l’électricien qui n’a plus à intervenir sur la toiture, le raccordement de la gaine technique (VMC, hotte...) s’effectuant ultérieurement à l’intérieur de l’habitation à l’aide du collier de serrage
fourni dans le kit.

Avec son nouvel accessoire Mangouste, IMERYS Toiture garantit plus que jamais aux professionnels de réaliser dans les règles de l’art le raccordement de gaines VMC sur les sorties de toiture et leur offre « la signature d’un travail bien fait ».

Source Imerystoiture

28/01/2018

Terres cuites, la briqueterie de la Gombretière défie le temps

Du château de Chambord au Puy du Fou en passant par Dubaï, des artisans aux particuliers, la briqueterie de la Gombretière séduit tout le monde.

 Jean-Paul Gauvrit (à gauche), en compagnie de trois de ses salariés. Ils enfournent très délicatement, selon des règles très précises, des carreaux d'argile, avant d'allumer les fours. 

Elle semble éternelle. Comme si elle avait toujours été là. Et comme si elle était destinée à rester là encore de très nombreuses années. Plus de cent cinquante ans que la briqueterie de la Gombretière a élu domicile ici, qu'elle fabrique carreaux d'argile, tuiles et autres briques de couleur ocre ou rose, aux teintes fumées, résultat d'une cuisson au bois. Un emplacement qui ne doit rien au hasard.

Quand Pierre Gauvrit, chaufournier de son état, décide de s'installer là, en 1868, « il a de très bonnes raisons de le faire », résume Jean-Paul, l'un de ses descendants, 6e génération de Gauvrit à usiner des pièces d'argile. « La première raison, dit Jean-Paul, qui gère la briqueterie avec son frère Pascal, c'est la proximité de la forêt, qui permettait d'avoir du bois, le combustible nécessaire pour le four. » Et puis, il y a les gisements d'argile.

La présence de Pierre dans les murs
Parce qu'elle dispose toujours de ses gisements d'argile, même si elle en exploite de nouveaux, la briqueterie n'a jamais changé d'adresse. Et son métier est resté strictement le même. Comme un pied de nez au temps qui passe, aux technologies qui bouleversent la marche du monde.

Ici, à la Gombretière, on continue de façonner des pièces d'argile et de les cuire dans les antiques fours de la briqueterie. Tout semble d'époque, presque dans son « jus ». On ressent presque la présence de Pierre dans les murs.

C'est peut-être ce parfum d'éternité, d'authenticité, de sincérité, qui plaît tant aux clients. Car la briqueterie, 600 000 € de chiffre d'affaires bon an mal an, huit salariés, tourne à plein régime, ses fours ne désemplissent pas.

Trente à trente-cinq fois dans l'année, ils cuisent trente tonnes de produits divers. Des carreaux d'argile pour l'essentiel, « à près de 80 % », souligne Jean-Paul, plus que des briques ou des tuiles.

Château de Chambord, Puy du Fou...
Des carreaux pour tout type de clients, artisans (carreleurs, maçons...) comme particuliers, ceux qui ont le goût des belles choses, « parfois une fibre écologique, et qui apprécient ce matériau incomparable, indémodable, chaleureux, et non standardisé », souligne Jean-Paul Gauvrit.

La briqueterie fait également autorité dans le monde assez fermé des monuments historiques, où l'on cherche à pérenniser des oeuvres qui, elles aussi, défient le temps et font partie du patrimoine.

Il y a quelques années, c'est le château de Chambord qui a fait appel à la briqueterie. Elle a fabriqué des dalles pour le château d'Angers ou celui de Fontainebleau, est intervenue pour le magnifique domaine de la Garenne Lemot, à Clisson.

Au Puy du Fou, on connaît bien aussi l'adresse de cette briqueterie. « On est intervenu plusieurs fois, pour le village XVIIIe, la forge de l'an 1000, la rénovation d'un four à pain », énumère Jean-Paul Gauvrit,

Plus récemment, c'est une boutique de prêt-à-porter de Dubaï qui a frappé à la porte de la briqueterie. Quasiment cinq mois de boulot pour un travail très fin et personnalisé, un beau contrat à la clé, mais surtout l'immense fierté d'exporter son travail et son savoir-faire dans les Émirats arabes.

Une belle fierté pour la petite briqueterie en bordure de la quatre voies. On n'a sans doute pas fini de voir flotter le panache de fumée noire au-dessus de la briqueterie d'Aizenay.

