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08/05/2018

ZI / Brick and Tile Industry International a présenté la 4ème journée de la terre cuite à ceramitec

Sous le titre «Construire l'avenir avec des briques», le magazine spécialisé Zi Brick et Tile Industry International a coopéré à la quatrième édition de Ceramitec, «Heavy Clay Day».

L'utilisation efficace des ressources est l'un des grands défis de l'industrie de la terre cuite, surtout en ce qui concerne l'énergie.

Un programme de conférences de haut niveau s'est tenu le mercredi 11 avril 2018 sur le forum du nouveau centre d'exposition Messe München, consacré au thème de l'économie d'énergie sous toutes ses facettes.

Les sujets incluront la production de tuiles dans une nouvelle dimension, le stockage de chaleur à court terme dans l'industrie de la terre cuite, le découplage du four et du séchoir, ainsi que la fabrication des briques et des tuiles à cuisson rapide.

Le sujet final passionnant était la numérisation dans l'industrie de la terre cuite.

Après le programme de conférences, le prix «ZI Best Service Supplier» a été décerné pour la première fois par ZI/ Brick et Tile Industry International en collaboration avec Messe München. Une réunion par la suite a fourni de nombreuses occasions de discuter des sujets abordés lors des pourparlers.

Source Zi Brick and Tile Industry International

07/05/2018

MONIER- GALLEANE ® 12 : NOUVEAU COLORIS « TOITS DU SUD » DISPONIBLE

Conscient des spécificités esthétiques régionales, Monier a développé un coloris « Toits du Sud » spécialement dédié aux toitures du Sud de la France.


Dans ces régions où le soleil et le vent donnent aux tuiles les nuances claires et délicates qui les caractérisent, le coloris « Toits du Sud » s’intègre parfaitement dans le paysage architectural traditionnel. Il préserve aussi le cachet des maisons anciennes, ce qui le rend idéal pour la rénovation.


Déjà disponible pour les gammes Canal Midi et Galleane® 10, ce coloris s’étend désormais pour la gamme Galleane® 12.


Source Monier

06/05/2018

En Espagne les fonds vautours se nourrissent des besoins primaires: toit, pain et lumière

Les fonds vautours se nourrissent des plus besoins primaires de la 'Finca España': avec le toit, avec du pain et de la lumière, entre autres. Sur le dos de l'Espagne issue de la bulle immobilière, les fonds vautours, souvent alimentés par des banques nationales et internationales connues et guidés par les politiques serviles stratégiquement placés dans l'administration publique, comme le ministre de l'Economie, banquier d'investissement Luis de Guindos, ils dévorent le butin d'un peuple démuni. Au final des centaines de milliers de familles expulsées et endettées pour la vie dans un pays avec un sérieux problème de logement non résolu; des produits agro-alimentaires moins sains et plus chers produits par des entreprises ayant perdu leur main-d'œuvre et leurs travailleurs précaires; et une chaîne de demandes pour une gestion de l'énergie qui est passée des crédits toxiques aux primes renouvelables de Zapatero à l'imposition de la taxe solaire de Rajoy. Dans cette phase de pillage après la socialisation des pertes, des vautours privés engraissés au détriment du public, un salaire stratosphérique encaissement de la dette publique illégitime avec le sang, la sueur et des larmes pour les générations si nous ne nous arrêtons pas.

Le secteur immobilier est sans doute l'un des préférés des fonds  vautours dans un pays où entre 1997 et 2007 il a été permis de construire en une année, "plus de maisons que l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni" (1). Les conséquences de cette exubérance irrationnelle continuent à être payées par les citoyens.

Parmi les objectifs des vautours il y a les hôtels, les bureaux, les actifs logistiques, les hypothèques et les maisons, de nombreuses maisons. Ceux du service de l'état conduisent à certains des cas les plus saignants. À l'instar des 1 860 logements sociaux que Blackstone a achetés à la société municipale d'habitation et de terre de Madrid (EMVS), Ana Botella, maire de José María Aznar, a été maire pour 127,5 millions d'euros, avec une moyenne de 69 000 euros par maison. Les conséquences de la gestion des fonds vautours pour les locataires n'ont pas attendu: Augmentation des loyers, conditions abusives, arbitraire et expulsions sans discernement. Jusqu'en mai 2017, la Cour Suprême a coupé les ailes du vautour Blackstone (à travers sa filiale Fidere) protégeant les droits des locataires de ces logements sociaux (2). En juin, l'EMVS, dépendant de la mairie de Madrid de Manuela Carmena, a proposé de déclarer la vente nulle (3).

Dans une opération similaire en Juin 2017, la Cour suprême a admis un recours formé par les personnes touchées par la vente de 2935 logements sociaux IVIMA, dans la Communauté de Madrid, les fonds vautours Sura-Goldman Sachs 201 millions d'euros. Affectados et l'Association Corruptil ont demandé aux tribunaux d'enquêter sur les «accords possibles entre trois fonds d'investissement (Goldman, Blackstone et Cerberus) pour gagner chaque grandes opérations immobilières effectuées à Madrid par les administrations PP." Une autre de ces opérations était la concession SAREB (bad bank) de 52 000 prêts de Bankia à Cerberus. Par coïncidence, le fils de l'ancien Premier ministre José Maria Aznar et l'ancien maire de Madrid, Ana Botella, José María Aznar Botella, est un conseiller de Cerberus par corvidés locale Poniente Capital (4).


Les dix premiers investisseurs dans l'immobilier en difficulté en Europe au deuxième trimestre de 2015, selon le rapport «De Porto Rico aux Dublin Docklands; les fonds vautours et de la dette en Irlande et le Sud Global « a été, dans cet ordre: Cerberus, Deutsche Bank / Apollo, Lone Star, JP Morgan, Oaktree Capital, Forteresse / Eurocastle, Sankaty, Blackstone, Goldman Sachs et le groupe Otto. La grande majorité d'entre eux a mis ses bottes dans l'Espagne hyper endettée après l'effondrement de la brique.

 Le financier vautour qui a acculé l'Argentine, Paul Singer, sent le sang des dépouilles du peuple

Le spéculateur financier vautour par excellence, Paul Singer, qui a acculé l'Argentine (5), voulait également se gaver en Espagne. L'un de ses fonds vautours, Elliott, a été réalisé en 2015 avec des planchers de Bankinter pour 60 millions d'euros. Auparavant, elle avait acquis 1 354 millions d'euros de créances douteuses auprès de Bankia (avec Cerberus et la société de recouvrement norvégienne Lindorff) et 300 millions d'euros auprès de Santander, avec des remises de 95%. À partir de ce moment, Lindorff harcèle ses clients par téléphone, en personne et devant les tribunaux et les maltraitent avec des phrases comme celle-ci: «Vous parlez au téléphone, quelqu'un vous paiera. Qui vous paye le téléphone, qui vous paye la dette. Quelque part vous allez vivre. Qui vous accueille, qui vous paye la dette "(6).


Elliott a également acheté le cabinet de recouvrement de créances nationales Gesif pour le transformer en base d'opérations sur le marché espagnol. Son directeur général était Melania Sebastani, ancien chef de la gestion de l'information de la Banque commerciale de Caja Madrid, qui resterait dans l'usurier Gesif. Notez comment un ancien membre du conseil d'administration de Caja Madrid agit comme un intermédiaire entre le Bankia déjà nationalisé et le fonds vautour Elliott.



Paul Singer n'était pas le seul à mettre ses bottes sur le fumier ibérique. Bien au contraire. A la fin de l'année 2014, 41,200 millions d'euros de 50 000 la mauvaise banque ou se sont gérés par Société de gestion des actifs procédant de la restructuration bancaire trois fonds d'opportunité aux États-Unis: Cerberus (La Haye Immobilier), TPG et Apollo, qui ont été faites avec des plates-formes de l'immobilier de certaines grandes Banques espagnoles: Bankia, CaixaBank et Santander, respectivement (7). Les trois fonds plus Solvia, de Sabadell, ont initialement déboursé 600 millions d'euros pour 126 000 actifs, entre prêts et immobilier. En dehors de la défaisance, Blackstone a gagné la plate-forme immobilière Caixa Catalunya, le Cajamar Cerberus, Centerbridge le BMN, Lone Star de kutxabank et Värde-Kennedy Personnes.


