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03/04/2018

Des scènes asiatiques aux toits de Birmanie, beau parcours pour la Canal Languedocienne de TERREAL!

Après une tournée à travers l’Asie, nos Languedociennes vont connaitre une seconde vie.

Dans le cadre de sa politique de mécénat, TERREAL soutient depuis plusieurs années G. Bistaki, un collectif toulousain de cinq jongleurs et danseurs, par des donations de tuiles Canal pour leurs spectacles.

Fin 2017, après être passées par Tokyo, Séoul ou encore Bangkok, ces tuiles Canal vont connaître une seconde vie et servir à la restauration du musée de la poterie du village de Twante, en Birmanie. Twante est très reconnu pour son artisanat de poterie, un art qui sera mis en valeur avec cette restauration !

Source Terreal

02/04/2018

Le siège de Wienerberger sera transféré en 2020 dans le bâtiment de Soravia « The Brick »

Le groupe de matériaux de construction a fait part de son intention de déménager son siège Viennois à proximité de son siège actuel.

Le géant Wienerberger a choisi la  Triesterstraße et deviendra ainsi le plus grand locataire du bâtiment en construction du groupe Soravia « The Brick ».

La pose de la première brique a eu lieu en Mars 2018 et 100 millions d'euros seront investis pour l'ensemble  avec 23 700 mètres carrés d'espace utilisable. Le complexe de bâtiments se situe sur une parcelle de 8.500 mètres carrés de la  Triester Strasse 89-91 et sera achevé dans deux ans.

La partie du bâtiment dans laquelle Wienerberger résidera à l'avenir est également supposée avoir une certaine esthétique de briques, a-t-on souligné.
Incidemment, l'entreprise n'aura  pas à parcourir de grandes distances pour aménager dans son nouveau siège social, puisque  « The Brick »  se trouve, pour ainsi dire au coin - à l'adresse Wienerbergstrasse 11.

Cession de Semmelrock Aurtiche
En même temps Wienerberger annonçait la cession au groupe de matériaux de construction allemand Rohrdorferse de sa filiale autrichienne de pavés Semmelrock employant 150 personnes et réalisant 18 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Wienerberger a annoncé dans un communiqué de presse qu'il avait l'intention de se concentrer sur l'Europe de l'Est dans le domaine des activités de pose sous la marque Semmelrock.
Selon les informations fournies, l'opération comprend la poursuite des activités de pavage en Autriche avec quatre sites de production, l'administration de Klagenfurt et la reprise des effectifs par le groupe Rohrdorfer. Les autorités de la concurrence doivent encore vérifier l'achat. Le prix de vente n'a pas été divulgué.

Source Der Standard

Bouyer Leroux investit dans l'innovation

Toujours en veille et en recherche de différenciation vis-à-vis de ses concurrents, Bouyer Leroux a défini des thèmes de recherche et de développement prioritaires pour accompagner sa stratégie d’innovation et valoriser ses produits.

1°) Les innovations de rupture grâce au LAB Bouyer Leroux
Cette structure de co-création de produits innovants, créée fin 2017, fédère aussi bien des hommes en interne que les acteurs de la profession : institutionnels, industriels, clients finaux, distributeurs et entreprises.

Ils réfléchissent à des projets de rupture pour anticiper l’offre de demain (nouveaux champs d’application, nouvelles techniques, etc.).

Un premier projet français de construction hors site en brique à Sury-le-Comtal (42) Courant novembre, une maison de plain-pied de 100 m², a ainsi été réalisée pour répondre à des objectifs de gain de temps, de simplicité de mise en œuvre et de diminution de la pénibilité.
Ce chantier expérimental, qui a été concluant, va donner lieu à une réflexion plus globale permettant de mieux prendre en compte en amont les caractéristiques du chantier ainsi que les conditions de livraison (distance atelier-chantier, type de camion, mode de levage).
De nouveaux essais sont programmés dans les mois à venir.

2°) Nouveaux services digitaux
Les nouveaux services digitaux qui viennent d’être mis en place sont destinés à faciliter le choix des particuliers et à aider le quotidien des clients professionnels.


  •  jeconstruis-biobric.com, nouveau site internet dédié au grand public 

Cet outil, simple et pédagogique, accompagne le particulier dans son projet de construction ou d’extension : argumentaire sur les bénéfices de bio’bric, vidéos de présentation.

 Le site l’oriente aussi, sur simple demande, vers des constructeurs partenaires bio’bric.


  • une documenthèque bio’bric sur appli destinée au pro Côté pro,

 une application développée par Mobi-Apps, accessible sur tous supports y compris smartphones et tablettes, donne accès à l’ensemble de la documentation bio’bric.

bio’bric a également mis en ligne, sur la plateforme BIM & CO, ses premières maquettes


Source Cécile Roux

01/04/2018

SanMarco-Terreal Italia srl: La redécouverte de la brique pour protéger le paysage

SanMarco-Terreal Italia a acquis PICA, renforçant ainsi sa position de société de référence dans la production de systèmes d'enveloppe pour le bâtiment en terre cuite en Italie et à l'étranger.

Fernando Cuogo, directeur général de SanMarco-Terreal, nous parle des objectifs futurs de l'entreprise

Poursuivre la stratégie de développement de SanMarco-Terreal Italie, une entreprise qui fait partie de la société internationale Terreal, un leader mondial dans la production et la commercialisation de briques, qui a récemment fait l'acquisition de PICA, un fabricant de  briques de tuiles, de façade et de pavés.

L'objectif de SanMarco est d'augmenter son offre en augmentant sa gamme de produits de revêtement extrudés et en consolidant sa position commerciale dans le centre, dans le sud de l'Italie et à l'international.

Avec cette acquisition, l'offre de produits et systèmes Terreal comprend une gamme complète de produits variés et de qualité.
Le résultat de l'acquisition permettra de générer dès 2018 un chiffre d'affaires attendu de l'ordre de 10 millions d'euros, employant environ 60 personnes à temps plein.

SanMarco-Terreal a acquis Pica, une entreprise de briques de Pesaro. Comment êtes-vous arrivé à cette décision?
Notre secteur de référence doit être concentré et rationalisé. L'offre est trop fragmentée, ce qui empêche une création de valeur suffisante.
Notre entreprise, leader du marché et membre d'un groupe multinational, ne peut manquer de saisir les opportunités qui vont dans ce sens.

Quelles sont les caractéristiques de production de la nouvelle entreprise?
Pica n'est pas une nouvelle société; c'est l'une des marques historiques présentes sur le marché national de briques, et pas seulement.  Toute personne dans l'industrie de la construction en Italie connaît les produits et la marque Pica, une marque qui malgré les nombreuses difficultés que l'entreprise a pu supporter dans un contexte très difficile ces dernières années.

Dans quelle mesure la nouvelle acquisition compte-t-elle sur vos activités en Italie?
Cela nous permet de:
  1. accroître notre présence sur notre marché de référence, à la fois en termes de couverture et de parement;
  2. compléter la gamme avec de briques de parement et de pavés
  3. développer notre présence sur le territoire national: pour SanMarco-Terreal, le principal marché de référence est le Centre-Nord alors que pour Pica c'est le Centre-Sud;
  4. consolider et accroître notre présence sur le marché étranger à travers une marque bien connue et bien positionnée dans certains pays plus que SanMarco-Terreal elle-même.

Comment allez-vous intégrer SanMarco-Terreal?
Nous avons procédé à une location gérance de 6 mois qui a précédé l'acquisition: nous avons constaté qu'il n'y a pas de chevauchement au niveau régional et que la gamme de produits est éttoffée. Ce qui permet d'alimenter les réseaux commerciaux, Pica et SanMarco, avec de nouveaux produits et de créer des nouvelles opportunités.

Quels sont les objectifs stratégiques de SanMarco en Italie?
Comme je l'ai déjà dit, concentrer et rationaliser l'offre devenant la référence du marché de la brique de parement; de la couverture, murs, sols, et décorations avec des solutions et des systèmes durables et innovants, adaptés aux besoins du client à travers des  produits et des services de qualité.