Source Ouest France

27/01/2018

CANADA: Serge Leroueil, les deux mains dans l’argile sensible

La persévérance, c’est ce qui a guidé la carrière de Serge Leroueil, professeur-chercheur en géotechnique de l’Université Laval et jeune retraité depuis un an après plus de 35 ans de carrière.

La persévérance, certes, mais aussi la compréhension de sa conjointe qui l’a supporté et encouragé pendant les longues heures de travail de recherche ou de rédaction d’articles scientifiques au travers de l’enseignement. Les semaines de 35 heures étaient rares, la moyenne était plutôt autour de 55.

Mais, c’est cette persévérance dans ses travaux de géotechnique, ou de la mécanique des sols, qui ont valu à Serge Leroueil de nombreux honneurs au fil des ans, dont la récente médaille du 150e du Sénat qui vient couronner sa carrière.

Mais le grand prix qui l’a marqué le plus c’est le Rankine Lecture de la British Geotechnical Society obtenu en 1999, remis une année sur deux à un Britannique et l’autre année à un chercheur d’ailleurs dans le monde. «C’est la plus grande distinction dans notre domaine. On pourrait dire que c’est quasiment le prix Nobel de la géotechnique», relate-t-il en entrevue.


Parti de France pour compléter une maîtrise à l’Université Laval en 1970, il est retourné dans son pays d’origine pendant deux ans avant de revenir sur ses pas et entreprendre un doctorat.

Spécifiquement, ses recherches ont porté sur les problèmes de l’argile sensible. Un sol très courant dans la vallée du Saint-Laurent, celle de l’Outaouais et du Saguenay.

Comme de l’huile

L’argile a tendance à devenir visqueuse comme de l’huile épaisse lorsqu’elle se fait brasser durant un tremblement de terre ou par l’accumulation d’eau qui diminue la résistance des sols. Les résultats sont des glissements de terrain plus fréquents.

Ces glissements de terrain sont relativement courants, même les plus importants qui font un hectare (10 000 mètres carrés). Il y en a au moins un de cette taille chaque année, parfois deux. La plupart sont sans conséquence néfastes parce que les glissements se font dans des champs ou des zones inhabitées.

Ce ne fut pas le cas à Saint-Jean Vianney, au Saguenay en 1971, avec 31 morts. M. Leroueil a pu étudier ce phénomène pendant sa maîtrise. Ou à Saint-Jude, près de Saint-Hyacinthe, il y a quelques années alors qu’une maison et ses quatre occupants ont été emportés par le glissement de terrain.

Le plus gros glissement aurait eu lieu à Nicolet, en 1955. Une école a été emportée et complètement détruite. Par miracle, il n’y avait personne dans le bâtiment lors de l’incident.

La prévention

Et comme l’argile est présente partout au Québec, et que l’on construit des barrages, des routes et des bâtiments, ses recherches portaient un modèle théorique en cherchant des applications pour prévenir les problèmes.

Ainsi, au fil des ans Serge Leroueil a collaboré avec le ministère de la Sécurité publique, qui gère les catastrophes, et celui des Transports pour les routes et les ponts, pour l’application de différentes techniques permettant d’éviter les dégâts. D’ailleurs, raconte M. Leroueil, l’année 2017 a été particulièrement difficile pour le ministère des Transports à cause des pluies abondantes du printemps.

Et comme le disent les notes de la remise de la médaille du 150e du Sénat: «Son expertise s’étend de la mécanique des sols et des fondations à l’analyse du comportement du sol. Il est auteur de plus de 300 articles scientifiques parmi lesquels il a étudié des désastres naturels et des glissements de terrain au Canada et autour du monde. Son travail est d’autant plus important pour la résilience de l’infrastructure dans le contexte des changements climatiques et des glissements de terrain causés par inondations et sismicité.»

Source Le Soleil par Yves Therrien

26/01/2018

Madagascar/ Antsirabe – Les briquetiers face  à leur dur labeur  

Une centaine de personnes, adultes, jeunes et même enfants viennent chaque jour au lieu de fabrication de briques de Sahatsiho, à Antsirabe pour y prêter leurs efforts physiques contre environ 3 500 à 9 000 ariary. Mis à part les locataires des terrains, entre 100 000 à 500 000 ariary par semestre et qui gèrent l’affaire, la plupart de ces ouvriers y viennent pour assurer la main-d’œuvre qui est un travail à la chaîne. À commencer par celui de l’argile suivi de la fabrication proprement dite dans les moules puis l’installation des briques dans le four et le transport jusqu’au lieu de vente.