La tendance continue à ce jour. Quelques mois avant que Santander achète Popular pour un euro en juin 2017, il a vendu un portefeuille de 220 millions d'euros de dette principale, apportant des actifs hôteliers en garantie. Il a également placé 400 millions d'euros avec des actifs collatéraux de maisons, des places de parking et des salles de stockage. Les acheteurs étaient Apollo et Blackstone, respectivement.


Les pertes de l'effondrement du populaire ont provoqué des dizaines de poursuites judiciaires, y compris par les Etats-Unis Pimco, un des plus grands gestionnaires de fonds dans le monde, ce qui brouille la demande de Santander à la Banque centrale européenne (BCE), ou au fonds de sauvetage européen (8). Auto-Paul Singer, par la gestion Elliott est sondait le marché pour acheter de vieilles obligations populaires à des prix défiant toute concurrence (d'une valeur de moins de 5% de sa valeur nominale) et négocier avec d'autres fonds un front commun pour intenter des poursuites contre le processus résolution de la banque. Toujours à travers sa filiale Bentham Ventures, «explore les opportunités par rapport à Popular en vue d'une action coordonnée», selon des sources proches de l'entité citée par «Expansion». Le fonds paierait les frais juridiques des fonds dans le processus, et en cas de succès, il prendrait une partie de la compensation potentielle (9).


Jusqu'en mars 2017, les investissements immobiliers en Espagne ont dépassé les 3 400 millions d'euros. Ses protagonistes, appelés fonds vautours exploitation: Greenoak, Varde, Blackstone ... Au sommet d'Avril 2017, que Bankia, Sabadell, BBVA et Deutsche Bank ont ​​placé 1.600 millions d'euros à Blackstone, ou Oaktree Grove.


Les fonds vautours en attente du sauvetage des routes à péage en faillite


Les vautours ne détestent rien. Par exemple, aux autoroutes à péage qui ont également été construites à l'époque d'Aznar, aujourd'hui en faillite. Au total, neuf. Quatre vautours (Taconic, Kingstreet, valeur stratégique et Atlestor) sont restés avec la majeure partie de sa dette, ce qui revient, avec qui est détenue par les banques comme la Deutsche Bank, JP Morgan, Goldman Sachs ou Bankia et les concessionnaires, à environ 6.000 millions d'euros, qu'ils ont l'intention le gouvernement à assumer. Les fonds ont engagé la société spécialisée Houlihan Lokey, connue pour son intervention dans Lehman Brothers ou Abengoa.

Les fonds susmentionnés ont acheté la dette des banques espagnoles et étrangères qui avaient participé au financement des travaux et ont décidé de partir en raison de la difficulté de parvenir à un accord. Ils l'ont fait avec des pertes, puisque dans certains cas, les frais étaient proches de 10% de la valeur nominale. Parmi les banques qui se vendent sont Santander, BBVA, Populaire, Natixis, Société Générale, ING et Bank of Tokyo-Mitsubishi ..., rapporte 'El País'. Le chiffre, quel qu'il soit, irait à l'encontre du déficit de l'Etat, ce qui compromet la réalisation des objectifs imposés par Bruxelles (10).


Les vautours ne rechignent pas non plus à aller vers d'autres biens immobiliers dits «alternatifs», tels que les toilettes, les maisons de repos ou les étudiants. Dans ces dernières années, Oaktree, avec des résidences à Madrid et à Barcelone dont la vente a compliqué l'arrivée dans les mairies de Madrid et Barcelone de Manuela Carmena et Ada Colau (11).

Oaktree, qui a échoué sur les restes de la Sabadell avec l'achat de la Caja de Ahorros del Mediterráneo (CAM) , à posé ses griffes sur Panrico, compagnie de pain et pâtisseries, dont les travailleurs n'ont pas cessé de souffrir, y compris un Dossier de Réglementation de l'Emploi (ERE), puisque le vautour y a mis ses griffes. Enfin, il a été vendu au groupe mexicain Bimbo pour 190 millions d'euros, soit 89 millions de plus que ce qu'il a apporté (12). Oaktree a également voulu faire partie de l'usine de produits de viande Campofrío.

Il ne faut pas jouer avec la nourriture, dit le dicton. Les vautours s'en foutent. PJT Partners, une spin-off de Blackstone, est une société spécialisée dans les services de conseil en matière de banque d'investissement. Parmi ses conseillers, il a James Costos, un ancien ambassadeur américain en Espagne sous l'administration Obama. Et parmi ses opérations en Espagne, la restructuration d'Isolux ou la vente susmentionnée de Panrico à Bimbo.


PJT Partners a également participé à la vente de la plus grande boulangerie en Espagne, Berlys Corporación Alimentaria, anciennement connue sous le nom de Panaderías Navarras (Panasa). Artá Capital, la société de capital-risque détenue par Corporación Financiera Alba, et N + 1, Alantra maintenant renommé a décidé de vendre Panasa, leader dans la fabrication, la distribution et la commercialisation du pain, des pâtisseries et des pâtisseries fraîches et congelées Espagne (13).

Du pain à l'huile

Et le pain, l'huile. Il s'avère que le plus grand producteur d'huile d'olive espagnole au monde est entre les mains d'un fonds de capital-risque britannique, CVC Capital Partners, qui opère avec la logique du vautour: il reprend la compagnie pétrolière après un très lourd endettement qui atteint 1 500 millions d'euros. euros, ce qui a conduit à la gestion irrégulière de SOS Cuétara (germe de Deoleo) par les frères Salazar, aujourd'hui sur le banc des crimes d'entreprises multiples. Depuis que le fonds de capital-risque manipule Deoleo, qui est coté en bourse, a italianisé le sommet de la société, les prix de l'or liquide n'arrêtent pas d'augmenter, atteignant des prix maximum en une décennie, et les conditions de l'entreprise et du les travailleurs n'arrêtent pas d'empirer. Début 2017, il a approuvé un ERE qui a touché une centaine de travailleurs, après avoir vendu les plantes en morceaux. "L'objectif du fonds CVC est de mettre la société au rebut", craignent la minorité, qui soupçonne que son objectif n'est pas de pouvoir rembourser l'hypothèque pour exécuter la dette et garder les actifs à un prix d'équilibre. CVC est actuellement présent en Espagne dans d'autres secteurs tels que le textile (Cortefiel), la gériatrie (Vitalia Home) ou l'énergie (CLH).


Précisément, les mêmes fonds vautours qui rendent l'huile d'olive espagnole plus chère ou qui jettent des familles entières hors de leur foyer n'ont pas non plus de problème à sucer le sang du secteur de l'énergie. Les fonds CVC, KKR et Blackstone survolent la compagnie électrique espagnole et publique Endesa pour prendre le contrôle, actuellement entre les mains de l'Etat italien à travers Enel. Troceada et amputé de sa branche latino-américaine, les Italiens destinent 100% des bénéfices de la seconde espagnole électrique aux dividendes (14).


Endesa elle-même négocie l'achat de Renovalia Energy auprès de Cerberus, qui a acheté les énergies renouvelables en 2015 auprès des anciens propriétaires des fromages Forlasa. Cerberus a dû voir quelque chose dans l'énergie renouvelable espagnole malgré la taxe solaire du gouvernement Rajoy, car en 2015, elle a acquis quatre parcs éoliens et plusieurs centrales photovoltaïques. Pour sa part, également en 2015, Oaktree a racheté la société d'énergie renouvelable Eolia. Ce ne sont que deux exemples. Il y en a beaucoup plus (15).

 Récemment, début mai 2017, l'Espagne a perdu son premier arbitrage devant le Tribunal international pour le règlement des différends de la Banque mondiale, le CIRDI, pour les coupes appliquées depuis 2010 en faveur des énergies renouvelables. Le prix a donné raison au britannique Eiser Infrastructure Limited, fonds lié à ABN Amro, et à sa filiale luxembourgeoise Energia Solar Luxembourg et a condamné l'Espagne à payer 128 millions d'euros plus intérêts. Cette Cour de la Banque mondiale considère illégale la transformation radicale du cadre réglementaire espagnol sur les énergies renouvelables, avec Zapatero en premier, fin 2010, avec Rajoy plus tard, en 2013 et 2014.