La brique est un secteur qui souffre, en lien avec la crise immobilière. Pourquoi acquérir une autre entreprise, alors?
Parce que la terre cuite est et reste notre affaire et l'acquisition de Pica concentre le marché en réduisant le nombre d'acteurs. Le Groupe Terreal veut se renforcer pour être un acteur actif dans cette phase de restructuration du marché de la brique afin de récolter, après les investissements réalisés, les bénéfices de cette concentration.

La construction durable est la nouvelle tendance à la fois pour ceux qui rénovent et pour ceux qui construisent de nouveaux bâtiments. Comment se situe la brique dans ce contexte?
Je serai également partial, mais je pense qu'il n'a pas d'égal à la brique . Il suffit d'énumérer les caractéristiques: 100% naturel, recyclable, esthétique, durable, isolant à la fois du point de vue de l'isolation thermique et acoustique, ignifugation, source de créativité infinie, sain et porteur de bien-être dans la vie ... Je pense que cela suffit !!!

Un autre point chaud est celui de la sécurité, dans une fonction anti-sismique. La brique est parfois considérée comme trop traditionnelle. Est-ce vrai?
Dans notre offre, en Italie, il n'y a pas de produits de brique structurelle. En ce qui concerne les produits de revêtement, ce qui nous concerne, je pense que la définition du produit traditionnel n'est pas du tout appropriée; Nous offrons des systèmes et des solutions avancées, de la colle, du mortier, sec, ventilé avec un couplage mécanique. Et puis encore les panneaux Thermoreal® SM, les bandes fines Decor, les murs ventilés et les façades à ancrer aux structures portantes. En tout cas, même si cela ne nous concerne pas directement, je tiens à préciser que la brique offre également des solutions d'avant-garde et une sécurité absolue pour les zones sismiques, les solutions et les systèmes de référence au niveau européen.

Quelles sont les prévisions pour 2018: le secteur va-t-il baisser?
Nos prévisions sont positives, net d'une inconnue importante due aux élections politiques; Le 4 mars est au début de l'année et surtout au début de la bonne saison pour le secteur de la construction.
Il n'y aura pas d'impact négatif à la condition qu'un gouvernement puisse être formé rapidement et qu'il n'y ait donc pas d'instabilité.

La brique redevient un élément décoratif de l'architecture et pas seulement un matériau simple. Comment vous situez-vous dans cette tendance?
La brique, matériau de construction parmi les plus anciens, a toujours été l'un des produits les plus polyvalents et efficaces en termes de composition - peut-être le seul directement associé au concept de construction - et parmi les plus performants pour ses qualités esthétiques , statique et isolant. Aujourd'hui, nous assistons à une tendance généralisée dans l'architecture contemporaine: l'utilisation de briques pour la couche extérieure de l'enveloppe, qui peut être interprété comme un revêtement ou «peau du bâtiment». En ce sens, la brique a ,à la fois, le rôle esthétique de la face visible, mais aussi la tâche fonctionnelle de protection. Notre expérimentation est orientée vers des systèmes de construction en brique qui répondent pleinement aux thèmes de la beauté et de l'expressivité du matériau, de l'isolation thermique, de l'isolation acoustique et de la fixation structurelle.

La brique devrait-elle aussi être redécouverte en fonction du paysage, étant donné que le tourisme est un secteur prioritaire en Italie?
C'est un thème qui nous tient particulièrement à cœur: l'utilisation des briques pour recoudre les tissus et les parcelles urbaines dégradées et comme élément capable de créer une continuité avec le paysage italien. En effet, nous ne pouvons ignorer aujourd'hui que notre patrimoine bâti est un trésor à protéger, à protéger et à réhabiliter, notamment dans les zones désaffectées et dans des contextes dégradés. La brique dans cette tâche est un matériau approprié car, traditionnel, il vient du passé et est capable de donner expression à l'architecture moderne sans perdre son caractère ancien.

SanMarco-Terreal fait partie d'un groupe basé en France, où la construction n'a pas souffert comme en Italie. Quel aspect de la législation française pourrait être importé chez nous?
Il n'y a pas de réglementation à importer, c'est une question de planification. Dans le contexte italien, il était fatal d'arriver à une crise économique et financière sans précédent, en 2008, après une décennie de construction insensée et non planifiée; Les conséquences de la crise, comme nous l'avons malheureusement constaté, ont été amplifiées et durent depuis une décennie.
La planification est essentielle. les crises ne font jamais du bien.

Source Infobuild

31/03/2018

Construction de logements en France: Résultats à fin janvier 2018

De février 2017 à janvier 2018, 501 200 logements ont été autorisés (données brutes cumulées sur douze mois) en hausse de 8,0 % par rapport au cumul des douze mois précédents.
Sur la même période, 425 200 logements ont été mis en chantier, soit une progression de 13,2 % par rapport au cumul des douze mois précédents .

De novembre 2017 à janvier 2018, le nombre de logements autorisés à la construction en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) continue de baisser (- 2,3 % après - 0,9 %) par rapport aux trois mois précédents. Les logements individuels accélèrent (+ 8,0 % après + 1,6 %) alors que les logements collectifs (y compris en résidence) confirment leur baisse (- 9,0 % après - 2,4 %) . 
Toujours en données trimestrielles CVS-CJO, les mises en chantier augmentent légèrement (+ 0,8 % après + 0,9 %). Les logements individuels commencés s'accroissent de 2,0 % après une baisse de 0,6 % alors que les logements collectifs (y compris en résidence) diminuent légèrement (- 0,1 % après + 2,0 %).

Source statistiques développement durable

30/03/2018

Innovation : Tesla lance la fabrication de tuiles solaires

L'initiative du constructeur automobile vise l’autosuffisance électrique grâce aux tuiles solaires pour les particuliers.

Si les panneaux solaires photovoltaïques pour les logements des particuliers se sont démocratisés, ils n'assurent pas encore l'autosuffisance électrique et leur installation n'est pas toujours très discrète. Tesla croit cependant en l’autonomie énergétique sur route ou chez soi.

Les installations photovoltaïques se diversifient : après les tuiles transparentes de Soltech présentées en 2014, c'est le constructeur automobile de voitures électriques sportives et de luxe, Tesla, qui se diversifie en proposant depuis peu des tuiles solaires photovoltaïques qui ressemblent à s'y méprendre à des tuiles classiques. Mais en mieux: elles produisent de l'électricité qui contribue à l'autoconsommation d'origine photovoltaïque et sont nettement plus résistantes...

L’énergie solaire, une ressource renouvelable intarissable
Près d’un an après la signature de l’accord de Paris lors de la COP 21, toutes les initiatives sont bonnes à prendre pour réussir la transition énergétique et contenir le réchauffement climatique d’ici à 2100. La promotion des énergies renouvelables est donc plus que jamais nécessaire pour mettre en application les engagements internationaux. Parmi les principales ressources à exploiter : l’énergie solaire. Gratuite et accessible partout dans le monde, elle est captée grâce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques.

Quand l’esthétisme se met au service de l’écologie
Les toitures équipées de panneaux photovoltaïques sont souvent considérées comme « laides ». Elon Musk, PDG de Tesla, en partenariat avec la startup SolarCity, a donc proposé un nouveau genre de toiture photovoltaïque. Au lieu d’installer des panneaux solaires sur le toit, la nouvelle maison écologique imaginée par Tesla serait équipée d’une toiture composée de tuiles photovoltaïques. Imitant l’ardoise ou la tuile, ces tuiles en verre seront utilisées dès la conception de la maison. Esthétiques et faisant partie intégrante de la toiture, elles pourraient ainsi séduire une nouvelle clientèle qui souhaite agir pour l’environnement et produire sa propre électricité sans que cela ne se fasse au détriment de l’esthétisme de leur logement.

Élargir l’offre photovoltaïque
L’annonce de Tesla paraît révolutionnaire mais elle ne vient que s’ajouter à la solution d’autres marques qui ont déjà proposé des solutions de tuiles photovoltaïques. Par exemple, l’entreprise italienne Dyaqua commercialise des tuiles en terre cuite, intégrant la technologie photovoltaïque. Cette solution est plébiscitée notamment pour la rénovation des toitures des monuments historiques.