Ceux qui se trouvent aux moules peuvent réaliser 500 à 600 briques par jour contre 15 ariary par brique, pour que leurs propriétaires puissent les vendre entre 80 à 100 ariary. « Après avoir tenté de trouver un autre travail, j’ai fini par m’engager ici depuis quatre ans et malgré les nombreux efforts physiques et les risques auxquels je me suis soumis, je peux dire que la fabrication de briques, comme tout autre travail, peut assurer les besoins d’une famille » note Pierrot, un père de trois enfants.

Le lendemain de la mise de l’argile dans les moules, la position des briques doit être retourné à la verticale avant la mise au four qui dure environ une semaine. En général, ce sont les enfants qui s’occupent de ce travail de changement de position bien qu’il exige de la concentration et des efforts physiques. « Afin d’aider notre mère à subvenir aux besoins de la famille, nous devons travailler ici avant d’aller à l’école, durant le weekend et tout au long de la période de vacances. On gagne en général, entre 2 000 à 3 500 ariary par jour », indique Olivia, une adolescente de 14 ans. Elle affirme qu’à cause de ce rythme et des tâches ménagères qu’elle doit assurer à la maison, elle ne peut réviser ses leçons qu’une heure par jour.

Le transport des briques, du lieu de la fabrication jusqu’au lieu de vente, est aussi confié aux femmes et aux enfants qui sont payés à 10 ariary par brique. Pour pouvoir gagner 5 000 ariary, ils doivent faire 30 à 35 tours à raison de 17 briques par tour durant toute la journée.

Source L'ExpressMada par Angola Ny Avo

25/01/2018

IMERYS- A Blacourt, le fabricant de tuiles souhaite exploiter 20 ha de plus

Afin d’alimenter son usine de Saint-Germer-de-Fly et d’assurer son avenir, Imerys a lancé une procédure pour pouvoir exploiter une plus grande surface autour de sa carrière.

Avec cette autorisation, ils pourraient approcher les 30 années de réserves de matière première. « Aujourd’hui nous sommes à 16 ans de réserves potentielles, mais pour l’investissement il faudrait avoir plus de marge », explique François Dupety, directeur d’exploitation d’Imerys à Saint-Germer-de-Fly. En effet, pour l’usine de tuiles de Saint-Germer, la pérennité et le développement du site sont associés aux réserves. « Nous sommes dans un groupe international, cela compte, ces chiffres sont regardés », affirme le responsable.

Le conseil communautaire du Pays de Bray, désormais compétent en la matière, a accordé au groupe la modification de plan local d’urbanisme pour l’agrandissement de la zone d’exploitation, de 20 ha supplémentaires, sur la carrière de Blacourt, au niveau du lieu-dit du bois des Tailles. Mais le plus dur arrive avec cette année 2018. Imerys doit envoyer de lourds dossiers aux services de la préfecture pour avoir l’autorisation d’extraire la terre, la fameuse argile rouge. Pour le site de Blacourt, exploité depuis 1997, l’autorisation court jusqu’en 2020. Il ne faut pas traîner donc pour avoir le droit d’utiliser les réserves restantes sur ces terres d’Imerys. Tout doit être prêt pour la période d’extraction, d’avril à septembre.

La prise en compte de l’environnement
Sauf que François Dupety ne tient pas à seulement extraire de l’argile. « Nous devons être utiles à l’environnement, que le bilan environnemental soit meilleur après notre passage et que tout cela se fasse en concertation avec les populations et les associations », prévient-il. Il cite l’exemple d’une fougère arborescente qui a pu être sauvée et se multiplier sur le site de Blacourt. « Nous avons réaménagé après, il ne restait qu’un pied de cette fougère rare à notre arrivée ! », se réjouit-il.

Sur ce site, ce sont 120 000 t qui ont été extraites en 2016, soit 60 000 m³. Compter un rythme d’exploitation d’un ha par an sur environ 12 m de profondeur et cette argile pourrait permettre à Imerys de voir jusqu’en 2040 sereinement. Avec les carrières d’Ons-en-Bray et Espaubourg, ce savant mélange de terres permet de sortir 180 000 t de tuiles chaque année et de faire travailler près de 180 personnes.

Source Le Parisien