Survoler les énergies renouvelables



Derrière cela, il y a encore 27 plaintes en attente de la part d'entreprises qui investissent dans les énergies renouvelables. "Ce sont principalement des fonds de private equity qui sont entrés sur le marché après le début de la crise, selon le rapport publié par l'ONG Transnational Institute et Corporate Europe Observatory", cite Juan Hernández Vigueras, membre du Conseil scientifique d'ATTAC Espagne. , qui a écrit le livre 'The Vulture Funds. Le capitalisme prédateur »(16).

Source Asturbulla

ROUMAZIERES-LOUBERT: ARTGILA 2018

L’association ARTGILA va organiser à l'occasion du weekend de Pentecôte, les 18, 19 et 20 mai prochains son 13è festival.

Festival de sculpture sur argile au cours duquel 25 sculpteurs (français et étrangers) créent devant le public des oeuvres en argile sur le thème "Les fables de La Fontaine".

Un jury composé de personnalités locales attribue les prix dimanche: tuiles d'or, d'argent et de bronze.

Vendredi 18 Mai 2018, 10h-18h, samedi et dimanche, 9h-18h.Expositions des écoles; exposition "Jean de La Fontaine"; salon des collectionneurs au gymnase; boutique du festival; tuiles et accessoires; tuiles décorées; exposition à la maison du patrimoine; visites des tuileries Monier et Terreal sur réservation (05 45 71 20 54) à 8h30, 9h et 10h; bric-à-brac de vaisselles; ateliers d'argile pour tous; repas.

Samedi 19 Mai 2018.Expositions de potiers, métiers d'arts;  salon des collectionneurs au gymnase; exposition à la maison du patrimoine; visites des tuileries Monier et Terreal sur réservation (05 45 71 20 54) à 8h30, 9h et 10h; exposition "Jean de La Fontaine"; conte avec Patrick Guichard;  tuiles décorées; remise des prix.Dimanche.

Telephone reservation : 06 31 36 29 60

Source La Charente Libre

05/05/2018

Pousseur Réfractaires repris par... son actionnaire, 44 emplois sauvés dans les Ardennes

Maintenir l'activité et sauver ses 44 emplois en prenant une décision atypique ou confirmer la liquidation de l'entreprise Pousseur Réfractaires à Hierges (Ardennes). Le Tribunal de commerce de Sedan a choisi la première solution en autorisant l'actuel actionnaire de cette entreprise centenaire à reprendre la PME via la SGI. C'est peut-être une première en France.

Le 12 avril 2018, le tribunal de commerce de Sedan (Ardennes) a pris une décision atypique et peu courante. Afin d'éviter la disparition d'une entreprise et le licenciement économique de ses 44 salariés, cette juridiction a autorisé l'actionnaire de l'usine Pousseur Réfractaires implantée à Hierges (Ardennes) à reprendre sa propre entreprise alors que cette procédure est théoriquement interdite par le code du commerce.

C'est une dérogation accordée par le Procureur de la république de Charleville-Mézières qui a permis le sauvetage de cette PME, laquelle avait été mise en redressement judiciaire le 18 septembre 2014 puis en liquidation le 8 mars 2018 avec toutefois la possibilité de poursuite son activité jusqu'au 12 avril 2018, le temps de rechercher un repreneur. Le procureur a estimé que les difficultés de l'entreprise étaient dû à la crise et non à la gestion des dirigeants de l'entreprise.

In fine, Pousseur, entreprise spécialisée dans la fabrication de briques réfractaires, résistantes aux très hautes températures, pour les usines sidérurgiques a donc été cédée au seul acquéreur s'étant fait connaître, à savoir son actionnaire principal via la Société de Gestion Industrielle (S.G.I.). C'est sous ce nouveau sigle que les 36 contrats à durée indéterminée et les 8 intérimaires continueront de travailler.

Pousseur Réfractaires qui accusait un passif de 5 millions d'euros est mort mais la SGI lui succède et elle possède un carnet de commandes qui lui permet d'espérer.

Source L'Usine Nouvelle par Pascal Remy

04/05/2018

Les briques «Supermud» pourraient aider à faire face à la crise mondiale du logement et réduire les émissions de carbone qui causent le changement climatique

Le monde est sur le point de connaître l'une des plus grandes périodes d'expansion de l'histoire de l'habitation au cours des prochaines décennies. Au Royaume-Uni, la crise du logement est récurrente, avec un manque de logements abordables et des problèmes de qualité du parc de logements. Cependant, ces problèmes ne sont pas comparables à l'ampleur de la crise du logement qui frappe une grande partie du monde.

L'ONU estime que la population mondiale augmentera de deux milliards de personnes supplémentaires d'ici 2050, la plus grande partie provenant des pays en développement d'Afrique et d'Asie. Des centaines de millions de logements supplémentaires seront nécessaires dans ces régions au cours des prochaines décennies. Dans le même temps, un autre problème se profile: notre besoin de réduire nos émissions mondiales de gaz à effet de serre de 60% afin de maintenir le réchauffement climatique moyen en dessous de 2 ° C.

Le monde doit construire plus de deux milliards de nouvelles maisons au cours des 80 prochaines années

Une grande partie du logement moderne est construit avec deux matériaux: les briques cuites et le béton. Ceux-ci ont bien servi en termes de résistance mécanique, de durabilité et de facilité d'utilisation. Leur principal inconvénient réside dans leur impact environnemental - en particulier, les émissions de carbone associées à leur production.

Les deux matériaux ont besoin de températures élevées pour provoquer les changements chimiques qui leur permettent d'atteindre leur résistance mécanique. Ces températures sont typiquement supérieures à 1000 ° C pour la cuisson des briques et à 1450 ° C pour la production de ciment. La production de ciment représente à elle seule entre 5 et 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Compte tenu de l'ampleur des réductions des émissions de gaz à effet de serre requises et du nombre important de maisons qui devront être construites, il est clair que nous avons besoin de nouveaux matériaux de construction.

Les bâtiments faits de terre peuvent éventuellement s'éroder et s'effondrer parce que les briques d'argile crue ne contiennent aucun type d'agent stabilisant.

Solide, abordable, durable
Ces matériaux de construction doivent offrir des avantages comparables au béton et à la brique - mais avec un impact acceptable sur l'environnement, et ils devront être abordables et socialement désirables dans les pays en développement où la construction de logements sera la plus importante.

Il n'y aura pas un seul matériau qui remplace la brique et le béton. Au lieu de cela, il y aura probablement toute une gamme de nouveaux matériaux de construction et de technologies du bâtiment, chacun adapté à différentes régions pour refléter leurs ressources locales, leur climat et leur culture. Un matériau candidat prometteur que nous avons étudié dans nos recherches en cours sur des briques plus solides et plus durables pour l'avenir, sont les matériaux de sol stabilisés par des géopolymères (GSSM).

Un géopolymère est une substance dure et durable semblable au ciment, faite de chaînes d'aluminium, de silicium, d'atomes de métal alcalin et d'oxygène. Les matériaux à base de géopolymères sont une jeune famille de matériaux fabriqués par l'homme, démontrés pour la première fois en 1940. Ils peuvent être fabriqués de différentes manières en utilisant des ingrédients de départ différents, mais utilisent principalement des déchets industriels tels que les cendres des centrales au charbon.

Certains matériaux géopolymères ont déjà été utilisés dans la construction depuis les années 1970, mais généralement en petits volumes pour des applications spécialisées. Il existe un potentiel inexploité dans l'utilisation du sol comme ingrédient de départ, que l'on trouve en grande quantité sur une grande partie de la planète.

Les matériaux de sol stabilisés par géopolymère sont fabriqués selon un processus simple. Le sol (prélevé sous la précieuse couche de surface) est mélangé à une solution d'activation alcaline qui contient des produits chimiques similaires à ceux trouvés dans les produits d'entretien ménager. Cette solution activante dissout les minéraux argileux dans le sol jusqu'à leurs atomes constitutifs. Le mélange résultant a une consistance de type pâte à modeler et peut être façonné dans des moules. Les briques moulées sont chauffées à 80-100 ° C. Pendant la cuisson, les atomes dissous se réarrangent pour former un géopolymère. Une fois cuit, le géopolymère résistant qui a été formé dans le processus agit pour stabiliser le sol restant, formant la brique finale.