Toutefois, pour le moment, les panneaux solaires ajoutés sur les toitures ont encore de beaux jours devant eux. Pouvant être intégrés après la construction d’une maison, les panneaux photovoltaïques traditionnels restent des solutions plus pratiques et faciles à installer. L’autre avantage est leur prix. En effet, même si les tuiles solaires de Tesla sont annoncées à un tarif inférieur aux solutions déjà existantes (sans donner plus de précision), les panneaux photovoltaïques restent pour le moment la technologie la plus accessible pour produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire. Avec ses tuiles solaires, Tesla espère capter 5 % du marché photovoltaïque.

Source Adiac Congo par Josiane Mambou Loukoula

29/03/2018

L'association pour la recherche des fabricants d'usines céramiques s'est réunie chez Rehart à Ehingen

De gauche à droite les représentants des entreprises membres de l'association pour la recherche FoKA: Jörn Böke (Céramique Refratechnic), dr. Stefan Vogt (Rotho), Gerhard Fischer (Händle), Eckhard Rimpel (IZF), Frank Appel (Lingl), Klaus Schülein (Rehart-Petersen), dr. Anne Tretau (IZF), Torsten Bärtels (Keller HCW), Christoph Hellmich (Hellmich)

Le 29 novembre 2017 a eu lieu l'assemblée générale annuelle de l'Association pour la recherche des fabricants d'usines céramiques Essen e.V. (FoKA).

Cette fois, les membres étaient reçus par la société Rehart à  Ehingen  en Moyenne-Franconie. L'association de recherche, fondée en 1984, est membre de l'Institut für Ziegelforschung Essen e.V. et se compose actuellement de huit entreprises membres, qui sont toutes des fournisseurs allemands bien connus de l'industrie céramique. Le but de l'association est de promouvoir la recherche qui est particulièrement pertinente pour la construction d'usines de céramique. En outre, FoKA forme un lien institutionnel entre les besoins des producteurs de terre cuite, les exigences qui en résultent pour la recherche à l'IZF et les développements de produits et de procédés nécessaires dans cette industrie.

Lors des élections ordinaires, les membres du conseil d'administration Frank Appel (Hans Lingl Anlagenbau & Verfahrenstechnik GmbH & Co. KG) et Jörn Böke (Refratechnik Ceramics GmbH) ont été élus pour trois années supplémentaires. En outre, Eckhard Rimpel a été confirmé en tant que directeur général du bureau.

Les idées et les activités actuelles de l'institut de recherche pour  la terre cuite présentées par le Dr. Anne Tretau et Eckhard Rimpel ont retenu toute l'attention des participants. Et tout particulièrement un projet de recherche sur un nouveau concept de four tunnel écoénergétique, le stockage de la chaleur perdue du four pour une utilisation temporaire dans le processus de fabrication ainsi que divers concepts de sécheurs qui visent un séchage plus efficace et une meilleure efficacité énergétique.

La discussion qui a suivi a révélé que l'engagement des ingénieurs actifs dans l'association de recherche et leur affiliation à l'institut de recherche pour les tuiles et briques créent une grande valeur ajoutée sous la forme d'innovations qui profitent finalement à l'industrie de la terre cuite.

Pour conclure, les membres ont remercié Klaus Schülein, le propriétaire de la société Rehart, pour sa généreuse hospitalité, qui a fait de cette réunion une expérience spécialement réussie.

Source Ziegelindustrie International

28/03/2018

Tecnargilla 2018 - technologies, matières premières, émaux, couleurs et design céramique

Le 26ème foire Tecnargilla, l'une des plus importantes expositions internationales pour les industries de la céramique et de la terre cuite, se tiendra du 24 au 28 septembre 2018 au centre des expositions de Rimini.

Organisée par Acimac et IEG - Italian Exhibition Group, le salon présentera non seulement les technologies les plus innovantes pour la production de briques et de tuiles, les sanitaires, la vaisselle et les carrelages, mais aussi les dernières tendances des designers et fabricants d'émaux et autres. produits de coloration.

Tecnargilla 2018 réunira à nouveau un large éventail de produits et d'entreprises du secteur et donnera aux exposants et aux clients la possibilité de discuter entre eux de leurs points de vue et de leurs idées. L'édition de 2016 a attirée des visiteurs de plus de 100 pays à Rimini.

Tecnargilla 2018 sera également soutenu par le ministère italien du Développement économique, qui reconnaît le rôle principal du salon et l'a inclus parmi les foires commerciales d'importance nationale couvertes par un plan spécial pour promouvoir le commerce italien.

En 2016, Tecnargilla a accueilli 16 764 acheteurs étrangers (+6,3% par rapport à 2014) sur un total de 33 395 visiteurs (+4% par rapport à 2014). Tecnargilla a accueilli 500 exposants en 2016 (dont 40% d'environ 25 pays étrangers) couvrant une superficie d'env. 80 000 m² (+7%  de plus que l'édition 2014). Le salon est divisé en quatre sections d'exposition:

  • Tecnargilla (technologies pour les carreaux céramiques, sanitaires et vaisselle), 
  • Kromatech (couleur et créativité en céramique), 
  • Claytech (technologies pour la terre cuite) et,
  • T-White (production de machines et de plantes) pour la production de sanitaires et de vaisselle en céramique).

27/03/2018

Monier démontre les performances de ses tuiles terre cuite sur deux chantiers d'envergure

Ce sont deux projets exemplaires sur lesquels Monier a récemment eu l'occasion d'intervenir ! Le spécialiste de la toiture a en effet eu la chance de répondre à des problématiques totalement différentes sur deux maisons individuelles situées dans la région d'Annecy. Une manière supplémentaire de démontrer les nombreux domaines d'application de produits qui peuvent sembler anodins, mais qui apportent finalement une réelle plus-value aux bâtiments.

Le spécialiste de la toiture Monier ne pouvait passer à côté de cette opportunité en or ! L'industriel a en effet été sollicité pour intervenir sur deux projets dans la région d'Annecy, concernant des maisons individuelles dont l'une faisait l'objet d'une rénovation.

Cette dernière, en l’occurrence, s'est révélée être un véritable défi pour Monier, de par la surface imposante de toiture à réhabiliter. 450 m² étaient en effet concernés ! L'entreprise de couverture Arragain est néanmoins parvenue à mener à bien ce vaste projet grâce aux tuiles Opal Monier.

« La rénovation de la toiture fut extrêmement complexe. En effet la multitude de points singuliers (cheminées, fenêtres de toit, noues, arêtiers, lucarnes) fut un réel challenge de mise en oeuvre », explique le spécialiste de la toiture. Pourtant, « le résultat final est digne d'une réalisation d'exception ».

Reconnue pour son esthétique traditionnelle, en adéquation avec cette bâtisse typique, la tuile Opal a été déployée dans sa version Rouge Flammé, évitant ainsi de dénaturer l'ensemble du bâtiment. Au total, Monier recense 35,8 à 38,3 cm de tuiles au m².

Quand le bois rencontre la tuile
C'est beaucoup plus que la maison individuelle à Argonay, construite par Vision Bois, qui ne compte que 9,7 à 11,9 cm de tuiles au m². Le projet n'en reste pas moins exceptionnelle, aussi bien par sa façade en bois que par ses différentes formes de toit.

« Nous avons souhaité pour cette réalisation allier modernité et tradition. La combinaison des techniques de toiture terrasse et en pente permet de rendre cette réalisation unique », note Vision Bois. « L'utilisation de la tuile Signy fut une volonté de notre part, ses performances et son esthétique nous permettent de réaliser des toitures d'exception ».

Choisie dans sa version Anthracite Mat, la tuile Signy offre à l'ensemble de la maison une personnalité qui lui est propre, tout en répondant parfaitement aux contraintes géographiques de la région. La variation entre toitures terrasses et en pente permet en outre d'assurer la collecte de l'eau, ajoutant encore à la dimension éco-responsable du projet.

Une belle réussite qui témoigne sans nul doute de la « parfaite technicité » de Monier, en somme.

Source Batiweb

L'Ensil-ENSCI bien classée dans le palmarès de L'Usine Nouvelle

L'ENSCI , école supérieure de céramique sur le site d'Ester. 