Les avantages potentiels de GSSM sont les basses températures nécessaires pour chauffer la brique, et l'abondance de l'ingrédient de départ : le sol. Selon le sol, la recette chimique et le procédé de chauffage utilisés, ces briques pourraient demander la moitié des émissions de carbone du béton et un quart de la quantité produite par les briques conventionnelles.

Le GSSM ne serait pas utilisé dans des applications à haute résistance comme les immeubles de grande hauteur, mais il pourrait être un très bon remplacement du béton dans les habitations basses et moyennes, ce qui représente la plus grande proportion de nouveaux logements construits dans les pays en développement.

Ces matériaux doivent encore être prêts commercialement. Bien que les briques aient été faites de cette façon en utilisant des sols individuels, il reste encore du travail à faire pour concevoir un «livre de recettes chimiques» pour différents types de sols, car sa composition varie d'une région à l'autre.

Bien que le sol lui-même soit abondant, les solutions d'activation alcaline actuellement utilisées nécessitent des produits chimiques industriels. Bien que ces produits soient disponibles en grandes quantités et relativement peu coûteux, d'autres recherches sont nécessaires pour identifier des sources locales plus abondantes pour la solution d'activation, telles que les cendres végétales provenant des déchets agricoles.

La brique de terre est stabilisée, ce qui la rend plus durable et elle n'a pas besoin d'être chauffée à des températures extrêmement élevées comme les briques traditionnelles et le ciment dans sa fabrication.
Mis à part les défis techniques, il y aura aussi une bataille de persuasion. Étant donné qu'une grande partie du monde s'est éloignée des habitations traditionnelles à base de terre au cours des dernières années, il faut une culture de confiance - plutôt que le conservatisme - à propos de l'utilisation de matériaux innovants pour les maisons.

Les enjeux sont élevés - l'offre de logements et le changement climatique sont deux des plus grands problèmes de notre temps. Ces briques plus durables pourraient bien être

Source The Conversation par Claudio Allia, CC BY-SA

03/05/2018

Le marché mondial des tuiles de toiture devrait croître à un taux de croissance annuel moyen d'environ 7,15% entre 2018 et 2023

Le marché des tuiles devrait enregistrer un taux de croissance annuel moyen d'environ 7,15% au cours de la période prévue, de 2018 à 2023. Le marché est influencé par de nombreux facteurs, tels que la demande croissante de toitures en terre cuite et l'augmentation des activités de rénovation dans les pays développés. Cependant, les matières premières et les installations coûteuses freinent la croissance du marché.

Principaux acteurs du marché: Standard Industries Inc, Etex, Iko, Wienerberger, Boral Roofing, Eagle Roofing, Crown Roof Tiles, Trevis Perkins, Ludowici, Marley Eternit, Ecostar Llc, Mca Clay Roof Tile, Brava Roof Tile, Entegra Roof Tile, Ross Roof Group, Shandong Fangxing Roofing, Hongbo Roof Tiles, Red Land Tiles, Atlas Roofing Corporation, amongst others., entre d'autres.

La demande pour les toitures en terre cuite tire le marché

La toiture en terre cuite est entièrement écologique et écoénergétique et présente d'excellentes caractéristiques, notamment la masse thermique, le flux d'air, la réflectance solaire et la transmission thermique. Avec l'augmentation des initiatives gouvernementales visant à encourager les bâtiments écologiques ou écologiques à travers le monde, particulièrement aux États-Unis et en Europe, et en raison des températures extrêmes dans certaines parties de ces régions, la demande de toitures en terre cuite devrait augmenter en Amérique et en Europe.

Asie-Pacifique, la plus grande part de marché

L'Asie-Pacifique devrait avoir la plus grande part du marché. Avec l'urbanisation croissante et l'accent mis de plus en plus sur les bâtiments écoénergétiques de la région, on s'attend à ce que la demande de tuiles dans la région augmente. De plus, la croissance des activités de construction dans la région, particulièrement en Inde, au Vietnam, en Indonésie et en Chine, tant résidentiel que commercial, devrait également stimuler la croissance du marché. En outre, dans des économies comme l'Inde, où la majorité de la population réside dans les zones rurales, la demande de couverture en terre cuite devrait augmenter, en raison de l'augmentation constante de la population au fil des ans. Tous les facteurs mentionnés ci-dessus devraient propulser le marché des tuiles dans la région.

Développements notables

Janvier 2018: Tesla a commencé la production de tuiles solaires dans son usine de Buffalo avec les premiers toits prévus dans quelques mois
Avril 2017: Standard Industries finalise l'acquisition de Braas Monier, dans le but de devenir le plus grand fabricant en Europe avec un portefeuille diversifié


Les régions couvertes dans ce rapport sont les suivantes:

États-Unis, Amérique du Nord (Canada et Mexique), Europe (Allemagne, France, Royaume-Uni, Russie et Italie), Asie-Pacifique (Chine, Japon, Corée, Inde et Asie du Sud-Est), Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Colombie etc. ), Moyen-Orient et Afrique (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Egypte, Nigeria et Afrique du Sud), RoW (Reste du Monde).

Parcourir le rapport complet à: https://www.marketinsightsreports.com/reports/0417446078/global-roofing-tile-market-segmented-by-type-end-user-industry-and-region-growth-trends-and-forecast -2018-2023

Source TheAnalystFinancial par Tanmay

02/05/2018

Wienerberger AG: le bénéfice le plus haut de ces dix dernières années

Wienerberger a terminé l'année avec des ventes record et le bénéfice le plus élevé de ces dix dernières années.En outre, le résultat d'exploitation avant amortissements (EBITDA) a atteint précisément l'objectif de 415 millions d'euros  millions d'euros. Ce développement prouve que les mesures d'optimisation des coûts sont entrées en vigueur et que le Groupe a économisé 11 millions d'euros. Les actionnaires seront récompensés par un dividende de 0,40 euro par action. Cela inclut un dividende spécial de 0,10 €.

Wienerberger a bénéficié d'une progression de la  construction de logements robuste, d'une augmentation des dépenses d'infrastructure et de prix plus élevés en Europe de l'Est et aux États-Unis. Dans le même temps, le Groupe a élargi les divisions brique et tuyaux avec des acquisitions en Belgique, en Allemagne, en Autriche et aux Etats-Unis. Au total, Wienerberger a investi 58,8 millions d'euros en croissance et a acquis des sociétés pour un chiffre d'affaires total de 90 millions d'euros et un EBITDA de 16 millions d'euros. Malgré les investissements, la dette nette a diminué de 10% à 566,4 millions d'euros. Cette année, le Groupe s'attend à ce que l'activité de construction résidentielle en Europe et aux Etats-Unis continue d'augmenter. En outre, l'Europe de l'Est demandera un financement de l'UE et investira dans les infrastructures.

Les investisseurs devraient-ils vendre immédiatement? Ou vaut-il mieux commencer à investir dans Wienerberger?

Dans ce contexte, Wienerberger poursuivra sa croissance. Bien que la direction n'ait pas mentionné d'objectif de vente, elle souhaite également augmenter l'EBITDA entre 450 et 470 millions d'euros grâce à d'autres réductions de coûts. L'objectif d'économies pour 2018 était de 15 millions d'euros et pour 2019 de 20 millions d'euros. En outre, des secteurs d'activités non stratégiques seront vendus au cours des deux prochaines années et 100 millions d'euros seront versés dans le fonds.


Comment le stock continuera-t-il à se développer? Votre argent est-il en sécurité dans ce stock? Les réponses à ces questions et pourquoi vous devez agir maintenant se trouvent dans l'analyse actuelle de l'action Wienerberger.

Source Finanztrends par Volker Gelfarth 

01/05/2018

IMERYS : résultats en hausse au 1er trimestre

Le groupe de minéraux industriels Imerys a enregistré au premier trimestre une hausse de ses ventes et de son bénéfice net, porté par des marchés bien orientés notamment pour ses minéraux de haute performance et les additifs de performance.

Le bénéfice net du trimestre écoulé est en hausse de 16,3% à 91,7 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en hausse de 8,5% à 1,21 milliard d'euros, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Les ventes ont notamment été soutenues par l'intégration du groupe français Kerneos, un spécialiste des liants haute performance acquis l'an dernier.

L'effet périmètre positif (+11,6%) a été partiellement contrebalancé par un effet de change défavorable (-7,3%). Les volumes ont progressé de 1,2%, malgré des conditions météorologiques qui ont pesé en Europe et aux Etats-Unis, a précisé le groupe.

La croissance organique (à périmètre et changes constants) ressort en hausse de 4,2%.

"Imerys a continué à bénéficier de marchés en amélioration, comme au second semestre 2017", a observé son PDG Gilles Michel, cité dans le communiqué. Il a aussi souligné l'apport de la "politique d'innovation" du groupe.

Dans ce contexte favorable, M. Michel a renouvelé l'objectif du groupe d'une "nouvelle année de progression du résultat courant net", l'indicateur de performance retenu par le groupe. Cet objectif n'est pas chiffré, comme à l'habitude en début d'année pour le groupe.

Sur les trois premiers mois, le résultat courant net s'inscrit en hausse de 11,8% à 95,4 millions d'euros.

Mais la marge opérationnelle enregistre un repli de 0,4 point à 12,8% du chiffre d'affaires.

"Le premier trimestre laisse présager globalement une année 2018 positive pour Imerys", a affirmé le directeur financier Olivier Pirotte lors d'une conférence téléphonique, en parlant de "confiance et continuité".

Le groupe entend tirer parti d'investissements dans l'augmentation de ses capacités de progression ainsi que des programmes d'efficacité opérationnelle.

M. Pirotte a souligné la performance du pôle Minéraux de Haute Performance, dont les ventes sont en hausse de 65% à plus de 304 millions d'euros, bénéficiant de l'intégration de Kerneos.

Autre activité bien orientée, la division Filtration et Additifs de Performance -la plus importante du groupe- qui enregistre une croissance de 3,3% à près de 323 millions d'euros, malgré l'impact de la baisse du dollar par rapport à l'euro, alors qu'une part notable de l'activité est basée aux Etats-Unis.

A l'inverse, le pôle des Matériaux céramiques est orienté à la baisse de 7,8% (et aussi de 1,2% en comparable), avec notamment une baisse des volumes pour le kaolin.

Interrogé sur l'annonce récente d'une "revue stratégique" pour l'activité Toiture (tuiles en terre cuite et solaires), qui fait partie de ce pôle des Matériaux Céramiques, M. Pirotte a dit que "la réflexion se poursuit".

"C'est un métier, par ses qualités intrinsèques, pour lequel nous avons reçu régulièrement des marques d'intérêt. Elle ne datent pas d'aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Source Zonebourse


30/04/2018

Wienerberger veut mieux occuper le terrain

Pour mieux répondre à la demande, l’industriel lance une collection de tuiles design, investit dans son outil de production, renforce sa présence dans l’Ouest de la France et déploie une nouvelle communication.

L'Ultima Koramic, pour une image contemporaine de la tuile

Wienerberger se porte bien. Le premier briquetier mondial et premier tuilier européen a affiché pour 2017 une augmentation de 5 % de son chiffre d’affaires mondial. Celui-ci a dépassé la barre des trois milliards (3,1 Md€ pour être précis). Sa filiale française n’a pas à rougir non plus de son bilan. «Notre chiffre d’affaires s’est élevé à 187 M€, en hausse de 6 % par rapport à l’année précédente », se félicite Francis Lagier, son dirigeant. Avant de préciser : « notre croissance a été portée par la brique de structure, avec une performance de +10 %. Sur la tuile, segment qui pèse 60 % de nos volumes, cela a été plus difficile en raison, principalement, de l’atonie ou la baisse du marché de la rénovation. Mais aussi de la migration, sur le marché du logement, de la maison individuelle vers le collectif et de la concurrence des autres matériaux notamment sur la toiture plate. » 

Pour une image contemporaine de la tuile

Pour conjurer ce sort et « redonner une image contemporaine à la tuile », l’industriel commercialise depuis quelques semaines une nouvelle collection sous sa marque Koramic : Collection Design Koramic. « Elle a été conçue comme une alternative esthétique aux toitures plates, explique-t-on chez Wienerberger. Par leurs profils ultra plats et leurs finitions modernes, elle allie esthétique épurée et performance du toit en pente (…) et répondent parfaitement aux envies des particuliers sensibles aux finitions des maisons modernes et premium. » Cette collection est composée de deux modèles : Ultima TFP (à très faible pente) et Nueva (à aspect plat). En parallèle à ce lancement, la gamme Aléonard qui a été développé sur le marché de la rénovation des bâtiments historiques, va être déclinée « sur le marché des belles demeures ».

15 M€ d’investissements dans la production

Ce lancement s’accompagne d’investissements dans l’outil de production. Ainsi, 5 M€ ont été alloué à la rénovation du four de la briqueterie d’Achenheim (Alsace) et environ 3,5 M€ à celle du séchoir de la ligne UL5 de la tuilerie de Lanterne-Vertière(Doubs). Près de 3,5 M€ ont été débloqué pour l’ouverture pour la fin 2018 d’une nouvelle ligne de production CLIMAmur sur le site de Betschdorf (Alsace). Et depuis deux ans, plus de 3 M€ ont été consacré pour augmenter la production de briques apparentes et plaquettes dans l’usine de Flines-lez-Raches (Nord).

La conquête de l’Ouest

Par ailleurs, pour renforcer son activité dans le Centre et l’Ouest de la France, Wienerberger a développé une tuile terre cuite « fortement galbée » selon Francis Lagier, pour répondre aux spécificités régionales. Elle servira de produit d’appel ». Le fabricant a aussi déployé une force de vente et de prescription dédiée à cette zone et implanter des dépôts (stocks de proximité) sur le modèle de ce qu’il avait initié dans le Centre Est et dans le Nord de la France.

« D’autre part, explique Francis Lagier, pour faciliter la vente aux négoces et répondre aux besoins des couvreurs, nous proposons des solutions globales comprenant tous les accessoires : écrans sous toitures, closoirs, rivets, panneaux solaires ou photovoltaïques… ».

« Demandez-nous la terre »

Et pour finir, Wienerberger a décidé de réunir ses 5 marques (Porothem, Koramic, Aléonard, Terca et Argeton) sous une même signature : « Demandez-nous la terre ». Présentée sur Norbat qui s’est tenu à Lille du 11 au 13 avril 2018, cette nouvelle baseline a pour objectif, d’après la communication de l’industriel, « d’intégrer aussi bien l’utilisateur que l’ouvrage dans sa démarche de modernisation et de valorisation de la terre cuite. » Elle sera progressivement déployée sur l’ensemble de ses supports techniques et commerciaux. « Jusqu’au digital. »

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

29/04/2018

C'est la maison de l'An 2020, économe et écologique

Seuls les discrets panneaux photovoltaïques sur le toit trahissent la conception innovante de cette maison à énergie positive, première de ce type (Comepos) en Occitanie. 

Cette villa à énergie positive construite à Aucamville dans le cadre d'un appel à projets national, unique dans la région, préfigure la réglementation thermique 2020.

Ce banal pavillon T4 de 98 m2, au fond d'un paisible quartier d'Aucamville, est unique. C'est la première maison Comepos de la région Occitanie, élaborée et bâtie par le constructeur de maisons individuelles IGC dans le cadre d'un appel à projets national lancé par le Commissariat aux énergies atomique et alternative (CEA) et par les constructeurs et aménageurs de la Fédération française du Bâtiment (LCA-FFB).

Cette villa aux murs blancs de brique creuse et au toit de tuiles, construite par des artisans traditionnels, n'a rien de futuriste en apparence.

Elle préfigure la réglementation thermique de 2020. «Elle a été conçue pour ne pas consommer plus d'énergie qu'elle n'en produit grâce à une isolation renforcée de 10% (doubles vitrages, laine minérale dans les murs et plafonds, polystyrène au sol), et à 13 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit, avec des batteries permettant de stocker l'énergie produite», précise Olivier Desbree, directeur général d'IGC.