Comme chaque année, l’Usine Nouvelle vient de sortir son traditionnel classement des écoles françaises d’ingénieurs. Parmi les 205 écoles d’ingénieurs françaises, on y retrouve 130 écoles classées et passées au crible des journalistes. Dans la première partie du classement, on retrouve l’ENSIL-ENSCI de l’Université de Limoges en 44e position.

Pour établir ce palmarès 2018, ont été prises en compte les données publiques et certifiées de la Commission des titres d’ingénieur (CTI), ce qui rend plus fiable et plus homogène ce classement. Dans le tableau général, figurent les valeurs de quatre indicateurs sur les 14 indicateurs utilisés : le salaire, l’emploi à l’étranger, la part d’enseignants chercheurs, les diplômés incubés. Par ailleurs, y figure deux indicateurs non classants, la part des filles et les frais de scolarité.

Source Le Populaire

26/03/2018

Bouyer Leroux: Des solutions Bio'Bric pour accompagner les réglementations de demain

En proposant des solutions à haute performance thermique qui participent à la construction de bâtiments très économes en énergie, bio’bric contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage.


Ainsi, la marque accompagne ses clients dans leurs projets de labellisations E+C- dans le cadre de l’expérimentation de la prochaine règlementation environnementale.

Les premiers projets bio’bric répondant au label E+C- sortent de terre 
La nouvelle réglementation intègrera, en plus de la performance thermique du bâti, son impact environnemental, de la fabrication des solutions mises en œuvre à leur fin de vie. Bouyer Leroux, précurseur dans la certification thermique des briques, inaugurera sa 1ère maison individuelle E+C- (à Energie Positive et à Réduction Carbone) en Nouvelle Aquitaine.

Son partenaire, Agena Constructions, a sélectionné une solution constructive éco-performante, la brique bgv’RT1.2 (R=1,20 m².K/W), afin d’assurer un confort thermique optimal. 1ère maison individuelle labellisée E+C en Nouvelle Aquitaine .

Agena Constructions livrera sa première maison individuelle labellisée E+C- (à Énergie positive et Réduction Carbone) courant du 2nd trimestre 2018.

Grâce aux choix des matériels et des matériaux à haute performance qui composeront la maison, à l’orientation et à l’architecture, cette première maison s’inscrit dans le projet d’expérimentation de la future règlementation environnementale.

Ce sera la première réalisation à obtenir ce label en Nouvelle Aquitaine.
Pour la performance énergétique, le constructeur espère atteindre le niveau E3 (sur une échelle croissante de E1 à E4) Concernant la réduction carbone (échelle de C1 à C2), il devrait atteindre le niveau C1.

La maison se composera de 3 chambres, 1 bureau, 2 salles de bains dont une dans la chambre parentale avec un dressing, 1 cellier et 1 garage de 60 m2

Descriptif du projet :
• Maison sur terre plain
• Elévation des murs extérieurs en briques rectifiées de la marque bio’bric, modèle bgv’RT1.2 (R=1,20 m².K/W), montées au mortier-colle à joints minces.
• Coffre demi-linteaux CVR 27 pour réduire les déperditions d’énergie au droit des ouvertures
• Charpente fermettes combles perdus
• Couverture en tuiles terre cuite d’Imerys HP17
• 37 m² de panneaux photovoltaïques
• Menuiseries Alu et PVC avec volets roulants électriques
• Système de chauffage air/air T-ONE d’Aldes
• Eau Chaude Sanitaire avec Ballon thermodynamique Edel 200L d’Auer
• VMC double flux Dee Fly d’Aldes

Les énergies renouvelables, avec les 37 m² de panneaux photovoltaïques, devraient permettre d’atteindre le seuil E3 (le niveau énergie 4 étant techniquement inaccessible au vu des surfaces de panneaux photovoltaïques nécessaires sur ce projet).

Cette maison atteindra donc le niveau « énergie » maximal possible. La brique bgv’ RT 1.2 a été choisie pour sa très haute performance thermique, permettant ainsi des économies de chauffage et donc moins d’émissions de CO2.
L’étude « carbone » s’est, entre autres, appuyée sur une FDES spécifique qui traduit bien les émissions de CO2 propres à la fabrication de la brique et à son utilisation. 34% de l’énergie utilisée pour fabriquer la bgv’RT 1.2 est issue d’énergies renouvelables (biogaz et sciure).

  • Lieu : Beuste (64) 
  • Surface : 133 m² 
  • Maitre d’œuvre : Agena Constructions /
  • Maître d’ouvrage : Mr Tomasi et Mme Laffaire 
  • Durée des travaux : 12 mois 
  • Date de livraison : septembre 2018 
  • Coût de la construction : 206 000 € TTC

La France regarde enfin vers le Soleil

Longtemps à la traîne de ses voisins européens, le pays met les bouchées doubles pour développer sa production d’énergie solaire. EDF a annoncé un plan ambitieux et les géants Total et Engie se lancent aussi.

A 150 millions de kilomètres de la Terre, le Soleil nous envoie en une heure plus d’énergie que la consommation annuelle des humains. Pourtant, la part du solaire dans la production d’électricité en Europe ne dépasse pas 3,5 %, loin derrière les combustibles (48 %) et le nucléaire (26 %). En France, c’est pire encore. L’énergie produite directement par le soleil ne représente que 1,6 % de la production électrique française. Face à ce retard, le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, qui a annoncé en novembre 2017 que la part du nucléaire serait abaissée de 75 % à 50 % d’ici à « 2030 ou 2035 », souhaite développer les énergies renouvelables, parmi lesquelles le solaire. Cette volonté a poussé EDF à présenter un plan à la hauteur. Le 11 décembre dernier, le groupe a ainsi annoncé le déploiement de 30 gigawatts d’énergie solaire entre 2020 et 2035, soit quatre fois plus que la production actuelle. « C’est un virage pour le solaire. Nous avons une ambition beaucoup plus forte », confirme Nicolas Couderc, directeur France et Energies Réparties pour EDF Energies nouvelles. A titre de comparaison, l’ensemble du parc nucléaire français avoisine la capacité de 63 gigawatts (pour une production de 416 TWh en 2015).

Une alternative au nucléaire
Il s’agit donc de corriger une anomalie. Grâce à son ensoleillement, la France est le cinquième pays européen en termes de potentiel solaire. Pourtant, « nous produisons seulement entre 7 et 8 gigawatts, contre 40 en Allemagne et 20 en Italie », souligne Gwenaelle Huet, directrice générale d’Engie France Renouvelables, le concurrent d’EDF, aux objectifs également très ambitieux dans le développement du solaire. Depuis les années 1950, la priorité a été donnée au nucléaire, une méthode efficace et à moindre coût, mais dont les déchets restent radioactifs pendant des centaines d’années.

Depuis l’accident de Fukushima, en mars 2011, les cartes ont été rebattues. Engie (ex-GDF-Suez) compte multiplier par quatre ses capacités solaires d’ici à 2021, pour atteindre 2,2 gigawatts en France. Même le géant des hydrocarbures Total s’est lancé dans le créneau, en équipant ses sites industriels et ses stations-service de panneaux photovoltaïques (5 000 d’entre elles seront concernées d’ici cinq ans, dans le monde entier). En 2011, l’entreprise avait également racheté le fabricant de panneaux solaires SunPower, réputé pour l’efficacité de son matériel.

Le solaire, écologique et économique
Cet engouement est un choix écologique, mais aussi économique. « Le coût du solaire a considérablement baissé ces dernières années, souligne André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol. La technologie s’est nettement améliorée, et les panneaux solaires ont des rendements de 22 %, contre 12 % il y a encore dix ans. » Ces derniers fournissent donc davantage d’électricité pour le même ensoleillement. Ces rendements vont encore progresser. « On devrait atteindre 40 % dans dix ou quinze ans et bien plus d’ici à 2050 », affirme l’expert. Grâce à ces progrès, le prix du mégawattheure d’une grande centrale de panneaux photovoltaïques, qui fond d’année en année (400 euros en 2010, contre 60 euros aujourd’hui), continuera de baisser. Par comparaison, le mégawattheure nucléaire coûte 33 euros à produire. L’atome reste à ce jour plus rentable, mais, à l’avenir, les courbes risquent de se croiser.

Fort de cette conviction, EDF déboursera 25 milliards d’euros pour installer de vastes champs de panneaux photovoltaïques sur 30 000 hectares, dispersés en France, à l’instar de celui de Toul-Rosières (Meurthe-et-Moselle), la centrale solaire la plus puissante du groupe. « EDF va mobiliser en premier lieu le foncier dont il est propriétaire, mais ce ne sera pas suffisant », souligne Nicolas Couderc. Des discussions seront donc entamées avec l’Etat et les collectivités locales pour que soient trouvés de nouveaux terrains éligibles, indispensables pour mener à bien le projet. Afin d’aider la filière à se développer, l’Etat lance des appels d’offres avec des tarifs d’achat garantis. Seul bémol, les tailles des futures centrales, souvent bien plus petites que celles des voisins européens. Or, plus le champ sera grand, plus il sera rentable et plus le coût de la production baissera. « La limite a été récemment relevée à 30 mégawatts. Nous souhaitons qu’elle soit portée à 50, voire à 100 mégawatts », indique Nicolas Couderc. Dès lors, la France pourra durablement assurer un avenir radieux à l’énergie solaire.

Des tuiles pleines d'énergie
Il est aujourd’hui possible de produire son électricité en plaçant des panneaux photovoltaïques sur son toit, mais cette solution n’est pas très esthétique. Ces derniers pourraient donc laisser la place à des tuiles équipées d’un filtre spécial pour capter les rayons solaires. C’est le projet du constructeur américain de voitures électriques Tesla, qui a lancé, en décembre 2017, la production de ses tuiles solaires. Impossible de les différencier des classiques. Elles produisent pourtant suffisamment d’énergie pour subvenir aux besoins d’un foyer bien ensoleillé. Elles sont reliées à une ou plusieurs batteries, installées dans la maison pour conserver l’énergie. Les prix, qui ne sont pas encore divulgués, devraient être supérieurs à ceux des panneaux traditionnels. Les premières livraisons sont attendues cette année

Source Le Parisien par Thomas Leroy

25/03/2018

Espagne-La Sagra se tourne vers le soleil pour sortir de la crise de l'industrie céramique

Les maires proposent de dynamiser le secteur des tuileries et briqueteries avec l'énergie photovoltaïque

"C'était mieux avant" n'est pas une phrase très appropriée pour parler de beaucoup de choses. Mais si vous parlez est un homme d'affaires dans le secteur de la construction et, en particulier un fabricant de tuiles et de briques, ce dicton va comme un gant, puisque cette activité économique a été particulièrement frappée par la crise.

Le secteur des céramiques structurelles a historiquement eu une grande importance en Castilla-La Mancha, en particulier dans la province de Tolède, atteignant 25% de la production nationale, tel que rapporté par l'Association des fabricants de carreaux et de briques Castilla La Mancha. Dans le cas de la région de Tolède, à La Sagra, l'économie locale dépend de manière décisive du secteur des briques et des tuiles.

Cependant, depuis 2007, à l'instar d'autres secteurs liés à la construction, l'industrie de la céramique subit une baisse d'activité qui a entraîné la fermeture de nombreuses entreprises. Et ceux qui ont résisté ont dû s'adapter à la situation, concentrant la production sur certains mois de l'année, ce qui a eu un impact sur la baisse des emplois due à la chute de l'activité.

Preuve de cela dans les données du secteur présenté par l'Association espagnole des fabricants de briques et de tuiles de terre cuite (Hispalyt), qui parlent d'une baisse du nombre de sociétés de 56,98%, une diminution de la production de 84,9%, une baisse du chiffre d'affaires de 83,39% et le nombre d'employés de 75,25% de 2007 à 2016.

Investissement en R&D et innovation
Malgré tout, pour essayer de renverser la situation ces dernières années, les entreprises du secteur ont fait de gros investissements en R & D  et innovation , dit Manuel Díaz Herrando, président de l'Association des fabricants de tuiles et de briques de Castilla-La Mancha:  «Ils démontrent leur engagement à offrir des produits avec des avantages améliorés, plus efficaces et durables».

Fruit de cet effort pour mettre l'industrie céramique à flot, la deuxième semaine de février, une réunion a eu lieu entre les maires des associations de Las Sagras Alta et Baja avec la ministre de l'Économie, des Affaires et de l'Emploi du gouvernement régional, Patricia Franco. Cette réunion est une initiative des conseillers de Sagreño pour promouvoir ce secteur en collaboration avec l'énergie photovoltaïque.

Lors de cette réunion était également présent le directeur général de l'Industrie, de l'énergie et des mines, José Luis Cabezas, qui confirme à ABC que cette initiative fait partie de l'intérêt des maires de La Sagra, "une initiative qui nous espérons permettra de rallier les entrepreneurs du secteur »

Pour mener à bien ce projet, at-il dit, "le gouvernement met à votre disposition toutes les ressources à sa disposition." Parmi celles-ci, José Luis Cabezas cite le centre technologique lié à la céramique à Tolède, "qui lors de la crise, et suite aux coupes de la législature de María Dolores de Cospedal, a été fermé", souligne-t-il. Et aussi, dit-il, "l'Institut des Systèmes de Concentration Photovoltaïque (Isfoc) de Puertollano travaille très activement, et a déjà effectué quelques recherches liées à l'intégration de l'énergie photovoltaïque dans les bâtiments".

Avec l'aide de ces deux centres, a déclaré le directeur général de l'industrie, de l'énergie et des mines, vont essayer de démarrer avec des fonds européens une étude ou projet R&D qui combine les deux activités économiques - l'industrie céramique et l'énergie photovoltaïque-, afin qu'ils puissent être fabriqués en tuiles de Castilla-La Mancha qui peuvent produire de l'électricité.

Pour le moment, une première réunion de travail du gouvernement a déjà été organisée avec les maires et entrepreneurs de l'industrie céramique de La Sagra, qui a eu lieu le 5 mars au siège de l'Isfoc à Puertollano, pendant laquelle les techniciens ont évalué les propositions. De ce type de réunion, un projet de recherche doit être réalisé et transféré à l'Union européenne pour voir s'il est viable et peut être financé.

Le maire de Cabañas de la Sagra, Tomás Díaz Yuste, au nom des maires de la région qui ont promu cette initiative, dit que "le projet en est encore à ses balbutiements", puisqu'ils ont commencé à interroger les entreprises du secteur photovoltaïque, l'industrie céramique et le gouvernement de Castilla-La Mancha. Selon lui, "l'idée se pose parce que la région de La Sagra a une grande industrie céramique qui, en raison de la crise économique, a subi les conséquences de l'effondrement de l'immobilier et de la brique, et actuellement la plupart des entreprises et des infrastructures liées à cette activité sont pratiquement paralysées.

Tuiles avec des panneaux solaires
Selon les mots du maire de Cabañas de la Sagra, ils envisagent  «une reconversion industrielle tirant parti des ressources et des infrastructures dont nous disposons». Et la principale proposition qui est lancée pour l'industrie céramique est de «s'allier» avec le secteur de l'énergie photovoltaïque pour fabriquer des carreaux avec des panneaux solaires pour la production d'électricité dans les bâtiments. Ce type de proposition, rappelle-t-il, a déjà été mis en œuvre dans d'autres pays, tels que l'Italie, le Portugal et la Grande-Bretagne, mais surtout aux États-Unis par la société Tesla.

Une initiative qui est applaudie par le président de l'Association des fabricants de carreaux et briques de Castilla-La Mancha, Manuel Díaz Herrando, qui remercie les maires de La Sagra et le gouvernement régional pour leur collaboration, et lui tend la main: "Nous apprécions positivement toute initiative impliquant une aide au secteur pour dynamiser l'industrie de la céramique ».

Source ABC par Mariano Cebrián

24/03/2018

Brésil - exposition sur l'histoire de la construction de la ville d'Itu

Exposition "Torchis, tuiles et briques": l'argile utilisée par les habitants de ITU pour construire leur ville"

Dans le cadre des commémorations des 408 ans de la ville de Itu, la Plaza Shopping Itu accueille l'exposition « Torchis, tuiles et briques: l'argile que le peuple de Itu  a utilisé pour construire sa ville » dans le couloir longeant les magasins Hobby et M. Cat. L'exposition révèle au public l'histoire de la construction de la ville et les processus utilisés dans les bâtiments à ce moment-là. Les visites sont gratuites .