«Le chauffage central à air pulsé est assuré par une pompe à air ultra-réactive, une dizaine de minutes suffisant pour passer de 14° à 21 ° dans la maison contre 5 heures avec un chauffage par le sol», témoigne le directeur, d'après des tests effectués sur la plate-forme expérimentale d'IGC en Aquitaine. «L'énergie des panneaux sert aussi pour l'eau chaude et à rafraîchir la maison l'été».

La première villa Comepos «fait aussi respirer à ses habitants un air renouvelé en continu», poursuit le responsable, «pur d'excès de CO2 ou de poussières, de composés organiques volatils ou de formaldéhydes (ces particules nocives pour la santé issues des colles utilisées dans l'ameublement) grâce à un traitement des murs intérieurs de placoplatre».

La maison vient d'être livrée. Ses propriétaires transmettront, durant deux ans, à des spécialistes leurs remarques, critiques ou propositions sur l'usage de leur propriété.

«Au niveau national, un panel d'une douzaine de constructeurs de maisons individuelles s'est engagé à construire chacun 2 à 4 maisons préfigurant la réglementation 2020, encore en discussion», explique Etienne Wurtz, coordinateur du programme Comepos pour toute la France. Ce directeur de recherche au CEA se dit confiant : «On a fait un grand pas sur la sobriété énergétique avec la réglementation 2012, celle de 2020 nous permettra d'aller plus loin encore. L'objectif est de réduire la consommation énergétique de l'habitat individuel, le plus énergivore; l'enjeu est d'avoir du solaire au coût de l'énergie électrique actuelle».

Le chiffre : 1300
euros> le mètre carré. C'est le coût de construction de la maison, hors terrain et panneaux/batteries (25 000 €), selon IGC, qui évoque un surcoût global de moins de 5 %.

Source La Dépêche du Midi par Philippe Emery

28/04/2018

Visite d’une des seules usines françaises de kaolin à Quessoy

L'entreprise SOKA, spécialisée dans le kaolin depuis 1951, à Quessoy, nous a ouvert ses portes.

L’entreprise SOKA, vue du ciel. On distingue l’immense carrière sur la gauche avec les différentes couleurs du kaolin.

« Pour vivre heureux, vivons caché ».

Séverine Dudot, la directrice de SOKA plante le décor.

À Quessoy, vendredi 30 mars, nous visitons un domaine méconnu : l’extraction de kaolin. Le kaolin est une argile blanche friable. Le nom SOKA provient de Société Kaolinière Armoricaine.

Crée en 1951, SOKA possède deux usines, une à Quessoy et une en Ukraine. Elle compte aussi trois carrières.

Ici, l’entreprise emploie 67 salariés. La société exporte 55 % de sa marchandise à l’étranger comme en Asie, au Moyen-Orient mais aussi en Russie, Danemark et Italie…

Des nouilles de kaolin de l’usine de Quessoy utilisées dans la céramique. 

Multifonctions
Le kaolin est utilisé dans de nombreux domaines. « Le kaolin est exceptionnel. Il sert au maquillage, au vin, à la peinture, à l’automobile, à l’arboriculture, les dentifrices, l’alimentation animale… » admet Séverine Dudot.

 Le kaolin change de couleur selon sa qualité et la profondeur de son extraction.

1 million d’euros par an est investi dans la recherche et le développement. « Une quinzaine de personnes travaille dans ce sens»

À la pointe
De nombreuses machines sont présentes dans l’usine comme le four. « Quand on cuit le kaolin, la couleur change, comme un bifteck », détaille Pierre Burlot directeur des opérations techniques depuis 2015.

« Le kaolin change de couleur comme un bifteck »

« Pour nos opérateurs, le travail est avant tout de la surveillance de machine et donc peu de travail physique » se réjouit la directrice générale.

Chaque salarié a son domaine de compétence.

Un futur projet
« On continue sur nos métiers historiques. On souhaite se diversifier en valorisant l’écologie.  Dans trois semaines, un projet sur le métakaolin verra le jour», conclut la chef d’entreprise.


Séverine Dudot, à droite sur la photo, dirige l’entreprise Soka de Quessoy. 

Source Le Penthievre par  Lamballe

27/04/2018

LE MÉCÉNAT DE TERREAL, OU QUAND PROTECTION DU PATRIMOINE ET MÉCÉNAT ARTISTIQUE SE RENCONTRENT

Engagé depuis 2016 dans un partenariat de 3 ans avec l’association Maisons Paysannes de France, Terreal soutient la sauvegarde, la connaissance et la restauration du patrimoine. Retour sur un engagement fort pour préserver le territoire français.

Impliqué dans la préservation du patrimoine des terroirs français, la transmission des savoir-faire et l’usage de matériaux nobles et naturels, TERREAL réaffirme ses engagements en apportant son soutien à Maisons Paysannes de France. Cette collaboration se traduira notamment par l’organisation commune de formations à la restauration du bâti rural ancien et par des partenariats locaux en soutien aux actions régionales de Maisons Paysannes de France.

L’entreprise avait déjà soutenu en 2015 l’édition de l’ouvrage des 50 ans de l’association, ainsi que l'exposition "Bâti rural et paysages en France".

En plus de cet engagement sur le long-terme, l’entreprise finance des projets inédits où art et valorisation du patrimoine architectural se mélangent. Ainsi, depuis plusieurs années, l’entreprise soutient G. Bistaki, un collectif toulousain de cinq jongleurs et danseurs, par des donations de tuiles Canal pour leurs spectacles.

Après être passées par Tokyo, Séoul ou encore Bangkok au cours de la tournée des artistes, ces tuiles Canal vont connaître une seconde vie et servir à la restauration du musée de la poterie du village de Twante, très reconnu pour son artisanat de poterie. Un art qui sera certainement mis en valeur avec cette restauration.

 Source Admical

26/04/2018

Orsol s’attaque aux marchés de la pierre et de la brique naturelles

Le leader des parements en pierres reconstituées lance de nouvelles marques : Noviroc et Brikelia. Elles devraient représenter 20 % du chiffre d’affaires du groupe, d’ici à deux ans.

Orsol propose de la pierre naturelle

Orsol se porte bien. Le spécialiste des parements en pierre reconstituée a enregistré une hausse de son activité de 17 % en 2017 et réalisé un chiffre d’affaires de 7 M€. C’est dans ce contexte « très favorable » selon l’expression de son dirigeant, Igor Solart, que l’entreprise du Lot et Garonne (47) a décidé « d’entamer une diversification ambitieuse » en se lançant le marché de la pierre et la brique naturelles. « Il y a deux ans, on a fait le point sur nos produits, nos marchés et la concurrence et on est arrivé à un constat: nos produits plaisaient mais nous avons identifié une forte demande de produits naturels, explique-t-il. On a donc choisi d’investir ce nouveau segment, en appliquant notre recette : recherche et développement, innovation et communication. »

10 % du chiffre d’affaires

Et de poursuivre. « Dix-huit mois ont été nécessaires aux équipes d’Orsol pour se lancer sur ces nouveaux marchés. Nous nous sommes renforcé en embauchant six commerciaux et en ouvrant un atelier R&D à Bordeaux. Pour le dirigé, nous avons recruté Loïc Nivoit, un spécialiste du design de meubles et de l’agencement intérieur. » Cet investissement (10 % du chiffre d’affaires) a donné naissance à deux nouvelles marques : Noviroc et Brikelia.

Des calepinages brevetés

Dédiée à la pierre naturelle, Noviroc se décline en six collections et en trois matières (grès, ardoise et quartzite) pour une pose intérieure et extérieure, de parements épais (3 à 4 cm, poids inférieur 75kg/m2) pour façades et murs en béton banché ou en maçonnerie revêtues d’un enduit. Sa particularité : des calepinages brevetés qui permettent « une pose harmonieuse, sans distinction visible » d’après le dossier de presse.

Distribuer dans les négoces

Quant à Brikelia, elle est, comme son nom l’indique, consacrée à la brique naturelle en terre cuite. Deux gammes sont proposées : les parements lisses avec une offre de 9 teintes ; et les briques anciennes, issues de démolitions en Asie, et déclinées en 2 teintes (rouge et anthracite).