L'exposition présente une grande carte de la ville d'Itu et met en évidence les sites historiques construits avec de l'argile. En outre, les totems présentent différentes phases des constructions Itu, en commençant par l'adobe, en passant par toutes les techniques de fabrication de briques jusqu'aux céramiques actuelles. Sont également exposés divers objets tels que: briques, formes et tuiles historiques.

Source Itu.com

23/03/2018

Optimiser le rendement des tuiles photovoltaïques

Un moule en 3D permet de confectionner le profil dentelé qui servira, via une presse industrielle, à modeler la base des tuiles produites en série (A). La base de la tuile accueille les cellules photovoltaïques et les oriente de manière optimale (B). L'ensemble est ensuite monté avec un couvercle esthétique et transparent (C), puis posé sur des fixations de toiture adaptée (D).

Les tuiles solaires développées par la start-up Quadreex Solar Factory promettent d'améliorer la production photovoltaïque en dépit d'orientations peu favorables, avec une intégration esthétique optimale.

« Aujourd'hui, plus de 60 % des maisons sont mal orientées pour le photovoltaïque, c'est-« à-dire qu'elles sortent du champ plein sud à plus ou moins 20° près au niveau de l 'azimut. Pour ces édifices orientés est ou ouest, une installation photovoltaïque s'avère très peu rentable », déplore Pierre-Emmanuel Drochon, qui tente de résoudre cette problématique au sein de Quadreex Solar Factory, la start-up qu'il a fondée avec Mathieu Drouhet. Leur solution ? Un projet de tuile photovoltaïque d'un nouveau genre, déjà récompensé par le prix Ingénierie du Futur 2017 Syntec-Ingénierie.

Fruit d'un brevet déposé par les deux jeunes diplômés (respectivement de l'ESTP Paris et de Chimie ParisTech), cette tuile consiste en un demi-cylindre à fixer sur des supports de toiture. À l'intérieur, des cellules photovoltaïques sont inclinées et orientées sur mesure de façon à maximiser le rendement solaire en fonction de l'inclinaison de sa couverture et de son orientation. « L'innovation porte sur ce rangement en écailles de poisson, alors que les solutions existantes disposent systématiquement les cellules de façon parallèle au toit. On peut ainsi gagner jusqu'à 15 % de rendement », commente Pierre-Emmanuel Drochon. Le dessus de la tuile est constitué, à l'instar d'autres produits du marché, d'un écran en « trompe-l'œil » : un assemblage de micropersiennes à première vue opaque, mais transparent sous l'angle du soleil.

Algorithme et impression 3D
L'innovation de Quadreex Solar Factory réside plus particulièrement dans la création d'un algorithme et dans la fabrication 3D. La phase de calcul permet de déterminer, en fonction de l'implantation de chaque maison, la configuration précise des encoches permettant d'insérer les cellules photovoltaïques dans le complexe d'une tuile standard. Un moule est ensuite conçu à partir de ce modèle et imprimé en 3D sous forme de profil dentelé. « Ce dernier est ensuite appliqué sur une presse qui imprime les bases de tuile. En réalisant seulement les moules et non les tuiles, nous pouvons faire du sur-mesure sans rogner sur la capacité d ' industrialisation, le procédé d ' impression 3D étant encore long », explique Pierre-Emmanuel Drochon.

La start-up est d'ores et déjà en discussion avec des industriels spécialisés, comme Terreal, Wienerberger ou Braas Monier. « Nous n'avons pas vocation à fabriquer des tuiles, mais à vendre notre procédé à des entreprises qui possèdent déjà ce savoir-faire et qui pourront l'intégrer facilement dans leur chaîne de production », précise Pierre-Emmanuel Drochon, qui espère la réalisation de premiers produits d'ici fin 2018. À plus long terme, les deux ingénieurs réfléchissent à décliner leur solution sous forme de panneaux solaires plus classiques, pour aller au-delà de la tuile pour particuliers.


Source cahiers techniques du bâtiment par Hugo Leroux

22/03/2018

Fabrication de briques de façade de haute qualité avec préparation en voie sèche en Russie

Talleres Felipe Verdés S.A. construit des équipements pour la préparation de matières premières en voie humide et sèche depuis de nombreuses années. Cet article décrit les possibilités, en particulier pour les briqueteries russes, d'améliorer la qualité de leurs produits avec une préparation à sec.

Depuis plus de 100 ans, Talleres Felipe Verdés, S.A. a entièrement consacré ses activités au développement, à la production, à la mise en service, à la garantie et à la maintenance après vente des équipements techniques pour la réception, la préparation et le façonnage des matières premières.

Pour la plupart des briqueteries des régions «céramiques» de la Fédération de Russie, où le pouvoir d'achat est concentré, la brique de parement ordinaire a cessé d'être un produit à forte valeur ajoutée. Dans certaines régions, le prix d'une brique de façade NF approche le prix d'un creux commun ...

Lire la suite dans Ziegelindustrie International

21/03/2018

MONIER: LA TUILE FÉRIANE® SE DÉCLINE EN 5 COLORIS

Avec 4 cm de jeu longitudinal – le plus long de sa catégorie –  Fériane® est une tuile en terre cuite dédiée aux projets de rénovation ou de construction neuve dans le Grand Ouest de la France. Performante et esthétique, Fériane® offre surtout de bonnes perspectives de rentabilité.

CONCEPTION OPTIMISÉE POUR UNE MEILLEURE RENTABILITÉ
Fériane® est une tuile en terre cuite, de la famille des Grands Moules Fort Galbe d’aspect Canal, de format « 12 tuiles par m² » spécialement conçue par Monier pour les architectures du Grand Ouest de la France. Grâce à ses 4 cm de jeu longitudinal – le plus long de sa catégorie – elle s’adapte facilement à toutes les configurations de toiture. Un atout qui la rend particulièrement polyvalente, en neuf comme en rénovation : plus aucune coupe n’est nécessaire dès 3,10 m de longueur de rampant.

En plus du gain de temps lors de la mise en œuvre, le nombre d’accessoires nécessaires à la finalisation du toit est également réduit, ce qui permet d’améliorer la rentabilité des projets.



ESTHÉTIQUE TRADITIONNELLE
Son esthétique authentique est particulièrement adaptée aux régions de l’Ouest, de la Charente à la Loire-Atlantique. En effet, son galbe canal et son cornet évasé imitent la forme des tuiles canal traditionnelles de la région. Son arête longitudinale associée à un fond courbe prononcé offre un rendu esthétique de qualité une fois les tuiles posées. Et pour renforcer l’aspect traditionnel de vos toits, Monier a récemment développé 2 nouveaux accessoires : la rive bardelis et la tuile sablière gargouille.

Fériane® est désormais déclinée en 5 coloris : Rouge, Colorado, Silvacane Littoral, Tons variés Atlantique et Grenade (Nouveau coloris)



QUALITÉ RÉGIONALE 100% MADE IN FRANCE
Fériane® est fabriquée en France, à l’usine Monier de Roumazières-Loubert (16). L’argile rouge vif qui est extraite localement est réputée pour la richesse de sa composition : un gage de résistance au temps et au gel.

Source Monier

Tuiles solaires - Eclipse

Le système de toiture solaire Eclipse de Tractile offre une combinaison 4-en-1 de tuiles composites, d'électricité, d'eau chaude et d'isolation dans un ensemble attractif et parfaitement intégré.

La combinaison de tuiles à emboîtement brevetées de Tractile, de matériaux composites haute performance et de la technologie solaire crée des solutions de toiture élégantes qui offrent une flexibilité, une durabilité, un attrait et une durabilité supérieurs.

Tractile surpasse les toitures traditionnelles. Le système léger est conçu pour résister à  des vents de 300 kmh, est résistant à la grêle de la taille d'une balle de tennis et a une résistance au feu  BAL-40. Eclipse est plus durable que les toits en béton ou en métal, nécessite peu d'entretien et bénéficie d'une garantie de 30 ans.

Source Selector

20/03/2018

Wienerberger: résultats 2017 de la division matériaux de construction en terre cuite Europe

La division Clay Building Materials Europe a réalisé une bonne performance en 2017:

  • Légère croissance de l'activité de construction résidentielle en Europe
  • Un environnement de marché positif a entraîné une hausse des volumes de ventes et une amélioration des prix moyens
  • Le chiffre d'affaires progresse de 6% à 1 787,0 millions d'euros (2016: 1 681,2 millions d'euros)
  • L'EBITDA progresse significativement de 12% à 324,3 millions d'euros (2016: 290,7 millions d'euros)

Résultats du quatrième trimestre 2017:
Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires de la division Clay Building Material  a augmenté de 10% à
442,6 millions d'euros et le résultat progresse de 11% à 82,2 millions d'euros.

Nous avons observé des tendances régionales fortement divergentes en Europe de l'Ouest au cours du dernier trimestre de l'année.
La croissance est restée forte en Grande-Bretagne, et nous avons enregistré une amélioration continue de nos résultats aux Pays-Bas. 

Hausse de la demande de nouveaux logements en France qui a entraîné une augmentation des volumes de ventes. 

En Belgique, la pénurie de matériaux isolants PUR / PIR (mousse de polyuréthane rigide et mousse de polyisocyanurate rigide)  et les fortes hausses de prix qui en ont résulté ont entraîné de nouveaux retards dans les mises en chantier au au quatrième trimestre, qui à son tour a généré un 
impact négatif sur la demande de matériaux de construction. 

En Allemagne, les activités liées à la  maison pour une et deux familles sont  restées en sourdine, entraînant une baisse des bénéfices.
En résumé le chiffre d'affaire de la division  matériaux de construction en terre cuite  pour l'Europe occidentale a augmenté de 6% à 300,4 millions d'euros, tandis que l'EBITDA a diminué de 6% à 42,7 millions d'euros comparativement  au dernier trimestre 2016, qui avait été favorablement impacté par les ventes immobilières.

En Europe de l'Est, l'activité de construction résidentielle reste fort dans toute la région. 
Dans cet environnement, des augmentations significatives des volumes de ventes ont été accompagnées
par une hausse des prix moyens. Dans l'ensemble, le chiffre d'affaire  pour l' Europe de l'Est des matériaux de construction en terre cuite a augmenté de 142% à 142,2 millions d'euros et l'EBITDA a fortement augmenté de 40% à 39,5 millions d'euros.


Perspectives pour 2018:
Pour 2018, nous prévoyons une légère croissance du marché résidentiel européen de la construction. Alors que nous nous attendons à voir un environnement positif de marché dans presque tous les pays de l'Est

Europe, l'Europe occidentale sera marquée par des divergences tendances régionales. En Grande-Bretagne, nous anticipons un léger marché croissance, bien que l'impact du Brexit en cours les négociations ne sont toujours pas claires. Nous prévoyons donc une augmentation dans les ventes et une nouvelle amélioration des résultats. 
Nous prévoyons  également une croissance continue en France et aux Pays-Bas, surtout compte tenu de l'environnement positif pour nouvelle construction résidentielle. En Belgique, un pays avec une marché de la construction résidentielle saine, la tension due à la disponibilité limitée de matériaux isolants PUR / PIR va faciliter au cours de l'année. Comme les conditions se normalisent, nous nous attendons à ce que les projets de construction soient  finalisés plus rapidement et compte tenu de la croissance des ventes et des bénéfices.

Après le ralentissement des activités dans le secteur unique et segment de la maison de deux familles en Allemagne en 2017, nous prévoyons développement largement stable dans la construction de logements neufs en 2018. 

Dans le marché de la rénovation, un moteur essentiel de nos activités de tuiles, la demande reste faible dans l'Ouest L'Europe, la raison principale étant l'absence de subventions pour les mesures de rénovation privées dans la plupart de nos Western Marchés de base européens. Les usines acquises en blocs d'argile en Autriche et en Allemagne renforcera nos positions sur le marché dans le sud de l'Autriche, l'Allemagne de l'Est et l'Ouest Pologne. Notre prise de contrôle d'un producteur de briques dans le marché en croissance de la Roumanie est toujours soumis à l'approbation par l'autorité de la concurrence. De plus, l'optimisation
des mesures en Autriche et en Allemagne renforcent la rentabilité de nos opérations. En plus de rationaliser nos coûts structure, ces mesures ouvrent également une nouvelle croissance opportunités sur ces marchés dynamiques.
Dans l'ensemble, nous prévoyons des volumes de ventes plus élevés et amélioration des prix moyens dans les Clay Building Materials Division Europe, ce qui devrait entraîner une nouvelleaugmentation des bénéfices.

Allemagne - Visite de l'usine BMI BRAAS MONIER à Buchen: "Nous avons de l'argile pour au moins 20 ans"

Les gens de Buchen continuent encore à appeler l'usine " RuppKeramik" du nom de l'ancienne entreprise familiale basée dans le quartier de Hainstadt. Depuis son rachat il y a 28 ans, la structure actionnariale a été modifiée à plusieurs reprises. L'usine appartient à Braas sous l'égide de BMI, une association entre Braas Monier et Icopal.

Le nouveau directeur de l'usine Ralf Link a accueilli  une petite délégation de la municipalité conduite par le maire Roland Burger, Simone Schölch (Business Development), Günther Müller (Département du bâtiment) et l'adjoint de Hainstadt, Bernd Rathmann.

La production de tuiles va bien , les usines 1 et 2 sont chargées. Le nombre d'employés est passé de 70 à 104, et l'équipe va encore augmenter avec l'arrivée de nouveaux opérateurs et apprentis.

La demande pour les modèles de tuiles  Rubin 11V,  Rubin13V,  Rubin 15V et Topaz 13V est élevée en raison du boom de la construction toujours en cours. Les carrières d'argile à Hainstadt et Walldürn disposent de réserves pour encore longtemps.  "Selon nos prévisions, nous avons au moins 20 ans de réserves d'argile ici " d'après le directeur de l'usine. "Il y a aussi d'autres matières premières dans le voisinage. Ce qui est important, parce que les tuiles, sont faites avec cent pour cent d'argile et  d'eau, cette dernière disparaît bien entendu au cours du processus de séchage.

Processus complexes
Les invités ont été impressionnés par le procédé complexe et également délicat,  qui permet par exemple de réaliser à partir d'un bloc d'argile une sortie de toit spéciale. « Nous sommes constamment dans  l'optimisation » rajoute Mr Link qui veut augmenter la présence de Braas à Hainstadt à l'avenir. Une préoccupation particulièrement bien accueillie par monsieur le maire.

Source FNWeb

19/03/2018

IMERYS: résultats 2017 de la branche matériaux céramiques (25 % du chiffre d’affaires consolidé)

Le chiffre d’affaires de la branche Matériaux Céramiques s’est élevé à 1 183,0 millions d’euros en 2017.

La variation de - 3,2 % par rapport à 2016 intègre un effet de change de - 7,2 millions d’euros (- 11,7 millions d’euros au second semestre) et un impact périmètre de - 1,8 million d’euros (cession d’un site).

A périmètre et changes comparables, le chiffre d’affaires de la branche s’est stabilisé au quatrième trimestre, sous l’effet d’une amélioration séquentielle de la tendance dans la division Toiture.

Le résultat opérationnel courant s’établit à 212,7 millions d'euros en 2017 et correspond à un taux de marge qui reste élevé grâce à la maîtrise des coûts opérationnels.

La division Kaolin a poursuivi son développement sur les applications de spécialités (peinture, caoutchoucs, plastiques, encre, etc.), alors que le contexte est resté négatif pour le marché du papier.

Les ventes de la division Toiture se sont stabilisées au quatrième trimestre ; sur l’ensemble de l’année, les ventes de tuiles en terre cuite sont restées en baisse de - 1,5 % (source : Fédération Française des Tuiles et des Briques), en raison de la faiblesse du segment de la rénovation (75% des ventes de tuiles). 
Par ailleurs, le Groupe a poursuivi le développement de son offre intégrée de couverture (accessoires de toitures, tuiles solaires). 