Noviroc et Brikelia seront commercialisés dans les points de distribution habituels d’Orsol : tous les grands réseaux de magasins de négoce de matériaux comme Point.P. Ainsi que les magasins de carrelage et certains magasins de matériaux de décoration indépendants.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele 

25/04/2018

La brique MAAX Terreal fait vibrer les façades de L’EHPAD de Maubourguet

Confort et convivialité, telle était la ligne directrice du projet de relocalisation de l’EHPAD de Maubourguet, petite ville des Hautes-Pyrénées, signé des architectes Joseph Frassanito, Jean-Michel Rombaldi, et pl-n associés qui a assuré le suivi des travaux. Le projet se distingue par la forte présence de la brique en façade mais aussi à l’intérieur du bâtiment. Une brique inédite moulée-main et de très grande longueur du fabricant TERREAL : la MAAX.

Le choix de l’architecte s’est ici porté sur la brique MAAX de TERREAL pour la matérialité apportée par son aspect moulé-main, sa grande dimension de 49cm de long et 4 cm de haut permettant de créer des rythmes horizontaux qui soulignent la paroi.

Un relief anti-routine

Les lignes pures s’étirent à l’infini tout en affichant un dynamisme accrocheur.

Comment ? Grâce à une chorégraphie en façade qui pousse certaines briques sur le devant de la scène de manière à ce qu’elles soient saillantes et se détachent élégamment de l’ensemble. Cette mise en oeuvre originale vient ainsi accentuer la vibration de la façade, déjà provoquée par la texture de la brique et ses nuances de teinte.

Plus ou moins exposées au soleil et soumises aux intempéries selon leur positionnement, les briques
promettent en outre d’évoluer différemment au fil des années. De quoi répondre parfaitement à l’intention de l’architecte : créer un bâtiment vivant dont la façade réserve sans cesse des surprises…

Joseph Frassanito, architecte du projet précise :

“Brique naturelle et béton brut : pour ce projet nous voulions des matériaux simples qui se suffisent à eux-mêmes, qui n’ont pas besoin d’artifices pour exister, qui s’utilisent dans leur forme d’origine.

Dans une démarche esthétique bien sûr mais aussi dans une recherche de pérennité. Car l‘avantage de la brique, c’est qu’elle se patine avec le temps mais ne se détériore pas. Et puis, c’est un matériau noble de par sa matérialité, son toucher,… D’autant plus lorsqu’on la laisse apparente en intérieur comme nous l’avons fait dans le grand hall, que nous avons baptisé « La place du village ».

L’idée était aussi ici d’inscrire le bâtiment dans la tradition architecturale de la région, marquée par la terre cuite. Pour autant, nous ne souhaitions pas proposer une mise en scène classique de la brique : nous voulions lui apporter une certaine contemporanéité, la révéler dans une version beaucoup plus graphique.”

  • EHPAD de Maubourguet, Maubourguet (65)
  • Architecte : Joseph Frassanito architecte mandataire, pl-n associés et Jean Michel Rombaldi architectes associés
  • Maître d’ouvrage : E.H.P.A.D. de Maubourguet
  • Produit TERREAL : Brique moulée-main MAAX
  • Entreprise de pose : Gallego S.A.S

24/04/2018

Keller livre la plus grande briqueterie au monde en Arabie Saoudite

La plus grande usine de briques du monde à Al-Khumra, en Arabie Saoudite, a été livrée avec succès à l'entreprise El Khayyat.

Le 25 septembre 2014, la commande la plus importante de l'histoire de KELLER avait été signée.

À la mi-mars 2018, l'entreprise El Khayyat réceptionnait  la remise et la livraison des usines I et II, ce qui a permis la mise en service des deux plus grandes lignes de production de briques du monde.

Chaque usine produit 1 700 tonnes de briques de terre cuites par jour. Avec cela on peut construire jusqu'à 40 maisons unifamiliales! À titre de comparaison, une briqueterie allemande produit environ 300 à 400 tonnes de produits  par jour.

L'usine III est actuellement en phase de mise en service.

Source Keller

Imerys : nouvelle hausse

Imerys gagne 0,4% à 81,1 euros à l'ouverture, portant sa série haussière à cinq séances consécutives.

La semaine dernière, le groupe a annoncé avoir engagé une réflexion stratégique sur l'avenir de sa division Toiture.

Suite à un contact avec l'entreprise, Bryan Garnier explique que le groupe dispose de trois options: céder la division, mettre en place un partenariat industriel ou investir davantage dans la division pour soutenir la croissance. Une cession serait probablement un catalyseur positif car Imerys déconsoliderait une activité avec une croissance molle, bien que très rentable.

La réaction du cours de l'action dépendra probablement du prix de la transaction. Un milliard d'euros, comme suggéré par la presse, serait un très bon prix pour le broker. BG est à l'achat sur la valeur avec une 'fair value' de 85 euros.

Source Boursier.com par Jean-Baptiste André

23/04/2018

Ceramitec 2018: Les exposants satisfaits de la foire

Les organisateurs du Ceramitec, qui a eu lieu du 10 au 13 Avril à Munich, sont satisfaits de la façon dont la foire s'est déroulée:


  • Plus de 15.000 visiteurs avaient répondu au slogan  « commerce équitable pour la céramique et le secteur de la métallurgie des poudres ». 
  • 93 pour cent des exposants et 97 pour cent des visiteurs ont également souligné l'excellence de l'événement, avec les mentions bon ou très bon. 
  • Il y avait 633 exposants de 38 pays. Après l'Allemagne; l'Italie, la Chine, la France, l'Espagne et le Portugal ont été les plus nombreux.
  • La foire a été accompagnée d'un vaste programme de conférences. 


"Ceramitec 2018 a été un grand succès", déclare Gerhard Gerritzen, directeur général de Messe München. « Je suis particulièrement heureux que la tendance positive du baromètre de l'industrie, et notamment les prévisions  d'investissement, se soit confirmée durant  la foire. Les exposants ont pu faire de très bonnes affaires, avait des visiteurs de qualité à leurs stands et ont fait de nombreux nouveaux contacts ".

Le prochain Ceramitec se déroulera en 2021 à Munich.

Source Baustoffmarktonline

22/04/2018

ALGERIE - 21e du Salon International du Bâtiment, des Matériaux de construction et des Travaux publics - Batimatec

Batimatec est le salon le plus attendu par les professionnels nationaux et étrangers. Ce sont 5 jours d’exposition, du 22 au 26 avril, riches et variés où sont représentés pratiquement tous les segments de la construction.

Infos pratiques

  • du Dimanche 22 Avril 2018 au Jeudi 26 Avril 2018  
  • Palais des Expositions de la SAFEX aux Pins Maritimes
  • Alger
Le salon BATIMATEC est devenu au fil des éditions annuelles et successives, caractérisées par une constante régularité, le plus important rassemblement professionnel du secteur des BTP à l’échelle continentale. Toutes les branches du Bâtiment, des Matériaux de Construction et des Travaux Publics y sont représentées. Le niveau de maturité du salon atteint après deux décennies d’existence nous a permis d’enregistrer lors de l’édition 2017 une participation record de 1224 exposants dont 624 sociétés nationales et 600 sociétés étrangères originaires de 24 pays sur une superficie d’exposition globale de 44 000 m².


Source Batimatec

Atelier apprenti tuilier à la Fabrique Normant

Les mercredis 2 mai et 13 juin, les plus jeunes sont invités à jouer les « apprentis tuiliers » avec Céra’brique - Musée de Sologne.

A la Fabrique Normant, ils pourront fabriquer des mini-tuiles et mini-briques en argile pour découvrir le travail des tuiliers d’autrefois.

Sur inscription à partir de 3 ans (places limitées). Tarifs : entrée (visite libre) 2 € ; atelier 3 € à partir de 3 ans. Durée : une heure.

A 15 h, à la Fabrique Normant, 2, avenue François-Mitterrand. Renseignements et inscriptions au 02.34 06.10.34 ou cerabrique romorantin.fr

Source La Nouvelle République

21/04/2018

Les tuiliers vont faire la foire

Christine et Pascal, les deux tuiliers des Vieux Métiers, ont été repérés pour aller faire leur show sur la foire de Paris fin avril. Ils vont raconter à leur manière l’histoire et les techniques de fabrication de la tuile.