Les ventes de la division Céramiques ont été bien orientées, et notamment dans les marchés des céramiques sanitaires, de la vaisselle et des céramiques techniques. Elles ont été tirées par les pays émergents (Asie,Europe de l’Est et Moyen-Orient).

Source Imerys

CERAMITEC 2018 - hot spot pour l'industrie de la céramique

Le salon CERAMITEC bénéficie d'une excellente popularité parmi les exposants.

Pendant quatre jours, quelque 600 exposants du monde entier présenteront leur gamme complète de produits et services: usines, machines, équipements, procédés et matières premières. Tous les segments seront représentés, allant de la céramique classique à la céramique industrielle en passant par la céramique technique et la métallurgie des poudres. En tant que salon pour les fournisseurs d'équipements, Ceramitec est le point de rencontre des principaux fabricants, utilisateurs et scientifiques. Ici, ils se rencontrent, échangeant des points de vue et des informations. Cela crée des synergies et rend plus largement connues les nouvelles technologies et applications de l'industrie, de la recherche et du développement.

Quatre halls pour la céramique
En 2018, ceramitec aura lieu dans les halls A5, A6, B5 et B6 et pourra être atteint via l'entrée Est.
Les matières premières et les additifs, la poudre, les matériaux de production et les accessoires seront exposés dans le Hall A6.
Le hall A5 accueillera les matériaux réfractaires, les supports de cuisson, les fours et l'équipement pour les fours et la recherche.
Dans le hall B6, les visiteurs trouveront les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour les céramiques blanches et réfractaires, la céramique technique et la métallurgie des poudres,
et enfin, dans le hall B5, les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour la terre cuite.

Plus de 15 000 participants de plus de 90 pays sont attendus à l'événement avec environ 20 000 m² d'exposition répartis sur quatre salles.

La forte proportion de participants étrangers de Ceramitec démontre de manière impressionnante l'importance internationale du salon. En 2015, l'événement comptait plus de 373 exposants internationaux. Plus de 60% des participants venaient de l'étranger.

Programme de conférences de haut niveau
Tout comme les éditions précédentes, ceramitec 2018 sera accompagné d'un programme de conférences de haut niveau. Le forum Ceramitec du Hall A5 constitue la plate-forme de transfert de connaissances et de savoir-faire, de recherche et de développement. La participation aux conférences spécialisées et aux tables rondes est gratuite. Toutes les conférences sont offertes avec une traduction simultanée en allemand et en anglais.

En outre, la réunion annuelle de la Société allemande de céramique (Deutsche Keramische Gesellschaft - DKG) se tiendra parallèlement au salon pour la première fois. Dans les salles de conférence au-dessus des salles d'exposition, des conférences sur des sujets tels que la céramique dans la technologie de l'énergie ou l'industrie 4.0 sont prévues. Grâce au programme de conférences DKG, il sera possible d'établir un pont entre l'industrie et la science, également pour le bénéfice des visiteurs.

Source Ziegelindustrie International

18/03/2018

UK: Les bénéfices d'Ibstock chutent au moment où la société investit dans la production de briques

Le groupe de briques terre cuite et de produits en béton Ibstock, qui a des sites à Cannock et à Walsall, a vu ses bénéfices avant impôt chuter malgré la hausse des ventes l'année dernière.

Ibstock investit dans de nouvelles capacités de  fabrication de briques
Le chiffre d'affaires d'Ibstock a augmenté de 3,9 pour cent à 451,6 millions de livres sterling, le bénéfice ayant diminué de 24,7 pour cent à 83,4 millions de livres, car il a investi dans des capacités de briques supplémentaires pour répondre à la demande.

Ibstock Brick a été aidé par de bons niveaux d'activité dans le secteur de la construction de logements neufs au Royaume-Uni, avec des volumes de briques en augmentation d'une année sur l'autre soutenus par des réductions de stocks.

Une nouvelle usine de 100 millions de briques de capacité dans le Leicestershire a été mise en service au cours des trois derniers mois de 2017 et augmentera la capacité de production de briques du Royaume-Uni d'environ 13 pour cent en pleine production l'année prochaine.

Le remplacement du four à briques de l'usine de briques Lodge Lane à Cannock se déroule comme prévu

Wayne Sheppard, directeur général d'Ibstock, a déclaré: «L'année 2017 a présenté de nombreux défis pour le groupe, mais nous avons réalisé de solides performances au cours de l'année, dégageant des bénéfices et générant des flux de trésorerie conformes aux attentes de la direction.

«Pour Ibstock au Royaume-Uni, la période de développement a été chargée et importante. Nos décisions passées d'investir dans de nouvelles capacités de briques et de tuiles, ayant détecté  les solides fondamentaux soutenant la croissance des nouveaux logements au Royaume-Uni, ont été bien mises en oeuvre. Nous avons commencé en 2018 avec une nouvelle capacité en place à un moment où il est clairement nécessaire de soutenir la forte demande du marché. "

M. Sheppard a déclaré que la demande des clients sur ses marchés britanniques de matériaux en terre cuite et en béton restait encourageante.

"Tandis que nous restons conscients des incertitudes dans l'économie britannique, nous attendons une autre année de progrès pour le groupe", at-il ajouté.

Ibstock Brick compte actuellement 19 usines de fabrication et la plus grande capacité de production de briques au Royaume-Uni. Elle exploite un réseau de 23 carrières actives généralement situées à proximité de ses usines de fabrication.

Source Expressandstar par John Corser

17/03/2018

La céramique, c'est d'abord tout un chantier

Onze élèves des écoles des Beaux-Arts du Mans, de Nancy et de Kiel, en Allemagne, exposent leurs sculptures au domaine de Kerguéhennec. Une belle opportunité qui cache des surprises.

Le domaine de Kerguéhennec, c'est un centre d'art contemporain dans un écran de verdure. Des pointures du genre y ont exposé leurs oeuvres : la norvégienne Anna-Eva Bergman, la fondation Maeght où l'on a pu admirer aussi bien du Pierre Soulages que du Giacometti...

Alors, forcément, quand des étudiants des Beaux-Arts vont y exposer leurs créations, c'est une chance. « On est excités », avoue Loïc Pasteur, qui, avec Noria Kaouadji et Zoé Raymond, est en train de creuser un trou de 4 mètres de diamètre. Dedans, y sera installée l'oeuvre des trois élèves du Talm du Mans, appelée « Objet non identifié », qui rappellera une météorite.

Pédagogie hors des murs
En tout, ils sont onze, venus de trois écoles différentes (le Talm du Mans, l'École nationale supérieure d'art de design de Nancy et la Muthesius Kunsthochschule à Kiel, en Allemange) à bénéficier de cette opportunité, coordonnée par l'artiste et professeur de céramique Clémence van Lunen.

« Ma philosophie, c'est de faire sortir un maximum les étudiants des salles de cours et d'organiser des expositions devant les parents. Il faut qu'ils se confrontent à la réalité d'un montage et des critiques d'un public », explique-t-elle. Et à les regarder trifouiller les palettes, s'interroger sur les niveaux et les socles, il est vrai que l'idéal imaginé se fracasse facilement sur des détails triviaux.

Pour cette exposition, bien nommée Facing the sky - puisqu'elle est en plein air - les jeunes ont travaillé pendant deux ans. Tout a commencé par un workshop qui s'est tenu à la briqueterie Montrieux, aux Rairies (entre Angers et Le Mans), en avril 2017. « Pendant une semaine, les étudiants ont dû conceptualiser et réaliser concrètement un projet avec pour consigne de n'utiliser que des briques pour confectionner leur sculpture », continue la professeure.

Ainsi, Joris Valenzuela, son étudiant, a conçu une oeuvre autour de l'idée d'exode rural : « C'est l'idée assez nouvelle mais réelle que des gens quittent les villes pour retourner à la campagne. Je me suis inspiré de l'immeuble HLM dans lequel je vivais à Montreuil, en région parisienne, pour mon travail. C'est une maquette de 2,50 m sur 2 m », raconte-il.

Du 4 mars au 27 mai, Facing the sky, au domaine de Kerguéhennec, à Bignan.

Source Ouest France