Christine et Pascal ont fait visiter leur tuilerie aux trois Angevins.

Créé en 2002, Technitoit œuvre dans le secteur de la rénovation et de l’amélioration de l’habitat et se place aujourd’hui comme un acteur incontournable, spécialiste des travaux de toiture, façade, isolation et économie d’énergie.

Le groupe participera à la foire de Paris 2018 du 27 avril au 8 mai où, cette année, plus de 200.000 m² seront dédiés à trois univers : habitat, shopping et gastronomie. Les cinquante agences (principalement établies dans l’ouest de la France) seront présentes sur trois stands de 100 m2.

Science et humour
Pour animer ces derniers, les responsables marketing avaient prévu de retracer l’histoire de la tuile et des méthodes de fabrication des origines à nos jours.

Lors de leurs recherches préparatoires sur internet, ils sont tombés sur une vidéo postée par un visiteur des Dimanches de mai dédiée au « show » du couple de tuiliers du Village des Vieux Métiers. Le sketch a séduit. D’autant plus que, abstraction faite de l’humour décoiffant de Maistre Tuilier et de Dame Tuilière, toutes les explications techniques et historiques relatives à la tuile sont incluses dans la prestation. Il n’en fallait pas plus pour que Quentin Leclerc, responsable marketing et communication de la société, cesse immédiatement ses recherches et contacte les Vieux Métiers. C’était une évidence : « Ce sont eux qu’il nous faut sur la foire de Paris ! »

Affaire rondement menée puisque Christine et Pascal (la plupart des plus de 400 bénévoles de l’association ne connaissent certainement pas les prénoms de ces deux incontournables artisans) se sont empressés d’accepter l’invitation et « monteront » faire la foire à Paris, tous frais payés naturellement, les 27, 28 et 29 avril.

Dernièrement, ils sont venus à trois, d’Angers, pour rencontrer les tuiliers des Vieux Métiers. Quentin Leclerc, Thomas Négrier et Kevin, réalisateur, ont fait le déplacement pour découvrir le site et surtout faire la connaissance des deux stars du Village des Vieux Métiers.

Source L'Est Républicain

20/04/2018

Suisse: Des tuiles transformées en centrale énergétique combinée

Sur le campus de l'université de Horw se trouve une maison modèle, sur le toit de laquelle une première mondiale produit de l'énergie. Les modules de tuiles sont une centrale énergétique tout en un :solaire, éolienne et thermique.

Ils ont développé les tuiles du futur: (de gauche à droite) Stefan Gübeli, Romeo Maggi et Heiko Schwertner.

Pendant trois ans, on a mis au point les tuiles du futur
Le fait que les maisons produisent de l'énergie sur leurs toits est maintenant une pratique courante. Ce que la société Logic Group a présenté jeudi à Horw était toutefois une première mondiale, a déclaré le PDG Romeo Maggi.

Ils l'ont baptisé "Hero Easy", la tuile en forme de bloc du futur, qui utilise non seulement le soleil et la chaleur mais aussi les mouvements d'air pour générer de l'électricité.

C'est comme ça que ça fonctionne:
Sur le module de 43 x 34 cm pesant 4,5 kilogrammes, une cellule photovoltaïque capture les rayons du soleil, la chaleur est canalisée dans un cycle d'eau, et au milieu du corps en polyamide renforcé de fibres de verre il y a une éolienne. Cette éolienne est entraînée par le vent et les flux thermiques, quand l'air coule le long des murs de la maison le soir.

80 000 kilowattheures
Les initiateurs eux-mêmes ont cchiffré  "Hero Easy" à ce jour environ 1 million de francs suisse. En outre, l'Université des sciences appliquées de Lucerne est partenaire depuis un an, ce qui a permis d'augmenter la capacité du module.

Mini centrales électriques sur le toit de la maison

Un toit moyen de 160 mètres carrés peut générer près de 80 000 kilowattheures d'électricité par an - une maison unifamiliale consomme environ 8 000 kilowattheures. L'objectif est de rendre les maisons autosuffisantes  à la fois en électricité et en chaleur. Romeo Maggi ne peut pas encore donner de détails sur le prix d'une tuile.

Voix critiques
À l'Université des sciences appliquées de Lucerne, on ne veut pas confirmer ces chiffres. «Nous n'avons pas encore pris de mesures», explique Sabri Deniz, professeur de génie mécanique à la Haute école spécialisée de Lucerne. Il accompagne le projet d'un point de vue scientifique. "Il faut d'abord voir si le vent souffle vraiment à travers ces tuiles", a déclaré Deniz.

Il est nécessaire pour l'installation de disposer d'une pente d'au moins 20 pour cent, de sorte que suffisamment d'air puisse circuler dans les ouvertures, a estimé Logic Group. Et si les modules sont enneigés et ne produisent aucune énergie, ils pourraient dégager de la chaleur, libérant par exemple la surface du givre.

Les oiseaux hors de danger
De la part des autorités, les inventeurs du module brique ont reçu le feu vert pour le permis de construire. L'objectif est de pouvoir mettre en service les premiers toits tests d'ici la fin de l'année.

Incidemment, les ornithologues amateurs n'ont pas à s'inquiéter du fait que les moineaux s'installent dans les modules: ils sont fermés avec une grille qui canalise simultanément le flux d'air.

Source SRF

Elon Musk va maintenant vous vendre des briques !

Pour financer son entreprise spécialisée dans les tunnels, Elon Musk ne manque décidément pas d'idées. Après les casquettes et autres lance-flammes, sa dernière idée en date est encore plus dingue : il va vendre… des briques.

Non, vous n'avez pas mal lu et non, nous n'avons pas encore commencé l'apéro. Le patron a annoncé sur Twitter que le prochain accessoire sera des briques qui pourront s'emboîter les unes dans les autres comme des LEGO® et qui pourront servir à construire « des sculptures et des bâtiments », rien que ça.

Ces briques seront produites à partir des pierres extraites pendant l'excavation. Elon Musk a donc trouvé une solution, non seulement pour se débarrasser de tout ce qu'il faut évacuer quand on creuse, mais en plus pour gagner de l'argent avec. Il fallait y penser !

Source MACG

19/04/2018

Imerys vend ses toitures, le private equity sur les rangs-sces

Imerys a lancé la vente de son pôle toiture, ont déclaré des sources, qui s'attendent à ce que cet actif soit valorisé autour du milliard d'euros.

Le groupe français de spécialités minérales pour l'industrie a engagé JPMorgan et Rothschild pour superviser la cession de cet actif, qui sera sans doute repris par des fonds de capital investissement.

Son excédent brut d'exploitation (EBE, Ebitda) annuel est de l'ordre de 115 millions d'euros et il est susceptible de se vendre à un multiple de neuf à 9,5 fois ce solde, ont expliqué les sources.

Les fonds Cinven, Lone Star et Carlyle sont sur les rangs et leurs propositions définitives sont attendues dans trois semaines à peu près, ont encore dit les sources.

Les banques et les postulants se sont refusé à tout commentaire.

Imerys indique pour sa part dans un communiqué avoir engagé "une réflexion stratégique sur l'avenir de sa division Toiture. Cette division, qui est le leader des solutions de toiture en France, a réalisé un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros en 2017".

Imerys a une capitalisation d'environ six milliards d'euros et a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires de 4,6 milliards d'euros et dégagé un Ebitda de 890 millions.

Le division toiture fait partie de la branche Matériaux Céramiques d'Imerys, qui a subi en 2017 une baisse du CA et du bénéfice en raison de la faiblesse du marché de la rénovation immobilière, un marché papetier difficile pour son segment kaolin, alors qu'au contraire les marchés émergents sont la source d'une solide demande pour l'aménagement des biens immobiliers et les céramiques techniques.

Ce n'est pas la première fois que les fonds de capital investissement s'intéressent au BTP. Lone Star a racheté l'allemand Xella, qui opère dans les matériaux de construction, en 2016, tandis que Cinven est propriétaire du français Chryso, spécialisé dans les additifs, et que Carlyle a investi dans l'espagnol Cupa. (Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Source Investir